samedi 31 décembre 2011

Blagounette du réveillon

(vue sur portatout.net)

C'est la maîtresse d'école à ses petits écoliers : «
- Demain les enfants nous parlerons de la Morale ; vous allez tous me préparer une histoire qui aura une morale.
Le lendemain :
- Qui veut raconter son histoire ? ... Oui Jean-Pierre ...
Jean Pierre raconte la Lièvre et le Tortue. La maîtresse:
- Très bien ! et quelle est la morale de l'histoire ?
- Rien ne sert de courir il faut partir à point.
- Excellent !
Puis la maîtresse passe au suivant et l'histoire du corbeau et du renard etc. son passés en revue. Enfin le dernier :
- Toto ton histoire ?
- C'est l'histoire du ... Chevalier Noir !
- Vas-y Toto on t'écoute.
- C'est au Moyen-Âge y a le Chevalier Noir qui décide de partir en croisade pour tuer les Infidèles. Y prend son ch'val mais dans la forêt il est attaqué par des bandits. Le Chevalier Noir il est pas content et y prend son épée et y tue tous les bandits [etc. etc. et l'histoire n'en finit pas de se prolonger].
La maîtresse s'impatiente:
- Alors Toto, tu as fini ton histoire ?
- Oui maîtresse mais après être rentré à son château on dit au Chevalier Noir que des bandits on enlevé sa femme. Le Chevalier Noir devient rouge de colère et remonte sur son cheval pour aller délivrer sa femme. Il trouve le repaire des bandits et les extermine tous dans un bain de sang incroyable [etc. etc. et c'est reparti ... ]
La maîtresse qui trouve que l'histoire devient vraiment trop longue :
- Bon alors Toto c'est quoi la morale de ton histoire ?
- Faut pas faire chier le Chevalier Noir ! »

Sur ce, bon réveillon à tous !

mercredi 21 décembre 2011

Boutin 2012 !

Christine Boutin s'est fait cybersquatter un nom de domaine par un gentil métalleux, qui lui organise une belle campagne sur le net. C'est ici :
Profitez-en avant que ça ne disparaisse !
(merci à VS-Webzine pour l'info !)

Kim Jong Il


lundi 19 décembre 2011

Imaginaerum

Bon, le voici. Qui donc ? Mais Imaginaerum, le septième album des finlandais de Nightwish. La sortie d'un album de Nightwish, qu'on aime ou non, est toujours un petit événement, et ça faisait 4 ans depuis Dark Passion Play... Une période pendant laquelle certains groupes sortent quatre albums. Mais bon, Nightwish nous a habitué à ce genre de délai et il est vrai qu'ils ont sillonné le globe pendant deux ans...

Il est donc sorti, cet album, depuis début décembre. Après quelque temps passé à l'écouter, voici les miennes impressions.

D'abord il faut bien comprendre qu'il s'agit d'un concept-album centré autour d'une histoire qui sera matérialisée, courant 2012, par un film éponyme. D'après ce que j'ai lu en interview, les membres du groupes apparaîtront dans ce film (dans leur propre rôle), mais ce sera un vrai film et pas un clip géant. Bref, attendons de voir.

En attendant, il est clair qu'Imaginaerum l'album a été écrit avec cet état d'esprit, certains titres ou passages étant très clairement orientés dans le sens d'une B.O., sans pour autant démentir le côté métal symphonique que Nightwish a installé depuis l'album Once en 2004. Ce côté symphonique est donc plus présent que jamais avec de nombreuses orchestrations (l'orchestre de Pip Williams est à nouveau employé), à mon avis toujours bienvenues.

Cet album comporte 13 pistes pour une durée totale de 1h15 (tout de même !).

1. Taikatalvi
Ce premier titre est en fait une introduction chantée par Marco en finnois, sur un mode acoustique, avec pour point central une jolie mélodie à la flute réhaussée de violons et choeurs très réussie. Le chant de Marco tout en murmure créée une ambiance à la fois calme et peut-être un peu menaçante.

2. Storytime
Embrayant directement sur les dernières notes du titre précédent, ce second titre reprend les caractéristiques classiques d'un bon titre de Nightwish très direct : rythmique guitare, mélodie au piano et orchestrations d'ambiance encadrent le chant d'Anette Olzon, qui délivrent notamment un refrain immédiatement mémorisable. On pense rapidement à Amaranth, qui constituait le second single de l'album précédent. À noter, autour des 3m10, certains passages claviers/chœurs renvoyant à des périodes plus anciennes, celle de Wishmaster notamment.

3. Ghost River
Ça commence comme un titre de Nightwish classique avec une intro guitare/claviers ; cependant le  refrain réserve quelques surprise : intervention « musclée » de Marco en duo avec Anette, un chant assez lourd mais entraînant, sur fond de chœur d'enfants. Des alternances entre passages orchestraux et guitare acérée complètent ce mélange délivrant une ambiance très réussie. On est effectivement au milieu de la « rivière fantôme »...

4. Slow, Love, Slow
Alors là, on ne pourra pas reprocher à Nightwish de ne pas proposer quelque chose de radicalement différent... Après une petite mélodie au piano, le chant d'Anette nous entraîne immédiatement dans un cabaret sombre et enfumé que n'aurait pas renié un Mike Hammer. Tout en retenue, guitare et trompette avec sourdine, sans oublier le chant d'Anette tout en murmures nuances, nous concoctent une ambiance jazzy de toute beauté. Un vrai chef d’œuvre.

5. I Want My Tears Back
Retour d'un titre direct et entraînant tel que Nightwish les maîtrise parfaitement. C'est ici l'occasion de revenir en terre celte avec notamment violon, cornemuse et autres instruments traditionnels. On pense à The Islander, en plus entraînant. Le refrain fait alterner au chant Anette et Marco et se révèle immédiatement mémorisable. Voici un titre qui devrait rencontrer beaucoup de succès en concert...

6. Scaretale
C'est ici en quelque sorte la suite de Ghost River, avec le même genre d'ambiance, avec de nouveau des choeurs d'enfants, mais aussi un côté plus speed, la double grosse caisse étant de sortie... Le titre débute par un long passage instrumental de 2 minutes 30, après quoi Anette nous propose un chant assez agressif convenant parfaitement à une histoire d'épouvante. Un passage narratif de la part de Marco et le titre change de direction, et on se retrouve en plein film de Tim Burton. On pense notamment à Beetlejuice, la ressemblance est assez frappante. Après quelques ricanements de bon augure, le titre se conclut sur quelques mesures d'orgue de barbarie...

7. Arabesque
Ce titre est un instrumental essentiellement symphonique, centré autour de percussions faisant penser à une cavalcade, qui ne dépareillerait pas dans un western, avec toutefois quelques passages un peu plus orientaux. Une très bonne transition avec le titre suivant.

8. Turn Loose The Mermaids
Ce titre débute par le chant a cappella d'Anette, rejointe bientôt par une flute, et on se retrouve à nouveau en Irlande pour une balade à forte consonance celtique. Chose étonnante, la voix d'Anette ressemble à s'y méprendre, sur ce titre, à celle de Candice Night, à tel point qu'on pourrait croire par moments qu'il s'agit d'un titre de Blackmore's Night. Cela renforce peut-être encore le côté folklore irlandais.

9. Rest Calm
Retour d'une ambiance plus lourde, coléreuse avec ce titre... où le refrain tranche justement avec les couplets par une retenue de la part d'Anette et une rythmique apaisée, en opposition complète avec le chant de Marco. L'ensemble distille quelque chose de menaçant, comme si on était au bord de l'explosion, et s'achève par le refrain chanté par Marco de manière très entêtante et rehaussé par des cuivres. Une belle réussite.

