vendredi 27 juin 2025

Powerwolf et Dragonforce à Lille le 17 juin 2025

En ce chargé mois de juin placé sous le signe de SCEI et Parcoursup, une petite parenthèse se présente à nous avec la venue en notre belle métropole de Lille d'un fleuron du power metal allemand, j'ai nommé Powerwolf !


C'est donc après une grosse journée de boulot et accompagné de mon grand que nous mettons le cap au nord, direction le Zenith! J'ai juste pris le temps de revêtir des habits civils (un t-shirt d'Amorphis en l'occurrence). L'autoroute A1 circulant étonnamment bien, nous arrivons sur site vers 18h15. Les portes sont déjà ouvertes mais nous prenons le temps d'ingurgiter nos sandwichs, en observant la foule qui converge calmement. Au milieu d'un océan de t-shirts noirs, quelques incongruités telles que ce monsieur d'un certain âge équipé d'un t-shirt Goldorak, ou encore de quelques couples maquillés à la mode du groupe de ce soir (c'est-à-dire en blanc) ; notamment quelques nonnes très sympathiques bien qu'un rien fantomatiques et sans doute peu catholiques. Merci à la demoiselle ci-contre d'avoir accepté la pose (et la pause) photo !

Une fois rassasiés nous prenons place en tribune T4, rang S. Un peu haut peut-être, mais une position bien centrée par rapport à la scène avec une vue imprenable. La salle est encore bien clairsemée... normal il est encore tôt. Le matériel de scène de la première partie est déjà installé bien sûr, la sono diffuse quelques morceaux classiques de hard rock et de métal, et les techniciens s'affairent notamment à tester les effets lumineux, qui promettent d'être grandioses. Le public continue d'affluer mais on comprend vite que le Zenith est loin d'être plein ce soir, les tribunes latérales étant vides. Quand on sait la piètre visibilité qu'elles offrent ce n'est pas plus mal.

Peu après 19h, les lumières s'éteignent et la musique d'intro façon jeu vidéo old school retentit avec de magnifiques effets lumineux bleus et violets qui tournent lentement éclairant les nombreuses têtes de la fosse et des tribunes. Il s'agit des britanniques de Dragonforce, emmenés par le guitariste Herman Li, qui est sans conteste l'un des guitaristes les plus rapides du monde, ainsi que son compère Sam Totman et le chanteur à la voix haut perchée Marc Hudson. Un groupe très célèbre puisqu'aux affaires depuis 1999, son dernier album en date, le 9ème intitulé Warp Speed Warriors, datant de l'automne 2024.

La musique d'intro s'achève sous les acclamations du public et le groupe déboule pour nous interpréter Ashes Of The Dawn. Les guitaristes sont juchés sur ce qui apparaîtra, de part et d'autre de la scène, comme des machines d'arcade diffusant généralement des images de jeux vidéos (généralement des années 1990/2000) avec un tempo calé sur celui de la musique (c'est-à-dire très, très rapide). J'ai cru reconnaître quelques images de Barbarian ou Double Dragon.

Setlist Dragonforce

  1. Ashes Of The Dawn
  2. Cry Thunder
  3. Power Of The Triforce
  4. Fury Of The Storm
  5. Doomsday Party
  6. Wildest Dreams [Taylor Swift cover]
  7. A Draco Tale
  8. Through The Fire And The Flames

Un total de 8 titres s'enchaînent inspirés, comme le précisera le chanteur avant de lancer Power Of The Triforce, par des jeux vidéos classiques. Ce morceau particulier est d'ailleurs centré sur Legend Of Zelda (que votre serviteur avoue volontiers n'avoir jamais pratiqué). Il en profite d'ailleurs pour lancer dans le public un poulet (sous les « poulet ! poulet ! » scandés par le public) géant en peluche, évoquant ainsi (merci Victor pour la réf !) un meme d'internet, les poulets de ce jeu étant apparemment vite une nuisance. Les spectateurs se lancent ce poulet en peluche, le faisant rebondir jusque dans les tribunes avant de le retourner au groupe en fin de morceau. On a suivi en cela les indications du chanteur, y compris « do not hit the sound guy ». L'occasion d'une bonne rigolade sur ce titre qui, je l'avoue, m'avait un peu laissé de marbre sur l'album mais rendait très bien dans ces conditions.

Un autre morceau, tiré du même album, qui m'a marqué (et que j'avais déjà remarqué sur l'album) était Doomsday Party. Le chanteur nous dit que le groupe n'est pas particulièrement connu pour ses pas de danse (on confirme), mais nous invite tout de même à faire de notre mieux sur ce titre à mi-chemin d'un disco-metal très entraînant sous des jeux de lumière colorés très appropriés. Le fait que tous les membres du groupe, y compris les guitaristes, la bassiste Alicia Vigil et sans doute également le batteur (qu'on distingue moins bien) participent au chant ajoute à l'ambiance festive.

Wildest Dreams suit, présenté par le guitariste Herman Li, dans un Français presque impeccable, comme l'unique occasion que nous aurions de faire un moshpit sur une chanson de Taylor Swift (j'avoue mon inculture là). De fait ça tourne bien dans la fosse, assez vite mais sans brutalité... Ça ressemble un peu à une farandole de métalleux...

