En cette fin d'année, et histoire de se mettre dans l'ambiance (?) du réveillon, voici un morceau de Amon Amarth qui égayera à coup sûr votre soirée.
Amon Amarth, un groupe tellement viril que rien qu'à l'écouter on a la barbe qui pousse.
Sur ce bon réveillon et faisez attention sur les routes !
dimanche 30 décembre 2012
dimanche 23 décembre 2012
I Want My Tears Back : le live officiel
Il y a quelque temps, Nightwish a publié sur son site une vidéo live shootée lors d'un concert à Helsinki en novembre 2012. Il s'agit de I Want My Tears Back (album Imaginaerum), un titre filmé avec une qualité professionnelle.
À noter bien entendu la présence au chant, pour la première fois dans une vidéo officielle, de Floor Jansen, et ce alors même que Imaginaerum, le film, sorti récemment en Finlande, fait apparaître Anette, récemment remerciée.
Voici la vidéo - je trouve personnellement que Floor s'en tire extrêmement bien, mais il est également vrai que Nightwish prend peu de risque avec ce titre où la chanteuse est beaucoup moins exposée que Marco, comparativement à d'autres chansons.
On peut aussi remarquer la présence, en plus de l'habituel Troy Donockley à la cornemuse (et autres instruments apparentés), d'un violoniste sur ce titre aux consonances très celtiques.
À noter bien entendu la présence au chant, pour la première fois dans une vidéo officielle, de Floor Jansen, et ce alors même que Imaginaerum, le film, sorti récemment en Finlande, fait apparaître Anette, récemment remerciée.
Voici la vidéo - je trouve personnellement que Floor s'en tire extrêmement bien, mais il est également vrai que Nightwish prend peu de risque avec ce titre où la chanteuse est beaucoup moins exposée que Marco, comparativement à d'autres chansons.
On peut aussi remarquer la présence, en plus de l'habituel Troy Donockley à la cornemuse (et autres instruments apparentés), d'un violoniste sur ce titre aux consonances très celtiques.
dimanche 2 décembre 2012
The Love Beatles à Lille le 25/11/2012
1ère partie :
Dimanche 25 novembre dernier avait lieu au splendid de Lille un concert du groupe The Love Beatles. Comme leur nom l'indique, il s'agit d'un tribute band de ce que d'aucuns considèrent comme le plus grand groupe de tous les temps, pas.forcément pour leur chansons par elles-mêmes mais plutôt par l'influence qu'il a eu, et a encore, sur de multiples générations de musiciens et d'amateurs : The Beatles.- Twist And Shout
- She Loves You
- I Want To Hold Your Hand
- I Saw Her Standing There
- All My Loving
- Can't Buy Me Love
- A Hard Day's Night
- Eight Days A Week
- I Feel Fine
- Everybody's Trying To Be My Baby
- Help!
- Act Naturally
- Yesterday
- Nowhere Man
- Day Tripper
- Got To Get You Into My Life
- Yellow Submarine
- All You Need Is Love
- Penny Lane
- Hello Goodbye
- With A Little Help From My Friends
- Lucy In The Sky With Diamonds
- A Day In The Life
- While My Guitar Gently Weeps
- Ob-La-Di, Ob-La-Da
- Lady Madonna
- Revolution
- Back In The USSR
- Get Back
- (titre non reconnu)
- Hey Jude
- Let It Be
- Something
- Come Together
- Roll Over Beethoven
- Twist And Shout (reprise)
Le concert était prévu à 17h et nous sommes arrivés vers 16h15 au Splendid, un ancien théâtre dans un quartier tout aussi ancien de Lille, à côté d'une importante zone d'aiguillages de chemin de fer. J'y avais vu The Gathering en 2000. Une respectable file d'attente se trouve déjà devant l'entrée, en ordre très discipliné. Il fait très frais en cette fin novembre mais on brave la légère brise qui souffle sur une foule de jeunes et moins jeunes.
Les portes ouvrent à 16h30 tapantes et nous pouvons entrer dans la salle. Peu de places assises, et uniquement derrière la table de mixage située au centre de la salle ; on se doute que ceux assis là ne verront pas grand'chose. Il y a aussi un balcon, mais il semble fermé. Nous nous dirigeons donc vers les premiers rangs alors que l'affluence dans la salle se fait pressante sans être oppressante.
17h le groupe monte sur scène. Il s'agit de quatre musiciens en costume rappelant ceux de l'époque, début des années 1960, complétés par un cinquième larron dont on verra qu'il est chargé des effets sonores et de certains accompagnements au synthé (tels ceux figurant sur A Day In The Life). Ils s'approprient les rôles de Paul, John, George et Ringo en poussant le mimétisme jusqu'au bout. Seule le manque de ressemblance physique de "John" et "George" (plus jeune que les autres) nous rappelle que nous ne sommes pas en présence des blattes originales. En revanche, le personnage incarnant Paul McCartney, bassiste gaucher, lui ressemble étonamment.
J'ai noté les titres joués ce soir (ci-contre, du moins ceux que j'ai reconnus). La première partie du concert a concerné essentiellement la première partie de la carrière des Beatles, approximativement jusque 1966, avec les temps forts que furent à mon sens I Saw Her Standing There, I Feel Fine, Yesterday (joué par "Paul" seul sur scène, faisant semblant de se tromper au début en lançant quelques notes du Imagine de John Lennon), Nowhere Man. Cette première partie s'est conclue sur un Yellow Submarine sur lequel le groupe fait abondamment participer le public. Le groupe aura ainsi aligné 17 titres en une heure, sans quasiment aucun temps mort.
Après une pause d'environ 20 minutes, le groupe revient totalement relooké avec les tenues de l'album Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band et on comprend, comme on pouvait s'en douter, que l'on aura désormais droit à des chansons extraits de cette seconde période, très prolifique, des Beatles. Tous les titres m'ont énormément plu, avec une mention particulière pour Penny Lane, Lucy In The Sky With Diamonds, A Day In The Life, While My Guitar Gently Weeps (assuré par "George" - quelle maîtrise! - pendant que le reste du groupe retourne se changer), et la séquence plus rock constituée par le tryptique Revolution, Back In The U.S.S.R. et Get Back. "John" assure quelques séquences au piano, parfois remplacé par "George", tandis que "Paul" et "Ringo" restent fidèles à leurs instruments respectivement à la basse et à la batterie.
L'heure des rappels a sonné et c'est à pas moins de cinq chansons supplémentaires, toutes excellemment interprétées, que nous avons droit, dont les géniales Something et Come Together. Le concert s'achève après deux heures et demie sur une reprise du Twist And Shout initial.
Au final, on ressort de cette salle surchauffée - au sens propre - avec le sourire au lèvres. Le groupe - français bien que leur mimétisme les ait poussé à nous faire croire qu'ils ne parlaient qu'avec un accent anglais prononcé - a su redonner vie à ces classiques inoubliables. Une bonne part du public, qui avait connu la décennie musicale des 60s, y a revécu une partie de sa jeunesse. Les plus jeunes, assez nombreux, ont pu y apprécier la musique de ce groupe précurseur lors d'une prestation sans faille. Une grande maîtrise technique, une excellente communion avec le public, qui n'a pu s'empêcher de chanter en choeur tous ces refrains...
Évidemment, la setlist n'a réservé que peu de surprises, encore que Act naturally (une reprise, semble-t-il) ne soit pas parmi les plus grands succès du groupe. On sera également passé à côté de quelques perles comme Here Comes The Sun ou encore I Want You (She's So Heavy). On a échappé à Love Me Do, et ça c'était pas mal :)
Comparaison inévitable avec The Rabeats, autre tribute-band, plus connu sans doute, du quatuor de Liverpool. J'avais vu ces derniers en 2009. Les Love Beatles m'ont laissé l'impression d'un groupe plus technique et plus dynamique. Le fait que la majorité du public ait été debout y est sans doute aussi pour quelque chose.
En tout cas un excellent moment ; si vous avez l'occasion de voir The Love Beatles, n'hésitez pas !
Crédit photo : moi-même (que je remercie)
jeudi 8 novembre 2012
Nightwish à Londres le 5/11/2012
Une fois n'est pas coutume, je laisse la parole à une amie (oui oui, faut pas croire, j'ai des amis) ayant assisté au concert donné par Nightwish ce lundi 5 novembre 2012 au Brixton Academy de Londres. Concert un peu particulier puisque l'un des premiers avec Floor Jansen assurant l'intérim au chant.
Je cède donc la parole à (la bien nommée ?) Japanese Frog (je me contente de rajouter des liens (plus ou moins) pertinents).
Alors pour ma part j'ai trouvé les setlists sur l'excellent setlist.fm. Pour faire dans l'air du temps, je fais une mise en page à la windows 8 :
Je cède donc la parole à (la bien nommée ?) Japanese Frog (je me contente de rajouter des liens (plus ou moins) pertinents).
Nightwish enfin !
Étant arrivée 'achement à l'avance, j'ai évité la "fosse" et me suis précipitée au premier : résultat un siège au premier rang du balcon, face à la scène, y'a pas mieux pour une vieille comme moi. À 19:45, Pain entre en scène. Je ne les connaissais pas mais j'aime pas mal dès le premier morceau... et j'aime de plus en plus après. Concert d'une heure avec, entre autre Dirty Woman, The Great Pretender, Shut your Mouth. Le public apprécie.
Petit break le temps de mettre au point l'acoustique et les lumières et Nightwish entre en scène juste après 21:00. Yeah !!! Ça démarre fort avec Storytime et Floor Jansen, une amazone de 1m80 à la voie puissante. J'avais vu quelques vidéos de ses concerts avec Nightwish aux USA lorsqu'elle venait juste de remplacer Anette et là, je la trouve déjà plus à l'aise. Elle est vraiment dans son élément.
Je ne sais plus la set liste exacte, mais il y a eu des changements par rapport à Paris : pas de Song of Myself, ni de the Crow the Owl and the Dove, mais à la place, on a eu droit à Dark Chest of Wonders et... Ghost Love Score !!! Partie celtique avec Troy Donockley (très appréciée ici) et en final Last Ride of the Day (et pas de rappel). Le concert finit à 22h55, juste à temps pour le couvre feu de 23h00 (ben oui, en ville pas le droit d'avoir des concerts après 23h00).
Bon, allez, un grumpf : aucun effet pyrotechnique ! Wtf ? Mais bon, le son était excellent et l'ambiance sympa, c'est le principal.
Donc 3hr de concert (Pain + Nightwish) pour £20. That's value for money I say.
Étant arrivée 'achement à l'avance, j'ai évité la "fosse" et me suis précipitée au premier : résultat un siège au premier rang du balcon, face à la scène, y'a pas mieux pour une vieille comme moi. À 19:45, Pain entre en scène. Je ne les connaissais pas mais j'aime pas mal dès le premier morceau... et j'aime de plus en plus après. Concert d'une heure avec, entre autre Dirty Woman, The Great Pretender, Shut your Mouth. Le public apprécie.
Petit break le temps de mettre au point l'acoustique et les lumières et Nightwish entre en scène juste après 21:00. Yeah !!! Ça démarre fort avec Storytime et Floor Jansen, une amazone de 1m80 à la voie puissante. J'avais vu quelques vidéos de ses concerts avec Nightwish aux USA lorsqu'elle venait juste de remplacer Anette et là, je la trouve déjà plus à l'aise. Elle est vraiment dans son élément.
Je ne sais plus la set liste exacte, mais il y a eu des changements par rapport à Paris : pas de Song of Myself, ni de the Crow the Owl and the Dove, mais à la place, on a eu droit à Dark Chest of Wonders et... Ghost Love Score !!! Partie celtique avec Troy Donockley (très appréciée ici) et en final Last Ride of the Day (et pas de rappel). Le concert finit à 22h55, juste à temps pour le couvre feu de 23h00 (ben oui, en ville pas le droit d'avoir des concerts après 23h00).
Bon, allez, un grumpf : aucun effet pyrotechnique ! Wtf ? Mais bon, le son était excellent et l'ambiance sympa, c'est le principal.
Donc 3hr de concert (Pain + Nightwish) pour £20. That's value for money I say.
Alors pour ma part j'ai trouvé les setlists sur l'excellent setlist.fm. Pour faire dans l'air du temps, je fais une mise en page à la windows 8 :
Pain :
- Same Old Song
- End of the Line
- Monkey Business
- Zombie Slam
- Dirty Woman
- The Great Pretender
- It's Only Them
- On And On
- Shut Your Mouth
Nightwish :
- Storytime
- Dark Chest of Wonders
- Wish I Had an Angel
- Amaranth
- Scaretale
- Slow, Love, Slow
- I Want My Tears Back (with Troy Donockley)
- The Islander (with Troy Donockley)
- Nemo (with Troy Donockley)
- Last of the Wild (with Troy Donockley)
- Planet Hell
- Ghost River
- Ever Dream
- Over the Hills and Far Away(with Troy Donockley)
- Ghost Love Score
- Last Ride of the Day
- Imaginaerum
jeudi 11 octobre 2012
Un nouvel Ayreon en 2013 !
Arjen Lucassen annonce (vidéo ci-dessous) un nouvel album d'Ayreon en 2013 ! Cooool....
Merci à VS-Webzine pour l'info !
Merci à VS-Webzine pour l'info !
samedi 6 octobre 2012
Les fleurs du mal : Therion pète les plombs !
Le voilà donc cet album totalement inattendu (annoncé quelque deux semaines avant sa sortie à la surprise de tout le monde) de Therion : Les Fleurs Du Mal.
Ce titre en Français évoquant l'oeuvre de Charles Baudelaire attire évidemment l'attention. Therion nous a habitué à des choses assez grandiloquentes, spectaculaires.... inattendues aussi ! Et sur ce dernier point on n'est pas déçu !
Alors de quoi s'agit-il cette fois ? Après s'être frotté au death métal au début de sa carrière, avoir opéré un virage symphonique au milieu des années 1990, quelques détours par le classic rock, des éléments tsiganes... nous voici .... en pleine variété française !!
Oui, cet album est intégralement chanté en Français et est constitué de reprises "métallisées" de chansons françaises du 20ème siècle, de Gainsbourg à Marie Laforêt en passant par Sylvie Vartan et un tripotée de chanteuses inconnues. Juge plutôt (mais pas trop vite surtout), cher lecteur :
Pourquoi en effet un tel risque ? Christofer Johnsson s'est-il rendu compte que son album allait être immédiatement rejeté par la majorité de son public (et en particulier la frange française des fans) ? A-t-il pris la mesure de la défiance, voire de l'hostilité et le mépris qui règne entre le métal et toute forme de musique traditionnelle populaire ? Lui a-t-on expliqué le sens caché de la chanson "Les sucettes" ? Mais qu'est-ce qu'il a fumé ?
Je suis pour ma part certain qu'un musicien tel que l'était Gainsbourg se serait réjoui qu'on jette ainsi un pont (enfin, cela aurait dépendu de son taux d'alcoolémie du moment je suppose), mais là la pillule est grosse à avaler pour le métalleux de base, certains ayant encore du mal avec les éléments classiques qui parsèment couramment les compositions récentes.
