dimanche 13 novembre 2016

Evergrey & Delain @ Lille (Le Splendid) le 5/11/2016

En ce frais samedi 5 novembre de l'an de grâce 2016, j'ai eu la chance d'assister à deux superbes concerts, respectivement de Evergrey et Delain, en cette bonne ville de Lille, dans cet ancien cinéma vieillot mais avec un certain cachet qu'est le Splendid, dans le quartier de Fives. Wow ça c'est de la phrase d'introduction.

L'endroit est facilement bien accessible depuis l'autoroute A1 (ce n'est pas du luxe) et, même si on rame un peu pour trouver de quoi se garer dans les rues adjacentes, c'est n'est pas aussi stressant que de devoir accéder au Zénith un jour d'affluence...

Mauvaise surprise cependant en arrivant vers 19h40 pour un concert censé débuter à 20h : le premier groupe de la soirée, Kobra And The Lotus entame sa dernière chanson ! On avait eu le même coup l'an dernier au concert de Nightwish à Bercy, pour lequel une bonne partie du public avait raté la prestation de l'excellent Amorphis! Les organisateurs de concerts doivent vraiment faire un effort de respect des horaires et du public par la même occasion. Si un concert est censé débuter à 20h, on ne le fait pas démarrer à 19h bon sang !

Trêve de coup de gueule, mais c'est tout de même un peu rageant de n'avoir pu proprement découvrir ce groupe canadien qui fait l'effort de venir nous voir à cette occasion.


Vers 20h10 les lumières s'éteignent et c'est donc Evergrey qui investit la scène. Un peu à l'étroit à cause du matériel déjà installé sur la scène pour Delain, le quintet suédois nous livre un set particulièrement réussi. J'étais déjà un peu familier de leur répertoire, depuis Recreation Day (en 2003, ça date!), que j'avais tendance à trouver un peu austère, et The Inner Circle en 2004, puis un peu perdu de vue et redécouvert en 2014 avec Hymns For The Broken. La bande à Tom Englund nous a gratifié d'une petite dizaine de titres tous envoûtants, voire hypnotiques, au sein desquels la place des claviers, bien que ne prenant jamais le pas sur les guitares, est centrale. La voix de Tom Englund s'intègre parfaitement à ces ambiances, et on se laisse emporter.

Au gré des pauses entre titres, le brave Tom se fend de quelques petites blagues, fait acclamer le samedi soir et huer le lundi matin... Le set fait évidemment la part belle à leur excellent dernier album en date, sorti en 2016 et intitulé The Storm Withn. Tom nous explique à propos de l'un des titres (In Orbit) qu'il est normalement chanté par Floor Jansen (Nightwish), mais qu'il n'a que son bassiste, Johan Niemann (ex-Therion), barbu et un peu dégarni, à nous proposer à la place. Côté musiciens, tous ont excellé, avec une mention spéciale au guitariste Henrik Danhage qui sur l'un des titres nous a livré un solo magnifique (voir la vidéo plus bas). En ce qui me concerne, le coup de cœur ira sans aucun doute à A Touch Of Blessing (tiré de The Inner Circle, voir la vidéo plus bas).

Après une cinquantaine de minutes, Evergrey quitte la salle sous les acclamations amplement méritées du public. Le temps d'aller prendre un verre, retrouver un collègue-qui-passait-par-là (salut Stéph!), on s'installe près de la table de mixage (assurément le meilleur endroit de la salle question acoustique) en attendant l'arrivée de la tête d'affiche : Delain !



Arrivée de Delain sur scène quelques dizaines de minutes plus tard... Seconde fois que j'assistais à l'une de leurs prestation, après leur première partie de Within Temptation en 2014 (voir ici), mais première fois en tête d'affiche. On attaque directement avec le morceau ouvrant le nouvel album Moonbathers, Hands Of Gold. Le son est très bon (pas de basse qui écrase tout, comme parfois), l'accueil du public est excellent.