Arrivent ensuite A Draco Tale et enfin Through The Fire And The Flames, qui a fait la renommée du groupe (partiellement en raison du jeu Guitar Hero dont il représentait l'ultime difficulté) qui reçoit un accueil proprement incroyable du public. Lumières tournoyant à toute vitesse, effets pyrotechniques, pose des guitaristes et bassiste pendant le solo... tout y était pour conclure ce concert en beauté. Le public ne s'y est pas trompé et le groupe a droit à une véritable ovation.

Po-wer-wolf ...  Po-wer-wolf ...  Po-wer-wolf ...  Ahooooooooo!

Alors qu'un magnifique rideau rouge orné des initiales PW est tombé devant la scène, la soustrayant à nos yeux ébaubis, le public déjà bien chauffé par le set de Dragonforce scande le nom de la tête d'affiche de la soirée, pousse des hurlements de loup, s'agite un peu au gré des olas et autres sollicitations de la fosse... Il est temps qu'ils arrivent !

On peut dire que le groupe représente l'un des fers de lance du power metal à l'Allemande, avec des titres directs, entraînants, majestueux (l'orgue et certains refrains en latin, faut le faire), développant généralement des thèmes autour des violences religieuses du moyen âge, mais aussi des légendes telles que la bête du Gévaudan et d'autres issues de l'est de l'Europe. Avec déjà 12 albums à son actif, le dernier Wake Up The Wicked datant de 2024, des tournées mondiales et de nombreux festivals (dont le Hellfest 2023, prestation complète disponible ici), c'est un groupe très expérimenté, et l'attente ce soir est grande.

L'attente prend fin vers 21h quand ce rideau tombe et que la scène s'illumine tout à coup, dévoilant un décor de cathédrale sur l'écran géant, avec Attila Dorn, le chanteur, juché sur un piédestal qui descend lentement. Alors que la cathédrale à l'écran s'écroule, apparaît le loup géant agitant son épée enflammée et le groupe entame le premier titre de la soirée, Bless'em With The Blade. Un titre, qui ouvrait le dernier album en date Wake Up The Wicked, avec refrain assez rapide et déjà les premiers effets pyrotechniques enflamment la scène. Parlant de flammes, le décor de la scène cache de nombreux petits écrans affichant, sur ce titre particulier, des flammes et autres éclairs... Le groupe met les moyens! Si les guitaristes (Matthew et Charles Greywolf) restent, globalement, peu démonstratifs, il en va autrement du claviériste (et organiste) Falk Maria Schlegel, qui passera une bonne partie du concert à courir un peu partout quand il ne joue pas, et faire un peu le clown.

Le son est bon, très bon même... pas comme j'ai connu trop souvent par le passé mal équilibré, avec une basse qui écrase tout. Là non, tous les détails sont bien audibles, chapeau à l'ingé son. À la fin du morceau, Attila salue le public avec un Français quasiment parfait sur le plan syntaxique, avec un accent allemand prononcé (ça m'a parfois rappelé le commandant allemand de la Grande Vadrouille (déso)). Il entreprend alors de « bénir » la scène avec de l'encens que lui apporte un moine cagoulé, et entame Incense And Iron (album The Sacrament Of Sin, 2018).

Setlist Powerwolf

  1. Bless ’em With the Blade
  2. Incense & Iron
  3. Army of the Night
  4. Sinners of the Seven Seas
  5. Amen & Attack
  6. Dancing With the Dead
  7. Armata Strigoi
  8. 1589
  9. Demons Are a Girl's Best Friend
  10. Stossgebet
  11. Fire and Forgive
  12. Bête du Gévaudan
  13. Alive or Undead
  14. Heretic Hunters
  15. Joan of Arc
  16. Blood for Blood (Faoladh) 

Encore:

  1. Sanctified With Dynamite
  2. We Drink Your Blood
  3. Werewolves of Armenia 

Les titres sont nombreux (19 au total, voir setlist ci-contre), aussi je ne vais pas tous les décrire un par un mais seulement mentionner ceux qui m'ont le plus marqué. Je vous partage aussi, en fin d'article, quelques-unes des vidéos que j'ai pu filmer à cette occasion.

Army Of The Night (album Blessed And Possessed, 2015) : « notre armée ne se bat pas nooon... Nous célébrons une énorme fête du Heavy Metal, korrekt? » Correct ! Un titre très direct au refrain entrainant rehaussé par des chœurs (enregistrés) marqué par un son d'orgue très caractéristique, qui se marie parfaitement avec les guitares lors du passage instrumental.

Amen & Attack (album Preachers Of The Night, 2013) : un orgue est installé au centre de la scène tandis qu'Attila harangue la foule. Le refrain scandé par le public est ponctué de flammes qui jaillissent du bord de scène. Pas forcément le titre le plus marquant du groupe à la base, j'ai trouvé qu'il passait vraiment bien l'épreuve du live.