Les commentaires moqueurs et méprisants ne se sont évidemment pas faits attendre sur le net, les réflexions telles que "et pourquoi pas Sheila ou Sardou ?" ayant immédiatement fusé chez les francophones.
Justement. Je crois que c'est exactement ce que cherchait à faire Christofer Johnsson : provoquer, surprendre, mettre en lumière les attitudes sectaires de part et d'autre, et sans doute rendre hommage à une part méconnue de ses attirances musicales.
Comme l'a justement souligné le dernier commentateur (malheureusement anonyme) de ce (remarquable) blog, il fallait une sacrée paire de cojones pour oser un truc pareil. Sur fonds propres qui plus est, Nuclear Blast ayant refusé de produire cet album. Christofer dit avoir été "officiellement déclaré dérangé dans la tête", et il faut bien avouer qu'on n'est pas loin de penser la même chose.
Sans même rentrer dans le détail de l'album, je peux prédire que le rejet de la part du public français sera quasi-général. Pour les non francophones je pense que ce sera dur aussi.
Alors, c'est bien joli toutes ces considérations, mais qu'est-ce que ça donne sur le plan strictement musical ?
Tout d'abord un énorme coup de chapeau aux chanteurs et chanteuses : Lori Lewis (une voix toujours aussi sublime), Thomas Vikström (dont le français est de loin meilleur que mon suédois) et Snowy Shaw - toujours aussi bizarre, il faut bien des points de repère.
Ça commence donc par "poupée de cire, poupée de son". Sur une rythmique introductive typique de Therion, Lori Lewis enchaîne les couplets qui ont rendu célèbre France Gall sur cette composition de Gainsbourg. Le chant est très aigu et rien que ça force le respect. Les passages classiques sont respectés. Le tout donne vraiment une impression étrange, une sorte de monstre sonore qui choque au début, mais dont il faut reconnaître qu'il finit par rester en tête.
"Une fleur dans le coeur" est une reprise de Victoire Scott, que je ne connaissais pas du tout (pas plus que la Victoire en question d'ailleurs). Cette chanson débute sur un mode calme et mélancolique et va crescendo jusqu'à un final nettement plus agressif. C'est bête mais j'aime bien.
"Initials B.B."... À nouveau un titre de Gainsbourg écrit pour une certaine Brigitte Bardot (qui depuis a très mal tourné). C'est à mon avis LA chanson de l'album. Un chant sensuel assez proche de l'original, une rythmique assez vive qui respecte la mélodie originale avec ses orchestrations, un refrain à la Snowy très "gothique". Le tout donne un titre qui véritablement déchire, sans doute même plus que l'original. Pour le coup, si la démarche de Christoffer Johnsson réussit bien quelque part, c'est sur ce titre !
"Mon amour, mon ami"... Marie Laforêt !!?! Un titre lent, à l'atmosphère alourdie par une guitare pesante. Thomas Vikström et Snowy assurent une partie du chant là aussi très lourd, tout en contraste avec la partie chantée par Lori Lewis.
"Polichinelle", reprise de France Gall. Si la mélodie est sympathique, on a ici le prototype de l'adaptation ratée. Les paroles en forme de dialogue entre Lori Lewis haut perchée et Thomas en "prince charmant" ne sonnent vraiment pas juste dans cette adaptation. On zappe.
"La Maritza", reprise de Sylvie Vartan... eh oui... Une mélodie inoubliable débute le morceau, notamment au clavecin, et Lori entonne ce titre des années 60 d'une voix cristalline. Ça ne sonne pas du tout comme du Therion... et pourtant l'adaptation est très bonne !
"Soeur Angélique" : un titre kitsch (oui je sais, l'album dans sa globalité est kitsch). Là j'ai vraiment du mal, avec ce refrain mièvre au possible et ces orchestrations pauvres.
"Dis-moi poupée" ? ... Isabelle ?.... connais pas ! En tout cas, la version chantée par Snowy s'éloigne probablement de l'original ! Avec sa voix exagérément grave, il donne une dimension inquiétante à une chanson dont les paroles sont là encore très mièvres. Sur ce coup je trouve que ça rehausse la chanson, même si c'est encore une fois un "monstre".
"Lilith" est une courte chanson faisant référence à un mythe connexe à la religion chrétienne (Lilith serait la femme que Dieu destinait à Adam mais elle aurait refusé de se soumettre à une domination masculine - je schématise :) ). Pas mal à mon sens, mais ça manque un peu beaucoup de relief.
"En Alabama" : un peu plus "épicé" que le titre précédent (ce n'est pas non plus Ginnungagap), un nouveau monstre issu du délire Therionnesque. J'aime bien de part certains riffs de guitare même si ce n'est pas ce qui saute immédiatement à l'oreille.
"Wahala manitou" : un titre aux accents folkloriques... mignon, mais vraiment sans plus. Les paroles ressemblent un peu à une comptine. Mention spéciale toutefois au final à la guitare assez réussi.
"Je n'ai besoin que de tendresse" : reprise vraiment hard rock d'un titre de Claire Dixon... Mais quelle horreur !! AAAAaaaargh ! C'est strident, ridicule et insupportable. On zappe. Vite.
"La licone d'or" : un titre mignon tout au plus. Oubliable très certainement, désolé.
"J'ai le mal de toi" : oh lala.... pardon je zappe.
"Poupée de cire, poupée de son" : une reprise de la reprise, dans une version légèrement différente. À ce stade on fatigue un peu je dois dire...
"Les sucettes" : là on se dit non. Vraiment fallait pas. Non non, j'insiste.
En conclusion, un album intéressant. Choquant quelque part. Original en tout cas. Ne jugez pas trop vite, et ne gardez pas tout ! En enlevant quelques titres, on obtient quelque chose de tout à fait écoutable, pas révolutionnaire pour deux sous sur le plan musical. Un sacré délire dont on se dit "il fallait oser, Therion l'a fait".
Therion y a sans doute perdu un peu de sa superbe, le côté spectaculaire y a quasiment disparu et ça c'est inquiétant. Mais ce groupe n'est pas le genre à se reposer sur ses lauriers à mon sens, et finalement, pour incroyable qu'il est, ce disque n'est pas si étonnant quand on connaît le bonhomme ...
En tout cas, le rapport avec Baudelaire restera mystérieux pour moi...
Pour terminer voici la meilleure chanson de l'album : Initials BB. Bonne nuit, cher lecteur !
Ce titre en Français évoquant l'oeuvre de Charles Baudelaire attire évidemment l'attention. Therion nous a habitué à des choses assez grandiloquentes, spectaculaires.... inattendues aussi ! Et sur ce dernier point on n'est pas déçu !
Alors de quoi s'agit-il cette fois ? Après s'être frotté au death métal au début de sa carrière, avoir opéré un virage symphonique au milieu des années 1990, quelques détours par le classic rock, des éléments tsiganes... nous voici .... en pleine variété française !!
Oui, cet album est intégralement chanté en Français et est constitué de reprises "métallisées" de chansons françaises du 20ème siècle, de Gainsbourg à Marie Laforêt en passant par Sylvie Vartan et un tripotée de chanteuses inconnues. Juge plutôt (mais pas trop vite surtout), cher lecteur :
- Poupée de cire, poupée de son (France Gall/Serge Gainsbourg)
- Une fleur dans le cœur (Victoire Scott)
- Initials B.B. (Serge Gainsbourg)
- Mon amour, mon ami (Marie Laforêt)
- Polichinelle (France Gall)
- La Maritza (Sylvie Vartan)
- Soeur angelique (Léo Marjane)
- Dis-moi poupée (Isabelle)
- Lilith
- En Alabama (Léonie)
- Wahala manitou (Léonie)
- Je n'ai besoin que de tendresse (Claire Dixon)
- La licorne d'or (Victoire Scott)
- J'ai le mal de toi (Claire Dixon)
- Les sucettes (Serge Gainsbourg)
Pourquoi en effet un tel risque ? Christofer Johnsson s'est-il rendu compte que son album allait être immédiatement rejeté par la majorité de son public (et en particulier la frange française des fans) ? A-t-il pris la mesure de la défiance, voire de l'hostilité et le mépris qui règne entre le métal et toute forme de musique traditionnelle populaire ? Lui a-t-on expliqué le sens caché de la chanson "Les sucettes" ? Mais qu'est-ce qu'il a fumé ?
Je suis pour ma part certain qu'un musicien tel que l'était Gainsbourg se serait réjoui qu'on jette ainsi un pont (enfin, cela aurait dépendu de son taux d'alcoolémie du moment je suppose), mais là la pillule est grosse à avaler pour le métalleux de base, certains ayant encore du mal avec les éléments classiques qui parsèment couramment les compositions récentes.
Les commentaires moqueurs et méprisants ne se sont évidemment pas faits attendre sur le net, les réflexions telles que "et pourquoi pas Sheila ou Sardou ?" ayant immédiatement fusé chez les francophones.
Justement. Je crois que c'est exactement ce que cherchait à faire Christofer Johnsson : provoquer, surprendre, mettre en lumière les attitudes sectaires de part et d'autre, et sans doute rendre hommage à une part méconnue de ses attirances musicales.
Comme l'a justement souligné le dernier commentateur (malheureusement anonyme) de ce (remarquable) blog, il fallait une sacrée paire de cojones pour oser un truc pareil. Sur fonds propres qui plus est, Nuclear Blast ayant refusé de produire cet album. Christofer dit avoir été "officiellement déclaré dérangé dans la tête", et il faut bien avouer qu'on n'est pas loin de penser la même chose.
Sans même rentrer dans le détail de l'album, je peux prédire que le rejet de la part du public français sera quasi-général. Pour les non francophones je pense que ce sera dur aussi.
Alors, c'est bien joli toutes ces considérations, mais qu'est-ce que ça donne sur le plan strictement musical ?
Tout d'abord un énorme coup de chapeau aux chanteurs et chanteuses : Lori Lewis (une voix toujours aussi sublime), Thomas Vikström (dont le français est de loin meilleur que mon suédois) et Snowy Shaw - toujours aussi bizarre, il faut bien des points de repère.
Ça commence donc par "poupée de cire, poupée de son". Sur une rythmique introductive typique de Therion, Lori Lewis enchaîne les couplets qui ont rendu célèbre France Gall sur cette composition de Gainsbourg. Le chant est très aigu et rien que ça force le respect. Les passages classiques sont respectés. Le tout donne vraiment une impression étrange, une sorte de monstre sonore qui choque au début, mais dont il faut reconnaître qu'il finit par rester en tête.
"Une fleur dans le coeur" est une reprise de Victoire Scott, que je ne connaissais pas du tout (pas plus que la Victoire en question d'ailleurs). Cette chanson débute sur un mode calme et mélancolique et va crescendo jusqu'à un final nettement plus agressif. C'est bête mais j'aime bien.
"Initials B.B."... À nouveau un titre de Gainsbourg écrit pour une certaine Brigitte Bardot (qui depuis a très mal tourné). C'est à mon avis LA chanson de l'album. Un chant sensuel assez proche de l'original, une rythmique assez vive qui respecte la mélodie originale avec ses orchestrations, un refrain à la Snowy très "gothique". Le tout donne un titre qui véritablement déchire, sans doute même plus que l'original. Pour le coup, si la démarche de Christoffer Johnsson réussit bien quelque part, c'est sur ce titre !
"Mon amour, mon ami"... Marie Laforêt !!?! Un titre lent, à l'atmosphère alourdie par une guitare pesante. Thomas Vikström et Snowy assurent une partie du chant là aussi très lourd, tout en contraste avec la partie chantée par Lori Lewis.
"Polichinelle", reprise de France Gall. Si la mélodie est sympathique, on a ici le prototype de l'adaptation ratée. Les paroles en forme de dialogue entre Lori Lewis haut perchée et Thomas en "prince charmant" ne sonnent vraiment pas juste dans cette adaptation. On zappe.
"La Maritza", reprise de Sylvie Vartan... eh oui... Une mélodie inoubliable débute le morceau, notamment au clavecin, et Lori entonne ce titre des années 60 d'une voix cristalline. Ça ne sonne pas du tout comme du Therion... et pourtant l'adaptation est très bonne !
"Soeur Angélique" : un titre kitsch (oui je sais, l'album dans sa globalité est kitsch). Là j'ai vraiment du mal, avec ce refrain mièvre au possible et ces orchestrations pauvres.
"Dis-moi poupée" ? ... Isabelle ?.... connais pas ! En tout cas, la version chantée par Snowy s'éloigne probablement de l'original ! Avec sa voix exagérément grave, il donne une dimension inquiétante à une chanson dont les paroles sont là encore très mièvres. Sur ce coup je trouve que ça rehausse la chanson, même si c'est encore une fois un "monstre".
"Lilith" est une courte chanson faisant référence à un mythe connexe à la religion chrétienne (Lilith serait la femme que Dieu destinait à Adam mais elle aurait refusé de se soumettre à une domination masculine - je schématise :) ). Pas mal à mon sens, mais ça manque un peu beaucoup de relief.
"En Alabama" : un peu plus "épicé" que le titre précédent (ce n'est pas non plus Ginnungagap), un nouveau monstre issu du délire Therionnesque. J'aime bien de part certains riffs de guitare même si ce n'est pas ce qui saute immédiatement à l'oreille.
"Wahala manitou" : un titre aux accents folkloriques... mignon, mais vraiment sans plus. Les paroles ressemblent un peu à une comptine. Mention spéciale toutefois au final à la guitare assez réussi.
"Je n'ai besoin que de tendresse" : reprise vraiment hard rock d'un titre de Claire Dixon... Mais quelle horreur !! AAAAaaaargh ! C'est strident, ridicule et insupportable. On zappe. Vite.
"La licone d'or" : un titre mignon tout au plus. Oubliable très certainement, désolé.
"J'ai le mal de toi" : oh lala.... pardon je zappe.
"Poupée de cire, poupée de son" : une reprise de la reprise, dans une version légèrement différente. À ce stade on fatigue un peu je dois dire...
"Les sucettes" : là on se dit non. Vraiment fallait pas. Non non, j'insiste.
En conclusion, un album intéressant. Choquant quelque part. Original en tout cas. Ne jugez pas trop vite, et ne gardez pas tout ! En enlevant quelques titres, on obtient quelque chose de tout à fait écoutable, pas révolutionnaire pour deux sous sur le plan musical. Un sacré délire dont on se dit "il fallait oser, Therion l'a fait".
Therion y a sans doute perdu un peu de sa superbe, le côté spectaculaire y a quasiment disparu et ça c'est inquiétant. Mais ce groupe n'est pas le genre à se reposer sur ses lauriers à mon sens, et finalement, pour incroyable qu'il est, ce disque n'est pas si étonnant quand on connaît le bonhomme ...
En tout cas, le rapport avec Baudelaire restera mystérieux pour moi...
Pour terminer voici la meilleure chanson de l'album : Initials BB. Bonne nuit, cher lecteur !
lundi 1 octobre 2012
Nightwish : Anette quitte le groupe !