La liste des titres fait évidemment la part belle à Moonbathers (7 titres) mais l'ensemble de la discographie du groupe est bien représenté. J'ai vraiment adoré l'ensemble de la prestation du groupe, très pro tant dans l'interprétation que la communication avec le public ou la cohésion du groupe qui « headbangue » à l'unisson.

Tous les yeux sont rivés sur la frontwoman Charlotte Wessels bien sûr, mais elle ne vole pas la vedette au reste du groupe. Timo Somers, guitariste plutôt baraqué, assure également certaines parties vocales (sur le refrain de Fire With Fire notamment), la (minuscule) Merel Bechtold qui officie comme seconde guitare au sein de la formation depuis 2015 semble bien intégrée et prend un plaisir non dissimulé, Otto Schimmelpenninck van der Oije (disons Otto, pour faire simple) assure également les growls sur certains morceaux (il a l'air bien remis de son accident embarrassant survenu à Birmingham il y a deux ans). Ces quatre musiciens se partagent le devant de la scène pour assurer une prestation très dynamique, tandis que Ruben Israel (batterie) et Martijn Westerholt (claviers et co-fondateur du groupe, ex-Within Temptation) se trouvent forcément un peu plus « coincés » en fond de scène par leurs instruments.

Le titre qui m'a le plus marqué était aussi l'un des plus dynamiques, extraits de Moonbathers : Fire With Fire. Mais la totalité de ce concert était un sans faute ! Et bien entendu en fin de concert l'inévitable We Are The Others, hymne à la tolérance suite à la triste et sordide histoire du meurtre de Sophie Lancaster à l'âge de 20 ans en 2007.

Le concert s'est terminé vers 23h. On aurait évidemment davantage de titres - personnellement des titres chantés avec Marco Hietala (Nightwish) sur album m'auraient bien plu - mais toutes les bonnes choses ont une fin.

J'ai tourné quelques vidéos (une rapide recherche sur youtube ou ailleurs en révèle d'autres), que je vous livre en pâture ci-dessous. Il y avait aussi « April Rain » mais Youtube a décidé de la bloquer dans « quelques pays, pour des raisons de droits d'auteurs ». Quelques pays ? oui, 238 très exactement. Par contre les autres vidéos ça va. Y'a des fois il ne faut pas chercher.


Arrivée d'Evergrey & Passing through
Evergrey: guitar solo
Evergrey: A Touch Of Blessing
Delain: Intro & Hands Of Gold
Delain: The Hurricane
Delain: Get The Devil Out Of Me
Delain: The Gathering (anniversaire 10 ans de l'album Lucidity)
Delain: We Are The Others
Delain: Outro

samedi 8 octobre 2016

Ett Norrskensdåd

Parce que ça fait du bien, voici une petite chanson de Finntroll nommée Ett Norrskensdåd. C'est tiré de l'album Nifelvind sorti en 2010.

Enjoy!

vendredi 30 septembre 2016

Headbangers Symphony / Une nuit sur le mont chauve

Une nuit sur le mont chauve est un morceau de musique classique écrit au XIXème siècle par le compositeur russe Modeste Petrovitch Moussorgski.

Ce superbe morceau a été repris par Wolf Hoffmann, guitariste d'Accept (dont je parlais récemment ici) sur son disque de reprises classiques nommé Headbangers Symphony, sorti le 1er juillet 2016 chez Nuclear Blast.

