lundi 30 avril 2012

Iron Man

Non ceci n'est pas un billet à propos du dernier blockbuster marvello-hollywoodien.

Voici une bonne (à mon avis, à vous de juger !) reprise du Iron Man de Black Sabbath par Metallica (l'original ici). Bonne prestation live dans une configuration assez étrange (des tables rondes à la Patrick Sébastien ?!?) où l'on remarquera l'illustre (?) Ozzy au milieu du public. Mention spéciale à James Hetfield à la voix quasiment méconnaissable.



Évidemment, Metallica n'est pas le petit groupe du coin, c'est le moins qu'on puisse dire, mais c'est toujours remarquable de voir un groupe de ce calibre rendre hommage à l'une de ses influences. Eh oui, Iron Man ça date tout de même de 1970 (album Paranoid - vidéo du titre éponyme ici - ah ce riff ! ce solo de Tony Iommi !) !

Metallica a lui aussi souvent l'honneur d'être repris par des groupes (avec plus ou moins de bonheur il est vrai). Voici d'ailleurs une reprise qui a permis à Apocalyptica de connaître le succès, avec cette version du célèbre Nothing Else Matters (l'original ici) au violoncelle...



Allez, une autre... Accrochez-vous :

dimanche 29 avril 2012

Arnima se croyait française, elle est devenue « une Arabe »

À lire ici.

Pour ceux qui savent lire, évidemment.

lundi 23 avril 2012

Nightwish à Bercy le 17.4.2012

Ah quelle soirée !

C'était mon cinquième concert de Nightwish puisque je les ai vus en 2002 (Élysée Montmartre), 2004, 2008, 2009 (Zénith de Paris). Pour la première fois à Bercy, pour une salle très remplie, des conditions idéales... Je ne sais pas combien de personnes avaient fait le déplacement mais la foule était impressionnante, et a je crois également impressionné le groupe.


Commençons par le début... Départ du boulot vers 17h, on sent déjà que ce sera chaud pour arriver à 19h30 à Bercy... Convois exceptionnels bloqués le long de la route, le destin veut absolument me retarder, mais j'y arriverai ! Le temps de confier les enfants à papy-mamie, de s'habiller décemment et nous voilà partis en direction de l'autoroute A1, que nous n'atteindrons pas avant 17h50, embouteillages obligent. La météo n'est pas vraiment de la partie, on a une pensée émue pour les quelques groupies qui ont passé la nuit devant les grilles de Bercy (oui oui, il y en a...).

Arrivés à Paris vers 19h20, nous peinons à atteindre le périph', et plus encore à atteindre la porte Dorée. Nous arrivons finalement dans la salle vers 20h, sains et saufs.

Deux groupes de première partie jouent ce soir : Eklipse (un groupe de 4 filles violonistes apparamment) et Battle Beast. Malheureusement, nous ratons complètement le premier, et c'est Battle Beast qui occupe la scène lorsque nous rejoignons les gradins (en essayant de ne pas nous casser la figure ce faisant dans le noir).

De Battle Beast on retiendra des compos heavy métal de fort belle facture, avec un côté mélodique prononcé qui n'est pas pour me déplaire, et une grande technicité des musiciens. Certains soli de guitare s'apparentent à des « exercices solitaires » mais on leur pardonne. Quant à la chanteuse, drapée d'une robe «gothique» noire (comme de juste), elle occupe l'espace sonore et la scène très efficacement. Un timbre accrocheur et une façon de haranguer la foule qui font que le public lui (et leur) réserve un fort bel accueil amplement mérité. Un très bon groupe qui n'est pas sans me rappeler les « vieux » (n'exagérons rien) albums de Sinergy, le tout premier groupe de Marco (Nightwish) et Alexi Laiho (Children Of Bodom). La similitude vocale avec Kimberly Goss (The Bitch Is Back, incroyables soli) m'a d'ailleurs beaucoup frappé.

Bref un excellent groupe, que je tâcherai de découvrir plus en détails.

Une demi-heure d'entracte, le temps de se mettre à l'aise et d'avaler un sandwich. Rencontre de quelques élèves (désolé Lucas, Yan et Charles de ne pas vous avoir salué plus dignement, la prochaine fois ce sera autour d'une bonne bière (sans alcool, ça va de soi)).