Dancing With The Dead (album Call Of The Wild, 2021) : dès le début du morceau un nuage de confetti est projeté au dessus du public. À nouveau un morceau très direct et efficace sur le refrain duquel la fosse s'agite sous les lumières bleues des projecteurs.

Armata Strigoi (album Blessed And Possessed) : Attila nous explique que nous devons répéter après lui et entame le chœur central du morceau et semble (faussement) surpris que le public le reprenne jusqu'au bout, sous les incitations du claviériste descendu de son perchoir pour l'occasion. « Komment savez-vous koi janter ? Très bien! Mais je souis le maître de cérémonie ! Alors ... avec moi! » Un sacré moment de communion avec le groupe pour ce morceau à la mélodie imparable. Très certainement l'un de mes préférés du groupe, déjà sur l'album et plus encore en concert. Au milieu du morceau, Attila nous demande de reprendre le passage chanté, d'abord tous ensemble, puis les femmes, puis les hommes, les tribunes seulement, la fosse. L'ambiance est proprement électrique au moment où on reprend tous ensemble avant le passage final, avec le solo de guitares mélodique et énergique à souhait. Pour moi, c'était vraiment LE moment du concert.

Demons Are A Girl's Best Friend (album The Sacrament Of Sin) : encore un titre emblématique! Après avoir un peu fait le clown bossu, Attila nous invite à entamer le refrain a capella, d'abord au début puis au milieu du morceau, avec uniquement la batterie puis sans... Le centre de la fosse est particulièrement mouvant, l'ambiance vraiment excellente. Les jeux de lumière et motifs projetés donnent un air majestueux à ce morceau avant qu'il se conclue par un nouveau jet de confetti. Les nettoyeurs de la salle auront du boulot ce soir.

Bête du Gévaudan : encore un titre à côté duquel il était difficile de passer ce soir. Premier single tiré de l'album Call Of The Wild sous le titre Beast Of Gévaudan, il est ce soir interprété entièrement en Français, avec une scène illuminée aux couleurs du drapeau tricolore. Débutant par quelques hurlements lupins initiés par Attila et accompagnés par le public et une déclaration selon laquelle nous sommes admis dans la meute ! Un titre relativement court, mais incroyablement efficace.

Alive Or Undead (autre titre tiré de Call Of The Wild) : changement de tempo pour cette balade à la lumière des téléphones portables. Le claviériste s'installe au piano enflammé juste apporté sur la scène, et l'imposante voix d'Attila débute ce morceau lent empreint d'une beauté gothique rehaussée par de magnifiques jeux de lumières et quelques jets de flamme. J'ai adoré.

S'ensuivent un Joan Of Arc (album Wake Up The Wicked) présentée comme l'histoire d'une héroïne française, puis Blood for Blood (Faoladh), tiré de Call Of The Wild (un album très représenté ce soir, qui m'avait marqué à l'époque au sortir du Covid), au début duquel le chanteur fait sauter le public avant que le morceau ne s'ouvre sur un passage à la cornemuse. Et déjà c'est l'heure des rappels!

Trois titres sont joués en rappel ce soir, à commencer par Sanctified With Dynamite. Morceau un peu plus ancien (album Blood Of The Saints, 2011), très rapide, avec nombreux effets pyrotechniques, dont le refrain est repris en chœur par le public (je m'excuse auprès de ceux qui m'entendront chanter sur la vidéo). Pendant le solo de guitare le claviériste vient défiler avec un drapeau noir PW équipé d'une fusée d'artifice. Le public est chauffé à blanc.

Après ce morceau de bravoure, Attila s'adresse au public pour le remercier au nom du groupe dans un message assez touchant. Il fait ensuite participer le public avant de lancer un morceau que j'attendais particulièrement... We Drink Your Blood, un des titres phares du groupe tiré à nouveau de l'album Blood Of The Saints. Encore un énorme morceau, tout bonnement incroyable, se concluant par des feux d'artifice en bord de scène qui ponctuent le "We drink your blood" final.

Avant d'attaquer le dernier morceau de la soirée, le chanteur et le claviériste séparent le public en deux « comme Moïse avec la mer » pour les faire crier alternativement « hoo » « haaa » et faire encore monter l'ambiance d'un cran. Le dernier morceau de ce soir, Werewolves Of Armenia, est je crois le plus ancien joué ce soir car tiré de l'album Bible Of The Beast, sorti en 2009. Il débute par un couplet déclamé par Attila, seul... avant que la foule ne se lance dans un (mini) wall of death puis, à la fin du morceau, par un (gentil) mosh pit. Une superbe fin de concert!

Sortant des tribunes, et de retour dans le hall du Zénith, le sourire est sur toutes les lèvres. Certains chantent encore les chœurs d'Armata Strigoi pendant qu'une partie du public se dirige vers la sortie et l'autre vers les stands de merchandising. Nous sommes de la seconde partie. Le temps d'accéder aux stands, les deux guitaristes Greywolf sortent et se font prendre en photo avec des fans de passage! Sympa!

Il est temps de rentrer, nous partons vers 23h30. La musique de Powerwolf nous accompagne sur l'autoroute, et nous regagnons nos pénates, fatigués mais heureux. Quelle soirée !