Pour le métalleux qui n'est pas allergique au classique, ce disque est un must. Les morceaux sont soit des reprises adaptées, soit des compositions largement inspirées d’œuvres classiques. En voici le track-listing :
  1. Scherzo (Beethoven)
  2. Night On Bald Mountain (Moussorgsky)
  3. Je Crois Entendre Encore (Bizet)
  4. Double Cello Concerto in G Minor (Vivaldi)
  5. Adagio (Albinoni)
  6. Symphony No. 40 (Mozart)
  7. Swan Lake (Tchaikovsky)
  8. Madame Butterfly (Puccini)
  9. Pathétique (Beethoven)
  10. Meditation (Massenet)
  11. Air on the G String (Bach)
Bien sûr les guitares sont saturées, la grosse caisse est de sortie, mais l'esprit et la mélodie de chacun de ces morceaux est préservé, le punch en plus. Dans sa présentation, Wolf Hoffmann explique que, très occupé par son groupe principal (Accept, vous suivez ?), il n'avait que quelques semaines par an pour travailler sur ce projet parallèle, qui était donc en gestation depuis quelques années.

Ci-dessous, donc, Une nuit sur le mont chauve, avec un clip assez amusant. On trouve les autres vidéos facilement sur youtube, y compris un bonus : Roméo & Juliette, de Prokofiev, écarté de l'album pour une question de droits.

lundi 26 septembre 2016

Ghost : Square Hammer

Ghost, le célèbre groupe de doom-rock venu de Suède (dont j'ai déjà un peu parlé ici et ) et présentant la particularité de garder l'identité de ses membres secrète (un indice tout de même: Papa Emeritus III, le chanteur aime la soupe à l'oignon - déclaration importante lors du dernier Hellfest), Ghost, disais-je, vient de publier, presque par surprise, un nouvel EP intitulé Popestar, et ce un peu plus d'un an après la sortie de son dernier album en date, Meliora.


En guise de titre d'ouverture et premier single de cette nouvelle offrande nous avons droit à un excellent Square Hammer, énergique, mélodique, accessible, et avec leur « patte » reconnaissable entre mille. J'adore.

Le clip, un rien kitsch et old school est lui aussi très réussi. Le voici !



Précisons que les autres titres de Popestar sont tous des reprises, y compris d'Eurythmics avec Missionary Man (un titre assez différent de Miracle of Love - c'est pas plus mal :) ).

lundi 12 septembre 2016

Epica : Edge Of The Blade

Epica va sortir un nouvel album, très prochainement, intitulé The Holographic Principle. Deux ans après The Quantum Enigma, ce sera donc leur septième album, toujours chez les incontournables de Nuclear Blast.

Aujourd'hui le clip officiel du premier extrait, nommé Edge Of The Blade, de ce nouvel album a été révélé. Je dois dire que j'ai été impressionné autant par le côté « rentre-dedans » de la musique que par le côté visuel soigné, voire léché. Peut-être un peu too much ?

Voici en tout cas la vidéo en question, à déguster en montant un peu beaucoup le volume !


samedi 20 août 2016

Sabaton : Sparta !

Le nouvel album de Sabaton vient de sortir et s'intitule The Last Stand. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il envoie du bois !

Je ne résiste pas à l'envie de partager avec toi ô fidèle lecteur la vidéo ci-dessous qui, contrairement à ce qu'affirment certains, n'est pas un clip officiel mais un montage réalisé par un fan (que l'on remercie).

La bande son est donc « Sparta », le titre qui ouvre magistralement ce nouvel album des suédois. Énergique c'est le moins qu'on puisse dire, c'est un morceau grandiloquent qui narre, comme souvent chez Sabaton, une grande bataille historique, en l'occurrence celle des grecs emmenés par Leonidas Ier avec notamment une poignée de Spartiates face aux légions perses de l'empereur Xerxès Ier lors de la bataille des Thermopyles en 480 avant JC. Pour un rappel historique voir Wikipedia ou l'excellent récit sur le site ETC.

Pour la vidéo elle-même il s'agit du film 300 (référence au nombre de Spartiates lors de cette bataille face aux dizaines de milliers de Perses) sorti en 2007, adaptant à l'écran la bande dessinée du même nom sorti en 1998.