10. The Crow, The Owl And The Dove
Cette chanson en forme de conte a été écrite par Marco. Une intro à la guitare sèche, chantée en douceur par Marco et Anette. Un refrain, toujours à la guitare sèche puis électrique avec orchestration, immédiatement mémorisable, le genre qui trotte quelque temps dans la tête, fait de ce titre une belle balade, dans une ambiance très cool.

11. Last Ride Of The Day
Retour du Nightwish hyper classique, avec une intro avec chœurs opératiques digne d'un titre de Wishmaster, avec toujours une touche celtique. Le refrain me fait un peu penser à celui de Wanderlust. Un titre nerveux, direct et très efficace qui devrait avoir du succès en concert.

12. Song Of Myself
Un mastodonte de 13 minutes et 37 secondes en 4 parties distinctes : From A Dusty Bookshelf, All That Great Heart Lying Still, Piano Black et Love. À nouveau on retrouve les « recettes » classiques de Nightwish qui ont fait son succès, mais on sent qu'il s'agit d'un morceau beaucoup plus personnel pour Tuomas, moins épique sans doute que The Poet And The Pendulum (album Dark Passion Play) ou encore Ghost Love Score (album Once) auxquels il sera inévitablement comparé, mais tout aussi ambitieux. Ce morceau se termine par un long passage narratif, une sorte de poème intitulé It Was Us, récité par plusieurs personnes, sur un fond musical doux et émouvant (les passages au violoncelle surtout).

13. Imaginaerum
Conclusion de l'album sous forme d'un long titre instrumental uniquement orchestral composé par Pip Williams. Sont rebalayés les différents thèmes des différentes chansons précédentes, c'est d'ailleurs assez amusant de retrouver sous forme symphonique certains des riffs de ces titres ; c'est notamment le cas de Scaretale. Ce titre prend donc un peu la forme d'un générique de fin particulièrement soigné.

Globalement l'impression générale est celle d'un grand album, fruit d'un intense travail. L'intégration d'Anette au sein du groupe est désormais bonne - il est vrai qu'avec une tournée aussi longue que la précédente, les liens se renforcent ou se cassent. Si sur le net les comparaisons entre Tarja et Anette, pas toujours très gracieuses ni inspirées (est-ce que moi je passe mon temps à cracher publiquement sur des groupes sous prétexte que je n'aime pas ou plus?), n'ont pas vraiment cessé, le groupe va de l'avant et c'est aussi bien. Cette intégration se manifeste par une coopération plus étroite entre Marco et Anette pour les parties chantées, notamment.

J'ajoute que visuellement, le disque est livré dans un digipack de toute beauté, avec de magnifiques illustrations totalement dans le ton de l'album. Deux disques composent l'édition que j'ai achetée : l'original et une version instrumentale.

Bref, encore un coup de maître pour le quintet emmené par Tuomas. Le groupe sera en concert le 17 avril 2012 au P.O.P.B. (pour la première fois dans une salle aussi grande en France), et votre serviteur y sera, pour son cinquième concert de Nightwish !

Voici en bonus l'un des titres les plus marquants à mon sens, Slow, Love, Slow...

mardi 6 décembre 2011

OVI japonais

Voici une vidéo étonnante, présentant un Objet Volant Identifié issu de la recherche japonaise qui pourrait bien modifier la façon dont on envisage les drones et autres objets volants.

Un chef-d'oeuvre... pour 1000$ de composants !


jeudi 1 décembre 2011

Tagada Jones : Cargo

Voici un petit titre sympa et très nerveux (et même hargneux, à juste titre) des bretons de Tagada Jones.

Ça s'appelle Cargo, et le message est assez direct.

dimanche 20 novembre 2011

Lego Guitar Hero : Through The Fire And Flames

Fan de Guitar Hero ? de légos ? de hard rock, et de Dragonforce en particulier ? les trois ? Alors cette vidéo est pour vous, voici Through The Fire And Flames !

Et bon courage pour la jouer dans le vrai Guitar Hero ! N'est pas Herman Li qui veut !

dimanche 13 novembre 2011

Alice Cooper @ Lille le 3/11/2011

Ce 3 novembre avait donc lieu le concert d'Alice Cooper au Zénith de Lille. Une excellente soirée que je m'en vais de ce pas vous narrer par le menu.

Tout commença donc sur l'autoroute A1 en direction de Lille. Des bouchons provoqués par les interminables travaux du grand stade nous retardent et nous arrivons sur les lieux vers 20h alors que le groupe de première partie a déjà commencé son set. Nous peinons à rejoindre les gradins car nous sommes alpagués par une vendeuse qui tient absolument à ce que nous achetions le CD «édition spéciale du concert de ce soir avec un code exclusif qui vous permet de télécharger un morceau inédit sur le site web et le graver sur le CD fourni blah blah blah». Le temps de nous en débarrasser et de nous faire tamponner le poignet pour indiquer que nous avons payé comme il faut, nous pouvons enfin entrer dans la salle.

Celle-ci n'est pour l'instant pas très remplie. D'ailleurs de grands panneaux noirs condamnent une partie des gradins, mais de toute façon les personnes qui s'installeraient là ne verraient pas grand chose. Dans la fosse c'est un peu la même chose : une foule assez enthousiaste mais pour l'instant peu nombreuse se masse pour écouter le groupe de première partie. Je le découvre alors que j'entre dans la salle : il s'agit des anglais de The Treatment.

Un bon groupe de hard rock qui nous envoie quelques titres pêchus et mélodiques à la fois, pas mal du tout. Seul l'avant-dernier des quatre titres que j'ai entendus m'a paru plus faible que les autres, une semi-ballade un peu sirupeuse sur laquelle le chanteur, qui vient de déclarer que c'était sa première venue en France, nous invite à agiter nos membres supérieurs en rythme. Un bon moment dans l'ensemble.

La prestation des britanniques étant terminée, une partie du public se dirige vers les toilettes et/ou le bar (de la Stella Artois, beurk), tandis qu'une autre partie investit les lieux pour écouter le maître du Shock Rock. La moyenne d'âge me semble assez élevée, mais c'est un peu normal pour un musicien dont le premier album remonte tout de même à 42 ans...

L'attente est ponctuée d'extraits du dernier album d'Alice Cooper, Welcome 2 My Nightmare, bien que ce concert soit consacrée à l'avant dernier album. Finalement, le concert débutera vers 21h15.

liens=vidéos tournées à Lille
(merci à leurs auteurs)

Setlist :

  1. The Black Widow
  2. Brutal Planet
  3. I'm Eighteen
  4. Under My Wheels
  5. Billion Dollar Babies
  6. No More Mr. Nice Guy
  7. Hey Stoopid
  8. Is It My Body
  9. Halo of Flies
  10. I'll Bite Your Face Off
  11. Muscle of Love
  12. Only Women Bleed
  13. Cold Ethyl
  14. Feed My Frankenstein
  15. Clones (We're All)
  16. Poison
  17. Wicked Young Man
  18. I Love the Dead
  19. School's Out

Rappel :

  1. Elected
D'emblée on se rend compte que le show sera autant visuel que musical. Pour ce premier titre intitulé Black Widow (la veuve noire), le Maître se trouve en haut d'un escalier d'où il harangue la foule de façon très théâtrale dans un costume avec des pattes d'araignée accrochées sous ses bras. Le groupe est constitué de trois guitaristes (dont une fille), un bassiste et un batteur.