Ci-dessous quelques miennes vidéos... Youtube regorge d'autres, bien sûr.

Dragonforce: Intro & Ashes Of The Dawn
Dragonforce: Power Of The Triforce
Dragonforce: Doomsday Party
Dragonforce: Wildest Dreams [Taylor Swift cover]
Dragonforce: Through The Fire And The Flames & Outro
Powerwolf: Intro & Bless 'em With The Blade
Powerwolf: Army Of The Night
Powerwolf: Amen & Attack
Powerwolf: Dancing With The Dead
Powerwolf: Demons Are A Girl's Best Friend
Powerwolf: Armata Strigoi
Powerwolf: Bête du Gévaudan
Powerwolf: Alive Or Undead
Powerwolf: Blood For Blood (Faoladh)
Powerwolf: Heretic Hunters
Powerwolf: Sanctified With Dynamite
Powerwolf: We Drink Your Blood
Powerwolf: Werewolves Of Armenia

lundi 16 septembre 2024

RaismesFest 2024

11 ans! Eh oui, le temps passe vite, c'était en 2013 que j'étais allé au RaismesFest la dernière fois (une édition particulièrement arrosée comme je le racontais ici). Il n'est pas toujours possible de venir bien sûr, et puis j'avoue ne pas avoir été enthousiasmé par la ligne « classic rock » revendiquée entre temps, au détriment de choses un peu plus musclées. Et le Covid est passé par là entre temps, évidemment. Mais trêve de la recherche d'excuses, aujourd'hui nous sommes là pour cette édition 2024 dont le programme m'a immédiatement motivé, particulièrement le samedi avec Liv Sin, groupe que je suis depuis leurs débuts (après la séparation de Sister Sin), Audrey Horne et Korpiklaani. L'occasion de découvrir d'autres groupes également, bien sûr.

En début d'après-midi ce samedi 7 septembre, mon grand et moi mettons donc en route pour le château de la Princesse d'Arenberg à Raismes. La météo est pour l'instant très ensoleillée même si on nous promet quelques gouttes en soirée. Crème solaire ? check. Parapluie ? check. C'est parti.

Nous sommes arrivés sur les lieux vers 14h45, pendant la prestation de Small Jackets. Trop tard pour les deux groupes précédents, Deluxe Renegades et Nemesis HP, désolé les gars. De ce que j'ai pu entendre de la part de personnes présentes c'était excellent, et je ne peux que t'encourager, ô fidèle lecteur, à jeter une oreille sur leurs morceaux disponibles en ligne : Rock 'n roll (We came to your town to) par Deluxe Renegades et You've got to regret par Nemesis HP. Du bon rock au menu, avec de bons riffs et soli de guitares.

Small Jackets donc, programmé de 14h15 à 150h05, on assiste à la fin de leur set constitué d'un hard rock somme toute assez classique mais de fort belle facture, avec des guitares bien mises en avant. Sur le dernier morceau chanteur et guitariste descendent dans le public, un gimmick maintes fois répété par les différents groupes mais toujours sympa. J'ai à cette occasion pris une petite vidéo, que je place à la fin de cet article (avec les autres!).

Small Jackets

Après une petite pause nécessaire, nous retrouvons la (jeune) Kim Melville sur scène de 15h20 à 16h10, chanteuse-guitariste de son état, qui s'est principalement fait connaître sur les réseaux sociaux avec beaucoup de reprises d'excellente facture. Le style pop-rock parsemé de quelques bon riffs de Kim et son groupe peine, je dois dire, à accrocher le public. C'est sans doute trop soft pour cette assemblée habituée à des sonorités un peu plus lourdes. Fais-toi ton opinion cher lecteur avec cette vidéo de son titre Mr My Man. Mention spéciale au batteur tout de même, le propre frère de Kim si j'ai bien compris, qui a bien assuré le show.

Kim Melville

Kim Melville

Kim Melville

Pendant que les techniciens s'affairent à préparer la scène pour le set de Liv Sin, prévu de 16h25 à 17h25, on fait un petit repérage des lieux, visite des stands de ce grand parc sympathique. Les inévitables disquaires, l'indispensable bar, la baraque à frites, le camion pizza, les gaufres, c'est bon, l'indispensable y est. Par rapport à ma dernière visite du fest, il n'y a plus qu'une scène (avant il y avait deux scènes qui se faisaient face, la grande scène et la scène découverte). J'imagine qu'il a fallu faire des choix.

On fait le plein de jetons, on se désaltère (sympa le porte-gobelet à mettre autour du cou!) et on s'installe pour ce prochain set, qui véritablement a motivé ma venue cette fois-ci: les Suédois de Liv Sin. On assiste à la balance du son ; je suis très impressionné par celui de la basse, dont on verra ensuite qu'elle est faite par le bassiste du groupe lui-même.

Il fait encore beau et chaud, pourvu que ça dure... Des libellules survolent de temps en temps le public, c'est assez sympa.

