mardi 24 décembre 2013

Noël 2013

Joyeux Noël à tous ! et soyez prudents sur les routes !

Pour fêter ça, voici un petit titre de circonstance, par l’inénarrable Twisted Sister !

vendredi 13 décembre 2013

Slayer Christmas Lights !

On a tous vu des allumés (c'est le cas de le dire) décorer leur maison avec des quantités astronomiques de lumières pour Noël, et pour les plus fous d'entre eux carrément faire tout une mise en scène son & lumières : voir ici pour un très joli avec la musique "Sarajevo 1224" (de Trans Siberian Orchestra), et cet autre cette fois pour Halloween sur une chanson coréenne qu'il est interdit de nommer.

Attention les yeux, cette fois ça chauffe car c'est Slayer qui s'y colle, avec le père Noël à la gratte, le lutin à la batterie et le bohomme de neige au chant !


jeudi 12 décembre 2013

vendredi 6 décembre 2013

R.I.P. Madiba !

La politique peut être renforcée par la musique, mais la musique a une puissance qui défie la politique.
Nelson Mandela (1918-2013)
Nelson Mandela

mardi 26 novembre 2013

Fight Song

Voici un petit titre rock que j'aime bien. Ça s'appelle Fight Song, c'est joué par les suédois de Sister Sin (soeur du péché ?), c'est extrait de leur dernier album en date Now And Forever (2012) et ça ne manque pas de « pêche »...




Ça fait du bien par où ça passe.

dimanche 17 novembre 2013

Le seigneur des anneaux fait du ski

Voici une vidéo improbable mêlant certaines séquences du seigneur des anneaux avec les paroles des bronzés font du ski. Irrésistible !



Bravo à NVM, auteur de ce superbe mashup. Ils en ont également commis un autre : The Dark Night contre la cité de la peur... à voir!

samedi 16 novembre 2013

Ghost Love Score au Wacken 2013

Nightwish a publié une nouvelle vidéo extraite de son DVD/Blu-ray live « Showtime, Storytime » à paraître en décembre 2013 : il s'agit de l'imparable Ghost Love Score !

Filmé au Wacken Open Air à l'été 2013, ce titre met bien évidemment en avant les excellentes capacités de celle qui occupe désormais le difficile poste de chanteuse du groupe : Floor Jansen.

La vidéo se savoure ci-dessous. J'ai été particulièrement impressionné par le final, avec une performance de Jukka, le batteur, magnifique !


samedi 2 novembre 2013

Blackmore's Night : A Knight In York

On trouve souvent de véritables perles sur Youtube... Voici, dans un style radicalement différent de la vidéo précédente (heureusement diront certains) un concert complet de Blackmore's Night.
  1. Locked Within The Crystal Ball
  2. Gilded Cage
  3. The Circle
  4. Journeyman
  5. World Of Stone
  6. The Peasant‘s Promise
  7. Toast To Tomorrow
    (with Bad Romance part by Lady Gaga)
  8. Fires At Midnight
    (with guitar solo by Blackmore)
  9. Barbara Allen
  10. Darkness
  11. Dance Of The Darkness
  12. Dandelion Wine
  13. All The Fun Of The Fayre
  14. First Of May (Bee Gees cover)

Depuis une grosse dizaine d'années maintenant, Ritchie Blackmore (ex-guitariste de Deep Purple et Rainbow, est-il besoin de le rappeler) et sa femme Candice Night sortent régulièrement des albums dans un style médiéval-renaissance, même s'il arrive au sieur Blackmore de poser son banjo et reprendre la gratte électrique.

Ce concert s'intitule A Knight In York, le track-listing est ci-contre. Enjoy !

vendredi 1 novembre 2013

Unicorns from Hell

Alors parmi les trucs bizarroïdes qui traînent sur le net, voici un morceau de choix : les licornes nazies venues de l'enfer...

Accrochez-vous.

dimanche 27 octobre 2013

RIP Lou Reed

Lou Reed, fondateur légendaire du Velvet Underground dans les années 1960, nous a quitté aujourd'hui à l'âge de 71 ans.

Ses dernières expériences (errements?) avec Metallica (le très décrié Lulu) ne doivent pas faire oublier l'influence majeure de ce musicien et chanteur sur le monde du rock au sens large. Une voix reconnaissable entre toutes, le voici avec le Velvet dans I'm Waiting For The Man filmé en 1966 par Andy Warhol (ce dernier était le producteur du groupe). Adepte de tous les excès, il était également l'interprète du mondialement connu Walk On The Wild Side.

R.I.P.


vendredi 11 octobre 2013

Caméra cachée : le dino !

Il y a des caméras cachées plus ou moins drôles... En voici une excellente ! C'est japonnais, on se marre mais on s'imagine à la place du gars...

jeudi 10 octobre 2013

Nightwish : 2 nouveaux membres permanents !

La nouvelle que tant de fans attendaient est tombée hier 9 octobre : Nightwish a une nouvelle chanteuse, en la personne de Floor Jansen qui accompagne déjà le groupe depuis de nombreux mois. Elle succède donc à Anette Olzon et la célèbre Tarja Turunen.

Une excellente nouvelle, tant la dame semble à la hauteur de ce poste extrêmement exposé ; nul doute qu'elle parviendra à s'extraire de l'ombre de Tarja, ce qu'Anette n'a jamais réussi à faire auprès des fans malgré des qualités indéniables.

La véritable surprise est ailleurs puisque Nightwish compte désormais un 6ème membre permanent en la personne de Troy Donockley, joueur de uileann pipes (cornemuse irlandaise) et autres instruments celtiques. Cela fait déjà longtemps que Troy accompagne le groupe en tournée et sur album, mais officialiser ainsi son rôle alors qu'il n'était qu'invité jusqu'à présent est inattendu.

On peut donc s'attendre à ce que la dimension celtique de la musique du groupe amorcée depuis au moins l'album Once soit encore renforcée dans les futurs albums.

En attendant le groupe annonce la sortie pour la fin de l'année d'un nouveau double DVD/Blu-ray live & documentaire, intitulé Showtime, Storytime et filmé au Wacken Open Air 2013. La vidéo (ci-dessous) est particulièrement alléchante et fait évidemment la part belle à Floor, qui semble assurer avec aisance un Ghost Love Score sur lequel il faut bien avouer qu'Anette avait beaucoup plus de mal.

Voici donc la vidéo promo de Showtime, Storytime. N'hésitez pas à passer en plein écran pour profiter de l'excellente qualité d'image.

samedi 5 octobre 2013

Emily Bear

Une fois n'est pas coutume, voici un peu de classique.