La setlist (ci-contre) fait évidemment la part belle à l'avant dernier album mais aussi (et surtout) aux classiques que tout le monde attend. Ceux qui m'ont le plus marqué sont bien sûr :
  • I'm Eighteen, premier vrais succès d'Alice Cooper en 1971, où Alice chante «armé» d'une béquille (?),
  • Under My Wheels, très bon titre rock,
  • Billion Dollar Babies, à peu près de la même époque, pendant lequel Alice distribue des billets verts au public, embrochés sur une épée (ou en tout cas un truc très très pointu) agité au ras des têtes du premier rang,
  • No More Mr. Nice Guy, dont le titre est d'ailleurs inscrit sur un élément du décor, chanté avec une espèce de canne à la main, qui finira jetée au public en fin de chanson,
  • Hey Stoopid, plus récent mais qui m'avait marqué à l'époque de sa sortie, il y a (gloups) 21 ans,
  • Halo Of Flies, ponctuée l'un long solo de basse et batterie vraiment bien fait (pour une fois), montrant bien la maîtrise de ces musiciens,
  • I'll Bite Your Face Off : pas (encore) un classique puisque sorti cette année sur le nouvel album (le seul extrait joué ce soir, un peu dommage).Un titre très «rollingstonien».
  • Only Women Bleed, la ballade incontournable qui fit aussi le succès d'Alice dans les seventies. Sur ce titre, Alice s'empare d'une poupée de chiffons grandeur nature et danse la valse de façon assez grotesque avec elle tout en lui contant son histoire. Cela se terminera par une embrassade sous les cris du public. La pauvre poupée sera toutefois violemment renvoyée parmi les autres accessoires du spectacle au début du titre suivant,
  • Feed My Frankenstein : autre grand classique, autre grand moment... Sur cet hymne chanté par un Alice en blouse blanche maculée de sang et repris à gorges déployées par le public, un monstre géant de quelques mètres de haut, un peu à la Eddie (Iron Maiden), sortie d'une machine assez steampunk arpente la scène en bougeant les lèvres en rythme comme pour chanter... L'agilité de la chose est surprenante vu sa carrure. Vraiment bien fait.
  • Poison, titre emblématique des années 80, très mélodique et très apprécié du public,
  • Wicked Young Man : visuellement très impressionnant ! Alice Cooper, en uniforme paramilitaire et manipulant comme à son habitude une grande arme blanche, simule une altercation avec un photographe et le transperce de part en part ! La «victime» est emmenée par des hommes cagoulés, qui reviennent ensuite chercher Alice Cooper. Ils le mettent alors à la guillotine, qui fait son office sous les cris du public, le bourreau brandissant la tête d'Alice devant la foule. Un grand classique paraît-il, mais je ne m'y attendais pas.
  • School's Out : encore un super classique des seventies, dont la particularité ce soir est d'incorporer un extrait du «Another Brick In The Wall (part 2) » de Pink Floyd. Bien trouvé. Des ballons colorés géants sont lancés dans la foule et crevés par Alice à l'aide de son épée lorsqu'ils reviennent vers lui.
Un seul rappel conclut ce show d'à peu près une heure et demie d'où l'on ressort en ayant l'impression de se réveiller après un long rêve. Le son était fort, très fort même, mais bien réglé : on a peu eu l'impression que la basse écrasait tout le reste comme c'est trop souvent le cas. On regrettera simplement l'absence d'autres titres emblématiques des eighties tels que House Of Fire, ou le fait qu'il n'y ait eu qu'un rappel. Mais pas de raison majeure de se plaindre vraiment, c'était une bonne soirée.

Ci-dessous deux montages vidéos trouvés sur Youtube, filmés à Paris une semaine plus tard, résumant bien l'ambiance de ce show...

Première partie :


Seconde partie :


Plus étonnant, une interview du maître par France 3 Lille (!) :

vendredi 11 novembre 2011

Nightwish : Storytime

En attendant le live report du concert d'Alice Cooper de la semaine dernière (ça s'en vient), voici une toute nouvelle nouveauté (quoi ?) : le nouveau single de Nightwish, intitulé Storytime.

Près de 5 ans après la sortie de Dark Passion Play (eh oui déjà!), il s'agit un extrait de l'album à paraître prochainement et intitulé Imaginaerum, qui sera apparamment accomagné d'un film du même nom. D'ailleurs le clip de Storytime semble être une espèce de making-of de ce long métrage, et le visuel laisse présager quelque chose de particulièrement gothique voir malsain. En tout cas il ne faut pas avoir peur des clowns bizarres.

Sur le plan musical il s'agit d'un titre assez accessible, comme Nightwish en a pris l'habitude en tant que premier extrait d'un nouvel album (souvenez-vous : Nemo, Eva...), le genre de refrain qui rentre immédiatement. Si j'en crois la critique enthousiaste de l'album parue dans Rock Hard, on peut s'attendre à de bons moments avec Imaginaerum l'album. Pour le film, on verra :)

Le groupe sera en concert à Bercy le 17 avril 2012 et j'y serai probablement !

jeudi 3 novembre 2011

Alice Cooper : H-2

Dans deux heures je serai au zénith de Lille pour le concert d'Alice Cooper. Afin de se mettre dans l'ambiance et l'univers de ce monstre sacré, voici un clip d'une chanson (fin des eighties si je ne m'abuse) que j'aime bien : Bed Of Nails.

Rock on !

vendredi 21 octobre 2011

William Shatner : Bohemian Rhapsody

Voici une reprise pas banale, celle de Bohemian Rhapsody (de Queen, bande d'incultes !) par William Shatner (Capitaine Kirk/Star Trek, bande d'incultes bis)... Attention, second degré inside (enfin, j'espère...). Accrochez-vous !


Holy Sh...atner !

mardi 27 septembre 2011

Van Canto

Van Canto est un groupe allemand que j'ai découvert il y a quelque temps avec notamment une reprise (surprenante on va dire) du Wishmaster de Nightwish. La particularité ? Le métal a cappella, sans instrument donc, si l'on excepte la batterie.

Ils viennent de sortir un album et je ne suis pas franchement convaincu ce que j'ai pu entendre, mais l'exercice mérite d'être salué. Voici l'une de leurs meilleures reprises (IMHO) : Kings of Metal, de Manowar (l'original ici)...


À voir également, leurs reprises de Fear Of The Dark (Iron Maiden), ou encore Master Of Puppets (Metallica)...


mardi 6 septembre 2011

L'explication !

C'est sur l'excellllent blog autostrip.

Merci Professeur pour avoir résolu l'un des plus grands mystères de l'histoire.

samedi 27 août 2011

Alice Cooper : I'll Bite Your Face Off

Voici le clip officiel du nouveau titre d'Alice Cooper, sobrement intitulé « I'll Bite Your Face Off ». Un bon titre de classic rock (qui n'est pas sans rappeler certaines productions des Rolling Stones d'ailleurs), agrémenté bien entendu de l'imagerie toujours joyeuse de notre brave Vincent Furnier.
Pour ma part je serai au Zénith de Lille le 3 novembre prochain pour voir la prestation live de ce monstre sacré du rock.

Son premier album date de 1969, et le 26ème devrait sortir prochainement...

vendredi 19 août 2011

Helloween @ Wacken Open Air 2011 : concert intégral

Setlist (entre parenthèses l'endroit de la vidéo) :
  1. March Of Time (0:00)
  2. Where The Sinners Go (5:20)
  3. I'm Alive (13:00)
  4. Keeper Of The Seven Keys (17:42)
  5. Helloween (25:19)
  6. Future World (32:28)
  7. Dr Stein (36:19)
  8. I Want Out (43:06)
Voici ci-dessous le concert "intégral" (il semble qu'il manque quelques titres toutefois) de Helloween au Wacken Open Air 2011 (quelle foule !!), tel que diffusé par la télé allemande (en 720p s'il vous plait), soit 54 minutes de power metal à l'ancienne très rafraichissant, même si on constate que Andi Deris a toujours quelques difficultés sur certains "anciens" titres de l'ère "Seven Keys" écrits à l'origine pour la voix si particulière de Michael Kiske.

