mercredi 30 septembre 2009

Polanski : la vision d'un juriste

Notre cher nouveau ministre de la culture a immédiatement jugé « absolument épouvantable » l'arrestation de Polanski, tout comme son homologue polonais et une grande partie du monde artistique...

Pourquoi au juste ? Le viol d'une fille de 13 ans sous l'emprise d'alcool et de drogue est-il moins grave lorsque l'auteur est un cinéaste oscarisé (à raison, la question n'est pas là) ? Je ne saisis pas l'argument...

Voici l'avis éclairé de l'avocat le plus célèbre de la toile, à savoir Maître Eolas, sur son (excellent) blog. Passage particulièrement notable :

Je trouve honteux d’entendre des artistes qui il y a quelques semaines vouaient aux gémonies les téléchargeurs et approuvaient toute législation répressive et faisant bon cas de droits constitutionnels pour sanctionner le téléchargement illégal de leurs œuvres crier au scandale quand c’est à un des leurs qu’on entend appliquer la loi dans toute sa rigueur. Quand on sait que pas mal de téléchargeurs ont dans les treize ans, on en tire l’impression que les mineurs ne sont bons à leurs yeux qu’à cracher leur argent de poche et leur servir d’objet sexuel. Comme si leur image avait besoin de ça. Et après ça, on traitera les magistrats de corporatistes.

Et je bondis en entendant le ministre de la culture parler de « cette amérique qui fait peur ». Ah, comme on la connait mal, cette amérique.

Tocqueville avait déjà relevé il y a 170 ans, la passion pour l’égalité de ce pays. Elle n’a pas changé. Il est inconcevable là-bas de traiter différemment un justiciable parce qu’il appartiendrait à une aristocratie, fut-elle artistique. Il y a dix ans, l’Amérique a sérieusement envisagé de renverser le président en exercice parce qu’il avait menti sous serment devant un Grand Jury. Quitte à affaiblir durablement l’Exécutif.

Une justice qui n’épargne pas les puissants et les protégés des puissants ? On comprend qu’un ministre de la République française, qui a soigneusement mis son président et ses ministres à l’abri de Thémis, trouve que cette Amérique fait peur.

À bon entendeur...

lundi 21 septembre 2009

Hommage d'Alain Melon à Filip/2B3

Ça se passe de commentaire !


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Now playing: Therion - Three Treasures
via FoxyTunes