Il s'agit d'une jeune (11 ans) artiste nommée Emily Bear, pianiste virtuose. La particularité ? Les trois morceaux ici présentés ont été composés par elle-même !

samedi 28 septembre 2013

Turisas : Ten More Miles

Turisas est un groupe (finlandais, oui oui) de «folk metal» tendance viking. Oui ça fait peur, mais pas autant que le maquillage guerrier tout de rouge et noir que le groupe arbore généralement et qui leur confère un aspect particulièrement menaçant.

Cela dit, leur musique n'est pas particulièrement agressive, les mélodies sont bien présentes et on est assez loin d'Amon Amarth, autre fer de lance (finlandais, oui) du style viking.

Leur nouvel album sobrement intitulé Turisas2013 sorti récemment rencontre un certain succès même si certains le disent particulièrement alambiqué. Moi j'aime franchement bien.

Le premier single issu de cet album se nomme Ten More Miles, et le clip ci-dessous ne peut laisser indifférent. Au-delà des images volontairement dures dans le village, le parallèle avec la réunion «business» rappellera certainement des choses à ceux qui vivent ça régulièrement.

Comme dit un commentateur de youtube, «That's pretty much exactly what business meetings are always like. Boring and pointless until someone starts hacking everything apart.» (c'est à peu près comme ça que se passent les réunions de travail. Ennuyeuses et inutiles jusqu'à ce que quelqu'un se mette à tailler à travers tout)... ^^

vendredi 27 septembre 2013

Within Temptation : Paradise (What About Us), feat. Tarja

Aujourd'hui Within Temptation a révélé le clip du premier titre de son nouvel album à paraître en janvier 2014 : Paradise (What About Us).

Du pur Within Temptation auquel on est habitué depuis les albums qui ont suivi Mother Earth, trop commercial diront certains. En tout cas ça se laisse bien écouter. La particularité de ce morceau est d'accueillir en «guest star» Tarja Turunen (ex-Nightwish, était-il besoin de le préciser).

Voici donc le clip en question, enjoy.

vendredi 20 septembre 2013

RaismesFest 2013 : j'y étais !

Samedi 14 septembre a eu lieu la 15ème édition du RaismesFest... et j'y étais ! Bravant les éléments déchaînés (la pluie quoi), j'ai pu assister à presque toutes les prestations de cette journée sur les deux scènes installées dans le parc du château de la Princesse d'Arenberg, à Raismes. Organisé sur une seule journée depuis l'an dernier, 18 concerts étaient prévus. Étaient, car les valenciennois de Outbreaker, qui devaient débuter la journée à 11h, ont été contraints d'annuler leur venue pour des raisons familiales.

La circulation sur l'A23 étant quelque peu perturbée, je suis arrivé sur les lieux vers 12h35, trop tard malheureusement pour assister aux prestations des deux premiers groupes de la journée, à savoir le tribute band Emerald Plays Thin Lizzy (grande scène) et les douaisiens de Noise Emission Control (scène découverte). Dommage...

Mon arrivée sur le site s'est faite les pieds dans la boue devant le cabanon où s'est réfugiée l'équipe chargée du contrôle des billets. « Bienvenue » me lance la demoiselle alors que j'essaie de poser mes baskets dans un endroit pas trop glissant... Eh oui, la météo n'a pas été clémente cette nuit, et tout le monde craint une nouvelle drache pendant les concerts. J'ai prévu le coup : parapluie dans le sac à dos et bottes dans la voiture, au cas où.

Autre annulation, celle des Tunisiens du groupe Myrath, prévu sur la grande scène à 16h20, bloqués pour des raisons administratives aux USA. Faisant preuve d'une belle réactivité, l'organisation a pu les remplacer par un groupe tout droit venu d'Orléans : Wild Dawn. Ces derniers ont été programmés en tout début d'après-midi sur la grande scène, décalant les groupes suivants Eldorado, Elvenking et Bukowski d'un créneau.
Wild Dawn, scène principale
C'est donc Wild Dawn qui débarque sur la grande scène, devant un public encore bien clairsemé, à 12h35. Au programme 40 minutes d'un bon gros rock de la part d'un groupe éminemment sympathique. Pas facile de jouer à cette heure mais le groupe s'en est tiré très honorablement avec une bonne humeur communicative. Mention spéciale à l'excellent guitariste qui nous a fait le plaisir de descendre parmi le public pour torturer son instrument tout en posant bien volontiers pour tous les photographes amateurs.
Wild Dawn, toujours
Setlist de Wild Dawn
(désolé pour la piètre qualité des tofs, l'an prochain je prendrai un appareil digne de ce nom).

À 13h15 le groupe lillois Les Loques à Terre investit la scène découverte. Au menu, des reprises. Je n'ai pas beaucoup accroché à cette prestation je dois dire. Les titres sont souvent méconnaissables (ce qui n'est pas un mal en soi) et, si le groupe joue avec une bonne humeur qui fait plaisir à voir et enchante une partie du public, je me suis vite lassé du répertoire du quatuor. C'est peut-être lié au fait que l'enchaînement entre les morceaux n'était pas assez fluide. Peut-être.
Les loques à terre, scène découverte

13h45, retour vers la grande scène pour la prestation des madrilènes de Eldorado. Dès l'arrivée du groupe, on comprend qu'on a affaire à du lourd, une valeur montante du rock vintage tendance 70s qui risque bien de s'imposer sur la scène internationale dans les pas de leurs ainés. Alors oui, ce n'est pas forcément une musique très originale, mais quelle pêche, quel enthousiasme ! Je me suis régalé.

Eldorado, scène principale
(voir également la vidéo à la fin de l'article).
Setlist de Eldorado

Le groupe est composé de 4 membres : un batteur, un guitariste, un bassiste (chauve, désolé pour lui) et un chanteur poilu nommé Jesús (ça ne s'invente pas) et extrêmement charismatique tout droit sorti des seventies.

Le groupe est heureux d'être là aujourd'hui et donne tout ce qu'il a même si le placement en tout début d'après-midi ne facilite à nouveau pas beaucoup la tâche (et encore, l'absence de Myrath lui a permis de jouer 50 minutes plus tard qu'initialement prévu). Pour ma part j'ai beaucoup aimé l'ensemble de leur set et en particulier le morceau Kassandra. Un groupe à suivre.