Officiellement, cette séparation se fait d'un commun accord. Voici en effet le communiqué publié par le groupe (merci à Nightwish France pour la traduc') :
Un nouveau chapitre de l'histoire de Nightwish vient de se terminer. Nightwish et Anette Olzon ont décidé de se séparer, d'un commun accord, pour le bien des deux parties.
Ces derniers temps, il était devenu de plus en plus évident que la direction prise par le groupe, ainsi que ses besoins, étaient en conflit, et cela nous a conduit à prendre cette décision qui est irrévocable.
Nightwish n'a pas l'intention d'annuler ses prochains concerts, et c'est pourquoi nous avons demandé à FLOOR JANSEN (Ex-After Forever, ReVamp) d'être notre chanteuse le temps de notre tournée. Floor a accepté notre demande et nous aidera à terminer ensemble l'Imaginaerum World Tour
Nous sommes fortement impliqués dans ce voyage qu'est Nightwish, ce transport de l'esprit, et nous sommes sûrs qu'il nous conduira vers un meilleur futur pour tous.
Nous restons toujours aussi excités par les aventures qu'il reste à venir, et nous sommes extrêmement fiers des deux magnifiques albums et des merveilleux concerts que nous avons partagé ensemble.
NIGHTWISH & Anette Olzon
Évidemment, comme souvent dans ces cas-là, la réalité est moins rose. Si on en croit vs-webzine, Anette aurait pris la mouche alors qu'elle a été remplacée sur un concert à Denver alors qu'elle était malade ; les choses ont visiblement été « tranchées » rapidement !
En tout cas la situation me semble plus saine que lorsque Tarja a été virée en 2005 ; et nul doute que Floor Jansen se montrera à la hauteur. Il est même certain qu'elle sera infiniment plus appréciée qu'Anette, qui n'a jamais eu les faveurs (à tort à mon sens ; je garde de bons souvenirs des trois concerts que j'ai vus avec elle) du public métal. Je parie même que nombreux seront ceux qui souhaiteront la voir intégrer Nightwish de façon permanente. Pour l'avoir vue en concert avec After Forever en 2002 (première partie d'un certain nightwish - déjà!), je suis sûr que serait quelque chose !
Ou alors un retour de Tarja ? (troll inside...)
mercredi 26 septembre 2012
Therion : des news !
Via un long message sur son site internet, Christoffer Johnsson a donné quelques informations au sujet du nouvel album « Les fleurs du mal » de Therion, ainsi que des informations assez étonnantes sur le futur du groupe. En voici une traduction que j'espère assez fidèle...
La fin d'une ère, le début d'une nouvelle aventure !
La fin d'une ère, le début d'une nouvelle aventure !
Aujourd'hui j'ai des annonces très importantes à faire.
Normalement, je ne révèle jamais de feuille de route pour Therion. En général, c'est surtout parce qu'il n'y en a pas du tout, on fait juste les choses. Cette fois, cependant, il existe des objectifs à long terme.
La version courte :
Il y a environ dix ans j'ai commencé à travailler sur un opéra, mais je n'ai jamais réussi à le terminer. J'ai écrit la plupart des pièces principales, mais n'ai jamais réussi à écrire les ponts entre elles, les parties « ennuyeuses » nécessaire pour coller le tout ensemble et qui servent de toile de fond pour le jeu des chanteurs et des acteurs. Il y a quelques années, ça m'a soudain frappé l'esprit : « pourquoi ne pas faire ce que tu fais le mieux ? Réarrange les trucs d'opéra que tu as écrit et transforme-le en opéra métal à la place. ». J'ai déjà emprunté des parties de cet opéra pour Blood Of Kingu par le passé, alors pourquoi ne pas continuer dans cette voie et créer le premier VÉRITABLE opéra rock au monde. Ce qu'on entend généralement par cette expression est une sorte de comédie musicale rock, faisons un vrai opéra rock/métal avec uniquement du chant opéra, un synopsis, et jouons-le comme ça (avec un orchestre pré-enregistré si c'est nécessaire pour des raisons financières).
Cependant, compléter ce projet assez gigantesque qui suppose d'écrire de la musique, un synopsis et des paroles et créer le décor, les costumes etc. prendra beaucoup de temps. Des années probablement. Je ne veux pas travailler sous pression, ça doit venir naturellement.
Pendant ce temps, pour contenter les fans et pour faire quelque chose que je voulais depuis des années, il y aura un projet artistique afin de célébrer nos 25 ans. En fait ce projet artistique a débuté quelque temps déjà en secret. Il sera présenté juste avant la tournée ou le premier jour de la tournée.
Le projet artistique sera surtout focalisé sur la musique, mais contiendra également du visuel et certaines scènes artistiques. En ce qui concerne la musique, celle-ci sera distribuée sur un CD qui initialement ne sera vendu que par le groupe directement. Il sera disponible lors des concerts et vendu au détail plus tard. pour ceux qui n'ont pas la possibilité d'assister aux shows, le Therion Store le proposera également.
La tournée « Flowers of evil »
Le concept de cette tournée concernera un peu tout :
Ainsi, pour célébrer les 25 ans du groupe, j'aimerais vraiment vous rencontrer dans de bonnes conditions, vous qui avez rendu tout cela possible jusqu'ici. Normalement je suis assez timide et j'ai des tas de trucs à faire sur le portable et je préfère me cacher dans le tour bus ou backstage la plupart du temps (sauf en Amérique latine où nous avons toujours un timing extrêmement serré). Pas cette fois. Je vais essayer de rester à proximité des stands de merchandizing le plus possible. La plupart du temps ce sera organisé sous la forme d'une session d'une heure, en file d'attente, meet & greet. Avez-vous déjà eu envie de demander quelque chose, de vous plaindre de quelque chose, de nous féliciter ou simplement de boire une bière avec ceux qui ont créé une musique qui signifie quelque chose pour vous ? Il y aura du temps pour ça lors de cette tournée.
Le CD « Les Fleurs Du Mal »
Ce CD comporte 15 pistes, mais l'édition vendue lors des concerts contiendra une piste bonus et vous aurez un petit poster avec. Mon objectif est de signer et dédicacer personnellement chaque exemplaire lors des concerts.
Le CD lui-même est entièrement financé par moi-même. Nuclear Blast pensait qu'il était un peu trop spectaculaire et nous avions des visions entièrement différentes sur la façon de travailler sur un tel projet. Nous avons d'excellentes relations avec ce label depuis des années. J'ai une liberté artistique totale et ils font preuve d'une patience avec nous dont la plupart des artistes de notre niveau ne pourrait que rêver de la part d'autres labels. Alors plutôt que d'avoir des désaccords et de faire des compromis, j'ai suggéré de sortir ce disque par moi-même et ils m'ont généreusement donné leur bénédiction. Notre relation avec eux n'a donc jamais été meilleure.
Le financement d'une production complète de Therion, avec le mixage à ToyTown par le fantastique Stefan Glaumann, payer l'orchestre et les membres du groupe et plein, plein d'autres choses n'est pas bon marché. Pour être plus précis, ça me coûte 75 000 euros. En plus de ça, je supporte les coûts des vidéo clips, des sessions photo, les coûts des créations artistiques et autres trucs pour le CD. Je n'ai pas autant d'argent qui attend dans un tiroir à la maison, j'ai donc dû faire un emprunt à la banque. Je me suis toujours targué de ne pas faire de compromis et je suis prêt à tout risquer sur une seule sortie. C'est plus facile à dire quand on a une maison de disque qui fait la banque pour soi. Cette fois, j'ai dû mettre mon argent là où se trouve ma bouche. Alors si vous achetez ce CD, vous n'achetez pas seulement un disque avec de la musique dessus, vous partagez une idée, l'idée et le concept artistique où l'artiste risque véritablement tout pour pouvoir sortir ce qu'il veut. Certains d'entre vous aimeront le CD, d'autres peut-être pas. Mais si vous estimez que j'ai fait quelque chose qui vaut le coup de lever son verre au cours de toutes ces années, il n'y aura pas de meilleur moyen de montrer votre appréciation que d'acheter ce CD. Il sera vendu au prix de 15 euros, et j'espère que la majorité d'entre vous qui iront à ces shows reviendront chez eux avec le disque.
On m'a dit que je prenais des risques et que j'étais plus insensé que d'habitude avec mes idées au sujet de ce projet artistique, par ceux, très peu nombreux, qui ont été initié à ses mystères. Même au sein du groupe, il y a eu quelques remarques assez fortes. Et clairement la maison de disques ne pensait pas avoir un hit incontournable entre leurs mains. Ça me rappelle beaucoup le sentiment général quand nous avons enregistré Theli. Je me souviens que la maison de disques disait : « Vous pensez vraiment que nous pouvons vendre ça ? Que vont dire tes fans ? ». Mais ils n'avaient pas d'autre choix que de le sortir et d'espérer. Ils avaient investi plus d'argent dans la production musicale qu'avec tout autre groupe dans l'histoire de ce label - sur un groupe qui ne vendait pas beaucoup de disques. Mais il y avait des gens au sein de ce label qui l'aimaient et y croyaient fermement. Comme le patron Marcus Steiger. Mais dans le groupe l'atmosphère était vraiment mauvaise. Le bassiste Lars le détestait à mort. « Putain d'opéra de merde !». Le guitariste Jonas ne l'aimait pas non plus, c'était « trop de trucs classiques et d'opéra, on aurait dû juste en saupoudrer un peu ». Le batteur Piotr l'aimait bien, mais trouvait que c'était un peu bizarre et n'avait pas beaucoup d'espoir pour ce disque (comme moi d'ailleurs, je pensais également que ça allait faire un flop). Mais c'est cet album qui a fait de Therion un grand groupe.
Cette fois, au moins la moitié du groupe pense que c'est une grande oeuvre et y croit. Mais cette je risque tout ce que j'ai, pas l'argent d'une maison de disque. Quand j'ai pris la décision d'emprunter de l'argent et le sortir par moi-même, certaines personnes proches de la question m'ont officiellement déclaré « out of order in the head ». Eh bien nous verrons ça. Quand un fan achète un CD directement depuis un groupe, ça compte comme 10 CD acheté dans un magasin lorsque c'est sorti par l'intermédiaire d'une maison de disques. Avec des fans loyaux qui achètent beaucoup de CD lors des concerts, une bonne partie des coûts de la production seront couverts.
Snowy travaillera sur ses propres projets pendant ce temps
De tous les vocalistes de sessions avec qui Therion a travaillé toutes ces années, personne davantage que Snowy n'a été proche du groupe, il a été une partie vitale de nos disques et de nos concerts pendant des années. Maintenant que Therion va entrer dans uen autre phase, et que Snowy ne ressentait pas le même enthousiasme que nous pour ce projet artistique et cet opéra rock, il a décidé d'aller travailler sur ses propres projets. Il a fait une petite contribution à l'album « Les Fleurs Du Mal » et ça sonne super bien et nous en sommes très heureux, mais il estime que ce n'est pas ce qu'il doit faire, alors nous pensons que sa décision est la bonne et nous lui accordons tout notre soutien. Nous sommes certains qu'il créera des trucs vraiment incroyable avec son projet personnel ! Cependant, nous voulons dire qu'aucune porte n'est fermée. Quand nous en aurons terminé avec nos projets dans quelques années et que nous en appellerons aux armes pour l'album suivant, nous verrons où les choses en sont et ce que Snowy fera à ce moment-là. S'il est disponible et que nous sommes inspiré, il sera plus que bienvenu pour continuer où nous en étions restés. Sinon, nous savons que nous avons fait une super coopération avec lui lors de notre tournée des 25 ans en Amérique latine un peu plus tôt cette année et nous espérons qu'il aura beaucoup de succès avec ses propres projets.
Voici un commentaire de Snowy lui-même à ce propos :
« Ce que je peux dire, c'est que je suis très reconnaissant pour toutes ces années avec Therion, pendant lesquelles j'ai eu le plaisir de tourner aux quatre coins du monde en tant que chnateur et frontmal, et de rencontrer des tonnes de nouveaux fans et d'amis pour la vie, mais ces dernières années j'ai ressenti le besoin d'aller de l'avant et de faire mon truc à moi et de devenir de plus en plus fort et jusqu'ici dans la vie j'ai toujours suivi mon coeur et c'est ce qui me rend heureux et je ne vois pas pourquoi je devrais arrêter maintenant.»
Christoffer Johnsson, Septembre 2012.
Normalement, je ne révèle jamais de feuille de route pour Therion. En général, c'est surtout parce qu'il n'y en a pas du tout, on fait juste les choses. Cette fois, cependant, il existe des objectifs à long terme.
La version courte :
- Nous travaillons sur un opéra rock et métal. Ça prendra quelques années à réaliser. À cause de cela, il n'y aura pas d'album de Therion « régulier » avant quelques années. 5 ans ? 10 ? Qui peut le dire...
- Je suis (avec l'aide du groupe) en train de créer un projet artistique pour célébrer les 25 ans du groupe. Sortir un CD fait partie de ce projet et initialement il ne sera disponible que par achat direct auprès du groupe (lors des concerts live et via le Therion Store) sous la forme d'une édition spéciale. La distribution et la licence d'une édition plus ordinaire suivra.
- Nous ne ferons pas de tournée avant pas mal d'années.
- Vous pourrez me rencontrer (ainsi que tous les membres du groupe qui le souhaiteront) lors de « meet & greet » aux shows européens. Quand ce sera possible, je resterai près du stand de merchandising plusieurs heures chaque jour.
Il y a environ dix ans j'ai commencé à travailler sur un opéra, mais je n'ai jamais réussi à le terminer. J'ai écrit la plupart des pièces principales, mais n'ai jamais réussi à écrire les ponts entre elles, les parties « ennuyeuses » nécessaire pour coller le tout ensemble et qui servent de toile de fond pour le jeu des chanteurs et des acteurs. Il y a quelques années, ça m'a soudain frappé l'esprit : « pourquoi ne pas faire ce que tu fais le mieux ? Réarrange les trucs d'opéra que tu as écrit et transforme-le en opéra métal à la place. ». J'ai déjà emprunté des parties de cet opéra pour Blood Of Kingu par le passé, alors pourquoi ne pas continuer dans cette voie et créer le premier VÉRITABLE opéra rock au monde. Ce qu'on entend généralement par cette expression est une sorte de comédie musicale rock, faisons un vrai opéra rock/métal avec uniquement du chant opéra, un synopsis, et jouons-le comme ça (avec un orchestre pré-enregistré si c'est nécessaire pour des raisons financières).
Cependant, compléter ce projet assez gigantesque qui suppose d'écrire de la musique, un synopsis et des paroles et créer le décor, les costumes etc. prendra beaucoup de temps. Des années probablement. Je ne veux pas travailler sous pression, ça doit venir naturellement.
Pendant ce temps, pour contenter les fans et pour faire quelque chose que je voulais depuis des années, il y aura un projet artistique afin de célébrer nos 25 ans. En fait ce projet artistique a débuté quelque temps déjà en secret. Il sera présenté juste avant la tournée ou le premier jour de la tournée.