Vers 20h45, extinction des lumières, agitation de la foule... Les premières notes retentissent derrière l'étrange rideau troué, représentant probablement le voile de la mémoire occultant les vieux souvenirs. C'est Marco, dont on devine l'ombre sur une chaise à bascule derrière ce rideau, qui entonne la comptine « Taikatalvi » (pour des vidéos, cliquez sur les liens de la setlist ci-contre) qui introduit l'album Imaginaerum. Un moment assez émouvant que cette représentation de l'enfance alors que la tension monte dans le public. Rideau toujours baissé mais « animé » par une soufflerie qui le fait voler de façon assez fantomatique, le groupe enchaîne avec « Storytime » sous les cris du public qui guette la levée de rideau. C'est à la fin du premier couplet que la lumière s'éteint, avant de revenir subitement au moment même où le rideau tombe, dévoilant la scène, le groupe au grand complet surplombé par un écran géant sur lequel passent des animations colorées du plus bel effet. Si Jukka nous reste invisible derrière les fûts, Emppu et Marco occupent la scène, tandis que Tuomas est peu mobile derrière son clavier orné de tuyaux évoquant un orgue et dont on s'aperçoit rapidement qu'ils servent de lance-flammes. Quant à Anette, figure de proue souvent contestée depuis l'éviction de Tarja en 2005, elle nous délivre sur ce titre une performance vocale parfaite.

Le concert se poursuit de façon un peu plus classique sur les titres suivants, Wish I Had An Angel (album Once) et Amaranth (album Dark Passion Play). Des titres bien maîtrisés, sans surprise mais très réussis.

Ensuite vient le tour de Scaretale. L'une des pièces maîtresses de l'album Imaginaerum, dont la majeure partie sera jouée ce soir, voient Anette se muer en sorcière à la voix criarde tandis que Marco endosse le rôle d'un conteur fou à la Tim Burton. Le titre s'achève sur un duo de ces deux personnages très évocateur de classiques de ce cinéaste. Une excellente interprétation vraiment.
Scaretale, vidéo à ne pas rater !

The Siren représente à nouveau l'album Once, avec un titre originellement écrit pour Tarja, qu'Anette, comme en 2009, modifie sur le refrain. Les envolées de Marco, en Ulysse lié au mât de son navire, sont toujours aussi convaincantes.

Très attendu, le jazzy Slow, Love, Slow suit... Un titre intimiste pour lequel Jukka troque ses baguettes de batterie contre des balais et Anette adopte une voix à la Jessica Rabbit. L'assistance apprécie ce titre vraiment différent, tout en nuances, développant une ambiance me rappelant le « Glory Box » de Portishead. Mention spéciale à la prestation d'Emppu à la guitare, tout en retenue.
Slow, Love, Slow

Début de la « séquence celtique » avec l'arrivée sur scène de Troy Donockley, accompagnant le groupe à la cornemuse. Ça commence par « I Want My Tears Back » qui voit le déchaînement du public sur ce titre incroyablement entraînant à l'interprétation parfaite.

Excellente vidéo de I Want My Tears Back, mention spéciale à Marco !


Séquence nettement plus calme avec les quatre titres suivants : The Crow, The Owl And The Dove (avec quelques mots de Troy Donockley lors du refrain), The Islander (Marco troque sa basse contre une guitare acoustique après avoir incité le public à sortir briquets et écran, créant une belle ambiance dans le public), Nemo dans une version acoustique. Au cours de ces différents titres, Jukka rejoint l'avant de la scène, délaissant notamment sa batterie pour une interprétation au tam tam. Last Of The Wild, instrumental tiré de Dark Passion Play, clôt la séquence celtique. J'avoue m'être un peu ennuyé sur cette interprétation si particulière de Nemo, et avoir trouvé que Last Of The Wild manquait de rythme (j'avais eu l'impression contraire en 2009, c'est peut-être dû à la longue intro à la cornemuse). Pour le reste, j'ai beaucoup aimé ce passage un peu différent du métal traditionnel auquel on est habitués.

Retour à quelque chose de nettement plus énergique, avec Planet Hell, dont on a eu un avant goût précédemment. Belle surprise de voir Anette si bien adaptée à ce titre, tiré de Once, originellement écrit pour Tarja. Si le côté lyrique est moins prononcé, cela ne choque absolument pas et l'interprétation est vraiment très bonne.