Asylum Pyre (ou Pire, comme c'est écrit dans le programme ?) prend le relais à 14h30 sur la scène découverte. Plutôt 14h40 d'ailleurs, étant donné les gros problèmes techniques et de réglage du son qui retardent le début du set du quintet, emmené par une chanteuse tout à fait souriante et sympathique. J'avoue que je n'ai pas compris grand'chose à la présentation du groupe par notre speaker préféré, une histoire de bûcher et d'asile de fous. Peu importe.
Asylum Pyre, scène découverte

J'ai beaucoup aimé la prestation de ce groupe parisien, assez proche de mes styles de prédilection. Un bon heavy metal souvent rapide avec changements de rythme, mélodique avec des passages lyriques fort bien interprétés par la chanteuse, accompagnée de deux guitaristes, d'un clavieriste, d'un bassiste et d'un batteur. À noter toutefois le recours à de nombreux samples, fréquent pour ce style utilisant beaucoup d'effets non reproductibles tels quels sur scène. La double grosse caisse était live par contre ! Bref une bonne impression de la part de ce groupe, largement partagée je crois par l'ensemble du public.

À 15h (plus un léger retard - les ennuis de la scène découverte se répercutent), c'est au tour des italiens d'Elvenking de débarquer sur la scène principale. Les six énergumènes arrivent équipés de masques vénitiens ce qui je dois dire tombait un peu à plat, même si cela s'inscrivait dans l'ambiance voulue par le groupe, qui se produit aujourd'hui pour la première fois en France. Sous leurs masques, des maquillages et accoutrements qui confèrent un côté un peu guignolesque au groupe. Bon, pourquoi pas.
Elvenking, scène principale

Côté musique on est à la frontière entre un folk métal (le groupe intègre d'ailleurs un violoniste) à la scandinave et le power métal à l'allemande. Un style assez peu populaire qu'en général j'apprécie. Ici je ne sais pas, il manque un petit quelque chose aux mélodies pour être véritablement efficaces, pour les rendre plus immédiates. C'est pourtant quelque chose d'indispensable à mon sens pour ce genre de groupe qui souhaite se faire connaître sur scène. Un peu comme l'avait fait, avec beaucoup de succès, Freedom Call en 2010.

Une prestation pas désagréable loin de là donc, mais une impression étrange de "pas fini" en ce qui me concerne.

À 15h50 + 7 minutes, Gang (si quelqu'un peut me pointer vers leur site officiel, je n'ai pas trouvé) est annoncé sur la scène découverte, et ce alors même que l'outro d'Elvenking n'est pas tout à fait terminée sur la scène principale. Constitué de deux guitaristes (dont 1 avec une sorte de torchon à vaisselle en guise de kilt), 1 batteur, 1 bassiste et 1 chanteur, ce groupe fort sympathique originaire de Champagne-Ardenne nous délivre un bon set de métal on ne peut plus classique, avec de bonnes compositions énergiques.
Gang, scène découverte
Le chanteur communique bien avec le public et enchaîne les poses menaçantes pleines de second degré. Un moment amusant également lorsqu'un gamin (à vue de nez 6 ou 7 ans) vient sur scène lors du titre «Heavy Metal Fever» pour chanter (crier) le refrain et faire participer le public. Mignon.

16h25, Bukowski arrive sur la scène principale. Grosse sensation de cette année, ce groupe parisien qui s'est déjà fait un nom internationalement connu - notamment au Hellfest cette année - est très attendu et ça se sent. Dès son arrivée, le batteur du groupe, une sorte de loubard très agressif, harangue le public afin que celui ci «détruise l'endroit». Le gimmick fait mouche et contribue, avec la hard rock couillu du groupe, à dynamiser un public déjà plus nombreux à cette heure.

Bukowski, scène principale
Au menu donc du rock gras et nerveux - j'ai pensé à Motörhead sur certains passages, un groupe de mauvais garçons (1 guitariste, 1 guitariste/chanteur, 1 batteur et 1 bassiste/hurleur) en pleine forme. Le public s'agite : pogos, mosh-pits et même wall of death agitent les jeunes balèzes (également appelés "bourrins") - on se tient prudemment à l'écart, vieux croulants que nous sommes. Au final 50 minutes d'un set en forme de grosse claque dans la tronche.

L'enchaînement n'est pas facile, et ce sont les belges de Komah qui doivent l'assurer à 17h10 sur la scène découverte. Pas de bol le temps se gâte. On change de style ici puisqu'on se retrouve avec un death métal à la Pantera, très agressif, avec un chant rageur. N'étant pas particulièrement fan de ce style (mais il en faut bien évidemment pour tous les goûts), je me rabats vers les stands (disques, t-shirts, houblon) qui ont en plus l'avantage de proposer un abri, après m'être équipé de mes bottes.
Raismes Fest 2013 : Berdoulle et fricandelles al grante ducasse du métal (citation (c) Michel Serry:) ) - Photo par Chris Tyson

17h45, grande scène : Evile. La pluie redouble et c'est vraiment dommage. On a ici affaire à un groupe de thrash anglais dans la plus grande tradition du genre, et c'est du sérieux ! Les compos sont incisives, l'interprétation énergique, le groupe extrêmement sympathique - de dirais même jovial - s'excusant même d'avoir ramené le "shitty weather" depuis son pays d'origine, et pratique l'autodérision à propos du titre "très original" de son dernier album en date, Skull...
Evile, scène principale
J'ai adoré la prestation de Evile, et ce bien qu'on pouvait s'attendre à quelques difficultés étant donnée l'annonce toute récente du départ du guitariste. Ce dernier aura assuré sa prestation avec un professionnalisme et une bonne humeur qui sont à saluer.

Après ce bon moment de thrash qui fait du bien par où ça passe, c'est Ricky Dozen qui prend le relais sur la scène découverte. La pluie s'est calmée et la formation normande nous propose son gros rock teinté de blues. J'ai passé un bon moment à l'écoute de ce groupe dont les compos, à défaut d'être hyper originales, ont été bien mises en valeur par une prestation énergique (mention spéciale au chanteur, véritablement monté sur ressorts). Moment particulier également, celui où le chanteur danse avec une poupée gonflable... gonflée.

19h20, le temps de saluer un élève de passage (salut Kévin), c'est un autre gros (énorme) morceau qui nous attend sur la main stage : Audrey Horne.

Autant le dire tout de suite, les cinq norvégiens ont frappé fort, très fort. Leur hard rock mélodique s'est fait un nom au-delà des frontières européennes et on sent qu'ils étaient attendus ce soir. "We're Audrey Horne and we are the best band in the world" annonce le chanteur tatoué, sans rire. Le meilleur groupe sans doute pas, mais quelle classe !