Le projet artistique sera surtout focalisé sur la musique, mais contiendra également du visuel et certaines scènes artistiques. En ce qui concerne la musique, celle-ci sera distribuée sur un CD qui initialement ne sera vendu que par le groupe directement. Il sera disponible lors des concerts et vendu au détail plus tard. pour ceux qui n'ont pas la possibilité d'assister aux shows, le Therion Store le proposera également.
La tournée « Flowers of evil »
Le concept de cette tournée concernera un peu tout :
- Présenter le nouveau projet avec quelques titres.
- Jouer quelques chansons massives comme Land Of Canaan, Via Nocturna etc. La plupart de ces chansons n'ont aucun sens sans un claviériste, alors nous en aurons un avec nous cette fois, c'est une grande opportunité de mettre en valeur ce type de titre.
- Jouer des vieilles chansons qui n'ont jamais été jouées. Un nouveau concert de Therion ne doit jamais être prévisible.
- Jouer un tas de classiques de Therion, bien entendu !
Ainsi, pour célébrer les 25 ans du groupe, j'aimerais vraiment vous rencontrer dans de bonnes conditions, vous qui avez rendu tout cela possible jusqu'ici. Normalement je suis assez timide et j'ai des tas de trucs à faire sur le portable et je préfère me cacher dans le tour bus ou backstage la plupart du temps (sauf en Amérique latine où nous avons toujours un timing extrêmement serré). Pas cette fois. Je vais essayer de rester à proximité des stands de merchandizing le plus possible. La plupart du temps ce sera organisé sous la forme d'une session d'une heure, en file d'attente, meet & greet. Avez-vous déjà eu envie de demander quelque chose, de vous plaindre de quelque chose, de nous féliciter ou simplement de boire une bière avec ceux qui ont créé une musique qui signifie quelque chose pour vous ? Il y aura du temps pour ça lors de cette tournée.
Le CD « Les Fleurs Du Mal »
Ce CD comporte 15 pistes, mais l'édition vendue lors des concerts contiendra une piste bonus et vous aurez un petit poster avec. Mon objectif est de signer et dédicacer personnellement chaque exemplaire lors des concerts.
Le CD lui-même est entièrement financé par moi-même. Nuclear Blast pensait qu'il était un peu trop spectaculaire et nous avions des visions entièrement différentes sur la façon de travailler sur un tel projet. Nous avons d'excellentes relations avec ce label depuis des années. J'ai une liberté artistique totale et ils font preuve d'une patience avec nous dont la plupart des artistes de notre niveau ne pourrait que rêver de la part d'autres labels. Alors plutôt que d'avoir des désaccords et de faire des compromis, j'ai suggéré de sortir ce disque par moi-même et ils m'ont généreusement donné leur bénédiction. Notre relation avec eux n'a donc jamais été meilleure.
Le financement d'une production complète de Therion, avec le mixage à ToyTown par le fantastique Stefan Glaumann, payer l'orchestre et les membres du groupe et plein, plein d'autres choses n'est pas bon marché. Pour être plus précis, ça me coûte 75 000 euros. En plus de ça, je supporte les coûts des vidéo clips, des sessions photo, les coûts des créations artistiques et autres trucs pour le CD. Je n'ai pas autant d'argent qui attend dans un tiroir à la maison, j'ai donc dû faire un emprunt à la banque. Je me suis toujours targué de ne pas faire de compromis et je suis prêt à tout risquer sur une seule sortie. C'est plus facile à dire quand on a une maison de disque qui fait la banque pour soi. Cette fois, j'ai dû mettre mon argent là où se trouve ma bouche. Alors si vous achetez ce CD, vous n'achetez pas seulement un disque avec de la musique dessus, vous partagez une idée, l'idée et le concept artistique où l'artiste risque véritablement tout pour pouvoir sortir ce qu'il veut. Certains d'entre vous aimeront le CD, d'autres peut-être pas. Mais si vous estimez que j'ai fait quelque chose qui vaut le coup de lever son verre au cours de toutes ces années, il n'y aura pas de meilleur moyen de montrer votre appréciation que d'acheter ce CD. Il sera vendu au prix de 15 euros, et j'espère que la majorité d'entre vous qui iront à ces shows reviendront chez eux avec le disque.
On m'a dit que je prenais des risques et que j'étais plus insensé que d'habitude avec mes idées au sujet de ce projet artistique, par ceux, très peu nombreux, qui ont été initié à ses mystères. Même au sein du groupe, il y a eu quelques remarques assez fortes. Et clairement la maison de disques ne pensait pas avoir un hit incontournable entre leurs mains. Ça me rappelle beaucoup le sentiment général quand nous avons enregistré Theli. Je me souviens que la maison de disques disait : « Vous pensez vraiment que nous pouvons vendre ça ? Que vont dire tes fans ? ». Mais ils n'avaient pas d'autre choix que de le sortir et d'espérer. Ils avaient investi plus d'argent dans la production musicale qu'avec tout autre groupe dans l'histoire de ce label - sur un groupe qui ne vendait pas beaucoup de disques. Mais il y avait des gens au sein de ce label qui l'aimaient et y croyaient fermement. Comme le patron Marcus Steiger. Mais dans le groupe l'atmosphère était vraiment mauvaise. Le bassiste Lars le détestait à mort. « Putain d'opéra de merde !». Le guitariste Jonas ne l'aimait pas non plus, c'était « trop de trucs classiques et d'opéra, on aurait dû juste en saupoudrer un peu ». Le batteur Piotr l'aimait bien, mais trouvait que c'était un peu bizarre et n'avait pas beaucoup d'espoir pour ce disque (comme moi d'ailleurs, je pensais également que ça allait faire un flop). Mais c'est cet album qui a fait de Therion un grand groupe.
Cette fois, au moins la moitié du groupe pense que c'est une grande oeuvre et y croit. Mais cette je risque tout ce que j'ai, pas l'argent d'une maison de disque. Quand j'ai pris la décision d'emprunter de l'argent et le sortir par moi-même, certaines personnes proches de la question m'ont officiellement déclaré « out of order in the head ». Eh bien nous verrons ça. Quand un fan achète un CD directement depuis un groupe, ça compte comme 10 CD acheté dans un magasin lorsque c'est sorti par l'intermédiaire d'une maison de disques. Avec des fans loyaux qui achètent beaucoup de CD lors des concerts, une bonne partie des coûts de la production seront couverts.
Snowy travaillera sur ses propres projets pendant ce temps
De tous les vocalistes de sessions avec qui Therion a travaillé toutes ces années, personne davantage que Snowy n'a été proche du groupe, il a été une partie vitale de nos disques et de nos concerts pendant des années. Maintenant que Therion va entrer dans uen autre phase, et que Snowy ne ressentait pas le même enthousiasme que nous pour ce projet artistique et cet opéra rock, il a décidé d'aller travailler sur ses propres projets. Il a fait une petite contribution à l'album « Les Fleurs Du Mal » et ça sonne super bien et nous en sommes très heureux, mais il estime que ce n'est pas ce qu'il doit faire, alors nous pensons que sa décision est la bonne et nous lui accordons tout notre soutien. Nous sommes certains qu'il créera des trucs vraiment incroyable avec son projet personnel ! Cependant, nous voulons dire qu'aucune porte n'est fermée. Quand nous en aurons terminé avec nos projets dans quelques années et que nous en appellerons aux armes pour l'album suivant, nous verrons où les choses en sont et ce que Snowy fera à ce moment-là. S'il est disponible et que nous sommes inspiré, il sera plus que bienvenu pour continuer où nous en étions restés. Sinon, nous savons que nous avons fait une super coopération avec lui lors de notre tournée des 25 ans en Amérique latine un peu plus tôt cette année et nous espérons qu'il aura beaucoup de succès avec ses propres projets.
Voici un commentaire de Snowy lui-même à ce propos :
« Ce que je peux dire, c'est que je suis très reconnaissant pour toutes ces années avec Therion, pendant lesquelles j'ai eu le plaisir de tourner aux quatre coins du monde en tant que chnateur et frontmal, et de rencontrer des tonnes de nouveaux fans et d'amis pour la vie, mais ces dernières années j'ai ressenti le besoin d'aller de l'avant et de faire mon truc à moi et de devenir de plus en plus fort et jusqu'ici dans la vie j'ai toujours suivi mon coeur et c'est ce qui me rend heureux et je ne vois pas pourquoi je devrais arrêter maintenant.»
Christoffer Johnsson, Septembre 2012.
mardi 18 septembre 2012
LogicBox
Une fois n'est pas coutûme, voici un petit excellent jeu en flash, jouable gratuitement : Jahoomas LogicBox.
Ce jeu reprend le principe de la logique programmable en proposant des « missions » à réaliser sur des chaînes de caractères (du genre : dupliquer le premier caractère, calculer le nombre de caractères dans la chaîne, etc) à l'aide d'opérations élémentaires (copie, suppression, redirection...).
On crée donc un algorithme de traitement d'une donnée en entrée, et ce sous forme entièrement graphique.
C'est relativement simple au début, mais atteindre les niveaux supérieurs demande réellement de bonnes compétences en algorithmique.
Un jeu très original en tout cas, et prenant pour peu qu'on soit sensible à ce genre de puzzle.
Pour jouer, c'est ici: http://armorgames.com/play/13876/jahoomas-logicbox
Ce jeu reprend le principe de la logique programmable en proposant des « missions » à réaliser sur des chaînes de caractères (du genre : dupliquer le premier caractère, calculer le nombre de caractères dans la chaîne, etc) à l'aide d'opérations élémentaires (copie, suppression, redirection...).
On crée donc un algorithme de traitement d'une donnée en entrée, et ce sous forme entièrement graphique.
C'est relativement simple au début, mais atteindre les niveaux supérieurs demande réellement de bonnes compétences en algorithmique.
Un jeu très original en tout cas, et prenant pour peu qu'on soit sensible à ce genre de puzzle.
Pour jouer, c'est ici: http://armorgames.com/play/13876/jahoomas-logicbox
vendredi 14 septembre 2012
Raismesfest 2012
Samedi dernier, le 8 septembre, s'est donc tenu le Raismesfest 2012, de retour deux ans après la dernière édition, le Raismesfest 2011 ayant été annulé pour des raisons administrativo-financières. J'avais assisté aux éditions 2009 et 2010, et ç'aurait été une vraie tragédie que de laisser mourir ce festival après treize éditions ; c'était donc un soulagement que de le voir de nouveau sur pieds.
Sur une seule journée cette année, l'affiche est conséquente : 18 groupes se partagent les deux scènes sans aucun temps mort, et ce dès 11h, jusqu'à un peu plus de minuit.
Nous sommes arrivés vers 13h sur le site du château de la princesse d'Arenberg, à Raismes (près de Valenciennes). Étonamment, on trouve à se garer assez près de l'entrée ; on craint alors que l'affluence ne soit pas au rendez-vous, ce qui serait dramatique pour la survie de ce festival. Le site est toujours aussi accueillant, avec ses grands arbres, les deux scènes qui se font face, les vendeurs de disques et babioles, les baraques à frites et (qui a dit "surtout" ?) le bar.
MaxPie est sur la grande scène, nous avons donc raté Beating Mosquito, Irminsul et Dead'n'Crazy.
À cette heure-là, comme on l'a pressenti, le parc n'est pas encore très peuplé évidemment et c'est devant un public bien clairsemé que les belges de MaxPie, qui avaient joué en 2009 sur la scène découverte, se produisent. J'ai trouvé leur prestation (du moins ce que j'ai pu en voir) assez classique dans le style heavy metal, avec notamment l'apport d'un très bon guitariste.
Nous profitons de la prestation des lillois de Tyson Boogie sur la scène découverte pour faire un détour par la baraque à frites et kebab et par le bar, afin d'aborder cet après-midi très ensoleillé et bien chaude. De ce que j'ai pu entendre (au loin), la musique de Tyson Boogie était un bon rock assez lourd, avec des riffs de guitare bien tranchants. Je vous encourage à aller jeter une oreille du côté de leur site ouèbe.
13h45, Voodoo Six prend le relais sur la grande scène. Le programme était très enthousiaste à propos de ce groupe catalogué hard rock seventies ; je dois dire que si la musique des londonniens sonne juste, elle me laisse un peu froid... Il manque quelque chose. Par ailleurs, je n'ai pas reconnu le chanteur barbu d'après la photo publiée dans le programme...
40 minutes plus tard, c'est The Long Escape, sur la scène découverte, qui prend le relais. Un métal (avec parfois du chant extrême) souvent teinté de prog'. Un peu difficile de « rentrer » dans leur set je dois dire, mais j'ai apprécié. À noter que leur album « The Triptych » est en téléchargement gratuit sur leur site, il ne faut pas s'en priver ! Un grand merci à eux !
14h55, alors que le gros du public commence à arriver en masse sur le site, ce sont les Barcelonnais de 77 qui occupent la grande scène. Je dois dire que leur prestation a été pour moi LA grande claque du festival. Nommé d'après l'année de sortie du cultissime « Let There Be Rock » d'AC/DC, la musique du quartet ne brille pas forcément par une très grande originalité ; le combo ne se cachant d'ailleurs pas pour imiter ses idoles. La voix du chanteur-guitariste Armand Valeta est la copie conforme de celle de Bon Scott mais l'essentiel n'est pas là. Le show est en fait intégralement assuré par LG Valeta, dont on présume qu'il est le frère du premier, guitariste soliste du groupe.
Alors que ses comparses sont seulement en train de s'installer avec une lenteur calculée, ce brave guitariste , déboulé le premier en courant et torse nu sur scène, est déjà en train d'aligner les soli et de s'agiter dans tous les sens, tel un Angus Young sous amphétamines. Son chanteur de frère n'est pas encore sur scène que lui se roule déjà par terre avec sa gratte. Tout le show sera comme ça, avec cet espèce de zébulon survolté et maigre comme un clou qui court en tous sens (on frôlera même une collision fraternelle à un moment). La musique et le show n'en souffrent pas, bien au contraire, le sautillant personnage dynamise complètement la prestation du groupe sans jamais la moindre fausse note.
À un moment, LG saute même de la scène, guitare en bandoulière, et continue à jouer tout en parcourant le public tout étonné de voir cet énergumène lui courir autour à toute vitesse et en agitant la tête... Et tout ceci alors qu'il fait tout de même assez chaud, pas loin de 28°... Une prestation qui a vraiment réveillé le public !
Les espagnols ayant frappé vraiment fort, la tâche est ardue pour T.A.N.K. (acronyme de Think Of A New Kind) qui prend le relais à 15h40 sur la scène découverte. Ce groupe parisien n'est pas tombé de la dernière pluie et a déjà commencé à se faire un nom sur la scène métal, en officiant dans un death metal dit mélodique (c'est ce qu'annonce le programme). Malheureusement, mauvais réglages ou prestation approximative je ne sais, ce qu'on peut entendre ressemble de mon point de vue à une sorte de bouillie sonore totalement inaudible, le côté mélodique restant pour moi assez mystérieux. N'étant déjà pas particulièrement fan de death, je décroche très rapidement.