Autant le dire tout de suite, mes attentes pour Liv Sin étaient grandes, tant je suis fan de Liv Jagrell, avec d'abord Sister Sin au début des années 2010 (j'en parlais déjà ici en 2013 avec cet imparable Fight Song) puis Liv Sin. Toujours en colère, un chant toujours teigneux, une musique énergique et même énervée, des parties calmes pour mieux jouer sur les contrastes, comme sur cet incroyable Endless Roads, et surtout The Beast Inside, tous deux tirés de leur magistral album Follow Me (2017), et pourtant mélancoliques à souhait.

À force de tourner, Sister Sin a fait un burn out qui a conduit à leur séparation, mais la belle a immédiatement formé Liv Sin, en 2016-2017, avec un style nettement plus agressif que Sister Sin, résolument plus métal. Le groupe a connu lui-même quelques remaniements et Sister Sin a été en quelque sorte réactivé en 2020. On verra ce que ça donne. Le dernier album de Liv Sin est intitulé Kaliyuga et date de 2023. C'est pour moi un chef d’œuvre, avec le magistral I Am The Storm, en point d'orgue.

C'est parti donc, pour une heure de set avec un groupe qui s'installe paisiblement sur la scène... jusqu'à ce que déboule une Liv Jagrell en robe rayée rouge et noire, courant et hurlant le premier morceau Forget My Name, tiré de Kaliyuga.

Setlist Liv Sin:

  1. Forget My Name
  2. Karma
  3. Let Me Out
  4. Syntetic
  5. Hope Begins to Fade
  6. Slave to the Machine
  7. I Am the Storm
  8. Antihero
  9. The Process
  10. Hypocrite
  11. D.E.R.
  12. King of Fools
Liv Sin au complet

Liv Jagrell en plein windmill et le batteur de Liv Sin

Liv Jagrell et le bassiste du groupe

Le groupe est constitué de 4 membres: outre Liv Jagrell, on a un bassiste en kilt noir très communicatif, un excellent guitariste et un batteur solide. La première chose qui vient à l'esprit c'est ... quelle énergie ! Les titres s'enchaînent, piochant bien sûr dans Kaliyuga mais aussi les albums précédents. Les titres qui m'ont le plus marqué sont Let Me Out, premier single extrait en 2017 de Follow Me (titre sur lequel la « patte » de Sister Sin était encore très présente), Hope Begins To Fade (album Burning Sermons, 2019), où le bassiste fait participer le public, I Am The Storm (évidemment), Hypocrite (une boule d'énergie pure tirée de Follow Me) ou encore Slave To The Machine (album Burning Sermons). Il m'a manqué quelques morceaux comme Black Souls ou Godless Utopia, mais avec un set d'une heure il fallait forcément faire des choix.

Le groupe très communicatif fait participer le public, Liv descend et s'approche des premiers rangs, c'était une vraie communion métallique! Chapeau également à l'ingé son, qui nous a obtenu un son tout-à-fait irréprochable, et non comme trop souvent une basse sur-mixée. J'ai pris pas mal de vidéos, elles figurent ci-dessous en fin d'article.

J'étais venu pour Liv Sin, je n'ai pas été déçu!

Le temps de saluer une vieille connaissance (salut Yvon, toujours en mat'sup?), un détour par le merchandising s'impose, il faut se rhabiller pour l'été prochain ! Les organisateurs montent sur scène, accompagnés du maire de Raismes, pour un hommage appuyé au trésorier de l'association raismoise de la culture, parti trop vite.

À 17h45, c'est l'heure de Dätcha Mandala, groupe français inconnu au bataillon (en ce qui me concerne bien sûr) de fouler la scène du RaismesFest. Ça ne m'emballe pas de mettre le lien vers facebook mais à l'heure où j'écris leur site officiel est hijacké par des hackers qui l'ont remplacé par des casinos en ligne.

Setlist Dätcha Mandala

  1. She Said
  2. Stick It Out
  3. Om Namah Shivaya
  4. Eht Bup
  5. Wild Fire
  6. Janis
  7. Thousand Pieces
  8. Love Myself
  9. Koda
  10. The Wanderer
  11. Pavot
  12. Hit And Roll
Dätcha Mandala
Là on est dans un registre différent puisqu'il s'agit d'un power trio (et dès qu'on parle de power trio, je pense évidemment à Motörhead). Retour à un bon hard rock, qui ne lésine pas sur la mélodie et l'énergie. La technique musicale est au top du style, aussi bien guitare que batterie. J'ai juste eu pour ma part un petit problème avec le chant, peut-être un peu trop aigu à mon goût, mais c'est sans aucun doute à réécouter dans d'autres conditions. En tout cas un excellent groupe très bien accueilli par le public.

Après une rapide restauration tant qu'il n'y a pas la queue, on constate avec inquiétude que le temps se couvre, et on se prépare à accueillir Gotus à partir de 19h05, pour un set d'1h15. Il s'agit d'une sorte de super groupe, suisse de son État, constitué de membres de Gotthard, de Cobra et Krokus, rejoints par le chanteur chilien Ronnie Romero (dont l'album solo de reprises « Raised On Heavy Radio » en 2023 m'avait bien plu). Ce dernier est connu pour avoir participer à des groupes importants comme Lords Of Black et MSG.