Un show parfaitement au point, des compositions qui restent en mémoire presque immédiatement, un public réceptif, tous les ingrédients étaient présents pour passer un super moment et je pense que personne n'a été déçu. Mention spéciale au titre «Blaze Of Ashes» qui a contribué à la renommée du groupe et qui a fait mouche en live, un titre entraînant que n'aurait pas renié un Deep Purple au meilleur de sa forme.
Audrey Horne, imparable sur la grande scène !

Je l'avoue j'ai zappé le set de JC Jess sur la scène découverte. Je ne suis pas le seul vu la queue à la baraque à frites. Désolé on ne peut pas être partout :)

20h55, c'est l'heure de Pendragon, qui a droit à 1h30 sur la scène principale. Changement radical d'ambiance puisque cette fois c'est plutôt du côté du rock progressif à la Pink Floyd qu'on se tourne. De fait la musique du quatuor (1 batteur, 1 claviériste, 1 bassiste/claviériste et le chanteur/guitariste Nick Barrett) rayonne et hypnotise littéralement le public.

Pas question ici de headbanguer, on n'est vraiment pas dans ce registre mais plutôt dans un voyage planant, impression de sérénité renforcée par les lumières très réussies. Tout à notre fascination on ne voit pas passer cette heure et demie ; tout au plus s'amuse-t-on un peu de la dégaine du sieur Barrett qui tel un vieux hippie coincé dans un marcel un peu trop grand pour lui, aligne les poses d'autosatisfaction en levant les bras de façon comique à l'issue de chaque morceau.
Pendragon, sur la scène principale

Je ne connaissais pas du tout ce groupe, mais je chercherai vraiment à en savoir plus. Et quelle voix ! J'ai passé un super moment en compagnie de Pendragon, et je pense que la majorité du public également.

Le fest touche à sa fin puisque c'est au tour du dernier groupe de la scène découverte de fouler celle-ci vers 22h30 : il s'agit de Sticky Boys. Il s'agit d'un power trio français qui apparemment s'est déjà fait un nom jusqu'aux USA et même auprès de la SNCF qui a fait appel à ses services pour un spot de pub (première nouvelle, mais je ne suis pas une référence en matière de pub).
Sticky Boys, scène découverte

Avec une telle présentation évidemment l'attente du public est énorme et je pense que la plupart n'a pas été déçu tant l'accueil m'a semblé bon. En ce qui me concerne j'avoue avoir eu un peu de mal à accrocher, et les multiples relances de la part du frontman "est-ce que t'es prêt ?" répété 6 ou 7 fois m'ont vite lassé. Peut-être aussi la fatigue qui commençait à se faire sentir également. Quoiqu'il en soit Sticky Boys m'a semblé être un bon groupe, peut-être à réécouter dans d'autres conditions.

Il est maintenant un peu plus de 23h, l'heure du dernier groupe et tête d'affiche de cette année : Y & T. Formation de hard rock ayant connu son heure de gloire dans les années 1980 et reformée récemment, ils viennent de sortir leur premier album depuis belle lurette.

À nouveau nous avons droit à du bon hard rock, débutant avec le fameux «Black Tiger», avec également quelques moments bluesy tels ce superbe «I Believe In You», qui rencontrent un très bon accueil de la part du public. Pour ma part j'ai bien aimé la musique des quatre américains dont le niveau technique est totalement irréprochable. Toutefois il manquait à nouveau un petit quelque chose, qui aurait pu faire la différence entre le "ouais pas mal" et le "ouah, génial!". Nous avons tout de même passé un excellent moment.

Ceci concluait donc cette quinzième édition du RaismesFest... un cap évidemment, et on souhaite à ce festival beaucoup d'autres grands moments comme l'édition de cette année. J'ai passé une excellente journée.

Pour conclure ce billet déjà trop long, je termine avec quelques vidéos glanées sur les sites de partage. Malheureusement la plupart d'entre elles ne viennent que de facebook et il est donc difficile de garantir la pérénité du partage ou de comprendre les options de "confidentialité" qui s'appliquent lorsque qu'on les intègre sur un autre site. Croisons donc les doigts (pour que les internautes reviennent à de bon vieux sites de partage :) ).

Eldorado : Somebody To Love

Le guitariste de Wild Dawn

Audrey Horne : Blaze Of Ashes

Y & T : I Believe In You

samedi 7 septembre 2013

Ayreon : The Theory Of Everything

Cliquez pour agrandir
Annoncé l'année dernière, le nouvel album d'Ayreon semble se préciser. Déjà, il s'appellera The Theory Of Everything, et la magnifique pochette (ci-contre) est signée Jef Bertels, comme pour la plupart des albums d'Ayreon.

Arjen Lucassen s'est livré sur FaceBook à une intense campagne de teasing pour dévoiler la liste de ses invités sur ce nouvel album, dont le titre fait référence au Saint Graal des théories astrophysiques.

vs-webzine a fait le compte des différentes participations (merci à eux d'avoir compilé tout ça depuis facebook), avec les vidéos postées sur youtube par le géant batave, dont l'enthousiasme fait plaisir à voir. On peut juste déplorer que sa page facebook soit beaucoup plus à jour que son propre site web (<mode vieux_con="off">).

On peut s'attendre avec la participations de pointures du rock progressif (Genesis, Yes, Dream Theater...), à un (double) album particulièrement épique. Côté vocalistes, des valeurs sures tel que Marco Hietala (Nightwish) et Christina Scabbia (Lacuna Coil) présagent du meilleur.

D'abord les chanteuses et chanteurs (les liens pointent vers les vidéos Youtube correspondantes) :
Les instrumentistes (ne passez pas à côté de ces vidéos!) :

mercredi 28 août 2013

Chun Li est jalouse !

Chun-Li est un personnage du célèbre jeu vidéo Street Fighter. Comme la vidéo ci-dessous le montre, elle est très jalouse et n'aime pas qu'on lui dise qu'elle a des grosses cuisses...


À voir également, sur le site des auteurs, des preuves qui montrent que Blanka est un troll.

mardi 27 août 2013

Le métal de A à Z

Pour ceux qui n'ont toujours rien compris aux sous-genres du métal, voici une vidéo amusante qui résume tout ça en une seule chanson... ce qui est en soi un tour de force.