On en profite pour visiter les quelques stands disponibles ; il s'agira surtout de disques, mais il y a aussi un luthier et quelques fringues. On se procure le t-shirt officiel de l'édition 2012 pour agrandir la collection. J'achète également l'album High Decibels de 77, disponible sur le stand de Listenable Records.
Fluxious était prévu à 16h55 sur la scène découverte, mais une inversion de dernière minute est opérée, c'est donc Superscream qui se produit maintenant. Il s'agit à nouveau d'un groupe originaire d'Île-de-France si on en croit le programme. Fléché comme « World Metal » (???) par le programme, on trouve à mon sens un heavy relativement classique, avec un chanteur légèrement poseur qui, maladroit, se trompe de fest puisqu'il se dit content d'être au Hellfest, et rame un max pour se rattraper... :) On ne lui en veut pas bien sûr...
Après ça, difficile évidemment pour Fluxious de prendre le relais sur la scène découverte. D'autant moins facile que le style affiché des suisses est un Jazz Metal (je dirais plutôt funk que jazz) qui je dois dire me laisse assez froid. Le mix est trop aigu, les mélodies pas évidentes et la voix de la chanteuse ne me semble pas assez puissante. Bref, pas mon truc.
Les hurleurs anglais terminent leur set et c'est au tour de Holophonics de s'approprier la scène découverte. Les grenoblois disposent d'une demi-heure pour nous présenter leur métal mélodique de belle facture. Le son est plutôt bon et les compositions puissantes et mélodiques. Un bon moment.
Il fait déjà presque noir lorsque Girlschool monte sur la grande scène à 20h45. Constituant l'une des têtes d'affiche de cette édition, les quatre anglaises (« adoubées par Lemmy de Motörhead », dixit le présentateur, quoique ça veuille dire), officiant dans le milieu depuis les années 1980, nous présentent un rock bien enlevé, mené par deux guitaristes. Je n'étais pas particulièrement familier de leur répertoire (au-delà de « Emergency ») mais j'ai bien aimé leur énergie, leur bonne humeur et les compositions mélodiques et puissantes. Tout au plus pouvait-on regretter que le chant des donzelles n'ait pas tout à fait été à la hauteur, contrairement à la maîtrise de leurs instruments. Clairement ce n'est de toute façon pas leur priorité, beaucoup de paroles se limitant à des «Come on, let's go»... À noter aussi que, dès le deuxième morceau, la batteuse, tapant comme une brute, crève une peau qui doit être remplacée fissa par un technicien. Prenant la chose avec bonne humeur, la chanteuse en profite se désaltérer mais se fait surprendre par une bière un peu forte... De là à faire le lien avec ce que je disais plus haut, il y a un pas que je ne franchirai pas... Petite émotion également lorsque la chanteuse nous parle de l'un des morceaux joués ce soir, originellement chanté par le grand Ronnie James Dio.
À la fin du set des anglaises, ça s'agite du côté de la scène découverte où Rozz attend son public, mais c'est en quelque sorte un faux départ puique Girlschool revient pour un rappel de quelques chansons. Leur set se termine définitivement peu après 22h.
Rozz donc, sur la scène découverte. Encore, est-on tenté de se dire... Les Valenciennois ont en effet déjà joué sur cette scène en 2009 ; on les a ensuite revus en 2010 lors du mini-festival qu'ils avaient créé à Aulnoy-Lez-Valenciennes. Cette fois, c'est avec un nouveau chanteur que le groupe se produit, et on sent d'emblée qu'ils mettent le paquet pour tenter de séduire le public, avec notamment un peu de pyrotechnie, ce qui est tout de même inédit sur la scène découverte.
Musicalement parlant, on retrouve au menu du heavy metal que l'on peut qualifier d'assez classique, assez speed par moments, mais manquant toujours à mon avis de vraies mélodies. Le nouveau chanteur n'a pas changé la donne de ce point de vue, et l'énergie bien réelle développée par les musiciens, qui donnent tout ce qu'ils ont, ne suffit pas à convaincre et à me faire adhérer.
Il est un peu plus de minuit, l'heure de regagner notre véhicule, dans la fraîcheur de la nuit raismoise.
Le Raismesfest, s'il nous a causé quelques inquiétudes en 2011, est bel est bien de retour, et c'est avec une certaine impatience que nous attendons la prochaine édition. J'espère simplement y trouver peut-être un peu moins de "classic rock" (AC/DC c'est bien... mais pas très varié) et peut-être un peu plus de métal mélodique façon scandinave... On se prend à rêver d'un Amorphis, voire d'un Therion, en tête d'affiche !
Je ne peux pas conclure sans parler de l'ambiance toute particulière, fraternelle et familiale, qui règne sur ce festival. Public de tout âge (j'ai même vu des enfants en poussette!), bigarré, heureux d'être là. Vivement l'an prochain !
Ci-dessous quelques vidéos glanées sur les sites de partage. Merci en particulier à 59shogun666...
Sur une seule journée cette année, l'affiche est conséquente : 18 groupes se partagent les deux scènes sans aucun temps mort, et ce dès 11h, jusqu'à un peu plus de minuit.
Nous sommes arrivés vers 13h sur le site du château de la princesse d'Arenberg, à Raismes (près de Valenciennes). Étonamment, on trouve à se garer assez près de l'entrée ; on craint alors que l'affluence ne soit pas au rendez-vous, ce qui serait dramatique pour la survie de ce festival. Le site est toujours aussi accueillant, avec ses grands arbres, les deux scènes qui se font face, les vendeurs de disques et babioles, les baraques à frites et (qui a dit "surtout" ?) le bar.
MaxPie est sur la grande scène, nous avons donc raté Beating Mosquito, Irminsul et Dead'n'Crazy.
À cette heure-là, comme on l'a pressenti, le parc n'est pas encore très peuplé évidemment et c'est devant un public bien clairsemé que les belges de MaxPie, qui avaient joué en 2009 sur la scène découverte, se produisent. J'ai trouvé leur prestation (du moins ce que j'ai pu en voir) assez classique dans le style heavy metal, avec notamment l'apport d'un très bon guitariste.
Nous profitons de la prestation des lillois de Tyson Boogie sur la scène découverte pour faire un détour par la baraque à frites et kebab et par le bar, afin d'aborder cet après-midi très ensoleillé et bien chaude. De ce que j'ai pu entendre (au loin), la musique de Tyson Boogie était un bon rock assez lourd, avec des riffs de guitare bien tranchants. Je vous encourage à aller jeter une oreille du côté de leur site ouèbe.
13h45, Voodoo Six prend le relais sur la grande scène. Le programme était très enthousiaste à propos de ce groupe catalogué hard rock seventies ; je dois dire que si la musique des londonniens sonne juste, elle me laisse un peu froid... Il manque quelque chose. Par ailleurs, je n'ai pas reconnu le chanteur barbu d'après la photo publiée dans le programme...
40 minutes plus tard, c'est The Long Escape, sur la scène découverte, qui prend le relais. Un métal (avec parfois du chant extrême) souvent teinté de prog'. Un peu difficile de « rentrer » dans leur set je dois dire, mais j'ai apprécié. À noter que leur album « The Triptych » est en téléchargement gratuit sur leur site, il ne faut pas s'en priver ! Un grand merci à eux !
14h55, alors que le gros du public commence à arriver en masse sur le site, ce sont les Barcelonnais de 77 qui occupent la grande scène. Je dois dire que leur prestation a été pour moi LA grande claque du festival. Nommé d'après l'année de sortie du cultissime « Let There Be Rock » d'AC/DC, la musique du quartet ne brille pas forcément par une très grande originalité ; le combo ne se cachant d'ailleurs pas pour imiter ses idoles. La voix du chanteur-guitariste Armand Valeta est la copie conforme de celle de Bon Scott mais l'essentiel n'est pas là. Le show est en fait intégralement assuré par LG Valeta, dont on présume qu'il est le frère du premier, guitariste soliste du groupe.
Alors que ses comparses sont seulement en train de s'installer avec une lenteur calculée, ce brave guitariste , déboulé le premier en courant et torse nu sur scène, est déjà en train d'aligner les soli et de s'agiter dans tous les sens, tel un Angus Young sous amphétamines. Son chanteur de frère n'est pas encore sur scène que lui se roule déjà par terre avec sa gratte. Tout le show sera comme ça, avec cet espèce de zébulon survolté et maigre comme un clou qui court en tous sens (on frôlera même une collision fraternelle à un moment). La musique et le show n'en souffrent pas, bien au contraire, le sautillant personnage dynamise complètement la prestation du groupe sans jamais la moindre fausse note.
À un moment, LG saute même de la scène, guitare en bandoulière, et continue à jouer tout en parcourant le public tout étonné de voir cet énergumène lui courir autour à toute vitesse et en agitant la tête... Et tout ceci alors qu'il fait tout de même assez chaud, pas loin de 28°... Une prestation qui a vraiment réveillé le public !
Les espagnols ayant frappé vraiment fort, la tâche est ardue pour T.A.N.K. (acronyme de Think Of A New Kind) qui prend le relais à 15h40 sur la scène découverte. Ce groupe parisien n'est pas tombé de la dernière pluie et a déjà commencé à se faire un nom sur la scène métal, en officiant dans un death metal dit mélodique (c'est ce qu'annonce le programme). Malheureusement, mauvais réglages ou prestation approximative je ne sais, ce qu'on peut entendre ressemble de mon point de vue à une sorte de bouillie sonore totalement inaudible, le côté mélodique restant pour moi assez mystérieux. N'étant déjà pas particulièrement fan de death, je décroche très rapidement.
On en profite pour visiter les quelques stands disponibles ; il s'agira surtout de disques, mais il y a aussi un luthier et quelques fringues. On se procure le t-shirt officiel de l'édition 2012 pour agrandir la collection. J'achète également l'album High Decibels de 77, disponible sur le stand de Listenable Records.
Setlist Melechesh :
16h10 c'est le groupe Israëlo-néerlandais Melechesh qui investit la grande scène. Changement complet de style puisqu'on quitte le hard rock de 77 et Voodoo Six pour trouver un black métal aux accents orientaux de fort belle facture. Le chanteur au charisme certain semble content d'être là et de toucher le public mais il n'est pas particulièrement jovial ; il faut dire que les chansons et le style en général ne s'y prêtent pas. Outre un côté lourd et sombre inévitable pour ce style, on y discernera ce qui semble être des incantations. Ce n'est pas exactement entraînant (cela entraîne tout de même quelques pogos devant la scène, dont on se tient prudemment à l'écart), mais on intègre assez facilement leur univers. J'ai en tout cas beaucoup aimé la prestation de ce groupe, sombre et inquiétante mais aussi empreinte d'une classe indéniable. Mention spéciale au dernier morceau, consacré au dragon Tiamat !- Ghouls of Nineveh
- Grand Gathas of Baal Sin
- Sacred Geometry
- Triangular Tattvic Fire
- Ladders to Sumeria
- Rebirth of the Nemesis
(Enuma Elish Rewritten)
Fluxious était prévu à 16h55 sur la scène découverte, mais une inversion de dernière minute est opérée, c'est donc Superscream qui se produit maintenant. Il s'agit à nouveau d'un groupe originaire d'Île-de-France si on en croit le programme. Fléché comme « World Metal » (???) par le programme, on trouve à mon sens un heavy relativement classique, avec un chanteur légèrement poseur qui, maladroit, se trompe de fest puisqu'il se dit content d'être au Hellfest, et rame un max pour se rattraper... :) On ne lui en veut pas bien sûr...
Setlist The Answer:
Autre grand moment sur la grande scène avec l'arrivée de The Answer à 17h25. Groupe à la renommée importante ayant notamment ouvert pour AC/DC il y a quelques années (si je ne dis pas trop de bêtises), les Irlandais officient dans un heavy rock très bon, emmené par Cormac Neeson, chanteur très charismatique et ne tenant pas en place (et accompagnant volontiers à l'harmonica). J'ai adoré leur titre « Come Follow Me » que j'avais découvert il y a quelques années ainsi que leur reprise du classique de Rose Tattoo « Rock'n Roll Outlaw » (1974 !). À noter aussi un excellent blues dont je n'ai pas compris le titre (mais ça parlait d'eau et de whisky). Comme son confrère de 77, Cormac Neeson descend lui aussi chanter dans le public et parvient à faire asseoir celui-ci autour de lui à la façon d'un prophète hippie directement échappé des 70's.- Under The Sky
- Vida
- Trouble
- Come Follow Me
- Memphis Water
- Rock 'N' Roll Outlaw
(Rose Tattoo cover) - Never Too Late
- Preachin'
- Tornado
- Too Far Gone
- Tonight
- Waste Your Tears
Après ça, difficile évidemment pour Fluxious de prendre le relais sur la scène découverte. D'autant moins facile que le style affiché des suisses est un Jazz Metal (je dirais plutôt funk que jazz) qui je dois dire me laisse assez froid. Le mix est trop aigu, les mélodies pas évidentes et la voix de la chanteuse ne me semble pas assez puissante. Bref, pas mon truc.
Setlist Napalm Death :
Le public est maintenant nombreux sur le site, et nous rassure quelque peu quant à l'avenir du festival, alors que l'édition 2010 avait vu une fréquentation particulièrement décevante. Le temps de saluer une vieille connaissance (salut Yvon!), c'est désormais Napalm Death qui monte sur la grande scène. Pionniers du death metal, ce sont de vraies légendes dans le milieu depuis une bonne trentaine d'années. Malheureusement je n'accroche pas du tout à ce style et ce groupe en particulier. Je zappe donc, et on se rabat sur un bon (?) sandwich au poulet. Au bar c'est un véritable drame qui se joue : la pompe à bière ne distribue plus que de la mousse alors que la demande est au plus haut... On sent la fébrilité chez l'équipe, qui finit par débloquer cette ressource de première nécessité. Il est 20 heures et la température a sacrément baissé ! On rejoint la voiture pour se changer, troquant short et t-shirt contre jean et gros pull.- Circumspect
- Errors in the Signals
- Everyday Pox
- Protection Racket
- Silence Is Deafening
- The Wolf I Feed
- Practice What You Preach
- Quarantined
- Next of Kin to Chaos
- Analysis Paralysis
- Dead
- Deceiver
- When All Is Said and Done
- Unchallenged Hate
- Nom de Guerre
- Suffer the Children
- Breed to Breathe
- Nazi Punks Fuck Off
(Dead Kennedys cover) - Scum
- Human Garbage
- You Suffer
- Instinct of Survival
Les hurleurs anglais terminent leur set et c'est au tour de Holophonics de s'approprier la scène découverte. Les grenoblois disposent d'une demi-heure pour nous présenter leur métal mélodique de belle facture. Le son est plutôt bon et les compositions puissantes et mélodiques. Un bon moment.