Planet hell

Un Ghost River bien lugubre introduit par un choeur d'enfants s'ensuit dégageant une atmosphère bien particulière, puis l'un des plus vieux morceaux joués ce soir : Dead To The World (album Century Child, 2002), l'occasion d'un fameux duo entre Anette et Marco.

C'est déjà l'heure du dernier morceau, une reprise fort logiquement dédiée à la mémoire de son auteur, le regretté Gary Moore : le très irlandais Over The Hills And Far Away. L'occasion pour le groupe au grand complet de dire au revoir, en compagnie de Troy Donockley revenu sur scène pour l'occasion.

Quelques minutes d'ovation et le groupe revient pour trois rappels. Du premier, Finlandia, un morceau par Troy essentiellement à la cornemuse (un morceau écrit par Jean Sibelius apparemment), je ne retiendrai pas grand'chose (ce qui est injuste au vu de la vidéo). En revanche, l'interprétation de Song Of Myself, tout en puissance (la longue partie narrative de l'album est remplacée par des phrases s'enchaînant assez vite sur l'écran géant) et surtout Last Ride Of The Day, rapide et enthousiasmant, avec des passages de montagnes russes très colorés sur l'écran, fumigènes et confettis, viennent conclure cette prestation en beauté.

Last Ride Of The Day, j'ai encore des frissons en regardant cette vidéo !

Le groupe vient saluer alors que retentit Imaginaerum, générique de fin tant de l'album du même nom que du concert, la scène enflammée de jolis feux d'artifice. Longue ovation de la part du public qui en aura eu plein la vue et les oreilles pendant 1h45.

Le temps de regagner notre véhicule, le long retour dans le Nôôôrd commence. Long car il nous faut bien trois quarts d'heure pour s'extirper du parking, et 1h pour atteindre l'autoroute. En effet, avec le périphérique fermé jusqu'à la porte de Pantin (on présume pour des travaux), on est réduit, comme des milliers de personnes, à emprunter les boulevards longeant ce dernier, notamment le boulevard Davout en mode travaux et ses feux rouges espacés de 10 mètres chacun...

On prend son mal en patience et on finit par rejoindre l'A3 puis l'A1. Dodo vers 2h30... Pourquoi n'ai-je pas pris congé le lendemain au fait ?

Les impressions de ce concert sont vraiment excellentes. Sur le plan musical l'interprétation aura été sans faille, avec un groupe soudé et complice, un son presque parfait, pas trop fort, sans exagération sur la basse comme on l'entend parfois. Visuellement, un spectacle grandiose : éclairages superbes, écran géant très intelligemment utilisé, flammes de différentes couleurs synchronisées avec la musique, confettis, fumigènes, feux d'artifice... Le grand jeu quoi.

Moment amusant également, lorsque, juste avant Over The Hills And Far Away, Anette évoque le concert de 2009 où elle nous avait fait chanter « Frère Jacques ». Cette fois, elle a essayé de nous faire chanter « Chanson d'amour »... sauf que presque personne ne connaissait ; elle s'est retrouvée bien seule.... mais a bien pris la chose :)


En tout cas, c'est sans aucun doute l'un des meilleurs concerts que j'aie vus !

samedi 14 avril 2012

Nightwish à Bercy : J-3

C'est dans trois jours, mardi 17 avril, que Nightwish sera à Paris Bercy pour son premier concert français de la tournée Imaginaerum. J'ai hâte d'y être et de découvrir les nouveaux morceaux sur scène.

On a pu déjà voir ce que donnent certains d'entre eux (voir la vidéo ci-dessous), et la setlist fait bien entendu la part belle au nouvel album, les « anciens » classiques de l'époque Wishmaster (que de chemin parcouru depuis cette prestation de 2002 !) passant complètement à la trappe.

L'intro (la comptine Taikatalvi) suivi de StoryTime (ne pas rater la «chute»  de rideau !)


Scaretale, avec une magnifique prestation de Marco à la «BeetleJuice» :


Voici enfin la dernière vidéo «promo» du groupe : le titre « Planet Hell » (album Once) pour la première fois (me semble-t-il) chanté par Anette... Vraiment pas le même style que Tarja, mais c'est réussi à mon sens.


À mardi !