vendredi 18 septembre 2009

RaimesFest 2009 : deuxième journée

Après une nuit inhabituellement longue pour cause d'enfants en pension chez Mamie, nous voici donc ce dimanche 13 septembre au château de la Princesse d'Arenberg à Raismes pour assister à la deuxième journée du RaismesFest 2009. Avec ADX, Pain et Epica en tête d'affiche, la journée promet d'être mouvementée !
Petite déception, la météo semble moins clémente que la veille... Ça menace, alors prenons des parapluies et espérons ne pas avoir à nous en servir (finalement quelques gouttes dans l'après-midi, mais rien de bien grave).
Le temps d'aller chercher Tonton Alex avec ces p*****s de travaux sur la route du Quesnoy, nous arrivons trop tard pour les shows de Maxpie (scène découverte) et Aone (scène principale). Tant pis :/
Au moment de notre arrivée c'est un groupe nommé Obszon Geschopf qui officie sur la scène découverte. Je n'accroche pas à leur métal à tendance électro, d'autant qu'un groupe sans batteur qui préfère recourir à une boîte à rythme n'est jamais très bien vu. En plus, c'est l'heure du kebab dominical. Et de la bière dominicale aussi. Du moins, la première.
Après ce repas bien mérité, nous rejoignons les abords de la scène principale où est prévu un groupe au nom de Machine Gun, inconnu au bataillon en ce qui me concerne. Dès les premières notes de « Back in Black », on comprend qu'on a affaire à un cover-band de AC/DC. S'enchaînent alors les tubes de la bande à Angus (« TNT », « Bad Boy Boogie »...), impeccablement interprétés. Tous les musiciens sont à la hauteur de la tâche et on passe vraiment un bon moment. En guise de rappel, un bon « Highway to Hell » des familles clôt cette excellente prestation. Il nous a manqué « Hells Bells » pour que tout soit vraiment parfait, mais le groupe s'est montré à la hauteur (le guitariste esquissant même le fameux sautillement d'Angus) et le public ne s'y est pas trompé.
Après ce show entraînant, nous nous dirigeons vers la scène découverte où nous attend un groupe nommé Novagreen. C'est le contraire du précédent, cette fois il y a deux batteurs ! Enfin, il y en a un normal et un autre qui gesticule et danse autour de ses percussions torse nu. Il n'apporte pas grand'chose à la musique du groupe et tout ce cinéma peine à éveiller notre intérêt...
Retour vers la scène principale où Kells est présenté par l'organisateur comme un prodige du métal français, ayant participé au même festival il y a deux ou trois ans, sur la scène découverte. Cette fois, c'est le grand saut pour ce groupe relativement bruyant mené par une chanteuse énergique. C'est du heavy métal assez classique dans sa structure et la musique est intéressante, mais je ne crois pas que les conditions aient été optimales pour vraiment apprécier.
Il est 15h10, retour vers la scène découverte pour un groupe nommé Farplain. Un bon groupe apprécié du public... On écoute avec intérêt.
Sur la scène principale, c'est désormais les français de Dylath-Leen qui se préparent. Je ne connaissais pas du tout la musique de ce groupe, mais dès les premières notes (et surtout les premiers hurlements), on comprend qu'on a affaire à un groupe de death metal (ou en tout cas un métal extrême avec une voix death). La particularité principale vient en réalité de la chanteuse : oui c'est bien elle qui hurle et grogne ainsi ! On ne peut s'empêcher de penser à Angela Gossow (Arch Enemy)... Au final une prestation honorable pour tout fan de ce style, dont je ne suis pas vraiment...
On se rabat sur les stands de disquaires où - ô joie - je trouve et achète l'album du tout nouveau groupe Guilt Machine (monté par Arjen Lucassen, j'en parlerai plus tard). Le vendeur me fait comprendre qu'il ne parle que «only english». Je m'étonne qu'il ne comprenne pas ce que je veux dire en lui montrant ma carte et en lui disant « carte de crédit ? ». Mais bon, je reformule...
Après ces moments extrêmement bruyants (pauvres riverains !), c'est un groupe nommé Beyond The Labyrinth qui monte sur la scène découverte. Le groupe n'est toutefois pas constitué de débutants, ça ne fait pas l'ombre d'un doute. Leur hard rock (on pourrait dire « classic hard rock ») super bien fait fait mouche auprès du public ; indubitablement un groupe à suivre...
C'est désormais Karelia qui est attendu sur la scène principale... et on attend d'interminables réglages sonores. Le groupe débute enfin et, à l'issue d'une demi-chanson, c'est le drame : les samples sont restés coincés ... « Problème technique » nous annonce-t-on... Au bout de quelques minutes un gars nous annonce de manière embarrassée l'annulation de la prestation de Karelia à cause d'un grave problème technique... C'est la vie. C'est aussi l'heure d'une gaufre au Nutella.
The Last Embrace attaque son set à l'heure sur la scène découverte. Encore un bon groupe bien acclamé par le public, délivrant un rock/métal légèrement gothique. Sûr de son coup, la chanteuse annonce que leur album est en vente sur l'un des stands de merchandising... Nous passons notre tour mais je garde le nom du groupe en tête. Vraiment chouette.
17h50, c'est ADX qui monte sur la scène principale... L'une des figures de proue du métal français (dans le circuit depuis 1982, respect !) débute son show et rencontre rapidement un problème technique : pas de basse (« on est en panne de Klod »). Le public frémit mais heureusement les choses rentrent dans l'ordre rapidement. Le groupe nous délivre un set purement speed metal dans le style « musique de biker », très efficace et irréprochable sur le plan de l'interprétation. On a droit à un set d'environ 1 heure, rempli des classiques du groupe (« Caligula »...), ainsi que de morceaux plus récents (« À la gloire de Dieu » par exemple), le tout dans la bonne humeur permanente voire la franche rigolade. Y'a pas à dire, les gars de l'Oise (comment dit-on ? les oiseaux ?) assurent question ambiance...
Une fois le set d'ADX terminé, nous nous dirigeons vers la friterie locale pour notre dernier kebab Raismois, vite avant que tout le peuple n'ait la même idée :) Pendant que nous dévorons notre pitance, nous oyons le dernier groupe prévu sur la scène découverte, un dénommé Wild Karnivor. Ce groupe porte plutôt bien son nom tant le boucan qu'ils font est proprement incroyable. C'est visiblement (auditivement plutôt) du death et nous ne nous approchons pas cette fois (cela dit, je viens de visiter leur site officiel et j'ai trouvé leur musique pas désagréable... une fois le premier choc passé).
On passe désormais aux choses très sérieuses avec l'arrivée de Pain, le troisième concert de Pain auquel j'assiste (les deux premiers étaient à Paris en 2008 et 2009 en première partie de Nightwish) et probablement le dernier avant un moment, Peter Tätgren ayant décidé de se concentrer sur son groupe principal, Hypocrisy.
Attention : au moment où j'écris ces lignes, les sites de Pain et Hypocrisy semblent infectés par des virus ou autres malwares... Méfiance !
Ce n'est pas la première fois que je les vois, mais le choc est toujours aussi rude ! Le métal indus que les suédois nous envoient achève de nous décrasser les cages à miel (salut Tonton Zézé !) et c'est même beaucoup trop fort à mon goût (j'y reviendrai). Néanmoins le set que Pain nous propose ce soir ne peut laisser indifférent et, outre trois chansons du dernier album (« I'm going in », très efficace en introduction, « Monkey Business », « Don't care »), les incontournables y passent, notamment « Same Old Song », « Just Hate Me », « End Of the Line », « Bitch » (au sujet duquel Peter précise qu'évidemment il adore les femmes :) ) et le toujours efficace « Shut Your Mouth » (Shut your what ? YOUR WHAT ?). Le groupe a également joué la chanson qu'il a reprise des Beatles : Eleanor Rigby... On passe un grand moment et ce n'est pas le froid qui commence à se faire sentir qui nous empêche d'apprécier.
Dans les premiers rangs, ça s'agite sérieusement, et les slammeurs défilent les uns après les autres, directement dans les bras de la sécurité, qui, ont le sent, commence à en avoir un peu marre, surtout quand les slammeurs en question débarquent les pieds en avant :) Il y a aussi quelques pogos (sous l'oeil peu amène du grand chauve de la sécu) et on reste à distance prudente de la zone concernée...
Le set de Pain est terminé et le groupe repart sous les vivats de la foule, non sans avoir littéralement scotché par terre l'un de leurs roadies sous les rires de la foule. Tirage de la tombola en quatrième vitesse pour ne pas gêner les techniciens (snif, j'ai toujours pas gagné !). Place désormais au dernier groupe de la soirée, la tête d'affiche Epica.
Le groupe, qui a trois albums à son actif, vient pour la seconde fois au RaismesFest, la première c'était il y a 7 ans ! Cette fois les néerlandais ont pris du galon et sont devenus très populaires de part le monde. Après une chanson, nouveau problème technique : perte de puissance sur plusieurs instruments... Le temps de résoudre le problème, le batteur improvise un solo de batterie... On admire le professionnalisme, ils auraient pu tout simplement partir et ne revenir qu'après le problème résolu (d'autres groupes plus caractériels se seraient simplement cassés).
Une fois le problème de puissance résolu (ouf) le reste du show se déroule sans anicroche. S'enchaînent alors les titres issus des trois albums du groupe, emmenés par une Simone Simons et un Mark Jansen très en forme, et tous sont interprétés de manière irréprochable. On a notamment droit à des titres issus de The Phantom Agony tels « Seif Al Din », « The Phantom Agony » (dont le final est toujours aussi beau), « Cry For The Moon », ces chansons qui ont fait connaître mondialement le groupe. On a également droit à un show pyrotechnique (pour ne pas dire de pyromane) puisque deux danseuses viennent agiter à proximité des membres du groupe des tiges enflammées, et ce à plusieurs reprises (ça commence sur « Chasing The Dragon », dernier single en date du groupe). On craint, à un moment, que l'une d'elles calcule mal son coup et n'enflamme la (magnifique) chevelure de Simone. Ouf, tout le monde est sain et sauf.
Le concert se termine sur « Consign To Oblivion », imposant morceau issu du deuxième album du même nom, long d'une dizaine de minutes. Il est 23h, le concert et le festival sont finis :(.
Direction la maison car, mine de rien, demain on se lève tôt. Les enfants n'ont pas rendue Mamie folle, tout va bien ;)