Au-delà du côté parodique (le grindcore!), on retrouve bien certaines caractéristiques. Ma préférence va sans surprise aux lettres I, N, P et S. J'aime bien aussi le F et le V n'est pas mal non plus :) Je parie que beaucoup préféreront la lettre Q cela dit.


samedi 24 août 2013

Great Balls Of Fire by Reanimator

Reanimator est un (vieux ?) groupe de thrash originaire de Montréal. Bon, vieux peut-être pas (2004) mais en tout cas oldschool et jouissif.

Le groupe nous propose une version «énergisée» du classique Great Balls Of Fire popularisé dans les sixties par Jerry Lee Lewis (l'original ici). C'est tiré de leur EP «Great Balls», et à écouter et regarder une bière à la main :)



Un grand merci à Fef de MetalManiax pour avoir partagé cette «reprise improbable du vendredi».

jeudi 22 août 2013

RaismesFest 2013 : programme & running order

L'édition 2013 du RaismesFest (la 15ème, déjà !) aura lieu le 14 septembre à Raismes (5km de Valenciennes) dans le parc du château de la Princesse d'Arenberg, comme les années précédentes.

Cette année la tête d'affiche est constituée du groupe américain Y&T et sera précédé de grands noms comme Pendragon et Audrey Horne (un groupe que j'aime beaucoup). Un total de 18 groupes se répartiront sur deux scènes (principale et découverte).

Je garde pour ma part un excellent souvenir des éditions 2009 (ici et ), 2010 (ici et ) et 2012 auxquelles j'ai assisté, toujours dans une ambiance conviviale et détendue au sein d'un cadre bucolique unique. Voir également ce live report de l'édition 2012 sur hardforce.fr, avec d'excellentes photos de qualité professionnelle.

L'organisation a dévoilé le détail de la programmation (running order pour les shakespeariens), je la reprends ci-dessous. En outre le programme complet est disponible au format PDF sous forme d'un livret de 28 pages à cette adresse.



Venez nombreux !

En prime, voici le vidéo clip officiel de Redemption Blues, par Audrey Horne.

mardi 20 août 2013

Blagounette avec des gros mots

C'est dans le titre, vous êtes prévenus.

C'est le petit Marcel qui joue au train électrique dans sa chambre :
- Le train entre en gare d'Aix-en-Provence deux minutes d'arrêt. Tous les enculés et connasses à destination d'Aix-en-Provence descendent du train !

Sa mère qui prépare l’anchoïade dans la cuisine bondit et lui crie :
- Marcel qu'est-ce que c'est que ce langage ? Sois poli ou je ramasse ton train électrique.
- Euh oui maman d'accord maman.

Et il continue à jouer :
- tchou tchou ... Le train entre en gare de Marseille ! 5 minutes d'arrêt ! Tous les enculés, pédés et grognasses a destination de Marseille descendent du train et se magnent le cul !

La mère furieuse lui fiche une paire de gifles et confisque le train. Marcel hurle tape des pieds et pleure tant et si bien qu'au bout de 10 minutes sa mère prend pitié lui rend son train électrique à condition qu'il ne dise plus de grossièretés.

Et le petit train repart :
- tchou tchou ... Le train entre en gare de Nice ! Nice trois minutes d'arrêt, les voyageurs à destination de Nice sont priés de bien vouloir descendre du train.

La mère soulagée et heureuse a un sourire de contentement.
- Nous prions les voyageurs de bien vouloir nous excuser du retard dû à une pouffiasse qui n'a pas arrêté de nous emmerder !

Source : www.portatout.net

Dominos

Qui n'a jamais été fasciné par une série de dominos qui dégringolent ? En voici un bel exemple (dans une toute petite maison visiblement).


A-Trak & Tommy Trash- Tuna Melt from Trunk Animation on Vimeo.

dimanche 18 août 2013

BÖC : RIP Allen Lanier

Allen Lanier, co-fondateur en 1967, guitariste et claviériste du groupe de prog/rock Blue Öyster Cult s'est éteint le 14/8/2013 à l'âge de 67 ans d'une obstruction pulmonaire (c'était paraît-il un gros fumeur). Il avait quitté le groupe en 2006 et n'y faisait plus que des apparitions ponctuelles, notamment lors du concert célébrant les 40 ans du groupe.

Voici un morceau fort à propos, l'inoubliable « Don't Fear The Reaper » (album Agents Of Fortune, 1976) filmé ici le 9 octobre 1981 à Hollywood. Ce morceau a été beaucoup utilisé comme générique : True Blood, Fantômes contre fantômes, Scream, Six Feet Under pour les plus connus.

R.I.P.


Les objets volants

Non, ce billet n'est pas consacré à de quelconques soucoupes pilotées par d'hypothétiques bonshommes verts, les objets volants dont il est question ici étant parfaitement identifiés.

Passant mes vacances dans le très sympathique village VVF de La Turballe (44), j'ai eu l'occasion ce mercredi 14 août d'assister au « spectacle de poche » de jonglage présenté par Denis et Sylvain du groupe Les objets volants.

Au-delà d'une technique de jonglerie parfaitement au point avec des figures particulièrement impressionnantes, ce qui m'a frappé c'est l'énergie et la passion développées par ces artistes pour essayer de faire appréhender par un public néophyte pas forcément très réceptif des notions un peu abstraites au sujet de cet art, en le reliant notamment à certaines notions mathématiques, en particulier la notation Siteswap développée par la communauté en lien notamment avec certains travaux de Claude Elwood Shannon, l'un des pères fondateurs de la théorie de l'information au milieu du XXème siècle. Son support utilise notamment les entiers naturels et des ramifications se trouvent également dans des domaines aussi pointus que la physique quantique.

Cette notation joue dans le milieu des jongleurs le même rôle que la partition dans la musique : la retranscription et la composition de figures souvent très complexes.

J'ai particulièrement apprécié qu'à la fin du spectacle l'un des artistes passe pas mal de temps à répondre à nos questions et essaie de nous faire partager sa passion non seulement du jonglage mais aussi de questions techniques assez pointues comme la conception et la programmation des balles lumineuses utilisées dans le spectacle.


Quant à la technique de jonglage proprement dite, c'était carrément bluffant ! Bravo !

samedi 27 juillet 2013

Amberian Dawn : Re-Evolution

Amberian Dawn est un groupe finlandais (eh oui, encore un) de power métal symphonique à chanteuse.


Dit comme ça, ce n'est pas très original, et c'était également ma réaction lorsque j'ai il y a quelques années jeté une oreille distraite sur quelques unes de leurs oeuvres passées.

