Contrairement à cet immonde exercice de communication gouvernementale (cf "reportage" de France 2 au 20h ce 7/3/2009), rappelons que cette loi n'a pas pour objectif de contrer le piratage de masse mais au contraire :
- la mise sous tutelle de l'internet français par le ministère de la culture, au bénéfice de l'oligopole des fameuses "majors" ;
- le filtrage, digne de la démocratie la plus chinoise ;
- la généralisation de la surveillance du net ;
- l'automatisation de la répression ;
- la suppression de la présomption d'innocence et du droit de tout un chacun à se défendre devant une juridiction impartiale.
Seulement je refuse qu'on sacrifie ma liberté et celle de tous les internautes au nom du tout-sécuritaire au bénéfice des lobbies de la "culture". Je refuse d'être condamné de façon automatique parce qu'une adresse IP qui "semblera" être la mienne aura "tenté" de télécharger quelque chose qui "pourrait" avoir été mis à disposition illégalement (mais qui est censé pouvoir être identifié avant même le téléchargement, bien sûr), alors que je serai dans l'incapacité de prouver mon innocence faute d'avoir installé le logiciel-espion labellisé par notre cher gouvernement (mon système d'exploitation étant incompatible avec ledit logiciel - commercial évidemment). Le tout sans que la CNIL n'ait eu un droit de regard, évidemment.
Quand on s'apercevra que ce texte est encore plus inapplicable que la DADVSI, est-ce qu'on nous pondra un texte encore plus liberticide ou est-ce que nos politiques chercheront enfin plus loin que le bout de leur nez la solution au problème de la rémunération des artistes ?
Honte à vous !
À lire : le résumé du projet de loi par PCInpact.
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