Voici une excellente vidéo que l'on doit à une chaîne danoise, TV2, expliquant de façon tout-à-fait rationnelle, du moins pour un fan de Star Wars, la chute du Finlandais Ville Miettunen lors des qualifications de l'épreuve du ski de bosses.
Excellent !
jeudi 13 février 2014
mardi 11 février 2014
Concert de Tarja à Lille le 9/2/2014
Tarja... inoubliable première chanteuse de Nightwish, elle a contribué à l'essor incroyable de ce groupe... et elle est aujourd'hui, chez nous, à Lille. Dans une toute petite salle, Le splendid, sympathique mais loin des grands zéniths qu'elle a pu remplir par le passé. Allez, on ne va pas verser dans la nostalgie, il n'y a vraiment pas de quoi.
Le concert est censé débuter à 19h, mais à 18h la voiture fait des siennes ! Impossible de démarrer, et l'autre voiture est coincée derrière dans le garage ! Damned ! Finalement on trouve une solution et nous arrivons à Lille à 18h50, place du Mont de Terre. Coup de bol, on trouve une place sans difficulté malgré des trottoirs déjà bien peuplés.
La salle est déjà dans l'obscurité quand nous arrivons, bien peuplée également, à 19h pile. Ouf. Un groupe de première partie est annoncé, ce sont les parisiens d'Elyose. Il s'agit d'un quatuor mené par chanteuse, possédant à son actif déjà un EP et un album complet, le second étant en cours de finalisation.
Je n'ai pas en entier la liste des titres joués par ce groupe ce soir, juste quelques notes et impressions. D'abord, l'impression d'avoir affaire à un groupe jeune mais très pro. Pas facile d'ouvrir pour une pointure telle que Tarja mais le groupe s'en sort avec brio malgré quelques défauts inhérents à ce type de prestation, au premier rang desquels un son pas toujours bien réglé : j'ai trouvé que la voix était surmixée et la guitare bien trop en retrait.
Moment amusant, après le premier morceau le groupe se présente et dans la foulée, la chanteuse annonce en tendant le bras vers l'arrière : « permettez que je prenne mon pied »... « de micro » s'empresse-t-elle de préciser mais trop tard pour éviter quelques ricanements... J'ai beaucoup apprécié le morceau l'Orientale ainsi que le très rythmé Théogyne, tous deux issus du premier album du groupe et interprété pour ce dernier sous des lumières bleues stroboscopiques assez dérangeantes. Le groupe a également défendu deux morceaux de l'album à venir, dont notamment le probable-morceau-titre « Rédemption ». Une prestation très sympathique, à suivre.
19h45, les techniciens s'affairent, le public se masse vers l'avant... Mais il faut patienter jusque 20h pour que les lumières de la salle s'éteignent... Première surprise, contrairement à la configuration habituelle, la batterie se trouve très près du bord, sur la droite de la scène, là où on attendrait plutôt le clavier, qui se trouve quant à lui en fond de scène.
La belle embraye immédiatement avec un In For The Kill, à l'issue duquel le public lui livre un accueil proprement triomphal. Elle semble sincèrement surprise et touchée de cet accueil vraiment enthousiaste. Enchaînement avec 500 letters, où l'on commence à comprendre que Mike Terrana fait indubitablement partie du spectacle visuel. Il tape comme un sourd, fait tournoyer ses baguettes, les jette en l'air, et ce sans jamais perdre le rythme, c'est proprement incroyable !
Le show continue avec un morceau tiré du premier album « My Winter Storm » : Damed And Divine. Et là on se dit tout de même... quelle voix ! Une interprétation parfaite et pourtant tout en puissance, pas de doute, c'est LA « grande dame du métal sympho » comme l'a qualifiée la chanteuse d'Elyose. S'ensuit un excellent Falling Awake avec notamment un remarquable solo du guitariste, qui s'est montré un peu effacé par ailleurs - ce n'était clairement pas lui la vedette ce soir.
Après cet excellent morceau, elle prend quelques minutes pour remercier le public de l'avoir accompagnée pendant toutes ces années, et on comprend à travers ce message touchant (voir la vidéo ci-dessus) que cela n'a pas été toujours facile pour elle. Elle nous dédie donc le premier single qu'elle ait sorti en solo : I Walk Alone, tout un symbole, magnifiquement chanté d'ailleurs.