C'était donc mon premier festival métal. Ce ne sera pas le dernier car j'ai été bien « mordu » par l'ambiance, incroyablement accueillante, et le principe de l'événement. Ce festival n'était pas grand par sa superficie, mais c'était pourtant un événement d'une grande ampleur, de rayonnement certes régional mais pas seulement.
Le seul bémol que j'ajouterai concerne le son. On a eu beaucoup de soucis techniques (ça arrive) mais surtout le réglage du son laissait trop souvent beaucoup trop de place à la basse par rapport aux autres instruments, littéralement écrasés. On se surprend à se boucher les oreilles tant le volume sonore de la basse est exagéré. D'ailleurs, beaucoup de spectateurs portent des bouchons d'oreille (vendus sur place), ce qui dégrade à mon avis fortement la musique : les basses passent, justement, mais les aigus sont filtrés. J'avoue ne pas comprendre pourquoi le volume sonore est si fort. Il y a tout de même moyen de sonoriser sans ambiguïté l'ensemble du site et au-delà sans pour autant chercher à rendre sourds les spectateurs directs. J'aimerais que les techniciens du son se montrent plus raisonnables à ce niveau.
Bon à part ça, comme je l'ai déjà dit, nous avons passé un super week-end, et j'ai hâte de revenir avec un jour, pourquoi pas, les enfants (d'ailleurs on a vu beaucoup de petits sur place, qui semblaient beaucoup apprécier eux aussi).
Pourquoi ces événements (organisés bénévolement par une équipe hautement méritante) et la musique métal en général ne recueillent-ils pas l'écho qu'ils méritent dans les médias ? La demande existe, pourtant !
Allez, je vous laisse avec quelques vidéos de l'événement glanées sur Youtube... ainsi qu'avec un lien vers un autre live-report du même festival, avec des photos : ici.

Bonne nuit !