Je les avais vus en 2003 en première partie du concert d'Iron Maiden à Bercy, et j'en garde le souvenir d'un groupe excellent sur le plan technique (M. Weikath toujours au top) et très communicatif avec le public.

À quand des concerts de cette qualité sur les ondes françaises ?

I'm aliiiiiiiive....

mercredi 17 août 2011

Map of metal

Voici un excellent site qui explique et illustre les différents (et nombreux) genres et sous-genres du métal.
Les affiliations sont illustrées sur une carte, et chaque genre est expliqué à partir des infos tirées de Wikipedia (en anglais), et illustré par une sélection de titres tirés de Youtube.
Le travail réalisé dans ce site est immense ; et désormais les différences entre le speed metal et le Funeral Doom Metal (et les autres) n'auront plus de secret pour vous !
Un site à voir (et écouter !), vraiment très bien fait. J'interroge la fois prochaine.


samedi 13 août 2011

Her Ghost In The Fog

Voici une petite vidéo de Cradle Of Filth que j'aime bien. C'est déjà vieux, ça date de 2000, extrait de l'album Midian. Tout en ambiance...

vendredi 5 août 2011

Figaro-ci, Figaro-là

Je ne résiste pas au plaisir de partager cette « une » du Figaro, un pastiche signé Gemp et révélé par Arrêt sur images. Disponible en PDF ici aussi.

jeudi 4 août 2011

Strange machines

Voici une petite vidéo de The Gathering que j'aime bien. J'ai vu ce groupe à Lille en 2000 ou 2001 et j'en garde un excellent souvenir (sauf d'avoir eu le pied écrabouillé par un géant néerlandais monté sur ressorts).
Depuis, la belle Anneke a quitté le groupe (qui l'a remplacée) mais continue à reprendre régulièrement des titres de son ancien groupe sur scène.

Voici donc Strange Machines, filmé live au festival Pinkpop 1996. Ça fait du bien.

lundi 1 août 2011

Ye Fails of Olde

Petite compilation de chutes... Ça ne fait pas de bien par où ça passe...

samedi 30 juillet 2011

Génie civil : opération pièces jaunes

Le détail de « l'opération » est à voir sur ce site, qui propose des photos assez étonnantes de ces constructions dont on se doute qu'elles ne se conçoivent pas en une heure...
Le tout est tiré d'une conférence sur donnée par un étudiant en génie civil (et environnemental ?) d'une université texane.

lundi 18 juillet 2011

Tondeuse

L'autosuggestion des moteurs de recherche sait se montrer créative....
...c'est la technique qui ne suit pas :