Setlist Gotus

  1. Souls Alive (Unisonic)
  2. Fallen Angel (Cobra)
  3. King For A Day (Unisonic)
  4. First Strike / Danger Zone (Cobra)
  5. Travelin' Man (Cobra)
  6. Fire (Krokus)
  7. Reason To Live (Gotthard)
  8. Beware The Fire
  9. Top Of The World (Gotthard)
  10. Take Me To The Mountain
  11. Warzone (Katmandü)
Gotus
Très intéressé par le rock de Gotthard, groupe que je suis depuis assez longtemps, mais peu au fait de Cobra ou Krokus (j'avais vu ce dernier groupe en 2010 déjà au RaismesFest, mais n'avais pas été conquis à l'époque), j'étais curieux.

Eh bien j'ai été enchanté de ce groupe. Les titres, pour la plupart des reprises des groupes sus-cités, sont très bien exécutés, regorgent de rythme et de mélodies, mais aussi de passages un peu bluesy (voir la vidéo ci-dessous). On passe un excellent moment. Ronnie Romero en particulier est un excellent frontman doté d'une sacrée voix (son côté un peu rocailleux me rappelle Jørn Lande, en plus aigu), qui a tôt fait de se mettre le public dans la poche.

20h45, l'heure approche des deux derniers groupes de la soirée, avec tout d'abord Audrey Horne. Les norvégiens étaient déjà ici il y a 11 ans et avaient laissé un excellent souvenir. On ne doute pas qu'il en sera de même aujourd'hui.

Setlist Audrey Horne

  1. This Is War
  2. Blackout
  3. Break Out
  4. Volcano Girl
  5. Youngblood
  6. Animal
  7. Pretty Little Sunshine
  8. There Goes A Lady
  9. Bridges And Anchors
  10. Out Of The City
  11. Devil's Bell
  12. Blaze Of Ashes
  13. Waiting For The Night
  14. Redemption Blues
Audrey Horne

Audrey Horne

Le fond de scène est assez austère comme le montrent ces photos mais qui s'en soucie ? le quintette est en pleine forme et nous livre une prestation pleine d'énergie qui se propage très vite, et ce malgré la pluie qui désormais fait une apparition franche, provoquant la sortie des ponchos et des parapluies. « Que se passe-t-il ? Il pleut ? Ce n'est pas de la pluie ça, nous venons de Bergen en Norvège, et là-bas il pleut 290 jours par an! ».

Parmi les titres qui m'ont marqué, je citerais This Is War (qui ouvrait ce concert ainsi que leur album Blackout en 2018), Youngblood (titre éponyme de leur album en 2013), Pretty Little Sunshine et There Goes A Lady (tous deux tirés de Youngblood à nouveau), Devil's Bell (tiré de l'album du même nom sorti en 2022), Blaze Of Ashes et surtout Waiting For The Night où le chanteur, descendu au milieu du public, fait chanter et danser ce dernier, mettant une ambiance assez incroyable.

La pluie a quasiment cessé lorsque le groupe enchaîne avec son dernier morceau, et le chanteur est à peine remonté sur scène quand il doit entamer les paroles de Redemption Blues. Un excellent morceau avec lequel je les avais découverts il y a une grosse dizaine d'années sur un sampler de Rock Hard. À nouveau je suis frappé par l'excellente qualité du son ce soir, incomparablement meilleure que ce qu'on a connu par le passé.

À nouveau j'ai pris quelques vidéos, elles se retrouvent, par ordre chronologique, à la fin de cet article. Bien sûr on en trouve d'autres sur Youtube sans difficulté.

Dernier groupe de la soirée, tête d'affiche, Korpiklaani. Le clan de la forêt est aussi un groupe habitué du fest même si je ne les avais jamais vus ici (je me souviens d'un article dans Rock Hard qui relatait leur frasques alcoolisées ici il y a une quinzaine d'années). En revanche je les avais vus à l'Aeronef de Lille (conjointement avec Sabaton) en 2014 (décidément, on ne rajeunit pas) et j'en garde un excellent souvenir (lire ici).

Setlist Korpiklaani

  1. Kotomaa
  2. Wooden Pints
  3. A Man With A Plan
  4. Ievan Polkka
  5. Gotta Go Home (Boney M)
  6. Aita
  7. Kalmisto
  8. Tuli Kokko
  9. Pixies Dance / Juose Sinä Humma
  10. Leväluhta
  11. Oraakkelit
  12. Rankarumpu
  13. Viima
  14. Metsämies
  15. Saunaan
  16. Vodka
Korpiklaani

Korpiklaani

Il est donc 22h30 lorsque le clan déboule dans une lumière rouge, dans une ambiance tribale, au son de Kotomaa (tiré du dernier album en date, Rankarumpu, sorti en 2024). Le finnois n'est pas la plus intuitive des langues pour les pauvres froggies que nous sommes, il n'est donc pas toujours aisé de retenir les différents titres. Le groupe est constitué de 6 membres: chanteur (participant également à la guitare acoustique), guitariste (un authentique géant finlandais), un bassiste, un batteur, et plus exotique un violoniste et un accordéoniste. Il me semble qu'en 2014 il y avait également un flutiste. Visiblement les parties à la flutes sont enregistrées ce soir. À l'exception peut-être du bassiste, ils ont tous un look excentrique et joyeux. La joie et la bonne humeur sont communicatives et le public participe volontiers. Mention spéciale au batteur, une sorte de fou qui n'aurait pas dépareillé aux côtés de l'Animal du Muppet Show.