À la faveur du remplacement en décembre 2012 de la chanteuse Heidi Parviainen par une dénommée Capri (de son vrai nom Päivi Virkkunen), le groupe a décidé de réenregistrer des anciens titres du groupe, sorte de lifting en forme de best of pour mettre en avant sa nouvelle chanteuse avant l'enregistrement de véritables nouveaux titres.

Je dois dire que j'ai été particulièrement bluffé par le résultat, nommé Re-Evolution ! Les titres sont superbement mis en valeur, en alliant à la perfection des mélodies imparables, des capacités techniques de chacun des musiciens (les guitaristes notamment, véritables tueurs à la six cordes, et cette incroyable chanteuse, à la voix nettement plus assurée que la précédente) et des orchestrations toujours bienvenues. On pense à Stratovarius, avec un coté symphonique bien plus prononcé, à Edenbridge également pour certaines mélodies, la double grosse caisse en plus.

Mention spéciale en ce qui me concerne à "Crimson Flower" ainsi qu'au magistral "Charnel's Ball" qui conclut l'album.

N'hésitez pas à faire un tour du coté de leur site web officiel (site francophone ici, semble moins à jour), ainsi qu'à regarder le trailer et le clip officiel ci-dessous.

Un groupe que je suivrai désormais avec attention.



mercredi 24 juillet 2013

La Terre vue de Saturne !

La NASA a révélé la magnifique image ci-dessous prise le 19 juillet 2013 ; il s'agit d'un cliché unique de la Terre vue à 1,4 milliard de kilomètres par la sonde Cassini, actuellement en orbite autour de Saturne. On y distingue très clairement la face sombre de la géante (il était nécessaire que Saturne cache le soleil pour pouvoir prendre cette photo, mais sa lumière diffuse à travers la partie supérieure de l'atmosphère), ses anneaux E, F et G.

Quant au minuscule point avec la flèche, il s'agit bien de notre bonne vieille Terre... véritable grain de poussière dans l'univers.


Cette image a je trouve le don de nous rappeler que nous ne sommes pas le centre de l'univers...

Je vous encourage à visiter la page consacrée sur le site de la NASA, qui propose différentes résolutions de cette image et de nombreuses explications sur le contexte et la technique de ce cliché exceptionnel.

samedi 20 juillet 2013

mardi 16 juillet 2013

Therion : Adulruna Rediviva

Je suis tombé par hasard sur ce clip officiel de Therion, un titre Adulruna Rediviva. Bien que publiée récemment (mars 2013), cette chanson est extraite de l'album Gothic Kabbalah, datant de 2007 - deux autres sont sortis depuis.

Il s'agit probablement du titre le plus épique dudit album, que personnellement j'adore, affichant plus de 13 minutes au compteur, avec différentes phases et des orchestrations offrant un côté symphonique probablement plus prononcé que dans tout autre titre du groupe - au détriment du côté purement métal, ce que déplore une frange minoritaire des fans.

Le clip lui même détaille une histoire très sombre, développant des thèmes à la fois gothiques (vampires, orgues, cultes esotériques...) et steampunk (Snowy est parfait aux commandes de son dirigeable). Si les membres de Therion ne sont pas tous d'excellents acteurs, force est de reconnaître que dans le genre c'est très réussi.



Surpris par la publication aujourd'hui de ce clip j'ai cherché un peu, et il semble que ce soit fait à l'occasion de la sortie d'un jeu de société intitulé 011-Thérion, proposant une enquête qui cadre bien avec les thèmes esotériques constituant les inspirations de Therion, mythologie nordique en tête. Extrait tiré de espritjeu.com :

011-Thérion est un jeu de plateau d'aventure et d'enquête qui vous emmène dans une course folle pour empêcher la fin des temps !

Nous sommes en l’an 011 d’un 19ème siècle alternatif. L’Enigmatique Orgue de l’Eternité est caché quelque part à Turin et il s’agit là du seul instrument permettant de stopper l’arrivée du Ragnarök.

Dans le jeu 011, seul un personnage parmi les huit du jeu est l’Elu, celui qui pourra jouer sur l’Orgue, tandis qu’un autre, possédé par l’Esprit du Loup Fenrir, essaiera par tous les moyens d’empêcher l’Elu de trouver l’Orgue.

Car en effet si tous les joueurs commencent le jeu en tant que Héros, l’un d’eux, à la 5ème Heure, sera recruté par Fenrir. Il devra alors pourchasser l’Elu et l’arrêter a besoin d’une enveloppe humaine. Ainsi les portes de Gimlé pourront être ouvertes. L'arrivée de Ragnarök ne sera pas la fin, mais plutôt le commencement d’un nouvel âge...

Le jeu 011 dure 11 tours, les 11 heures d'une course contre la montre épique mélant enquête, déduction et course contre la montre.

Destiné à un public averti, amateur du thème et habitué aux jeux denses, 011 bénéficie d'un univers graphique steampunk magnifique et d'une édition de grande qualité.
De quoi pimenter les longues soirées entre amis à la lueur de la bougie !

lundi 1 juillet 2013

Taking The Hobbits To Isengard

Voici une petite chose stupide telle qu'il en existe des milliers sur le net... Faut reconnaître que c'est bien fait et que ça reste dans la tête !


L'original est signé Erwin “Tron” Beekveld, qui a ainsi atteint la postérité, bravo à lui.

Après, pour les aventureux, il existe une version de 10 heures !

Bon c'est pas le tout, mais je me demande où ils ont emmené les hobbits.

lundi 10 juin 2013

Scream for me Bercy ! Maiden England 2013 !

Mercredi 5 juin 2013 ... c'est LE jour ! La date attendue depuis des mois par des milliers de metalheads palpant fébrilement de leurs doigts boudinés et tremblants le précieux sésame... Iron Maiden à Bercy pour le Maiden England European Tour 2013...

Maiden England ... deux mots symboliques d'une tournée de légende même pour ceux trop jeunes à l'époque de la sortie de Seventh Son Of A Seventh Son... là à notre portée ! Comment rater un tel moment ?

Nous avons donc pris la route ce mercredi afin de rejoindre les milliers de personnes déjà présentes dans un P.O.P.B. qui affiche complet depuis des mois... Ce n'est pas 1h30 de bouchons sur le périph' qui allait nous arrêter !