samedi 9 juillet 2011

Scream for me Bercy : Iron Maiden à Paris le 27/6/2011

Ce lundi 27 juin 2011 est l'occasion du retour tant attendu d'Iron Maiden en France, pour deux dates au P.O.P.B.. Sous une véritable canicule (la voiture indiquera jusque 43° au plus fort des embouteillages du périphérique parisien), nous atteignons les lieux vers 18h. Parking souterrain sans problème (mais 12€ quand même...), nous sortons sous un soleil de plomb sur l'esplanade de Bercy, déjà peuplée de nombreux métalleux joyeux et transpirants. Les cafés des alentours sont pris d'assaut mais nécessité fait loi : nous entrons dans l'un d'eux (gasp ! pas de clim !) pour nous désaltérer et avaler un sandwich « jambon de Paris » n'ayant pas vraiment l'air si parisien que celà.
Dans ce café, un groupe de fans est déjà bien imbibé : l'un dort sur une banquette complètement affalé la jambe par-dessus le dossier et un autre me demande dans un anglais approximatif si la ville est bien Madrid car il vient de Malaga...
Restaurés, désaltérés et ventilés (à l'aide de la carte des glaces), nous sortons car ça commence à bouger là-haut. Effectivement, nous passons rapidement les contrôles de sécurité et attendons, en plein soleil mais pas longtemps, à l'entrée de la salle. Le temps pour une collectionneuse de prendre nos T-shirts en photo et de nous faire rafraichir par le seul gars armé d'un brumisateur (merci mec), c'est notre tour d'entrer. Direction les gradins, légèrement à gauche de la scène, assez haut. Bonne surprise, la température des lieux est tout-à-fait raisonnable par rapport à la canicule extérieure. C'est sûr qu'on est un peu loin de la scène, mais on se console en se disant que pour les gradins nous avons sans doute les meilleures places. Sur scène, un drapeau à l'effigie du groupe de première partie, les britanniques de Rise To Remain.
Justement, la première partie débute à 19h30 sous les vivats d'un public relativement surexcité, bien que n'ayant pas encore totalement rempli la fosse ou les gradins. Ouvrir pour Maiden, voilà qui n'est pas aisé. Helloween s'en était très honorablement sorti en 2003 lors de la tournée Dance Of Death, mais ce n'est pas le cas aujourd'hui. La prestation de Rise To Remain est bondissante (tous n'arrêtent pas de sauter à pieds joints) mais ne convainc pas grand'monde, les titres manquant fortement de mélodie à mon sens, alors que foncièrement c'est ce que les fans de Maiden attendent. S'il se trouve quelques irréductibles pour répondre aux sollicitations du chanteur, la majorité du public reste très stoïque devant ce déploiement d'énergie tirant sur le hardcore (surtout la voix du chanteur) voire le néométal par moments. Un groupe qui à mon avis n'était pas à sa place... Cette place, justement, aurait-elle un rapport avec le fait que le chanteur de RTR s'appelle Austin Dickinson ? Après Lauren Harris qui a bénéficié à plusieurs reprises de l'audience du groupe de son père, le rejeton Dickinson semble en avoir lui aussi profité. Je dois dire que ce genre de « copinage » ne me plait pas beaucoup car il se fait au détriment de groupes sûrement plus méritants, surtout si le groupe pistonné apparaît aussi déplacé que ce soir.
Fin de la première partie, une vingtaine de minutes d'entracte, le temps d'aller au ravitaillement. Ouah ! 19 € pour deux bières et une bouteille d'eau, c'est vraiment l'assassinat...
Setlist
  1. Satellite 15... The Final Frontier
  2. El Dorado
  3. 2 Minutes To Midnight
  4. The Talisman
  5. Coming Home
  6. Dance Of Death
  7. The Trooper
  8. The Wicker Man
  9. Blood Brothers
  10. When The Wild Wind Blows
  11. The Evil That Men Do
  12. Fear Of The Dark
  13. Iron Maiden
Rappels :
  1. The Number Of The Beast
  2. Hallowed Be Thy Name
  3. Running Free
Une trentaine de minutes plus tard, ponctuées de holas et de cris « Maiden ! Maiden ! » scandés, retentit l'intro... Foule en délire, fosse et gradins archi pleins... L'intro « Doctor doctor » (UFO) embraye sur l'étrange début électro de « Satellite 15... The Final Frontier ». Le groupe n'est pas encore là, on a juste droit à un enregistrement ponctué d'images tournant sur les deux écrans géants qui flanquent la scène. Une fois ce passage introductif terminé, le groupe débarque au grand complet, mené par un Bruce sautillant (quoique moins que la dernière fois... les années passent pour tout le monde :) ).
Les premiers titres mettent l'accent sur The Final Frontier (2010), dernier album en date du groupe (il est représenté par 5 titres : « Satellite 15... The Final Frontier », « El Dorado », « Coming Home », « The Talisman » et « When The Wild Wind Blows »), tandis que le précédent, A Matter Of Life And Death (2006), passe complètement à la trappe. Dance Of Death (2005) est uniquement représenté par la chanson du même nom. Du premier album des années 2000, Brave New World (2000), qui avait vu le retour de Bruce Dickinson au chant après l'éviction de Blaze Bailey et l'ajout d'un troisième guitariste en la personne d'Adrian Smith (lui aussi de retour), sont tirés les titres « The Wicker Man » et « Blood Brothers ».
Aucun titre de la période Blaze, le reste de la setlist, surtout la fin donc, est constitué de ce qu'on peut appeler des classiques, tirés des albums de la première décénie du groupe : albums Iron Maiden (1980, titre éponyme et « Running Free » concluant le concert), The Number Of The Beast (1982, représenté par deux titres joués en rappel), Piece Of Mind (1983 avec l'inévitable « The Trooper »), Powerslave (1984, avec « 2 Minutes To Midnight » dégainé dès le début du concert), Seventh Son Of A Seventh Son (1988, avec « The Evil That Men Do ») et Fear Of The Dark (1992).
L'ensemble constitue une prestation solide parfaitement exécutée bien que parfois desservie par un son un peu trop brouillon, la basse de Steve Harris ayant, comme souvent, tendance à écraser le reste, guitares en tête. Le groupe, en parfait professionnels, délivre une prestation sans faille et, malheureusement diront certains, sans aucune improvisation, si ce n'est les quelques interventions en Français de Bruce (un Français parfois très britanniquoïde mais on lui pardonne). J'ai beaucoup aimé la façon dont il a introduit « Coming Home », faisant allusion au bonheur de rentrer chez soi après une longue tournée. À noter également, lors de l'interprétation de « Running Free », une légère adaptation : « spent the night in an L.A. jail » devient « spent the night in the Bastille jail »...
Le public quant à lui, réagit comme un seul homme à toutes les sollicitations du groupe, à tel point que les chansons reprises en choeur par 18 000 gorges déployées donnent parfois l'impression de couvrir la musique du groupe et d'assister à un concert de Patrick Bruel...
De magnifiques backdrop illustrent les différents titres, ou sont remplacés par un superbe fond étoilé du plus bel effet.
Les temps forts du concert auront, à mon avis, été les interprétations de « Dance Of Death » (bien qu'on n'ait pas eu droit à la même mise en scène qu'en 2003 évidemment), « When The Wild Wind Blows » (faisant référence à une apocalypse nucléaire), « The Trooper », « Blood Brothers » (« Iron Maiden n'est pas une histoire de nationalité, de religion.... Muslim, Christian, Jew... Jedi... c'est un phenomenon global, et nous sommes tous des frères de sang »). « The Evil That Men Do » a également donné un coup de fouet au public, notamment avec l'apparition d'un Eddie de 4 mètres de haut (à vue de nez) qui déambule sur scène... Jannick Gers s'amuse à tourner autour et lui passer entre les jambes. J'ai toujours été impressionné de la stabilité de la chose vu sa taille... Il termine même sa prestation en jouant de la guitare en surplombant Dave Murray. Très cool.
Après un « Fear Of The Dark » repris en choeur par le public, « Iron Maiden » conclut la « partie régulière » du concert et voit l'apparition d'un second Eddie, toujours aux couleurs de The Final Frontier, c'est-à-dire en extraterrestre aux longues dents. Sauf que c'est un bestiau immense qui se pointe : il fait toute la largeur de la scène et facilement huit mètres de haut ! Ses yeux rouges flamboient, et il dévoile ses crocs au public qu'il balaie du regard. Particulièrement impressionnant (voir la vidéo à la fin de cet article) !
Les trois morceaux joués en rappel sont évidemment accueillis avec bonheur par le public ; j'ai notamment adoré « Hallowed Be Thy Name ». On aurait aimé que le groupe joue au moins un titre de plus après « Running Free », chanson somme toute assez facile. Les musiciens reviennent saluer, mais le concert se conclut là, et le groupe repart avec, en guise d'Outro, le « Always Look On The Bright Side Of Life » des Monty Python, non sans jeter quelques accessoires en pâture au public. D'ailleurs, quand l'un des membres du groupe rate son lancer dans le public, il est gentiment hué, et Nicko McBrain, au micro, déclare « Someone's gonna get sorry for that » sous les rires du public.
Les lumières se rallument, c'est bel et bien la fin du concert. Ignorant le merchandising hors de prix, nous retrouvons la voiture sagement garée au sein du parking souterrain aux couleurs vives, gaies et chatoyantes (je blague). Deux heures de route plus tard, c'est dans les bras de Morphée que se conclura cette soirée géniale mais éprouvante.
« Si à 50 ans on n'a pas vu Maiden en concert, on a quand même raté sa vie ». (Jacques Séguéla)

Pour d'excellentes photos du concert ainsi qu'un live report (très bon lui aussi), vous pouvez visiter la page de Nicolas Gaire. Voir également ici pour un autre live report, nettement plus lyrique (que ma povre prause très terre à terre).

Voici quelques vidéos glannées sur les sites de partage, Youtube regorge de plein d'autres. Enjoy.
The Trooper, inévitable et imparable
The Evil That Men Do, avec Eddie s'essayant au solo de guitare
Fear Of The Dark, classique
Iron Maiden, avec le Eddie géant à la fin

lundi 20 juin 2011

Therion au Hellfest 2011 : concert intégral !

Le site web d'Arte Live Web propose ces jours-ci des concerts joués au Hellfest 2011 (l'an prochain j'essaie d'y être...) : Thin Lizzy, Kreator, Therion, Doro, Headcharger, Dagoba, Sodom, Turisas, Apocalyptica, The Exploited.
Le tout est filmé de manière professionnelle, c'est un vrai régal.

Ci-dessous le concert intégral de Therion, soit 50 minutes de musique, avec une setlist identique à celle des Metallurgicales de la semaine dernière !! Allez sur le site (lien permanent) pour une version en plus grand format. À part un petit problème de micro vite réparé et de petits soucis d'équilibrage des voix au début, que du bon miam (si je puis me permettre de m'exprimer ainsi).



Une saine lecture également : cet article, sur le même site, traitant du Hellfest et du métal en France (et ailleurs) en général. L'occasion de se souvenir également de la connerie sans limite d'un Drucker en la matière.

Allez, parce que vous êtes gentils (et moi aussi), voici également le concert de Doro :