Machine Gun reprend « TNT »


Epica : Seif Al Din


Pain : Same Old Song


Epica : Chasing The Dragon


Pain : arrivée sur scène (vue depuis les coulisses!)


Pain : Shut your Mouth, imparable !


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Now playing: Guilt Machine - Twisted Coil
via FoxyTunes

dimanche 13 septembre 2009

RaimesFest 2009 : première journée

Battlelore au RaismesFest 2009
Photo par Bud eul gaulois
Allez, je prends le temps de faire un petit compte-rendu de ce RaismesFest 2009, premier du genre pour moi mais vraisemblablement pas le dernier. D'abord, c'est important, nous avons eu une météo correcte, malgré un frisson en soirée (surtout le dimanche). Quelques gouttes également dimanche après-midi mais rien de bien méchant.

Nous sommes arrivés pendant le show des valenciennois de Rozz, sur la scène découverte. Une bonne prestation, avec un hard rock de bonne facture, mené par un chanteur efficace à défaut d'un physique avenant ;)

Aucun temps mort puisqu'une fois le show sur la scène découverte terminé, c'est Dadabovic qui, présenté par l'organisateur comme sorti de l'hôpital psychiatrique de Valenciennes, investit la scène principale. Le moins que l'on puisse dire est que leur « spectacle » est à la hauteur de cette présentation. Les 4 gus se présentent en blouse et enchaînent les pitreries sous le regard impassible de celui qui pourrait être leur psychiatre. Un show énergique et délirant, sympa si on arrive à entrer dans leur jeu.

Demi-tour, vers la scène découverte, pour assister au show de Sad Siberia. Un groupe - belge je crois - lorgnant vers les compo d'Epica (notamment pour les gutturaux) mais aussi Nightwish (les claviers). Le groupe est mené par une chanteuse qui se débrouille pas si mal mais qui peine énormément à faire participer le public (un grand moment de solitude quand elle cherche à faire taper le public dans ses mains mais que personne ne suit). Il faut dire que sa tenue en guêpière et porte-jarretelles et bas blancs surmonté d'un tutu rose est de nature à attirer les regards masculins mais n'incite pas trop à la prendre au sérieux. Dommage.

Nous en profitons pour visiter les nombreux stands de merchandising et de disques, il y a vraiment beaucoup de choix de « fond de catalogue », peu de nouveautés. C'est pas forcément un mal pour qui souhaite compléter sa collection.

C'est désormais Stormzone qui investit la scène principale. Les irlandais délivrent un set heavy metal très classique à la Iron Maiden mais impeccablement interprété. On peut dire que c'est clairement un autre niveau, et le public ne s'y trompe pas. Un groupe que je ne connaissais pas mais dont j'ai beaucoup apprécié la prestation.

Nous zappons quelque peu le set de Neonfly sur la scène découverte et après ce break nous nous apprêtons à écouter Battlelore, un groupe finlandais que j'attendais particulièrement. Là c'est un peu la déception : si l'énergie et l'interprétation sont au rendez-vous, le réglage du son est très mauvais (surtout au début, ça s'améliore un peu sur la fin), la basse écrasant tout sur son passage. À tel point qu'on se demande si le micro du chanteur (qui pourtant a une certaine « capacité vocale ») est branché... Visuellement c'est assez chouette, ledit chanteur a amené son glaive qu'il brandit à l'envi, et la chanteuse semble un peu plus « réveillée » que sur le DVD accompagnant leur dernier album. Au niveau des chansons, priorité est donnée au dernier album « The Last Alliance », « Third Immortal », et l'avant-dernier (Evernight) avec « We are the legions » et l'inévitable single « House of Heroes ». Pour ma part j'aurais aimé qu'ils jouent « Beneath the waves » mais je me doute que c'est un morceau trop long dans ces circonstances. Un bon set malgré ce problème de son, mais qui se termine maladroitement alors que la chanteuse annonce une dernière chanson qui n'aura pas lieu puisque le temps est épuisé et que les musiciens sont déjà partis...

Nous zappons encore lâchement Ramone et Pedro (« Ramone et Pedro, c'est pas des rigolos ») sur la scène découverte pour nous restaurer auprès de la baraque à frites locale, puis c'est le célèbre Ultra Vomit qui investit la scène principale.

Alors là c'est forcément un peu particulier puisque, pour ceux qui ne connaîtraient pas, il s'agit d'un groupe français de métal parodique, ou délirant... Plutôt les deux... Ça va de la composition délirante (le titre « c'est pas mal là, c'est mieux là » joué en rappel), à une version trash de « Une souris verte » sur laquelle un spectateur est « invité » sur scène puis remercié (Thomas, pauv' connard ;) ), une reprise de « face à la mer » de Calogéro, censé être repris par Gojira (d'où le « Calojira » un peu téléphoné), ou encore « Confidences pour confidences » de Jean Schultheis... chanté par le batteur. Un bon moment bien marrant et apprécié par l'auditoire... et un show bien au point.