Il fait déjà presque noir lorsque Girlschool monte sur la grande scène à 20h45. Constituant l'une des têtes d'affiche de cette édition, les quatre anglaises (« adoubées par Lemmy de Motörhead », dixit le présentateur, quoique ça veuille dire), officiant dans le milieu depuis les années 1980, nous présentent un rock bien enlevé, mené par deux guitaristes. Je n'étais pas particulièrement familier de leur répertoire (au-delà de « Emergency ») mais j'ai bien aimé leur énergie, leur bonne humeur et les compositions mélodiques et puissantes. Tout au plus pouvait-on regretter que le chant des donzelles n'ait pas tout à fait été à la hauteur, contrairement à la maîtrise de leurs instruments. Clairement ce n'est de toute façon pas leur priorité, beaucoup de paroles se limitant à des «Come on, let's go»... À noter aussi que, dès le deuxième morceau, la batteuse, tapant comme une brute, crève une peau qui doit être remplacée fissa par un technicien. Prenant la chose avec bonne humeur, la chanteuse en profite se désaltérer mais se fait surprendre par une bière un peu forte... De là à faire le lien avec ce que je disais plus haut, il y a un pas que je ne franchirai pas... Petite émotion également lorsque la chanteuse nous parle de l'un des morceaux joués ce soir, originellement chanté par le grand Ronnie James Dio.
À la fin du set des anglaises, ça s'agite du côté de la scène découverte où Rozz attend son public, mais c'est en quelque sorte un faux départ puique Girlschool revient pour un rappel de quelques chansons. Leur set se termine définitivement peu après 22h.
Rozz donc, sur la scène découverte. Encore, est-on tenté de se dire... Les Valenciennois ont en effet déjà joué sur cette scène en 2009 ; on les a ensuite revus en 2010 lors du mini-festival qu'ils avaient créé à Aulnoy-Lez-Valenciennes. Cette fois, c'est avec un nouveau chanteur que le groupe se produit, et on sent d'emblée qu'ils mettent le paquet pour tenter de séduire le public, avec notamment un peu de pyrotechnie, ce qui est tout de même inédit sur la scène découverte.
Musicalement parlant, on retrouve au menu du heavy metal que l'on peut qualifier d'assez classique, assez speed par moments, mais manquant toujours à mon avis de vraies mélodies. Le nouveau chanteur n'a pas changé la donne de ce point de vue, et l'énergie bien réelle développée par les musiciens, qui donnent tout ce qu'ils ont, ne suffit pas à convaincre et à me faire adhérer.
Setlist Pretty Maids :
Pretty Maids a la lourde charge de clore cette édition 2012 du Raismesfest. Le groupe danois est là aussi constitué de vétérans des années 80 et propose un heavy métal de bonne facture avec de bonnes mélodies. Le chanteur assez charismatique est à l'aise sur scène et l'ensemble du groupe nous fait passer un excellent moment. Ce n'était certainement pas le concert du siècle ou même de l'année, mais une bonne façon de conclure une journée fatigante mais bien agréable. Mention spéciale à « Hell On High Heels » et « Little Drops Of Heaven » que j'ai beaucoup aimé.- Pandemonium
- I.N.V.U.
- Wake Up To The Real World
- Hell on High Heels
- Destination Para
- Walk Away
- It Comes At Night
- Yellow Rain
- Please Don't Leave Me
(John Sykes cover) - Back To Back
- Rock the House
- Rodeo
- Little Drops Of Heaven
- Love Games
- Future World
- Red, Hot And Heavy
Il est un peu plus de minuit, l'heure de regagner notre véhicule, dans la fraîcheur de la nuit raismoise.
Le Raismesfest, s'il nous a causé quelques inquiétudes en 2011, est bel est bien de retour, et c'est avec une certaine impatience que nous attendons la prochaine édition. J'espère simplement y trouver peut-être un peu moins de "classic rock" (AC/DC c'est bien... mais pas très varié) et peut-être un peu plus de métal mélodique façon scandinave... On se prend à rêver d'un Amorphis, voire d'un Therion, en tête d'affiche !
Je ne peux pas conclure sans parler de l'ambiance toute particulière, fraternelle et familiale, qui règne sur ce festival. Public de tout âge (j'ai même vu des enfants en poussette!), bigarré, heureux d'être là. Vivement l'an prochain !
Ci-dessous quelques vidéos glanées sur les sites de partage. Merci en particulier à 59shogun666...
77 : Big Smoker Pig |
77 : Less Talk (Let's Rock) |
77 à nouveau |
Melechesh |
Melechesh : Rebirth Of The Nemesis |
Girlschool : Demolition Boy + C'mon Let's Go |
Girlschool : Emergency |
Pretty Maids : Back To Back + Future World |
vendredi 7 septembre 2012
Comment manger correctement une pastèque ?
Le mangeage de pastèque érigé en Art !
Happy eating, watermelons dudes!
Happy eating, watermelons dudes!
mercredi 5 septembre 2012
Therion : Les Fleurs du Mal
C'est sans tambour ni trompette, par un laconique message sur leur site web au sujet d'une précommande, que Therion a annoncé avant-hier la sortie imminente de leur tout nouvel album, intitulé « Les Fleurs du Mal », et ce alors que son site est encore aux couleurs du précédent Sitra Ahra.
On n'en sait pas beaucoup plus pour l'instant, si ce n'est que la chose sortira le 28 septembre 2012 !
À vos marques...
On n'en sait pas beaucoup plus pour l'instant, si ce n'est que la chose sortira le 28 septembre 2012 !
À vos marques...
lundi 20 août 2012
Une carte 3D de l'Univers
La vidéo ci-dessous présente une vue 3D d'environ 400 000 galaxies (seulement, sur les quelques millions connues) cartographiée avec précision par les plus grands instruments actuels. Merci à Passeur de Sciences de l'avoir partagée. Il faut bien réaliser que chacun des «points» dans cette vidéo n'est pas une étoile, mais une galaxie, comportant chacune quelques centaines de milliards d'étoiles... et probablement bien plus de planètes !
Ça donne évidemment le vertige... On observe assez bien les grandes structures de l'univers à cette échelle, sous forme de longs filaments et de « murs » constitués des amas galactiques, délimitant d'immenses zones de vide poussé, à la manière des bulles de savon.
Malheureusement, ces distances sont bien peu compatibles avec l'idée de voyage interstellaire (encore moins intergalactique), et ce sans même évoquer les distorsions relativistes. Il existe probablement des extraterrestres sur l'une des exoplanètes qu'on découvre presque chaque jour dans notre galaxie (ou, plus probablement, celles qu'on n'a pas encore découvertes), mais on ne les rencontrera jamais.
Cette autre vidéo présente une partie de l'univers connu, tant dans l'espace que dans le temps, sous forme d'un voyage virtuel depuis les sommets de l'Himalaya jusqu'au rayonnement de fond cosmologique. Il faut en effet rappeler que, la vitesse de la lumière étant finie, regarder loin dans l'espace équivaut à regarder loin dans le temps, jusqu'à une époque où l'univers était « opaque ». C'était 380 000 ans après le big bang, soit il y a plus de 13 milliards et demi d'années. Au-delà de ce « flash » primordial, aucune lumière des événements passés ne peut nous parvenir. Le seul espoir d'aller « observer » au-delà consisterait à chercher les traces du big bang lui-même sous forme d'ondes gravitationnelles primordiales, altérant la courbure même de l'espace-temps. On n'en est pas encore là, technologiquement parlant...
Une dernière enfonce le clou en comparant les tailles de différents objets astronomiques, avec cette implacable conclusion ... Non, nous (l'Homme, la Terre...) ne sommes pas le centre de l'univers !
Pour rester dans les sujets astronomiques, le prochain billet parlera des salaires des joueurs de foot, un sujet qui là aussi passionne les foules :)
Ça donne évidemment le vertige... On observe assez bien les grandes structures de l'univers à cette échelle, sous forme de longs filaments et de « murs » constitués des amas galactiques, délimitant d'immenses zones de vide poussé, à la manière des bulles de savon.
Malheureusement, ces distances sont bien peu compatibles avec l'idée de voyage interstellaire (encore moins intergalactique), et ce sans même évoquer les distorsions relativistes. Il existe probablement des extraterrestres sur l'une des exoplanètes qu'on découvre presque chaque jour dans notre galaxie (ou, plus probablement, celles qu'on n'a pas encore découvertes), mais on ne les rencontrera jamais.
Cette autre vidéo présente une partie de l'univers connu, tant dans l'espace que dans le temps, sous forme d'un voyage virtuel depuis les sommets de l'Himalaya jusqu'au rayonnement de fond cosmologique. Il faut en effet rappeler que, la vitesse de la lumière étant finie, regarder loin dans l'espace équivaut à regarder loin dans le temps, jusqu'à une époque où l'univers était « opaque ». C'était 380 000 ans après le big bang, soit il y a plus de 13 milliards et demi d'années. Au-delà de ce « flash » primordial, aucune lumière des événements passés ne peut nous parvenir. Le seul espoir d'aller « observer » au-delà consisterait à chercher les traces du big bang lui-même sous forme d'ondes gravitationnelles primordiales, altérant la courbure même de l'espace-temps. On n'en est pas encore là, technologiquement parlant...
Une dernière enfonce le clou en comparant les tailles de différents objets astronomiques, avec cette implacable conclusion ... Non, nous (l'Homme, la Terre...) ne sommes pas le centre de l'univers !
Pour rester dans les sujets astronomiques, le prochain billet parlera des salaires des joueurs de foot, un sujet qui là aussi passionne les foules :)
vendredi 17 août 2012
Raismesfest 2012 : le programme
Les organisateurs du RaismesFest viennent de mettre à disposition le programme de l'édition 2012 du festival. Comme prévu, Pretty Maids, Girlschool, Melechesh, Napalm Death et The Answer se partagent la tête d'affiche de cet événement qui aura lieu le 8 septembre au chateau de la Princesse d'Arenberg à Raismes (5km de Valenciennes).
Comme lors des éditions précédentes, les différents groupes joueront tour à tour sur la grande scène ou la scène découverte. Ayant été réduit à une seule journée pour des raisons logistiques et budgétaires, le festival ouvrira cette fois plus tôt : 10h, avec premier groupe à 11h sur la scène découverte. Un total de 18 groupes participe cette année.
Le programme est donc accessible par le lien suivant (ne vous faites pas avoir par les publicités, le lien réel se trouve plus bas) : programme RaismesFest 2012. Toutes les infos sur le site du festival : http://www.raismesfest.fr.
Comme lors des éditions précédentes, les différents groupes joueront tour à tour sur la grande scène ou la scène découverte. Ayant été réduit à une seule journée pour des raisons logistiques et budgétaires, le festival ouvrira cette fois plus tôt : 10h, avec premier groupe à 11h sur la scène découverte. Un total de 18 groupes participe cette année.
Le programme est donc accessible par le lien suivant (ne vous faites pas avoir par les publicités, le lien réel se trouve plus bas) : programme RaismesFest 2012. Toutes les infos sur le site du festival : http://www.raismesfest.fr.
mardi 14 août 2012
Images d'un autre monde...
Voici une vue panoramique (n'hésitez pas à passer en plein écran) prise par Curiosity... comme si on y était, en oubliant presque que cette image vient d'un monde situé à quelques dizaines de millions de kilomètres du nôtre.
Chapeau !
Curiosity rover: Martian solar day 2
Chapeau !
Curiosity rover: Martian solar day 2
dimanche 12 août 2012
Puttin' On The Ritz
Voici une petite vidéo hautement sympathique, réalisée par des jeunes russes à l'occasion d'un mariage (vu les moyens, on se doute qu'il ne s'agit pas des premiers moujiks venus...).
Le morceau s'appelle Puttin' On The Ritz, écrit par Irving Berlin en 1929 (oui ça date un peu). Vous remarquerez que j'ai réussi à éviter le jeu de mots trop facile (voir ici, excellent !).
Le morceau s'appelle Puttin' On The Ritz, écrit par Irving Berlin en 1929 (oui ça date un peu). Vous remarquerez que j'ai réussi à éviter le jeu de mots trop facile (voir ici, excellent !).
samedi 28 juillet 2012
mardi 17 juillet 2012
R.I.P. John Lord
Jon Lord, de son vrai nom Johnathan Douglas, est mort hier 16 juillet 2012 des suites d'un cancer du pancréas. Il avait 71 ans. Il était le talentueux co-fondateur du groupe Deep Purple en 1968 et claviériste dans les différentes incarnations de celui-ci jusqu'en 2002, ayant également joué aux côtés de David Coverdale dans Whitesnake.
Il a marqué le monde de la musique par un son de clavier inimitable (branchant à l'époque la sortie de son orgue Hammond sur un ampli de guitare) et ses duels claviers-guitare avec Ritchie Blackmore restent dans toutes les mémoires.
On lui doit le célèbre Smoke On The Water (vidéo de 1973!) bien sûr ou encore Highway Star ('72), ou ce chef d’œuvre qu'est Child In Time, la vidéo ci-dessous étant une prestation télévisée de 1970 ...
Il a marqué le monde de la musique par un son de clavier inimitable (branchant à l'époque la sortie de son orgue Hammond sur un ampli de guitare) et ses duels claviers-guitare avec Ritchie Blackmore restent dans toutes les mémoires.
On lui doit le célèbre Smoke On The Water (vidéo de 1973!) bien sûr ou encore Highway Star ('72), ou ce chef d’œuvre qu'est Child In Time, la vidéo ci-dessous étant une prestation télévisée de 1970 ...
lundi 16 juillet 2012
Un peu de douceur dans ce monde de brutes
Bébé peine à trouver le sommeil ? Jouez lui un peu de Metallica...
Bon ce n'est pas « Ride The Lightning » tout de même :)
Bon ce n'est pas « Ride The Lightning » tout de même :)
vendredi 6 juillet 2012
Spartakus And The Sun Beneath The Sea
Si ce nom Spartacus vous dit quelque chose (qui ne soit pas lié à une quelconque révolte d'esclaves), alors vous avez peut-être, comme moi, été élevé en regardant certains des dessins animés qui passaient sur les quelques chaînes qui existaient dans les années 80 (je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans...).
Il y en avait un un peu particulier, une production française je crois, qui s'appelait les Mondes Engloutis. Un scénario intéressant bien qu'un peu enfantin, revisitant certains mythes classiques (beaucoup inspirés de la Grèce antique d'ailleurs). La bande son - signée les Ministars - y faisait beaucoup également. Bien que répétitives, les chansons des ministars contribuaient à l'ambiance.
Justement...
Voici une reprise du générique à la sauce « métal symphonique » sur laquelle je suis tombé au fil de mes errances sur le net, par le groupe polonais Pathfinder. Pour ceux qui veulent confronter les versions, l'original est ici.
On attend maintenant la reprise de la gigue de Bic et Bac...
Il y en avait un un peu particulier, une production française je crois, qui s'appelait les Mondes Engloutis. Un scénario intéressant bien qu'un peu enfantin, revisitant certains mythes classiques (beaucoup inspirés de la Grèce antique d'ailleurs). La bande son - signée les Ministars - y faisait beaucoup également. Bien que répétitives, les chansons des ministars contribuaient à l'ambiance.