Metallurgicales 2011

Crédit photos : moi-même (que je remercie). N'oubliez pas de jeter un oeil aux vidéos à la fin de l'article, certaines sont vraiment de qualité (les miennes ont malheureusement un son un peu pourri).
Ce week end avait lieu le festival Metallurgicales à Denain. Créé en 2009 à l'initiative du député Patrick Roy dans la ville où il fut maire, ce rendez-vous a acquis une popularité croissante dont on espère qu'elle ne se démentira pas dans le futur.
Cette année une belle affiche puisque 8 groupes se partageaient les scènes, pour une après-midi et une soirée bien animées : 3 groupes majeurs internationaux que sont Stratovarius, Therion et Devin Townsend Project, et 5 groupes français dont certains déjà bien implantés : Aqme, Manigance, Hacride, Dagoba et Sueurs froides.
Je suis arrivé sur site, le complexe sportif de Denain (en pleine ville) à 15h40, juste pour le début du concert de Dagoba. J'ai raté Sueurs Froides, groupe local, mais je vous encourage à visiter leur site.
Rapide coup d’œil à mon arrivée, le temps de m'équiper du bracelet réglementaire prouvant que je ne suis pas un resquilleur : le site est en fait une salle de sport pour la scène intérieure, et le parking de cette salle pour l'extérieur (petite scène, baraques à frites et différents stands). Vu la configuration des lieux, on pense (un peu) aux voisins qui, s'ils n'aiment pas le métal, auront une journée assez longue. Zou, direction la scène intérieure que les marseillais de Dagoba viennent d'investir.
Bonne surprise, l'acoustique est plutôt bonne pour une salle de sport. Le public est déjà nombreux et l'ambiance déjà bien chaude puisque dès les premiers titres, les circle pits et wall of death s'enchaînent. Je me tiens prudemment à distance... Côté musique, le métal envoyé par Dagoba n'est pas vraiment du genre mélodique. On est plus sur de l'énergie pure, gros son de guitare avec voix death. Pas vraiment mon trip même si c'est évidemment respectable. Le groupe adresse à deux reprises un salut à la mémoire du député-maire Patrick Roy, emporté il y a quelques semaines par cette saleté de crabe. Tous les groupes français auront quelques mots de sympathie pour lui, une attention très appréciée par l'assistance. Un extrait de discours ou paroles qu'il a prononcés sera également diffusé en prélude à chaque concert de la grande scène. Le concert de Dagoba se termine vers 16h40 et on se dirige vers l'extérieur pour attendre la prestation de Hacride.
Après quelques minutes d'attente passées à visiter les stands (cro'mignons les t-shirts et autres bodys pour enfant), le groupe (des français eux aussi) débute son show. Je dois avouer ne pas avoir accroché (trop hardcore pour moi) et avoir continué la visite en attendant le groupe suivant, qui n'est autre que Devin Townsend Project, sur la scène principale.
Setlist de Devin Townsend Project

  1. Juular
  2. Deadhead
  3. Truth / Om
  4. By Your Command
  5. Life
  6. Earth Day
  7. Sumeria
Arrivée plutôt inhabituelle pour ce groupe qui se pointe sur scène quasiment par surprise, en silence. Le canadien débute par quelques mots au micro, nous expliquant qu'il va jouer des choses "émotionnelles", des choses "brutales" et qu'il va aussi faire l'idiot.
Bref, une diversité annoncée, et constatée. Tour à tour new age ou plus heavy, progressif avec parfois une voix death, le style est difficile à catégoriser, si ce n'est en tant que "progressif". Je n'avais pas accroché à son précédent groupe, Strapping Young Lad, et ayant zappé l'épisode Ziltoid The Omniccient, je connaissais peu l'oeuvre du bonhomme. À coup sûr un handicap pour apprécier pleinement sa prestation, mais celle-ci m'a donné l'envie de creuser un peu plus. Un très bon accueil du public pour ce bonhomme difficile à cerner mais très charismatique et sympathique. Il multiplie les grimaces et autres déclarations humoristiques (« je viens de Vancouver, où il n'y a que des hippies (désignant son guitariste) la preuve ») ou incompréhensibles.
Le set de Devin Townsend étant terminé, je prends le temps de me restaurer d'un petit kebab parfaitement diététique et d'une petite houblonnerie et rejoins la scène extérieure, où les français de Manigance s'apprêtent à fouler les planches de la petite scène.
Le groupe est un peu à l'étroit avec ses 6 musiciens (sans compter le gars au caméscope à l'arrière qui essaie de se faire discret). Le style est très différent de ce qu'on a pu entendre précédemment puisqu'on est en présence d'un heavy metal on ne peut plus traditionnel, assez typé 80's, chanté en Français, la voix du chanteur n'étant pas sans rappeler d'ailleurs un certain Jean-Jacques Goldmann. On sent que les gars ont du métier, en particulier en matière scénique, et parviennent facilement à éveiller un public au début un peu circonspect. Quelques connaisseurs sont là également, qui réclament les classiques du groupe à grands cris. Manigance, que j'avais précédemment écouté sur des samplers de Rock Hard (j'avais notamment bien aimé Intégrité, tiré de l'album Ange ou Démon) m'a laissé une très bonne impression.
19h50, Manigance quitte la scène et le public rejoint en masse la scène intérieure pour entendre l'une des deux véritables têtes d'affiche de la soirée, Therion. Étant très fan de ce groupe incroyable, je joue un peu des coudes pour progresser vers l'avant de la fosse, parvenant jusqu'au quatrième ou cinquième rang. Une scène pour l'instant vide excepté les quelques techniciens qui terminent le soundcheck, décorée avec un magnifique backdrop reprenant la pochette du dernier album en date, Sitra Ahra. Assez grandiose.
Le groupe ayant récemment annoncé que la vocaliste Katarina Lilja ne serait plus de la partie, je me demande qui la remplacera. Soudain, sans qu'on s'y attende, le bassiste arrive sur scène, acclamé par un public surpris. Il s'agit bien de Nalle Påhlsson, bassiste attitré (alors qu'à Lille en novembre dernier, et sur toute la tournée, il avait été remplacé par Waldemar Sorychta). Une bonne surprise donc, Christofer Johnsson ayant indiqué en interview que Nalle interviendrait surtout en studio. Les musiciens (ils sont 4) et les chanteurs (4 aussi, dont un permanent) sont habillés (et maquillés) de la même façon que la dernière fois : costume, petites lunettes noires et haut de forme pour Christofer Johnsson, moustache style « Groucho Marx » pour Snowy Shaw, tenue sombre et voile dans les cheveux pour Lori Lewis, pantalon de cuir (très, très moulant) et redingote pour Thomas Vikström... Très classe en vérité.