Nous sommes donc arrivés à Bercy vers 19h. La première partie étant annoncée à 19h30, ça nous laisse tout juste le temps de trouver une place alors que les gradins sont déjà bien remplis. On se rabat vers le balcon B, un peu loin de la scène mais on en a une vue imprenable. Le public est déjà nombreux même si la fosse n'est pas encore pleine, tout sourire de voir ou revoir ses idoles. L'ambiance est comme toujours à la fête et l'excitation monte au rythme des olas qui traversent le public.

19h30 tapantes (?), les lumières s' éteignent et Voodoo Six investit la scène pour un show de rock orienté classic rock, comme ils l'avaient fait au RaismesFest 2012. Les mélodies sont sympas et l'énergie est au rendez-vous. Il manque sans doute quelque chose, un peu de charisme peut-être, à ce groupe méritant confronté à un public nombreux et exigeant. La tâche est rude, elle se résume à une question : comment laisser une trace avec la machine de guerre qui arrive derrière? Car c'est bien Maiden que le public attend et Voodoo Six le sait ; son frontman n'hésite d'ailleurs pas à évoquer le nom d'iron maiden pour capter l'attention du public. Au final, les londoniens auront reçu un accueil poli, c'est à mon avis tout ce qu'ils pouvaient espérer. Le seul groupe en première partie de maiden que j'ai vu tirer son épingle du jeu était Helloween en 2003. Pas tout à fait le petit groupe tombé de la dernière pluie...

Fin du set de Voodoo Six vers 20h10, on annonce une demi heure de pause. Dans le hall deux files d'attente se forment : une pour le bar, l'autre pour les toilettes (probablement ceux qui avaient déjà pris un peu d'avance sur les premiers). On ne risque pas d'abuser de la binouse ce soir : 8,50 € la 1664 pression, c'est carrément du foutage de gueule (ça s' ajoute aux 15 € du parking, 35 € du péage aller-retour, 6 € les protections auditives, sans parler du gasoil ou des places elles-mêmes!). De plus transporter deux bières dans les gradins surpeuplés relève un peu des compétences d'un équilibriste. Mais les voisins sont coopératifs, ils n'ont pas envie d'une douche maintenant.

Le temps d'avaler un sandwich les choses sérieuses commencent. Alors que l'excitation du public est à son comble, les lumières s' éteignent et le Doctor Doctor de UFO qui sert d'intro sur cette tournée débute dans les haut-parleurs. Cette intro fort bienvenue paraît même longue tant l'impatience du public est palpable...

Un passage instrumental illustré sur les écrans géants par des images de fonte de glaciers puis, dès les premières notes acoustiques de Moonchild, lui-même premier morceau de l'album Seventh Son, le public reprend en coeur le couplet introductif "Seven deadly sins, seven ways to win, seven holy paths to hell and your trip begins... Seven downward slopes, seven bloodied hopes, seven are your burning fires, seven your desires....".

La scène encore vide et sombre jusque là est animée de jeux de lumière puis s'éclaire d'un coup dans un éclair rouge sang et flammes du plus bel effet, et le groupe apparaît pour enchaîner un "Moonchild" et "Can I Play With Madness" fort réussis.

Le son est fort, très fort même, et la voix est un peu surmixée par rapport aux instruments. C'est l'un des premiers concerts où j'ai l'impression que les protections auditives sont nécessaires. C'est peut-être aussi que je vieillis... D'ailleurs, des mauvaises langues ne manqueraient pas de souligner que la moyenne d'âge du public est sensiblement plus élevée que pour d'autres groupes et que c'est pour ça que le son est plus fort... Mais nous ne sommes pas des mauvaises langues, évidemment.

En tout cas cette entrée en matière est très bien accueillie du public. Quand on pense que ces albums Somewhere In Time et Seventh Son Of A Seventh Son ont en leur temps été décriés ("c'est la mort de Maiden"... "trop prog !")... 25 ans plus tard, ce sont des albums cultes.

"We want Information... Information... I am not a number ! I am a free man !"... Les écrans diffusent quelques images de la vieille série télé, et tout le monde a reconnu "The Prisoner", extrait de l'album The Number Of The Beast. Pas vraiment un classique des concerts de maiden mais très apprécié du public qui, comme sur la plupart des titres, donne de la voix. Les 3 gratteux Dave, Adrian et Jannick sont au top, tout comme Steve à la basse qui accompagne le refrain chanté par Bruce. Nicko n'est pas en reste à la batterie évidemment. On enchaîne avec le plus habituel "2 Minutes To Midnight", extrait de l'album Powerslave, toujours aussi efficace, avec  une mise en scène réhaussée de pyrotechnie du plus bel effet, le tout ponctué des inévitables "Screeeaaaam for me Bercyyy!"

À la suite de ça, toujours sous les cris du public, Bruce prend la parole dans un Français très approximatif (ça s'est dégradé à ce niveau - je n'ai rien compris à certaines phrases) et annonce que la tournée est axée sur 7th son. C'est en effet la troisième partie d'un "retour aux sources" qui a débuté par une tournée dans les années 2000 axée sur les premiers albums (jusque Number Of The Beast je crois) puis d'une seconde (axée sur Piece Of Mind et Powerslave), et ce afin, dixit le groupe, de permettre aux jeunes générations n'ayant pas connu cette période de les voir interprétés sur scène. D'ailleurs, ces tournées se font en parallèle de celles visant à promouvoir les albums plus récents du groupe, c'est à saluer.

Bruce annonce une chanson plus sérieuse mais se fait rappeler par le public de souhaiter un joyeux anniversaire à Nicko McBrain... "Quel âge ? 18 ? 18 trois fois ? 80 ? Ça fait rien.... il est vivant !". Scène assez surréaliste lorsqu'une quinzaine de milliers de fans en t-shirts noirs entonne "Happy Birthday Nicko !"... Chanson plus sérieuse donc... Afraid To Shoot Strangers, extraite de Fear Of The Dark, album le plus récent - 1992 tout de même - représenté ce soir. J'ai vraiment un faible pour ce titre, qui monte progressivement en puissance et en tempo avec un final à la mélodie imparable des 3 guitares en harmonie. Impressionnant de maîtrise.

Les titres suivants sont sûrs de faire un tabac. Sur "The Trooper" (album Piece Of Mind), Bruce habillé en soldat anglais agite un drapeau anglais criblé de balles et le dépose même sur le visage de Jannick alors en plein solo. Sur "The Number Of The Beast" (album du même nom), un démon à tête de taureau toise la foule de ses yeux rougeoyants ...