Justement...
Voici une reprise du générique à la sauce « métal symphonique » sur laquelle je suis tombé au fil de mes errances sur le net, par le groupe polonais Pathfinder. Pour ceux qui veulent confronter les versions, l'original est ici.
On attend maintenant la reprise de la gigue de Bic et Bac...
jeudi 7 juin 2012
O Fortuna : Misheard lyrics
Voici une excellente version "misheard lyrics" (paroles mal comprises) du célèbre O Fortuna, extrait bien évidemment du Carmina Burana de Carl Orff.
Irrésistible...
Irrésistible...
lundi 4 juin 2012
Les soeurs de St François
Un homme roule sur une route déserte quand il aperçoit un panneau :
Croyant à un trouble de la perception, il continue sa route en priant mentalement. Bientôt un nouveau panneau :
Stupéfait il commence à y croire quand il voit un panneau
La curiosité aidant, il tourne à droite et fini par arriver sur un parking. Il se gare devant une porte massive portant l'écriteau :
Une nonne en habit noir vient lui ouvrir : «
- Que pouvons-nous faire pour vous mon fils ?
- J'ai vu le panneau sur la route, et je suis intéressé ...
- Très bien mon fils, suivez moi, dit la nonne. »
Elle le mène à travers divers passages, et il se sent vite désorienté. La nonne s’arrête devant une porte fermée et lui dit « Veuillez frapper à la porte ». Il frappe et une autre nonne apparaît, portant une petite coupe, et déclare : « Mettez 100 euros dans la coupe, puis passez la porte qui est au fond de ce couloir. ».
Il sort les 100 euros, les met dans la coupe, et se met à trotter allègrement vers la porte, qu'il passe. Alors que la porte se referme derrière lui il s'aperçoit qu'il est revenu sur le parking. En face de lui un panneau :
(vu sur Loofok.com).
Les Sœurs de St François
Maison de la prostitution
10 Km
Maison de la prostitution
10 Km
Croyant à un trouble de la perception, il continue sa route en priant mentalement. Bientôt un nouveau panneau :
Les Sœurs de St François
Maison de la prostitution
5 Km
Maison de la prostitution
5 Km
Stupéfait il commence à y croire quand il voit un panneau
Les Sœurs de St François
Maison de la prostitution
Prochaine à droite
Maison de la prostitution
Prochaine à droite
La curiosité aidant, il tourne à droite et fini par arriver sur un parking. Il se gare devant une porte massive portant l'écriteau :
Sœurs de St François
Une nonne en habit noir vient lui ouvrir : «
- Que pouvons-nous faire pour vous mon fils ?
- J'ai vu le panneau sur la route, et je suis intéressé ...
- Très bien mon fils, suivez moi, dit la nonne. »
Elle le mène à travers divers passages, et il se sent vite désorienté. La nonne s’arrête devant une porte fermée et lui dit « Veuillez frapper à la porte ». Il frappe et une autre nonne apparaît, portant une petite coupe, et déclare : « Mettez 100 euros dans la coupe, puis passez la porte qui est au fond de ce couloir. ».
Il sort les 100 euros, les met dans la coupe, et se met à trotter allègrement vers la porte, qu'il passe. Alors que la porte se referme derrière lui il s'aperçoit qu'il est revenu sur le parking. En face de lui un panneau :
Allez en paix .
Vous avez bien été baisé par les Sœurs de St François.
Que cela vous serve de leçon, pauvre pêcheur.
Vous avez bien été baisé par les Sœurs de St François.
Que cela vous serve de leçon, pauvre pêcheur.
(vu sur Loofok.com).
dimanche 6 mai 2012
RaismesFest 2012 : affiche définitive
L'affiche définitive du RaismesFest 2012, ci-contre, a été dévoilée aujourd'hui. Le dernier groupe dont la participation a été confirmée est donc Napalm Death.
Rappelons que ce festival qui se déroule comme son nom l'indique à Raismes (près de Valenciennes, précisément au chateau de la princesse d'Arenberg) a connu un accident de parcours puisque, faute de subventions et à cause de tracasseries administratives, son édition 2011, qui devait être la quatorzième, a été annulée. Une journée de soutien avait été mise en place, et les choses ont été quelque peu redressées puisque, bien que réduit à une seule journée, cette affiche 2012 tient décidément bien la la route !
Se succéderont ainsi sur la grande scène notamment les anglais de The Answer (écoutez Come Follow Me, énorme morceau de hard rock super entraînant), le groupe de Black Metal Melechesh (une première au Raismesfest me semble-t-il...), les "fillettes" anglaises de Girlschool (voir l'excellent Emergency), les death metalleux de Napalm Death et les danois de Pretty Maids en guise de tête d'affiche, un groupe que je ne connaissais pas mais qui me semble particulièrement intéressant, dans une veine métal mélodique que j'affectionne. Ils viennent de fêter leurs 30 ans de carrière...
D'autres groupes sont prévus (18 en tout composent cette affiche) et je tâcherai d'en voir un maximum. Je garde un excellent souvenir des éditions 2009 (ici et là) et 2010 (ici et là). J'ai hâte d'y être à nouveau !
C'était donc la seconde bonne nouvelle de la journée :)
Rappelons que ce festival qui se déroule comme son nom l'indique à Raismes (près de Valenciennes, précisément au chateau de la princesse d'Arenberg) a connu un accident de parcours puisque, faute de subventions et à cause de tracasseries administratives, son édition 2011, qui devait être la quatorzième, a été annulée. Une journée de soutien avait été mise en place, et les choses ont été quelque peu redressées puisque, bien que réduit à une seule journée, cette affiche 2012 tient décidément bien la la route !
Se succéderont ainsi sur la grande scène notamment les anglais de The Answer (écoutez Come Follow Me, énorme morceau de hard rock super entraînant), le groupe de Black Metal Melechesh (une première au Raismesfest me semble-t-il...), les "fillettes" anglaises de Girlschool (voir l'excellent Emergency), les death metalleux de Napalm Death et les danois de Pretty Maids en guise de tête d'affiche, un groupe que je ne connaissais pas mais qui me semble particulièrement intéressant, dans une veine métal mélodique que j'affectionne. Ils viennent de fêter leurs 30 ans de carrière...
D'autres groupes sont prévus (18 en tout composent cette affiche) et je tâcherai d'en voir un maximum. Je garde un excellent souvenir des éditions 2009 (ici et là) et 2010 (ici et là). J'ai hâte d'y être à nouveau !
C'était donc la seconde bonne nouvelle de la journée :)
Bloody Mary : Lies
Voici le tout nouveau clip de Bloody Mary, un excellent groupe originaire de Nancy , que j'avais eu l'occasion de voir et d'aborder au RaismesFest 2010. J'en garde un excellent souvenir (ainsi qu'une dédicace).
Le nouveau morceau, Lies, est toujours dans une excellente veine de hard rock, peut-être un peu moins "classic rock" que l'album précédent (« We Rock, You Suck »), ce qu'on jugera à l'écoute du nouvel album « Shoot Me ».
Le nouveau morceau, Lies, est toujours dans une excellente veine de hard rock, peut-être un peu moins "classic rock" que l'album précédent (« We Rock, You Suck »), ce qu'on jugera à l'écoute du nouvel album « Shoot Me ».
jeudi 3 mai 2012
Hiiiiighwaaaaay to Heeeeell
Le hard rock, une musique de jeunes ? Pas si sûr comme le montre cette reprise à ne pas rater !
lundi 30 avril 2012
Iron Man
Non ceci n'est pas un billet à propos du dernier blockbuster marvello-hollywoodien.
Voici une bonne (à mon avis, à vous de juger !) reprise du Iron Man de Black Sabbath par Metallica (l'original ici). Bonne prestation live dans une configuration assez étrange (des tables rondes à la Patrick Sébastien ?!?) où l'on remarquera l'illustre (?) Ozzy au milieu du public. Mention spéciale à James Hetfield à la voix quasiment méconnaissable.
Évidemment, Metallica n'est pas le petit groupe du coin, c'est le moins qu'on puisse dire, mais c'est toujours remarquable de voir un groupe de ce calibre rendre hommage à l'une de ses influences. Eh oui, Iron Man ça date tout de même de 1970 (album Paranoid - vidéo du titre éponyme ici - ah ce riff ! ce solo de Tony Iommi !) !
Metallica a lui aussi souvent l'honneur d'être repris par des groupes (avec plus ou moins de bonheur il est vrai). Voici d'ailleurs une reprise qui a permis à Apocalyptica de connaître le succès, avec cette version du célèbre Nothing Else Matters (l'original ici) au violoncelle...
Allez, une autre... Accrochez-vous :
Voici une bonne (à mon avis, à vous de juger !) reprise du Iron Man de Black Sabbath par Metallica (l'original ici). Bonne prestation live dans une configuration assez étrange (des tables rondes à la Patrick Sébastien ?!?) où l'on remarquera l'illustre (?) Ozzy au milieu du public. Mention spéciale à James Hetfield à la voix quasiment méconnaissable.
Évidemment, Metallica n'est pas le petit groupe du coin, c'est le moins qu'on puisse dire, mais c'est toujours remarquable de voir un groupe de ce calibre rendre hommage à l'une de ses influences. Eh oui, Iron Man ça date tout de même de 1970 (album Paranoid - vidéo du titre éponyme ici - ah ce riff ! ce solo de Tony Iommi !) !
Metallica a lui aussi souvent l'honneur d'être repris par des groupes (avec plus ou moins de bonheur il est vrai). Voici d'ailleurs une reprise qui a permis à Apocalyptica de connaître le succès, avec cette version du célèbre Nothing Else Matters (l'original ici) au violoncelle...
Allez, une autre... Accrochez-vous :
dimanche 29 avril 2012
lundi 23 avril 2012
Nightwish à Bercy le 17.4.2012
Ah quelle soirée !
C'était mon cinquième concert de Nightwish puisque je les ai vus en 2002 (Élysée Montmartre), 2004, 2008, 2009 (Zénith de Paris). Pour la première fois à Bercy, pour une salle très remplie, des conditions idéales... Je ne sais pas combien de personnes avaient fait le déplacement mais la foule était impressionnante, et a je crois également impressionné le groupe.
Commençons par le début... Départ du boulot vers 17h, on sent déjà que ce sera chaud pour arriver à 19h30 à Bercy... Convois exceptionnels bloqués le long de la route, le destin veut absolument me retarder, mais j'y arriverai ! Le temps de confier les enfants à papy-mamie, de s'habiller décemment et nous voilà partis en direction de l'autoroute A1, que nous n'atteindrons pas avant 17h50, embouteillages obligent. La météo n'est pas vraiment de la partie, on a une pensée émue pour les quelques groupies qui ont passé la nuit devant les grilles de Bercy (oui oui, il y en a...).
Arrivés à Paris vers 19h20, nous peinons à atteindre le périph', et plus encore à atteindre la porte Dorée. Nous arrivons finalement dans la salle vers 20h, sains et saufs.
Deux groupes de première partie jouent ce soir : Eklipse (un groupe de 4 filles violonistes apparamment) et Battle Beast. Malheureusement, nous ratons complètement le premier, et c'est Battle Beast qui occupe la scène lorsque nous rejoignons les gradins (en essayant de ne pas nous casser la figure ce faisant dans le noir).
De Battle Beast on retiendra des compos heavy métal de fort belle facture, avec un côté mélodique prononcé qui n'est pas pour me déplaire, et une grande technicité des musiciens. Certains soli de guitare s'apparentent à des « exercices solitaires » mais on leur pardonne. Quant à la chanteuse, drapée d'une robe «gothique» noire (comme de juste), elle occupe l'espace sonore et la scène très efficacement. Un timbre accrocheur et une façon de haranguer la foule qui font que le public lui (et leur) réserve un fort bel accueil amplement mérité. Un très bon groupe qui n'est pas sans me rappeler les « vieux » (n'exagérons rien) albums de Sinergy, le tout premier groupe de Marco (Nightwish) et Alexi Laiho (Children Of Bodom). La similitude vocale avec Kimberly Goss (The Bitch Is Back, incroyables soli) m'a d'ailleurs beaucoup frappé.
Bref un excellent groupe, que je tâcherai de découvrir plus en détails.
Vers 20h45, extinction des lumières, agitation de la foule... Les premières notes retentissent derrière l'étrange rideau troué, représentant probablement le voile de la mémoire occultant les vieux souvenirs. C'est Marco, dont on devine l'ombre sur une chaise à bascule derrière ce rideau, qui entonne la comptine « Taikatalvi » (pour des vidéos, cliquez sur les liens de la setlist ci-contre) qui introduit l'album Imaginaerum. Un moment assez émouvant que cette représentation de l'enfance alors que la tension monte dans le public. Rideau toujours baissé mais « animé » par une soufflerie qui le fait voler de façon assez fantomatique, le groupe enchaîne avec « Storytime » sous les cris du public qui guette la levée de rideau. C'est à la fin du premier couplet que la lumière s'éteint, avant de revenir subitement au moment même où le rideau tombe, dévoilant la scène, le groupe au grand complet surplombé par un écran géant sur lequel passent des animations colorées du plus bel effet. Si Jukka nous reste invisible derrière les fûts, Emppu et Marco occupent la scène, tandis que Tuomas est peu mobile derrière son clavier orné de tuyaux évoquant un orgue et dont on s'aperçoit rapidement qu'ils servent de lance-flammes. Quant à Anette, figure de proue souvent contestée depuis l'éviction de Tarja en 2005, elle nous délivre sur ce titre une performance vocale parfaite.
Le concert se poursuit de façon un peu plus classique sur les titres suivants, Wish I Had An Angel (album Once) et Amaranth (album Dark Passion Play). Des titres bien maîtrisés, sans surprise mais très réussis.
Ensuite vient le tour de Scaretale. L'une des pièces maîtresses de l'album Imaginaerum, dont la majeure partie sera jouée ce soir, voient Anette se muer en sorcière à la voix criarde tandis que Marco endosse le rôle d'un conteur fou à la Tim Burton. Le titre s'achève sur un duo de ces deux personnages très évocateur de classiques de ce cinéaste. Une excellente interprétation vraiment.
The Siren représente à nouveau l'album Once, avec un titre originellement écrit pour Tarja, qu'Anette, comme en 2009, modifie sur le refrain. Les envolées de Marco, en Ulysse lié au mât de son navire, sont toujours aussi convaincantes.
Très attendu, le jazzy Slow, Love, Slow suit... Un titre intimiste pour lequel Jukka troque ses baguettes de batterie contre des balais et Anette adopte une voix à la Jessica Rabbit. L'assistance apprécie ce titre vraiment différent, tout en nuances, développant une ambiance me rappelant le « Glory Box » de Portishead. Mention spéciale à la prestation d'Emppu à la guitare, tout en retenue.