Ultra Vomit termine son set avec un « je collectionne des canards (vivants) » et laisse la place aux lillois de The Real Nelly Olson sur la scène découverte. Le nom du groupe est évidemment une référence à la série télé « La petite maison dans la prairie », mais avec une faute : ce devrait être Oleson et pas Olson... Mais on leur en veut pas. On écoute d'une oreille un peu distraite leur rock plutôt bien foutu (mais pas inoubliable non plus).

Place désormais à Pat Mc Manus sur la scène principale. Un guitariste (ex-membre de Mama's boys) particulièrement doué et qui met bien son jeu en valeur au travers d'un set rock et blues rock de bonne facture. Le reproche que je lui ferais est que ça tourne vite en démonstration de technique de guitare et devient du coup un peu lassant. Cela dit, il y avait vraiment des passages de toute beauté, que ce soit à la guitare ou au violon (!).

C'est à Abinaya que revient la tâche de clore la scène découverte ce soir. Un bon set mené par un bon quatuor, avec une basse bien présente. Allez, c'est l'heure d'une petite gaufre au Nutella.

Il est plus de 21h15 (le froid commence à se faire sentir) quand Axxis monte sur scène. Les allemands sont très attendus (la quantité de merchandising est impressionnante et les fans en t-shirt à leur effigie sont nombreux) mais sont retardés par des problèmes de réglages sonores. D'ailleurs un technicien passe et repasse sans arrêt sur scène pour ajuster je ne sais quel réglage. À un moment d'ailleurs il passe devant le chanteur, qui ne semble pas apprécier et s'empresse d'aller lui dire en coulisse pendant une partie instrumentale.

Leur musique est très bonne, un bon power metal tout ce qu'il y a de plus habituel et efficace. Priorité est évidemment donnée au dernier album en date, Utopia, qui fait mouche. D'autres classiques sont joués mais on remarque et on regrette l'absence du célèbre Dance With The Dead. C'est vraiment le seul bémol tant leur prestation est vraiment excellente. À noter également l'invitation faite par le groupe à une spectatrice de les rejoindre sur scène pour quelques titres. Énergique et jouissif.

Après tirage de la tombola (j'ai rien gagné, snif), un dernier groupe MSG (celui de Michael Schenker, ex-Scorpions), est prévu mais nous battons lâchement en retraite devant le froid, la fatigue et les courbatures :)

Rendez-vous le lendemain pour la seconde journée de ce festival inoubliable, journée que je te narrerai, ô fidèle lurker, dans un prochain billet de ce merveilleux blog.

Bonne nuit !

De belles photos sont disponibles ici, sur le site de Grégory Tran, merci à lui ! D'autres se trouvent ici, sur le forum officiel du RaismesFest...

Ultra Vomit : Confidence pour confidence


Pat Mc Manus, en pleine démonstration de tapping


Pat Mc Manus joue les Hendrix


Ultra Vomit collectionne des canards (vivants)




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Now playing: Stream of Passion - Street Spirit
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vendredi 11 septembre 2009

RaismesFest 2009

C'est demain que débute le RaismesFest 2009... Votre serviteur y sera avec un pass deux jours...

Une belle affiche cette année puisque sur la scène principale on aura droit au programme suivant :
Samedi
DADABOVIC14H55
STORMZONE15H50
BATTLELORE16H55
ULTRA VOMIT18H05
PAT MC MANUS19H25
AXXIS21H05
MSG22H50


Dimanche
AONE12H30
MACHINE GUN13H25
KELLS14H30
DYLATH LEEN15H35
KARELIA16H40
ADX17H50
PAIN19H20
EPICA21H00


Je me réjouis en particulier de voir Battlelore, Ultra Vomit, Axxis, MSG, Dylath Leen, Karelia, ADX, Pain et Epica. Le reste je ne demande qu'à découvrir, sans compter les groupes de la scène « découverte »... Un beau weekend en perspective.

Ci-dessous la vidéo promo principale, avec des images des festivals précédents...


et une autre, réalisée par un fan.

jeudi 10 septembre 2009

Draconian Trilogy

Voici pour le plaisir une chanson de Therion que j'adore. Elle figure sur l'album « Vovin », chef d'œuvre de métal symphonique et gothique. Le final est particulièrement réussi, frissons garantis. À écouter au casque, à mon avis.

À noter que la version de cette même chanson figurant sur le live « The Miskolc Experience » (voir ici) vaut elle aussi le détour !

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Now playing: Shakra - The Journey
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mardi 1 septembre 2009

Hadopi 2 : lettre ouverte aux députés

Ceux qui ont suivi l'« affaire » savent comment le gouvernement tente par tous les moyens de contourner la décision du Conseil Constitutionnel - excusez du peu - de censurer la loi dite « HADOPI 1 » visant le piratage sur Internet, notamment au chapitre de l'égalité entre citoyens devant la loi, la présomption d'innocence et la liberté d'expression...