La setlist pioche dans toute la discographie du groupe (un peu récente tout de même, je n'ai pas trouvé de titres datant de l'album Spirit Of The Forest par exemple), avec des moments étonnants tels que Ievan Polkka (une chanson traditionnelle finlandaise bien connue dont je parlais déjà ici en 2007) ou encore Gotta Go Home, reprise d'une célèbre chanson de Boney M (!). Le reste est constitué de chansons piochant dans le folklore finlandais, entraînantes, autour du thème de la fête et de la nature, et avec parfois des accents tribaux prononcés, comme sur Tuli Kokko. L'accordéon et le violon ont toujours une place de choix, ce ne sont pas comme pour d'autres groupes des instruments « en plus ».

Tout se passait bien jusqu'à ce que, à une vingtaine de minutes de la fin, le groupe se retire, probablement pour initier la période des rappels. Et là boum, d'un coup plus de courant sur la scène. On comprend vite qu'un problème technique s'est produit. De fait on attend une bonne vingtaine de minutes, le chanteur vient sur scène nous rassurer (en gestes) sur le fait qu'ils sont toujours là mais on n'a même pas de micro. Quand enfin le courant revient, malheureusement une bonne partie du public est parti, et c'est devant un public assez clairsemé que le groupe termine sa prestation avec notamment un Metsämies et un Vodka fort bien enlevé.

Malgré ce problème technique bien malvenu, on peut dire que Korpiklaani a assuré ce soir et, comme l'ensemble des groupes, nous a fait passer une excellente journée.

Il est environ minuit 30 quand, un peu fourbus nous regagnons la voiture et de là notre domicile 30 minutes plus tard, de la musique plein la tête. Le lendemain malheureusement nous ne pouvons en être, mais on fait passer le mot, il est important de faire vivre le rock et le métal dans la région et en France.

Nous essaierons d'être là l'an prochain, en espérant y trouver peut-être un peu plus de métal (Philippe, Yvon, si vous me lisez...). Un Beyond The Black, un Amorphis ou encore Accept, ou Dark Tranquility, ce serait vraiment le pied. Je ne serais évidemment pas contre un petit Arch Enemy aussi, soyons fous!

Je termine donc ce long article avec quelques miennes vidéos, classées par ordre chronologique, shootées lors de cette journée ; d'autres sont facilement disponibles sur les sites de partage ou sur les rézossocios.

Small Jackets:

Liv Sin:







Datcha Mandala :

Gotus :

Audrey Horne :


Korpiklaani :






lundi 12 août 2024

Norwegian Reggaeton

Que font les black métalleux en été, en pleine saison des clubs de vacances ? Ils participent, à leur manière, celle des italiens de Nanowar of Steel qui nous gratifient de cet incroyable Norwegian Reggaeton!

You drilled my heart and my blood is spilling, babe
Like oil from a platform in the North Sea
You fished me like a whaler in violation of international treaties, babe
Now I'm in an Oslo state of mind, honey
And you burned my soul like the Fantoft chuch in June 1992, babe

Clôture des JO de Paris 2024

Une fois n'est pas coutume, je copie-colle ici un texte publié sur Facebook par Fabien Nierengarten dans le groupe "Les Fans d'Audiard [C'est ici et pas ailleurs]", texte auquel je souscris entièrement. Merci !

Voilà, c'est fini. Le rideau vient de tomber sur les Jeux Olympiques de Paris. Hier soir, c'était le terme d'une belle séquence, l'aboutissement d'une parenthèse enchantée, la fin d'une respiration apaisée dans la marche d'un monde qui hélas prend un malin plaisir à vivre en apnée. D'ailleurs, comme s'ils n'attendaient que ça pour sortir de l'ombre dans laquelle ils s'étaient honteusement tapis pendant 15 jours, voilà que les grincheux de tout poil sortent déjà le bout de leur museau pour critiquer une cérémonie de clôture moins "clinquante" que celle de l'ouverture. Comme si au moment des adieux et de la séparation, on pouvait être aussi festif et imaginatif qu'au tout début d'une belle rencontre !

A l'instar de beaucoup d'entre nous, je suis entré à reculons dans ces J.O, sans doute trop influencé par ces oiseaux de mauvais augure qui hantaient les réseaux sociaux, avant même que tout ne débute. Vous savez, ceux qui ne font jamais rien, mais qui se moquent de tout. Ceux qui se réjouissent des échecs des autres par vengeance de leurs propres défaites. Et surtout ceux qui trouvent leur intérêt à critiquer tout ce que notre pays entreprend, histoire de préparer le terrain à leurs potentielles (et funestes) victoires idéologiques. Ceux à qui Paris 2024 a heureusement réussi à rabattre le caquet à coups de grands exploits sportifs, mais aussi de beaux moments de partage et d'enthousiasme.