Début de la « séquence celtique » avec l'arrivée sur scène de Troy Donockley, accompagnant le groupe à la cornemuse. Ça commence par « I Want My Tears Back » qui voit le déchaînement du public sur ce titre incroyablement entraînant à l'interprétation parfaite.
Séquence nettement plus calme avec les quatre titres suivants : The Crow, The Owl And The Dove (avec quelques mots de Troy Donockley lors du refrain), The Islander (Marco troque sa basse contre une guitare acoustique après avoir incité le public à sortir briquets et écran, créant une belle ambiance dans le public), Nemo dans une version acoustique. Au cours de ces différents titres, Jukka rejoint l'avant de la scène, délaissant notamment sa batterie pour une interprétation au tam tam. Last Of The Wild, instrumental tiré de Dark Passion Play, clôt la séquence celtique. J'avoue m'être un peu ennuyé sur cette interprétation si particulière de Nemo, et avoir trouvé que Last Of The Wild manquait de rythme (j'avais eu l'impression contraire en 2009, c'est peut-être dû à la longue intro à la cornemuse). Pour le reste, j'ai beaucoup aimé ce passage un peu différent du métal traditionnel auquel on est habitués.
Retour à quelque chose de nettement plus énergique, avec Planet Hell, dont on a eu un avant goût précédemment. Belle surprise de voir Anette si bien adaptée à ce titre, tiré de Once, originellement écrit pour Tarja. Si le côté lyrique est moins prononcé, cela ne choque absolument pas et l'interprétation est vraiment très bonne.
Un Ghost River bien lugubre introduit par un choeur d'enfants s'ensuit dégageant une atmosphère bien particulière, puis l'un des plus vieux morceaux joués ce soir : Dead To The World (album Century Child, 2002), l'occasion d'un fameux duo entre Anette et Marco.
C'est déjà l'heure du dernier morceau, une reprise fort logiquement dédiée à la mémoire de son auteur, le regretté Gary Moore : le très irlandais Over The Hills And Far Away. L'occasion pour le groupe au grand complet de dire au revoir, en compagnie de Troy Donockley revenu sur scène pour l'occasion.
Quelques minutes d'ovation et le groupe revient pour trois rappels. Du premier, Finlandia, un morceau par Troy essentiellement à la cornemuse (un morceau écrit par Jean Sibelius apparemment), je ne retiendrai pas grand'chose (ce qui est injuste au vu de la vidéo). En revanche, l'interprétation de Song Of Myself, tout en puissance (la longue partie narrative de l'album est remplacée par des phrases s'enchaînant assez vite sur l'écran géant) et surtout Last Ride Of The Day, rapide et enthousiasmant, avec des passages de montagnes russes très colorés sur l'écran, fumigènes et confettis, viennent conclure cette prestation en beauté.
Le groupe vient saluer alors que retentit Imaginaerum, générique de fin tant de l'album du même nom que du concert, la scène enflammée de jolis feux d'artifice. Longue ovation de la part du public qui en aura eu plein la vue et les oreilles pendant 1h45.
Le temps de regagner notre véhicule, le long retour dans le Nôôôrd commence. Long car il nous faut bien trois quarts d'heure pour s'extirper du parking, et 1h pour atteindre l'autoroute. En effet, avec le périphérique fermé jusqu'à la porte de Pantin (on présume pour des travaux), on est réduit, comme des milliers de personnes, à emprunter les boulevards longeant ce dernier, notamment le boulevard Davout en mode travaux et ses feux rouges espacés de 10 mètres chacun...
On prend son mal en patience et on finit par rejoindre l'A3 puis l'A1. Dodo vers 2h30... Pourquoi n'ai-je pas pris congé le lendemain au fait ?
Les impressions de ce concert sont vraiment excellentes. Sur le plan musical l'interprétation aura été sans faille, avec un groupe soudé et complice, un son presque parfait, pas trop fort, sans exagération sur la basse comme on l'entend parfois. Visuellement, un spectacle grandiose : éclairages superbes, écran géant très intelligemment utilisé, flammes de différentes couleurs synchronisées avec la musique, confettis, fumigènes, feux d'artifice... Le grand jeu quoi.
Moment amusant également, lorsque, juste avant Over The Hills And Far Away, Anette évoque le concert de 2009 où elle nous avait fait chanter « Frère Jacques ». Cette fois, elle a essayé de nous faire chanter « Chanson d'amour »... sauf que presque personne ne connaissait ; elle s'est retrouvée bien seule.... mais a bien pris la chose :)
En tout cas, c'est sans aucun doute l'un des meilleurs concerts que j'aie vus !
C'était mon cinquième concert de Nightwish puisque je les ai vus en 2002 (Élysée Montmartre), 2004, 2008, 2009 (Zénith de Paris). Pour la première fois à Bercy, pour une salle très remplie, des conditions idéales... Je ne sais pas combien de personnes avaient fait le déplacement mais la foule était impressionnante, et a je crois également impressionné le groupe.
Commençons par le début... Départ du boulot vers 17h, on sent déjà que ce sera chaud pour arriver à 19h30 à Bercy... Convois exceptionnels bloqués le long de la route, le destin veut absolument me retarder, mais j'y arriverai ! Le temps de confier les enfants à papy-mamie, de s'habiller décemment et nous voilà partis en direction de l'autoroute A1, que nous n'atteindrons pas avant 17h50, embouteillages obligent. La météo n'est pas vraiment de la partie, on a une pensée émue pour les quelques groupies qui ont passé la nuit devant les grilles de Bercy (oui oui, il y en a...).
Arrivés à Paris vers 19h20, nous peinons à atteindre le périph', et plus encore à atteindre la porte Dorée. Nous arrivons finalement dans la salle vers 20h, sains et saufs.
Deux groupes de première partie jouent ce soir : Eklipse (un groupe de 4 filles violonistes apparamment) et Battle Beast. Malheureusement, nous ratons complètement le premier, et c'est Battle Beast qui occupe la scène lorsque nous rejoignons les gradins (en essayant de ne pas nous casser la figure ce faisant dans le noir).
De Battle Beast on retiendra des compos heavy métal de fort belle facture, avec un côté mélodique prononcé qui n'est pas pour me déplaire, et une grande technicité des musiciens. Certains soli de guitare s'apparentent à des « exercices solitaires » mais on leur pardonne. Quant à la chanteuse, drapée d'une robe «gothique» noire (comme de juste), elle occupe l'espace sonore et la scène très efficacement. Un timbre accrocheur et une façon de haranguer la foule qui font que le public lui (et leur) réserve un fort bel accueil amplement mérité. Un très bon groupe qui n'est pas sans me rappeler les « vieux » (n'exagérons rien) albums de Sinergy, le tout premier groupe de Marco (Nightwish) et Alexi Laiho (Children Of Bodom). La similitude vocale avec Kimberly Goss (The Bitch Is Back, incroyables soli) m'a d'ailleurs beaucoup frappé.
Bref un excellent groupe, que je tâcherai de découvrir plus en détails.
Setlist :
(*=avec Troy Donockley)
Une demi-heure d'entracte, le temps de se mettre à l'aise et d'avaler un sandwich. Rencontre de quelques élèves (désolé Lucas, Yan et Charles de ne pas vous avoir salué plus dignement, la prochaine fois ce sera autour d'une bonne bière (sans alcool, ça va de soi)).(*=avec Troy Donockley)
- Taikatalvi
- Storytime
- Wish I Had An Angel
- Amaranth
- Scaretale
- The Siren
- Slow, Love, Slow
- I Want My Tears Back*
- The Crow, The Owl And The Dove*
- The Islander*
- Nemo (version acoustique)*
- Last Of The Wild*
- Planet Hell
- Ghost River
- Dead To The World
- Over The Hills And Far Away*
- Finlandia*
- Song Of Myself
- Last Ride Of The Day
- (Imaginaerum)
Vers 20h45, extinction des lumières, agitation de la foule... Les premières notes retentissent derrière l'étrange rideau troué, représentant probablement le voile de la mémoire occultant les vieux souvenirs. C'est Marco, dont on devine l'ombre sur une chaise à bascule derrière ce rideau, qui entonne la comptine « Taikatalvi » (pour des vidéos, cliquez sur les liens de la setlist ci-contre) qui introduit l'album Imaginaerum. Un moment assez émouvant que cette représentation de l'enfance alors que la tension monte dans le public. Rideau toujours baissé mais « animé » par une soufflerie qui le fait voler de façon assez fantomatique, le groupe enchaîne avec « Storytime » sous les cris du public qui guette la levée de rideau. C'est à la fin du premier couplet que la lumière s'éteint, avant de revenir subitement au moment même où le rideau tombe, dévoilant la scène, le groupe au grand complet surplombé par un écran géant sur lequel passent des animations colorées du plus bel effet. Si Jukka nous reste invisible derrière les fûts, Emppu et Marco occupent la scène, tandis que Tuomas est peu mobile derrière son clavier orné de tuyaux évoquant un orgue et dont on s'aperçoit rapidement qu'ils servent de lance-flammes. Quant à Anette, figure de proue souvent contestée depuis l'éviction de Tarja en 2005, elle nous délivre sur ce titre une performance vocale parfaite.
Le concert se poursuit de façon un peu plus classique sur les titres suivants, Wish I Had An Angel (album Once) et Amaranth (album Dark Passion Play). Des titres bien maîtrisés, sans surprise mais très réussis.
Ensuite vient le tour de Scaretale. L'une des pièces maîtresses de l'album Imaginaerum, dont la majeure partie sera jouée ce soir, voient Anette se muer en sorcière à la voix criarde tandis que Marco endosse le rôle d'un conteur fou à la Tim Burton. Le titre s'achève sur un duo de ces deux personnages très évocateur de classiques de ce cinéaste. Une excellente interprétation vraiment.
Scaretale, vidéo à ne pas rater ! |
The Siren représente à nouveau l'album Once, avec un titre originellement écrit pour Tarja, qu'Anette, comme en 2009, modifie sur le refrain. Les envolées de Marco, en Ulysse lié au mât de son navire, sont toujours aussi convaincantes.
Très attendu, le jazzy Slow, Love, Slow suit... Un titre intimiste pour lequel Jukka troque ses baguettes de batterie contre des balais et Anette adopte une voix à la Jessica Rabbit. L'assistance apprécie ce titre vraiment différent, tout en nuances, développant une ambiance me rappelant le « Glory Box » de Portishead. Mention spéciale à la prestation d'Emppu à la guitare, tout en retenue.
Slow, Love, Slow |
Début de la « séquence celtique » avec l'arrivée sur scène de Troy Donockley, accompagnant le groupe à la cornemuse. Ça commence par « I Want My Tears Back » qui voit le déchaînement du public sur ce titre incroyablement entraînant à l'interprétation parfaite.
Excellente vidéo de I Want My Tears Back, mention spéciale à Marco ! |
Séquence nettement plus calme avec les quatre titres suivants : The Crow, The Owl And The Dove (avec quelques mots de Troy Donockley lors du refrain), The Islander (Marco troque sa basse contre une guitare acoustique après avoir incité le public à sortir briquets et écran, créant une belle ambiance dans le public), Nemo dans une version acoustique. Au cours de ces différents titres, Jukka rejoint l'avant de la scène, délaissant notamment sa batterie pour une interprétation au tam tam. Last Of The Wild, instrumental tiré de Dark Passion Play, clôt la séquence celtique. J'avoue m'être un peu ennuyé sur cette interprétation si particulière de Nemo, et avoir trouvé que Last Of The Wild manquait de rythme (j'avais eu l'impression contraire en 2009, c'est peut-être dû à la longue intro à la cornemuse). Pour le reste, j'ai beaucoup aimé ce passage un peu différent du métal traditionnel auquel on est habitués.
Retour à quelque chose de nettement plus énergique, avec Planet Hell, dont on a eu un avant goût précédemment. Belle surprise de voir Anette si bien adaptée à ce titre, tiré de Once, originellement écrit pour Tarja. Si le côté lyrique est moins prononcé, cela ne choque absolument pas et l'interprétation est vraiment très bonne.
Planet hell |
Un Ghost River bien lugubre introduit par un choeur d'enfants s'ensuit dégageant une atmosphère bien particulière, puis l'un des plus vieux morceaux joués ce soir : Dead To The World (album Century Child, 2002), l'occasion d'un fameux duo entre Anette et Marco.
C'est déjà l'heure du dernier morceau, une reprise fort logiquement dédiée à la mémoire de son auteur, le regretté Gary Moore : le très irlandais Over The Hills And Far Away. L'occasion pour le groupe au grand complet de dire au revoir, en compagnie de Troy Donockley revenu sur scène pour l'occasion.
Quelques minutes d'ovation et le groupe revient pour trois rappels. Du premier, Finlandia, un morceau par Troy essentiellement à la cornemuse (un morceau écrit par Jean Sibelius apparemment), je ne retiendrai pas grand'chose (ce qui est injuste au vu de la vidéo). En revanche, l'interprétation de Song Of Myself, tout en puissance (la longue partie narrative de l'album est remplacée par des phrases s'enchaînant assez vite sur l'écran géant) et surtout Last Ride Of The Day, rapide et enthousiasmant, avec des passages de montagnes russes très colorés sur l'écran, fumigènes et confettis, viennent conclure cette prestation en beauté.
Last Ride Of The Day, j'ai encore des frissons en regardant cette vidéo ! |
Le groupe vient saluer alors que retentit Imaginaerum, générique de fin tant de l'album du même nom que du concert, la scène enflammée de jolis feux d'artifice. Longue ovation de la part du public qui en aura eu plein la vue et les oreilles pendant 1h45.
Le temps de regagner notre véhicule, le long retour dans le Nôôôrd commence. Long car il nous faut bien trois quarts d'heure pour s'extirper du parking, et 1h pour atteindre l'autoroute. En effet, avec le périphérique fermé jusqu'à la porte de Pantin (on présume pour des travaux), on est réduit, comme des milliers de personnes, à emprunter les boulevards longeant ce dernier, notamment le boulevard Davout en mode travaux et ses feux rouges espacés de 10 mètres chacun...
On prend son mal en patience et on finit par rejoindre l'A3 puis l'A1. Dodo vers 2h30... Pourquoi n'ai-je pas pris congé le lendemain au fait ?
Les impressions de ce concert sont vraiment excellentes. Sur le plan musical l'interprétation aura été sans faille, avec un groupe soudé et complice, un son presque parfait, pas trop fort, sans exagération sur la basse comme on l'entend parfois. Visuellement, un spectacle grandiose : éclairages superbes, écran géant très intelligemment utilisé, flammes de différentes couleurs synchronisées avec la musique, confettis, fumigènes, feux d'artifice... Le grand jeu quoi.
Moment amusant également, lorsque, juste avant Over The Hills And Far Away, Anette évoque le concert de 2009 où elle nous avait fait chanter « Frère Jacques ». Cette fois, elle a essayé de nous faire chanter « Chanson d'amour »... sauf que presque personne ne connaissait ; elle s'est retrouvée bien seule.... mais a bien pris la chose :)
En tout cas, c'est sans aucun doute l'un des meilleurs concerts que j'aie vus !
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