Une intro au clavecin très caractéristique, pour un morceau tout à fait différent : Anteroom Of Death, qui ouvrait magistralement le second album « What Lies Beneath » (en ne comptant que les albums métal). À noter que Tarja est accompagnée au chant par son guitariste et son claviériste, et ce n'est a priori pas facile !
La suite, Never Enough (tiré du dernier album en date « Colours In The Dark »), est un morceau très rythmé, beaucoup plus percutant que sur l'album à mon avis. Nous avons droit à l'occasion du final de ce morceau à un superbe « duel » entre la guitare et le violoncelle, suivi d'un solo de chaque instrument tour à tour, les musiciens s'amusant, en l'absence de la chanteuse, avec les baguettes que le batteur lance à tout va avant de les rattraper... Mike Terrana a décidément un jeu très visuel !
Profitant de cet intermède à la fin du titre précédent, la belle nous revient dans une nouvelle tenue et nous interprète Sing For Me, tiré du premier album et introduit par Mike Terrana au gong qui pend derrière lui. Morceau suivant, encore une intro caractéristique de quelques notes de piano, il s'agit de Die Alive, encore un titre phare de My Winter Storm.
Retour au présent avec un triplet tiré de Colours In The Dark : Mystique Voyage (avec sa longue intro parlée), Neverlight (avec son gros riff de guitare en guise d'introduction) et Medusa dont l'intro au clavier est ponctuée de rafales de batterie.
21h10, le groupe se retire déjà, on comprend que c'est l'heure des rappels... Et de fait, après quelques minutes d'acclamation l'ensemble des musiciens revient, Tarja s'étant de nouveau changée, nous revenant dans une longue robe de cuir à capuche.
Nous avons droit à trois rappels ce soir. Le premier est le premier morceau de Colours In The Dark, l'impressionnant Victim Of Ritual, quelle nous interprète en roulant les R capuche sur la tête à la manière d'un zélateur d'une quelconque secte dangereuse. Fait marquant, l'intro de ce morceau avec un rythme martial me fait particulièrement penser au Boléro de Ravel. Si la ressemblance n'était pas voulue alors c'est carrément du plagiat! (Ah, on me souffle dans l'oreillette que c'était fait exprès - ouf).
« How about this...? I wish I had an angel, for one moment of love »... dès ces quelques mots le public exulte et se déchaîne sur ce morceau tiré du cinquième album de Nightwish, Once, le dernier qu'elle ait interprété avec le groupe. La partie chant masculin était initialement assurée par Marco. Là c'est le guitariste qui s'y colle et on est évidemment un (gros) cran en dessous. Mais Tarja, quelle pêche !
À l'issue de ce morceau très acclamé, elle présente les différents musiciens et attaque le dernier morceau de ce soir : Until My Last Breath (album What Lies Beneath), là encore tout un symbole.
Eh oui le concert est déjà fini, il est 21h35, le groupe salue et manifeste sa joie d'avoir reçu un accueil aussi chaleureux. Mais c'était vraiment mérité, je crois pouvoir dire que tout le monde a passé une excellente soirée, d'autant que j'ai trouvé le son très bon (bien qu'un peu fort par moments) et les éclairages extrêmement bien utilisés.
Sur l'ensemble de la prestation du groupe je retiens un grand professionnalisme et un plaisir non feint d'être sur scène ce soir. Ce qui m'a marqué, au-delà des aspects purement musicaux, c'est cette impression étrange qu'après 9 ans de séparation la belle n'a toujours pas digéré d'avoir été évincée de Nightwish. C'est peut-être les paroles des chansons, dont beaucoup peuvent être lues avec cet épisode en tête, peut-être... En tout cas je continue à estimer que c'était une bonne chose. Elle m'a paru beaucoup plus libre, à l'aise et enthousiaste qu'elle l'a jamais été sous la houlette de Tuomas.
Même si sa voix manque beaucoup à certains fans de Nightwish, jamais la divergence ne m'a paru aussi évidente que ce soir, et ce sans porter aucun jugement de valeur sur les deux groupes. Tout ce qu'on peut souhaiter c'est une réconciliation, improbable, mais pas une réintégration. Ce serait, pour tout le monde, un bon de 10 ans en arrière.