Les autres seraient bien avisés de lever le nez de leur Télé 7 jours ou de leur match de foot pour contempler la façon dont notre liberté est sacrifiée au plus haut niveau sur l'autel des bénéfices de marchands de tout poil... et s'en souvenir !

Aujourd'hui la ligue Odebi, une structure visant à défendre les libertés des internautes, vient d'adresser une lettre ouverte aux députés, bientôt solliciter pour voter godillotement ce texte inepte. Je la reproduis ici ...

Madame, Monsieur,

La présente a pour objet de revenir avec vous sur le vote prochain du projet de loi relatif à la protection pénale de la Propriété Littéraire et Artistique sur Internet, dite "HADOPI 2".

Ce projet de loi vous est présenté par le gouvernement comme la réponse adéquate au phénomène de « piratage ». Ce dernier s'appuie en particulier sur la possibilité pour un juge de couper l'accès à Internet d'un internaute accusé de « négligence caractérisée ».

La Ligue ODEBI tient à vous rappeler certains éléments vérifiables et incontestables qui démontrent que cette loi, en dépit de son objectif louable, fait fausse route.

A - Sur les fondements de la loi

Le projet de loi entend répondre à une légende urbaine selon laquelle les échanges de fichiers (musique et films, notamment), via les réseaux Internet sont préjudiciables aux artistes.

A.1 - Les études universitaires contredisent les préjugés qui fondent cette loi

Cette affirmation, gaiement relayée par le fameux « Rapport HADOPI », commandée notamment auprès de certains cabinet ayant certaines relations avec l'industrie culturelle, s'est révélée fausse d'après plusieurs études sérieuses (elles?). Certaines de ces études tendent même à affirmer le contraire. On pourra citer par exemple
- une étude réalisée par l'université de Harvard [1],
- une autre réalisée par l'université de Rennes [2],
- celles de l'Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications (ENST),
- celles de l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE),
- ainsi que celle du ministère de l'industrie Canadien...

Ces études confirment toutes que le déclin des ventes n'est pas lié à l'explosion du piratage. Certaines soulignent même le contraire. En effet, les études d'HARVARD et de l'Université de Rennes démontrent, entre autres choses, que les internautes utilisant les réseaux dits « P2P » visée par cette loi dépensent plus que les autres internautes en œuvres culturelles, et surtout que les réseaux P2P leur permettent de découvrir de nouveaux artistes et d'acheter plus.

Le P2P, comme le prétendait l'OCDE dès 2004, semble donc être un nouveau canal de promotion efficace et utile aux artistes contrairement à ce que prétend la propagande des maisons de disques.

A.2 - Des expériences commerciales démontrent que le réseau P2P est un nouveau canal de diffusion puissant

Plusieurs expériences récentes ont montré que lorsque l'on propose un contenu gratuit, ou encore quand on laisse au consommateur la prérogative de fixer le prix d'un album de musique par exemple, le disque rencontre un franc succès et devient finalement aussi rentable (voire plus) qu'un disque soumis à une promotion "classique".

On citera par exemple Moby, actuellement l'un des musiciens les plus populaires au niveau mondial, dont la meilleure vente est le titre gratuit [3]. On pourra retenir également le groupe Radiohead, qui a laissé le soin à ses fans de choisir combien ils paieraient pour un de leurs albums, une initiative couronnée de succès.

Ces éléments viennent confirmer plusieurs hypothèses envisagées par certaines des études citées précédemment, selon lesquelles la diffusion « libre » de la culture comporte de nombreux avantages par rapport aux voies de promotion habituelles, et notamment une relation de proximité entre l'artiste et son public, relation qui exclut, il est vrai, les intermédiaires traditionnels que sont les maisons de disques.

A.3 - Une industrie culturelle qui n'a pas su s'adapter

Les principaux acteurs qui se plaignent actuellement sont les intermédiaires, à savoir les maisons de disques, vu que celles-ci, de fait, disparaissent dans l'échange "pair à pair".

En effet, toutes les études socioéconomiques montrent un changement économique structurel important qui entend marginaliser les intermédiaires au profit d'une relation plus directe entre créateurs et public.

La Loi HADOPI n'est donc pas faite, à priori, pour défendre les revenus des artistes ou la création mais pour défendre une industrie qui n'a pas su ou voulu s'adapter contre un bouleversement culturel devenu irréversible.

Les majors ont refusé, par exemple, pendant plus de 5 ans (2002-2007) de diffuser légalement leurs catalogues sur Internet, retardant ainsi la mise à disposition légale des œuvres sur le Net. Aujourd'hui encore, cette offre laisse à désirer, tant sur le plan de la diversité que sur celui de son intuitivité et de son coût pour le consommateur.

Les majors se plaignent du phénomène dit du « téléchargement illégal » mais celui-ci reste autrement plus simple, rapide, diversifié et sûr que l'offre légale actuelle... Ironie du sort, c'est le consommateur qui veut payer qui est pénalisé par les mécanismes de protection des DVD, CD ou MP3 légaux.