Setlist de Therion

  1. Blood Of Kingu
  2. Cults Of The Shadow
  3. The Rise Of Sodom And Gomorrah
  4. Hellequin
  5. Asgard
  6. Abraxas
  7. Typhon
  8. Kali Yuga III
  9. Lemuria
  10. Ginnungagap
  11. Schwarzalbenheim
  12. Wine Of Alluqah
  13. To Mega Therion
  14. Summer Night City (ABBA)
La setlist, ci-contre, fait évidemment la part belle aux classiques du groupe, le public du festival n'étant pas a priori forcément familier du répertoire du groupe. Il s'agit donc d'aller à l'essentiel en piochant dans les albums les plus consensuels que sont Lemuria, Secrets Of The Runes, Theli et Vovin. Sitra Ahra, le dernier en date, a droit à deux titres tandis que Gothic Kabbalah est complètement passé à la trappe.
Le groupe attaque donc bille en tête avec Blood Of Kingu, seul extrait de Sirius B ce soir mais qui fait toujours mouche par son coté rock, suivi du moins évident Cults Of The Shadow (extrait de Theli). L'inévitable The Rise Of Sodom And Gomorrah (un extrait de Vovin trop souvent joué à mon avis) prend le relais suivi du premier extrait de Sitra Ahra qu'est Hellequin. Ce dernier titre n'est pas forcément le plus représentatif de l'album mais est suffisamment immédiat pour qu'on puisse penser qu'il deviendra un classique, d'autant qu'il met parfaitement en valeur les contributions des quatre chanteurs.
À ce propos, il faut souligner l'incroyable performance de ces derniers. Si Snowy brille toujours par ses facéties gestuelles et vocales, son professionnalisme ainsi que celui de Thomas Vikström sont à remarquer. Ce dernier possède en particulier une voix avec un côté très théâtral qui sied parfaitement à la musique du groupe. La nouvelle chanteuse dont je ne connais pas le nom (le site officiel de Therion nous indique qu'en attendant l'arrivée de Linnéa Vikström, fille de Thomas, c'est une dénommée Thess qui assure provisoirement ce poste) et surtout Lori Lewis font également preuve d'une maîtrise parfaite, cette dernière parvenant sans peine apparente à atteindre des notes très aiguës, et toujours avec justesse.
Bref, Hellequin remporte un succès certain auprès du public et il faut s'attendre à ce qu'elle intègre la liste des classiques du groupe. Suivent Asgard (tiré de Secrets Of The Runes), Abraxas et Tyhon (tous deux de Lemuria), plus classiques. Ensuite second extrait (et dernier) de Sitra Ahra, le titre Kali Yuga III termine (?) une trilogie entamée sur Sirius B et est encore l'occasion d'une démonstration des incroyables capacités de Thomas. Puis c'est Lemuria, tiré de l'album du même nom. Le titre le plus calme de cet album voit une Lori Lewis en première ligne envoûter complètement le public avec une ligne de chant mélodique de toute beauté, avant d'être rejointe par Snowy et Thomas contrastant mais tout en retenue. Une merveille, encore rehaussé par le final à la flûte traversière jouée par Thomas Vikström.
Après ce moment tout en nuances, Snowy nous invite à le rejoinre dans le grand vide nommé Ginnungagap avec le titre du même nom, tiré de l'album Secrets Of The Runes, suivi de Schwarzalbenheim du même album. Ces deux titres faisant référence à la mythologie nordique sont toujours appréciés pour leur énergie, de même que Wine Of Alluqah, antépénultième titre du concert, tiré de Vovin.
Arrive alors le dernier morceau du concert qu'est To Mega Therion, tiré de Theli, un morceau grandiloquent si l'en est. Les quatre chanteurs font corps pour l'interprétation de ce titre hautement mélodique, déclamant les couplets sur un mode opératique s'ajustant parfaitement à la base rythmique du morceau. Seulement il s'agit d'un morceau long, à tiroirs, faisant la part belle à tous les musiciens. En particulier, les guitaristes Christian Vidal et Christoffer Johnsson y déploient tout leur talent, Christoffer se payant même le luxe de jouer à la Hendrix, guitare derrière la tête. Ce morceau déclenche une véritable ovation dans le public qui, alors que les dernières notes retentissent et que le groupe salue, réclame à corps et à cri un dernier titre.

Là c'est un peu une surprise car Therion joue alors une reprise de Abba, qu'il avait notamment enregistrée pour un disque-tribut métal à ce groupe légendaire : Summer Night City. Assez approprié à la chaleur régnant dans la salle. Interprété à la perfection je dois dire, et j'aime beaucoup, mais un cran en-dessous du reste du concert à mon avis.


Bref, le groupe nous quitte à l'issue de ce morceau. Nul doute que Therion a gagné de nombreux fans ce soir, tant les visages souriants sont nombreux dans l'assistance. Bravo Therion ! Le groupe suivant aura fort à faire.
Le groupe suivant c'est Aqme, officiant dans un style Rock alternatif qui ne m'accroche pas du tout, sans doute suis-je encore sur la planète Therion. Je zappe honteusement et visite un peu les stands alentours. Quelques stands de disquaires ... vêtements... des bandes dessinées. Je m'arrête sur le stand de Metal Maniax, une BD éditée en ligne via un blog (que je vous encourage à visiter évidemment) et publiée régulièrement dans Hard Rock magasine). Slo et Fef, dessinateur et le scénariste, très sympas, acceptent de me faire une petite dédicace... Merci à eux !
Petite bière, allez c'est l'heure du dernier groupe et tête d'affiche de la soirée. La foule converge vers la scène intérieure. Avant l'arrivée des finlandais de Stratovarius, la maire (ou adjointe, ou quelque chose comme ça) de la commune débarque sur scène avec toute l'équipe organisatrice. Quelques mots pour la mémoire Patrick Roy avec un diaporama en parallèle, la promesse d'une quatrième édition l'an prochain... Que du bon, et aussi un petit fou-rire quand la gentille dame nous quitte "en nous laissant avec Stradivarius"...
Officiant dans un style métal mélodique avec beaucoup de claviers (le clavieriste a d'ailleurs un style de jeu très visuel, le clavier étant tourné vers le public), je n'accroche pas vraiment. La fatigue peut-être, mon manque de connaissance du répertoire du groupe, pourtant souvent cité comme influence de groupes que j'aime, un manque de charisme certain de la part du quintet font que je m'ennuie rapidement et décide de quitter le festival au bout de quelques morceaux sans grand relief à mon avis. Dommage.
Au final, j'ai passé une excellente journée à Denain pour ce festival, dont j'espère que l'affiche l'année prochaine sera aussi alléchante. Je vous laisse avec quelques unes des vidéos glanées sur les sites de partage. N'hésitez pas à cliquer sur les noms des auteurs de ces vidéos, il y en a souvent d'autres  sur leurs pages. Je recommande en particulier celles de mxl3000. Merci à lui (ou elle) !

Devin Townsend : Deadhead
Therion : Hellequin
Therion : Lemuria, magnifique
Therion : To Mega Therion, un chef d'oeuvre
Stratovarius : Hunting And Low

mercredi 15 juin 2011

Bar

Un aveugle entre dans un bar rempli de femmes par erreur.

Il réussit à se rendre au comptoir où il s'installe et commande une bière. Après un moment, il crie vers la serveuse :
« Hé, tu aimerais entendre une blague sur les blondes ? »
D'un coup, le bar devient tout à fait silencieux. Puis, d'une grosse voix profonde, la femme assise près de l'aveugle s'adresse à lui et dit :
« Petit monsieur, avant que tu t'y mettes, laisse-moi t'apprendre quelque chose :
- la serveuse est blonde ;
- la danseuse est blonde ;
- je mesure 1m80, pèse 85 kg, je suis ceinture noire de karaté... et blonde ;
- la femme assise à côté de moi est blonde aussi et c'est une pro de la lutte ;
- la femme de l'autre côté du bar est une blonde championne de poids et haltères.
Maintenant, penses-y sérieusement, monsieur. Veux-tu toujours raconter ta blague ? »
Alors, l'aveugle répond :
« Naaan... pas si je dois l'expliquer cinq fois ! »

Merci à loofok.com pour ce moment d'anthologie...

jeudi 9 juin 2011

Annulation du RaismesFest : lettre ouverte

Voici le courrier électronique que je viens d'adresser à la mairie de Raismes.
Bonjour

je viens d'apprendre que l'édition 2011 du RaismesFest serait annulée... pour de sombres raisons financières et la mauvaise volonté de quelques personnes dont il semble que saborder le projet était l'un des objectifs inavoués, si l'on en croit se qui se raconte.

Quelle tristesse ! Quelle déception ! Quelle trahison ! Étant moi-même originaire de Valenciennes, amateur de rock et de métal depuis fort longtemps et enchanté par ce que j'ai vécu lors des éditions précédentes du festival, il m'est difficile de trouver les mots pour qualifier cette terrible nouvelle !

Pourquoi ? Pourquoi sacrifier un événement culturel qui a mis Raismes sur la carte depuis 14 ans, qui est reconnu comme le second festival métal français en termes d'affluence ? Pressions politiques (Christine Boutin, es-tu là ?) ? Raisons bassement comptables ? Trop regardé M6 peut-être ?

Bon sang, on parle là d'un événement culturel majeur du Valenciennois, réputé au niveau national et international ! Cela mérite bien un petit effort pour préserver la richesse et la diversité culturelles de notre région et notre pays. Il y a bien quelques euros pour ça dans ce pays ! Quand je pense à l'énergie déployée par une équipe organisatrice entièrement bénévole, qui nous a fourni toutes ces années une programmation de qualité au sein d'un festival convivial et familial ... Quel gâchis ...