Pour conclure, voici quelques miennes photos ainsi que quelques vidéos glanées sur le tube (voir notamment la page de Djeanclaude, merci à lui !), il suffit de cliquer sur les liens dans la setlist.
Le concert est censé débuter à 19h, mais à 18h la voiture fait des siennes ! Impossible de démarrer, et l'autre voiture est coincée derrière dans le garage ! Damned ! Finalement on trouve une solution et nous arrivons à Lille à 18h50, place du Mont de Terre. Coup de bol, on trouve une place sans difficulté malgré des trottoirs déjà bien peuplés.
La salle est déjà dans l'obscurité quand nous arrivons, bien peuplée également, à 19h pile. Ouf. Un groupe de première partie est annoncé, ce sont les parisiens d'Elyose. Il s'agit d'un quatuor mené par chanteuse, possédant à son actif déjà un EP et un album complet, le second étant en cours de finalisation.
Je n'ai pas en entier la liste des titres joués par ce groupe ce soir, juste quelques notes et impressions. D'abord, l'impression d'avoir affaire à un groupe jeune mais très pro. Pas facile d'ouvrir pour une pointure telle que Tarja mais le groupe s'en sort avec brio malgré quelques défauts inhérents à ce type de prestation, au premier rang desquels un son pas toujours bien réglé : j'ai trouvé que la voix était surmixée et la guitare bien trop en retrait.
Moment amusant, après le premier morceau le groupe se présente et dans la foulée, la chanteuse annonce en tendant le bras vers l'arrière : « permettez que je prenne mon pied »... « de micro » s'empresse-t-elle de préciser mais trop tard pour éviter quelques ricanements... J'ai beaucoup apprécié le morceau l'Orientale ainsi que le très rythmé Théogyne, tous deux issus du premier album du groupe et interprété pour ce dernier sous des lumières bleues stroboscopiques assez dérangeantes. Le groupe a également défendu deux morceaux de l'album à venir, dont notamment le probable-morceau-titre « Rédemption ». Une prestation très sympathique, à suivre.
19h45, les techniciens s'affairent, le public se masse vers l'avant... Mais il faut patienter jusque 20h pour que les lumières de la salle s'éteignent... Première surprise, contrairement à la configuration habituelle, la batterie se trouve très près du bord, sur la droite de la scène, là où on attendrait plutôt le clavier, qui se trouve quant à lui en fond de scène.
SetList
Le groupe arrive sur scène, on compte 5 musiciens : un violoncelliste, un claviériste, une bassiste, un guitariste et un batteur célèbre en la personne de Mike Terrana. Enfin arrive celle que tout le monde acclame... Tarja herself !- In For A Kill
- 500 Letters
- Damned And Divine
- Falling Awake
- I Walk Alone
- Anteroom Of Death
- Never Enough
- Sing For Me
- Die Alive
- Mystique Voyage
- Neverlight
- Medusa
La belle embraye immédiatement avec un In For The Kill, à l'issue duquel le public lui livre un accueil proprement triomphal. Elle semble sincèrement surprise et touchée de cet accueil vraiment enthousiaste. Enchaînement avec 500 letters, où l'on commence à comprendre que Mike Terrana fait indubitablement partie du spectacle visuel. Il tape comme un sourd, fait tournoyer ses baguettes, les jette en l'air, et ce sans jamais perdre le rythme, c'est proprement incroyable !
Le show continue avec un morceau tiré du premier album « My Winter Storm » : Damed And Divine. Et là on se dit tout de même... quelle voix ! Une interprétation parfaite et pourtant tout en puissance, pas de doute, c'est LA « grande dame du métal sympho » comme l'a qualifiée la chanteuse d'Elyose. S'ensuit un excellent Falling Awake avec notamment un remarquable solo du guitariste, qui s'est montré un peu effacé par ailleurs - ce n'était clairement pas lui la vedette ce soir.
Après cet excellent morceau, elle prend quelques minutes pour remercier le public de l'avoir accompagnée pendant toutes ces années, et on comprend à travers ce message touchant (voir la vidéo ci-dessus) que cela n'a pas été toujours facile pour elle. Elle nous dédie donc le premier single qu'elle ait sorti en solo : I Walk Alone, tout un symbole, magnifiquement chanté d'ailleurs.