Moins classique et plus ancien, Phantom Of The Opera est tiré du tout premier album (Iron Maiden), datant de 1980. Introduit par un Bruce Dickinson facétieux qui savoure son public assis sur un retour, ce titre entraînant est mis en valeur par un jeu de lumières très réussi. "Screeeeaaaam for me Bercy !!! Non non non, c'est merde !! Screeeammmm for me Paris !!!! Les grenouilles ! Les escargots !"

On enchaîne avec Run To The Hills (album The Number Of The Beast), sur lequel un Eddie géant en tunique bleue (4 mètres de haut je dirais) vient agiter son sabre sur scène alors que les guitaristes lui courent parfois entre les jambes. Si l'équilibre du monstre semble parfois précaire, ce numéro fait toujours mouche.

Eddie regagne sa cachette les yeux rougeoyant dans l'obscurité tandis que résonnent les premières notes du riff de Wasted Years (album Somewhere In Time) avec notamment Adrian Smith bien mis en valeur sur les écrans géants. Personnellement j'adore cette chanson, qui représente un peu le virage prog' de Maiden dans la seconde moitié des années 80 après le World Slavery Tour en support de Powerslave. Ici l'interprétation est impeccable pour ce titre empreint d'une certaine mélancolie ("Don't waste your time always searching for those wasted years / realize you're living in the golden years").

Le public a à peine le temps de scander quelques "Maiden, Maiden" qu'en fond de scène apparaît un Eddie concentré sur une boule de cristal, une image à l'époque utilisée pour illustrer le titre "The Clairvoyant" qui suit. Pour le moment c'est "Seventh Son Of A Seventh Son", mastodonte de plus de 12 minutes qui constitue la pièce maîtresse de l'album du même nom. Bruce habillé d'un grand manteau de cuir dont on devine qu'il lui tient bien chaud avec la moiteur ambiante nous déclame le refrain entêtant tandis que les guitares nous installent l'ambiance mystique. Un long passage instrumental constitue le coeur de ce morceau majestueux et nous fait frissonner. Lorsque Bruce annonce "Today is born the seventh son / born of woman the seventh son / and he in turn of a seventh son / he has the power to heal / he has the gift of second sight / he is the chosen one / so it shall be written / so it shall be done", le public est littéralement subjugué par la beauté des mélodies et de l'ambiance générale. Sous le regard imperturbable d'Eddie, les mains frappent en rythme et les soli s'enchaînent sans faille, réhaussés par une pyrotechnie synchronisée avec la musique, s'achevant sur un éclair géant. Un morceau vraiment épique.

Pas facile d'enchaîner... et pourtant, maiden y arrive sans peine avec "The Clairvoyant", qui débute par un solo de basse, rejoint par la première puis la première guitare, pour nous délivrer des mélodies de toute beauté. Sous un éclairage rouge Bruce nous entraîne dans des couplets qui ont fait l'histoire de Maiden. Tu l'as deviné ô cher lecteur, il s'agit de mon morceau préféré de Seventh Son... et c'est un régal de pouvoir y assister ce soir. Un moment inoubliable. Comme l'ensemble de cette soirée d'ailleurs.

Fear Of The Dark... morceau assez différent des précédents, Maiden revenant à ses un peu racines sur cet album de 1992. Les oh-oh-oh sont nombreux pour accompagner la mélodie introductive. Morceau classique en concert, toujours efficace, joué de façon plus "sautillante" que sur l'album.

Scream for me Bercy !!! Les premières notes d'Iron Maiden (album du même nom) résonnent... On sent que la fin du concert approche. Sur ce morceau apparait en fond de scène un Eddie à moitié décharné tenant dans sa main gauche ce qui pourrait être son propre coeur ou autre chose... qui s'agite de façon grotesque. Peu ragoutant mais bien fait. Le public réserve un excellent accueil à ce titre, sur lequel les guitaristes font tournoyer leurs instruments, qui marque la fin du show principal, en attendant les rappels.

La salle s'éteint quelques minutes, le public réclame à corps et à cris le retour du groupe... Débute alors le riff principal de "Aces High", titre emblématique de l'époque Powerslave, et le groupe réapparait dans un éclair de feu et de lumières. À nouveau l'occasion pour les guitaristes, tour à tour, de nous démontrer l'étendue de leur savoir-faire en matière de solo. Steve Harris n'est pas en reste à la basse, qu'il martyrise en rythme tandis que Jannick Gers se démène comme un fou. Des flammes apparaissent pour réhausser le bridge et le refrain.

Autre pièce maîtresse : The Evil That Men Do, l'un des titres les plus populaires, à juste titre, tirés de l'album Seventh Son... Des mélodies inoubliables, reprises en choeur par le public, achèvent un Bercy surchauffé.

Running free !! Le fond de scène change pour un Eddie chauvauchant un destrier noir... Cet extrait du premier album n'est peut-être pas le plus élaboré musicalement parlant, mais dispose d'une énergie communicative qui fait mouche. Bruce perché sur les retours harange la foule, esquisse quelques pas de danse... et en profite également pour présenter l'ensemble des musiciens... I'm running free yeah !

Eh oui, c'est fini... La salle reste quelques minutes plongée dans l'obscurité, ce qui fait espérer à certains un ultime rappel... espoir déçu malheureusement. La chanson des Monty Python Always Look On The Bright Side Of Life nous accompagne alors que nous quittons la salle, les yeux et les oreilles encore pleins de ce concert incroyable. Retrouver le gris du parking, déjà rempli du bruit de moteurs et d'autoradios diffusant du maiden... 2 heures de route nous attendent.

Tu l'as compris ô fidèle lecteur, j'ai énormément aimé ce concert. La musique en tout premier lieu, évidemment, interprétée à la perfection, mais aussi le choix des morceaux (j'aurais juste aimé un peu plus de représentants de l'album Somewhere In Time). La mise en scène sobre mais efficace par ses jeux de lumières, la pyrotechnie, sans oublier les décors de fond de scène évoquant ce bon vieux Eddie dans des scènes immortalisées sur les pochettes ou dans les livrets de disques. Tout contribue à ce que nous gardions un souvenir inoubliable de ces deux heures.

Pour le fan de maiden, vraiment un concert historique.

Je vous laisse avec quelques vidéos glanées sur youtube, de particulièrement bonne qualité je trouve ; merci à ceux qui les ont shootées. UP THE IRONS !


Moonchild


Happy Birthday Nicko + Afraid To Shoot Strangers


The Trooper


Seventh Son Of A Seventh Son


The Clairvoyant


Aces High


The Evil That Men Do + Running Free