J'ose croire que vous ferez tout votre possible pour ressusciter notre festival lors d'une prochaine édition !
J'engage toutes les personnes qui se sentent concernées à se manifester également, pour que revive un jour notre festival ! Vous pouvez user, sans abuser, des moyens suivants :
  • email : secretariatdumaire@ville-raismes.fr (mettre printemps.culturel@wanadoo.fr en copie)
  • FAX : 03 27 14 94 99
  • Courrier adressé à M. le Maire, Hôtel de Ville, 59590 RAISMES.

mercredi 8 juin 2011

Raismesfest 2011 annulé !!

La triste nouvelle vient de tomber .... le RaismesFest 2011, qui devait se tenir pour la 14ème année le samedi 10 septembre 2011 à Raismes près de Valenciennes est annulé !

L'équipe organisatrice évoque de grosses difficultés relationnelles avec les personnes de la municipalité chargées d'accorder la subvention, vitale pour un festival de renommée nationale et internationale, mais fragile sur le plan financier. Tout semble s'être passé comme si quelques personnes ont délibérément voulu saboter ce festival...

Il y a d'abord eu des difficultés financières qui se faisaient déjà sentir lors de l'édition 2010 (forte augmentation du prix des consommations, tentative de contrôler celles-ci en indiquant un temps que toute sortie serait définitive, affluence en berne le dimanche la faute à une affiche un cran en-dessous...).

Des solutions avaient été trouvées, notamment regrouper le festival sur une seule journée afin de maintenir la qualité vu la baisse de moyens, mais après différentes tentatives pour consolider la chose, la mauvaise volonté de quelques uns couplée à une nouvelle baisse de subventions a eu raison de la motivation de l'équipe, qui a préféré tout annuler, « la mort dans l'âme » selon le mot de l'organisateur.

Pour mémoire, cette année devait voir se produire Mr Big en tête d'affiche, ainsi que Vanden Plas et bien d'autres...

J'ai participé à deux éditions de ce festival, en 2009 et 2010, et en suis ressorti chaque fois avec le sourire jusqu'aux oreilles... et je nourris l'espoir qu'un jour il renaîtra de ses cendres...

jeudi 5 mai 2011

R.I.P. Patrick Roy

Crédit Photo M. Szadkowski, licence CC BY-SA
Patrick Roy, député-maire de Denain, ancien instituteur, est décédé le 3 mai 2011.

Le député à la veste rouge, alias le député métal, était célèbre notamment pour ses prises de position à l'assemblée nationale en faveur du rock et du métal, pour la défense du Hellfest et contre la loi Hadopi. Il avait également aidé à créer le festival Metallurgicales à Denain, dont la troisième édition est prévue le 11 juin 2011. Il était notamment monté sur scène l'an dernier pour jouer un peu de guitare en compagnie du groupe Mass Hysteria.

Tous ceux qui l'ont côtoyé ont dressé le portrait d'un homme d'une gentillesse et d'une ouverture exemplaires. Il a été emporté par le cancer qui le rongeait depuis plusieurs mois, à l'âge de 53 ans.

R.I.P.
 

Patrick Roy from Rom1 on Vimeo.

dimanche 17 avril 2011

Heavenly : Lost In Your Eyes

Voici un petit clip du groupe parisien Heavenly, officiant à mi-chemin entre le power metal et le Hard FM, que j'aime bien. Les mélodies sont accrocheuses et les riffs de guitare bien sentis, sans parler des solos.

Bon le clip est un peu kitsch et un tantinet racoleur (cette strip-teaseuse !) mais on s'en fout, la musique est bien...

C'est tiré de leur cinquième album Carpe Diem, sorti en 2009, découvert sur le sampler du magazine Rock Hard.

mercredi 6 avril 2011

Calvin Russell est mort

Au risque de transformer ce blog en rubrique nécrologique, je rapporte ici une nouvelle qui peinera beaucoup d'amateurs de son blues-rock texan : Calvin Russel est décédé le 3 avril 2011, emporté par un cancer du foie à l'âge de 61 ans.

Je l'avais découvert comme beaucoup d'européens dans les années 90, avec notamment son excellent live Le voyageur. Ci-dessous deux titres qui ont marqué cette époque...

R.I.P. Calvin, tu nous manqueras...



lundi 7 mars 2011

Within Temptation, la cinquième symphonie - Vidéos exclusives - Musique sur Free.fr

Les bataves de Within Temptation préparent leur cinquième album, intitulé The Unforgiving (sortie prévue le 25 mars). En attendant, voici, sur le portail de Free, une version unplugged du titre Where is The Edge, assez réussie, vidéo shootée lors d'une récente visite du groupe à Paris.

Within Temptation, la cinquième symphonie - Vidéos exclusives - Musique sur Free.fr

vendredi 4 mars 2011

Personne ne veut prendre sa place

Une fois n'est pas coutume, petit coup de gueule.

Aujourd'hui, comme souvent les jours de congé, je mets France 2 à l'heure du repas. Ce n'est pas que l'émission qui passe à cette heure, le "jeu" Tout le monde veut prendre sa place, présenté par Nagui, m'intéresse particulièrement. Non, c'est plutôt une habitude, et il est arrivé qu'on y voie des gens particulièrement brillants (mais surtout dans les domaines du cinéma et apparentés. C'est ce qu'on appelle la culture générale. Quant à la culture scientifique, ça se limitera au nom d'un triangle ayant ses trois côtés égaux, faut pas déconner non plus.).

Ce n'était pas le cas aujourd'hui.

En réalité, cette émission invite surtout des gens venus parler d'eux-mêmes. On parle de "casting", pas de "sélection". Mais bon c'est comme ça que ça marche, et qu'y puis-je, pauvre révolutionnaire de canapé ? En tout cas aujourd'hui, lors de cette interminable phase de blabla, une candidate a attiré mon attention par la bêtise de ses propos, et la passivité du grand musicologue taratatesque Nagui.

Cette brillante personne racontait donc son anecdote, où il était question qu'elle avait été traînée par son mec à un concert de Gojira. S'enchaîne alors, sous les rires des beaufs du public et l'inertie bovine du présentateur, une description pleine de subtilité de ce groupe « français de Death Métal » : « c'était apocalyptique ». « C'est Cro-Magnon qui essaie de chanter », etc. Le tout suivi de quelques grognements de l'animateur... sans doute histoire de signifier à la candidate qu'elle est très intelligente.

On a le droit de ne pas aimer un groupe ou un style musical particulier. On a le droit de ne pas être fan de Gojira (c'est d'ailleurs mon cas, mais peu importe). Mais de là à dénigrer publiquement ledit groupe - qui a tout de même ouvert pour Metallica aux USA, excusez du peu ! - et à croire que son avis est forcément universellement partagé... Une subtilité qui dépasse sans doute beaucoup de personne, Nagui et cette candidate en tête... C'est drôle que le titre de NTM sur lequel il a enchaîné n'ait pas bénéficié du même genre de qualificatif : musique à base d'aboiements, mélodie à une seule note, etc.

Ah non, j'oubliais, le rap c'est acceptable. C'est branché, comme les gémissements du R'nB ou les gesticulations de jauni. Mais le métal ne mérite que mépris et tout le monde ne peut qu'être d'accord là-dessus, évidemment.

C'est ça les animateurs télé, avec l'âge ils se druckerisent.

Alors on n'est pas obligé de regarder, évidemment, et ça me rappelle pourquoi je me tiens si souvent à l'écart des émissions de télé, mais en tout cas on comprend que culturellement et musicalement la France reste un pays sous-développé.