Une intro au clavecin très caractéristique, pour un morceau tout à fait différent : Anteroom Of Death, qui ouvrait magistralement le second album « What Lies Beneath » (en ne comptant que les albums métal). À noter que Tarja est accompagnée au chant par son guitariste et son claviériste, et ce n'est a priori pas facile !
La suite, Never Enough (tiré du dernier album en date « Colours In The Dark »), est un morceau très rythmé, beaucoup plus percutant que sur l'album à mon avis. Nous avons droit à l'occasion du final de ce morceau à un superbe « duel » entre la guitare et le violoncelle, suivi d'un solo de chaque instrument tour à tour, les musiciens s'amusant, en l'absence de la chanteuse, avec les baguettes que le batteur lance à tout va avant de les rattraper... Mike Terrana a décidément un jeu très visuel !
Profitant de cet intermède à la fin du titre précédent, la belle nous revient dans une nouvelle tenue et nous interprète Sing For Me, tiré du premier album et introduit par Mike Terrana au gong qui pend derrière lui. Morceau suivant, encore une intro caractéristique de quelques notes de piano, il s'agit de Die Alive, encore un titre phare de My Winter Storm.
Retour au présent avec un triplet tiré de Colours In The Dark : Mystique Voyage (avec sa longue intro parlée), Neverlight (avec son gros riff de guitare en guise d'introduction) et Medusa dont l'intro au clavier est ponctuée de rafales de batterie.
21h10, le groupe se retire déjà, on comprend que c'est l'heure des rappels... Et de fait, après quelques minutes d'acclamation l'ensemble des musiciens revient, Tarja s'étant de nouveau changée, nous revenant dans une longue robe de cuir à capuche.
Nous avons droit à trois rappels ce soir. Le premier est le premier morceau de Colours In The Dark, l'impressionnant Victim Of Ritual, quelle nous interprète en roulant les R capuche sur la tête à la manière d'un zélateur d'une quelconque secte dangereuse. Fait marquant, l'intro de ce morceau avec un rythme martial me fait particulièrement penser au Boléro de Ravel. Si la ressemblance n'était pas voulue alors c'est carrément du plagiat! (Ah, on me souffle dans l'oreillette que c'était fait exprès - ouf).
« How about this...? I wish I had an angel, for one moment of love »... dès ces quelques mots le public exulte et se déchaîne sur ce morceau tiré du cinquième album de Nightwish, Once, le dernier qu'elle ait interprété avec le groupe. La partie chant masculin était initialement assurée par Marco. Là c'est le guitariste qui s'y colle et on est évidemment un (gros) cran en dessous. Mais Tarja, quelle pêche !
À l'issue de ce morceau très acclamé, elle présente les différents musiciens et attaque le dernier morceau de ce soir : Until My Last Breath (album What Lies Beneath), là encore tout un symbole.
Eh oui le concert est déjà fini, il est 21h35, le groupe salue et manifeste sa joie d'avoir reçu un accueil aussi chaleureux. Mais c'était vraiment mérité, je crois pouvoir dire que tout le monde a passé une excellente soirée, d'autant que j'ai trouvé le son très bon (bien qu'un peu fort par moments) et les éclairages extrêmement bien utilisés.
Sur l'ensemble de la prestation du groupe je retiens un grand professionnalisme et un plaisir non feint d'être sur scène ce soir. Ce qui m'a marqué, au-delà des aspects purement musicaux, c'est cette impression étrange qu'après 9 ans de séparation la belle n'a toujours pas digéré d'avoir été évincée de Nightwish. C'est peut-être les paroles des chansons, dont beaucoup peuvent être lues avec cet épisode en tête, peut-être... En tout cas je continue à estimer que c'était une bonne chose. Elle m'a paru beaucoup plus libre, à l'aise et enthousiaste qu'elle l'a jamais été sous la houlette de Tuomas.
Même si sa voix manque beaucoup à certains fans de Nightwish, jamais la divergence ne m'a paru aussi évidente que ce soir, et ce sans porter aucun jugement de valeur sur les deux groupes. Tout ce qu'on peut souhaiter c'est une réconciliation, improbable, mais pas une réintégration. Ce serait, pour tout le monde, un bon de 10 ans en arrière.
Pour conclure, voici quelques miennes photos ainsi que quelques vidéos glanées sur le tube (voir notamment la page de Djeanclaude, merci à lui !), il suffit de cliquer sur les liens dans la setlist.
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