Sabaton sera en tournée en 2016-2017 pour soutenir ce nouvel album et notamment à Lille (l'Aéronef) le 15 janvier 2017 - ainsi que les jours suivants dans les petites bourgades de Paris et Toulouse et, parbleu!, j'ai hâte d'y être. Surtout si la première partie annoncée se confirme puisque ce n'est autre qu'Accept, dont je parlais récemment ici même.



SPARTA !

vendredi 19 août 2016

Le foot des super héros

Voici une petite vidéo rigolote imaginant un match de foot entre super héros. Vraiment très bien faite, même si je n'ai pas identifié tous les personnages au-delà des « habituels » superman, spiderman, Magneto, Luke Skywalker, Hermione, Mario, ... et l'imparable Gandalf !



Vraiment bien fait, bravo aux auteurs.

vendredi 10 juin 2016

Slayer : War Ensemble

Parce que ça fait du bien par où ça passe, voici un autre titre qui a fait l'histoire du métal. Pas de frontwoman cette fois, ni de violons ou de claviers, c'est du thrash bien chevelu, plein de testostérone.... voici Slayer avec War Ensemble, le titre avec lequel je les avais découverts en 1990 sur l'album Seasons In The Abyss.

La vidéo ci-dessous a été filmée lors du concert du « Big 4 » (les 4 grands fondateurs du thrash que sont Slayer, Metallica, Megadeth et Anthrax) en 2011. Toujours la pêche !


lundi 16 mai 2016

Accept : Princess Of The Dawn

En ce jour de pentecôte replongeons-nous dans la tradition des années (19)80 avec ce superbe morceau d'Accept, qui concluait leur troisième album Restless and Wild en 1982 : Princess Of The Dawn.

C'est un génial morceau de Hard rock mélodique avec le riff inoubliable signé Wolf Hoffmann à la guitare (sans oublier le magnifique solo final) et la voix rocailleuse du « gnome » Udo Dirkschneider pour la version album.

Quelque 29 ans plus tard, on retrouve Accept, au line-up légèrement modifié, au Bang Your Head festival de 2011 avec cette fois Mark Tornillo, au timbre de voix très similaire à celui d'Udo, et toujours le Peter Baltes d'origine qui nous gratifie d'un beau solo de basse. Voici la vidéo officielle de cette superbe interprétation.



Udo, qui a fondé de son côté depuis de nombreuses années le groupe U.D.O., reprend régulièrement les classiques d'Accept sur scène... et ça sonne bien, comme le montre cette vidéo du Wacken 2012. La « metal queen » herself Doro fait également une apparition remarquée sur le titre suivant, Dancing With An Angel !

vendredi 5 février 2016

Vive le tabac AOC !

Sacré Sarkozy décidément il n'en ratera jamais une ! Constatons aujourd'hui son pitoyable manifeste pour la culture française. Eh oui, le vin, le fromage, le tabac même combat, c'est de la défense de nos valeurs qu'il s'agit !

Comment, certains de vos proches en sont morts ? Ah mais ce sont des héros de la France ma bonne dame !

Voici l'excellente réponse d'Allo Docteurs, par Michel Cymès et Marina Carrère d'Encausse. Bravo !

dimanche 17 janvier 2016

Le petit prince en djeuns / Jean Rochefort

Le Petit Prince (St Exupéry) raconté en langage djeuns par Jean Rochefort... Irrésistible !



« allez top gun c'est pas que je m'emmerde mais j'dois aller arroser mes bégonias »

lundi 11 janvier 2016

RIP David Bowie

David Bowie, l'homme aux mille visages, nous a quitté aujourd'hui, lui aussi emporté par une saleté de crabe, et c'est une grande qui envahit le monde de la musique.

Il restera à jamais le major Tom, et l'interprète de tant de succès dans des styles très variés.

Ci-dessous deux titres parmi mes préférés : Space Oddity (1969) et Absolute Beginners, extrait de la B.O. du film musical du même nom dont il jouait en 1986 l'un des rôles principaux.

R.I.P.