Pour reprendre une analogie d'un ancien de l'UMP (Nicolas Dupont-Aignan), on peut comparer le combat autour de la loi HADOPI à ce qui aurait pu être celui des moines copistes contre l'imprimerie. Certes, on aurait pu à l'époque défendre le monopole des moines copistes et interdire à Gutenberg de continuer à fabriquer son appareil... Mais imaginez-vous maintenant devoir passer par des moines copistes pour obtenir un livre ? Or, c'est bien ce que vos propres enfants pourraient demain vous reprocher en ce qui concerne le P2P.

B - Sur l'efficacité et les conséquences du projet de loi

B.1 - L'efficacité juridique et technique

B.1.1 - L'efficacité technique

Ce point est probablement le plus ubuesque du projet de loi. Il est clair, si l'on étudie le dispositif, qu'il a été élaboré dans la précipitation la plus totale et par des personnes manifestement incompétentes.

La liste des problèmes est longue :
- non-fiabilité de l'adresse IP
- usurpation d'adresse IP
- piratage de la connexion Wi-Fi du voisin
- utilisations frauduleuses diverses et variées de la connexion Internet d'un particulier/d'une entreprise
- avertissements par mail non-efficaces car aucun accusé réception n'existe encore sur Internet
- obligation d'installer un logiciel espion payant sur votre ordinateur qui ne fonctionne que sur 80 % du parc informatique national car non compatible avec MAC et LINUX.
- inégalités des particuliers suivant leur zone géographique (dégroupé / non-dégroupé)
- coupure de l'accès à certains services publics en ligne (informations, réseaux sociaux, déclaration d'impôts, messagerie, achat en cours sur un site en ligne ?) pour les contrevenants. Cette coupure les placerait au cœur d'une véritable "mort sociale" ce qui reviendrait au final à une double peine.
- etc...
Il faudrait des pages et des pages pour tous les énumérer et les expliquer correctement.

Soyons clairs : pour rendre cette loi efficace il faudrait contrôler toutes les identités de ceux qui accèdent à Internet, contrôler tout le trafic, interdire "le chiffrage" des échanges, interdire aux fournisseurs d'accès étrangers de proposer des offres en France via Satellite par exemple, interdire l'utilisation à des fins personnelles et non contrôlées d'Internet, interdire l'Iphone et les nouveaux portables, interdire tout protocole d'échange de type bluetooth ou infrarouge permettant l'échange de données... Bref, interdire, interdire, interdire....

B.1.2 - L'efficacité juridique

Les délires institutionnels autour de l'HADOPI sanctionnés déjà par le Conseil constitutionnel font dire à certains éminents juristes qu'HADOPI est "une malfaçon législative" [4].

Passons sur la "validité" d'un avertissement par mail qui ne garantit jamais légalement que le présumé "coupable" a bien lu les avertissements précédents ou sur le fait qu'un particulier "innocent de téléchargement" peut se voir privé de connexion à Internet - exemple du père dont le fils de 12 ans a téléchargé un film couvert par les droits d'auteur.

Les tribunaux français seront engorgés de plaintes fondées alors même que notre justice est déjà asphyxiée.

Vous préférez donc voir nos juges s'occuper de garantir le fait que Pascal Nègre puisse se payer une énième voiture de luxe plutôt que de protéger les citoyens honnêtes qui travaillent plus pour gagner plus ? C'est un choix mais un choix difficile à justifier.

B.2 - Un échec pour l'image de la démocratie française

La génération des 15-40 ans, dans sa grande majorité et toutes préférences politiques confondues, est convaincue que la loi a été réalisée pour de mauvaises raisons tant leur expérience au quotidien de l'Internet est éloignée des discours irrationnels ou incohérents, car c'est bien ainsi qu'il faut les qualifier, de certains responsables qui se veulent "spécialistes du sujet".

Passons sur l'ancienne Ministre Albanel qui voyait des "pare-feux" dans un logiciel de bureautique, démontrant ainsi sa totale incompréhension des données techniques nécessaires à l'élaboration d'une loi technique ; ne parlons pas de Frédéric Mitterrand, actuellement Ministre de la Culture, qui aimerait être "plus téléchargé" (on ne savait pas qu'il chantait).

Les vidéos circulant sur Youtube, DailyMotion concernant vos réponses, Messieurs, à des questions pourtant au cœur de la Loi, ont eu un effet désastreux sur votre image [6]. Nous y constatons avec stupeur que vous êtes dépassés par des enjeux que vous ne comprenez plus. Ce n'est pas un reproche. C'est une réalité.

Alors pourquoi votez-vous pour un texte qu'apparemment vous ne "comprenez" pas ?