Oui, comme beaucoup d'entre nous, je me suis demandé si ces Jeux Olympiques tombaient au meilleur moment dans le contexte morose, voire morbide, qui servait de décor à nos vies depuis tant de temps. Et pourtant, très vite, je me suis retrouvé emballé dans du papier couleur or, argent ou bronze, puis embarqué dans cette spirale d'ondes positives qui nous a fait tournoyer dans le bonheur, au point parfois de nous en donner le vertige. Et de nous rendre fiers de nos couleurs, de TOUTES nos couleurs. Oui, c'était vraiment grave kiffant. Un peu comme un soir de victoire en coupe du monde de foot, mais qui se reproduirait tous les jours pendant plus de deux semaines.

Alors un grand bravo et un énorme merci à tous les petits et grands champions qui nous ont fait partager leurs joies et leurs peines, à tous ces bénévoles qui ont démontré qu'il n'y avait pas que l'argent pour faire leur bonheur, à tous ces spectateurs enthousiastes qui ont fait de Paris une fête et qui ont été les porte-voix de notre propre engouement derrière nos petites lucarnes, à ces 45.000 policiers et gendarmes qui ont assuré la sécurité d'un événement pourtant considéré comme "insécurisable" par les temps terroristes qui courent, et enfin, à nos chaînes de télé du service public, si souvent décriées, qui ont pourtant fait leur job en assurant une couverture exemplaire de cette quinzaine pas comme les autres.

Permettez-moi de conclure ce billet d'humeur du "jour d'après" en vous disant à quel point j'étais heureux de retrouver (enfin) un FB empli de joie et de gaité, d'enthousiasme et de ferveur, de couleur(s) et de bonheur(s). Pour la première fois depuis très longtemps, nous étions en effet très nombreux à injecter dans ce réseau, plus d'optimisme que de défaitisme, plus de confiance que de défiance, plus d'envie de "beau" que de théories du complot. Peut-être parce que la majorité silencieuse que nous représentons dans ce pays, avait (enfin) fait le choix d'exprimer son volontarisme et sa détermination à faire bouger les choses dans le bon sens, et à faire taire les "carrément méchants, jamais contents" qui plombent nos humeurs au quotidien. Restons mobilisés. Car si Paris valait bien une grand messe, notre avenir vaut encore plus qu'on s'y intéresse.  😉


Vous pouvez maintenant reprendre une activité normale, à savoir vous engueuler sur fond de politique politicienne et brûler des pneus.

dimanche 14 juillet 2024

Marseillaise métal

14 juillet oblige, je vous propose aujourd'hui une petite version métal sympa, créée par IA, de la Marseillaise !

Enjoy!

mardi 25 juin 2024

La puissance du pouvoir

Notre orchestre de métal peinard favori, à savoir les Nantais d'Ultra Vomit, a récemment annoncé la sortie de son quatrième album (en combien d'années de carrière ? Un peu de flemme les gars, non?) pour septembre 2024. Intitulé Ultra Vomit et le Pouvoir de la Puissance, il comportera, selon le communiqué officiel, 16 tubes et une bouse :

« Merci à vous, fidèles clients, car c’est grâce à votre pogn… passion, pardon, que nous gardons toujours ce même désir de parcourir l’univers pour aller à votre rencontre et vous exploser les tympans. Merci, pour tout l’arg… l’amour, bien sûr, que vous nous transmettez. Vous nous donnez le pouvoir d’être puissant… Que dis-je… La puissance d’être pouvant. »


 
La traque-liste figure sur l'image ci-dessous (oui, flemme de recopier).


Et je ne résiste pas au plaisir de partager ici la vidéo lyrique officielle du premier extrait : LA PUISSANCE DU POUVOIR!

Mention spéciale pour cette incroyable imitation à 2:05 !

Ahou!

mardi 30 avril 2024

Amorphis : Song of the Sage

En cette veille de jour férié printanier, je vous propose une chanson relativement méconnue des Finlandais d'Amorphis, tirée de leur dixième album studio The Beginning Of Times (2011) (et quatrième avec Tomi au chant). Comme souvent inspiré de la mythologie finlandaise tirée du Kalevala, il s'agit selon wikipedia d'un concept album consacré à l'un des héros mythiques de ce recueil.

J'en retiens surtout l'incroyable sens mélodique déployé par le groupe tout au long de cet album, dans la lignée du précédent Skyforger. La musique d'une richesse incroyable fait bien entendu la part belle aux guitares d'Esa Holopainen et Tomi Koivusaari (tous deux membres historiques du groupe), le chant, à la fois clair et guttural de Tomi Joutsen, mais aussi les claviers, quelques passages à la flûte et quelques voix féminines qui rehaussent le refrain final.

J'adore ce morceau. La vidéo officielle postée par le groupe est disponible ici (avec juste la couverture de l'album), mais je préfère intégrer ci-dessous une vidéo réalisée par un fan avec la musique du groupe et des photos, à la fois du groupe et de la nature.

L'intégralité de l'album est en écoute libre sur cette liste Youtube officielle du groupe. Merci !