A moins que M. Franck Louvrier, le mister 'Com' de notre cher président, ait bien dit tout haut ce que vous voulez au final faire sous couvert de la protection des droits d'auteur. Sa tribune dans Le Monde [6] où il arrive à cautionner HADOPI en parlant des jeunes iraniens sur Twitter est un chef d'œuvre de bêtise ou de cynisme (au choix) : on y apprend qu'HADOPI a en fait pour but de "contrôler les identités" (sic). Devant un tel spectacle, les citoyens internautes ne peuvent que crier à l'infamie.

Pourquoi voter en urgence une loi qui, non contente de reposer sur des arguments fallacieux, a pour but de protéger les marges d'une industrie qui n'est en rien vitale pour l'économie du pays, le tout pour la modique somme de plus de 200 millions d'euros en pleine période de crise où la représentation nationale devrait avoir d'autres priorités que la défense des privilèges des nantis. Comment ne pas vous soupçonner de petits arrangements entre amis qui ne font pas honneur à notre pays et à notre démocratie ?

L'image de la démocratie auprès des jeunes générations - la Ligue qui suit les débats parlementaires depuis 2002 et fait œuvre de pédagogie auprès du public afin de lui expliquer et de commenter les débats est bien placée pour le dire - est désastreuse. Si vous preniez le temps de lire les commentaires de millions de jeunes gens sur les blogs ou les forums, vous constateriez comme nous que votre attitude concernant l'HADOPI ne fait que renforcer les positions extrémistes anti-démocratiques.

L'enjeu concernant l'HADOPI ne devrait pas être de sauver une part du chiffre d'affaire d'UNIVERSAL mais de restaurer la crédibilité de la représentation nationale auprès de vos électeurs, jeunes et moins jeunes, ce qui commence par prendre en compte la réalité d'Internet plutôt que de l'ignorer.

Un vote positif sur HADOPI alimentera le discours du "tous pourris" et il sera malheureusement bien difficile d'argumenter à l'encontre de ce préjugé tant les tenants et les aboutissants de cette affaire se prêtent aux rumeurs les plus folles.

Conclusion

Résumons donc les choses, si vous étiez amené à voter en faveur ce projet de loi, vous vous engageriez donc :
- A refuser d'assumer l'évolution de la société, a déclarer la guerre à l'Internet tout en ignorant les réalités de celui-ci.
- A voter pour une loi qui se veut rétrograde, qui sert les intérêts privés des industries culturelles qui n'ont pas su prendre en compte les énormes possibilités offertes par Internet. Ce qui alimentera, en outre, les théories du complots diverses et variées affirmant qu'il existe une collusion entre le gouvernement et les grand loobys.
- A faire subir à l'ensemble des internautes français, d'une part l'inaptitude de ces industries culturelles à évoluer, d'autre part l'incompétence des personnes qui ont rédigés cette loi.
- A assumer les plaintes de centaines de personnes qui auront dû installer malgré elle le mouchard payant car leur WiFi aura été piraté ou leur adresse IP aura été usurpée [8].
- A revenir parler du même sujet dans deux ou trois ans, lorsqu'enfin vous aurez compris (sans vouloir l'admettre) que cette loi n'était qu'une vulgaire perte de temps, tout comme avec la loi DADVSI l'a été.
- A participer à la crise économique, puisque cette loi coutera 200 millions d'euros alors même qu'elle sera totalement inefficace.

Quid du progrès et de l'intérêt général ? Partager n'est pas voler ! Il existe des alternatives qui n'ont jamais été envisagée sérieusement. Pourquoi la répression ? Nous vous appelons solennellement à arrêter de stigmatiser Internet et de l'envisager systématiquement comme un danger, ainsi qu'à demander un vrai débat sur la question de l'adaptation du droit d'auteur à l'ère numérique et de la rémunération des artistes à partir du peer-to-peer.

[1] Etude de Harvard sur le partage de fichiers
http://www.hbs.edu/research/pdf/09-132.pdf

[2] Etude de l'université de Rennes sur les pratiques de consommation de vidéos sur Internet
http://www.marsouin.org/IMG/pdf/etudeusagep2p.pdf

[3] La meilleure vente de Moby est son titre gratuit
http://www.20min.ch/ro/entertainment/people/story/18657595

[4] HADOPI 2 : malfaçon législative
http://www.maitre-eolas.fr/post/2009/07/27/HADOPI-2-%3A-quelques-perles

[5] Vidéo sur les réponses des députés aux questions sur l'HADOPI
http://www.wat.tv/video/deputes-sont-incompetents-1gwch_ovzl_.html

[6] Franck Louvrier - Tribune dans le monde :
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/08/21/internet-et-son-potent...

[7] Le projet de loi Hadopi va coûter cher, très cher selon les FAI
http://www.pcinpact.com/actu/news/50785-hadopi-budget-fai-ftt-millions.htm

[8] « N’importe quel internaute peut être accusé de piratage (et condamné à payer une amende ou à voir son accès Internet coupé) et faire accuser n’importe qui de piratage. »
http://www.ecrans.fr/Surveillance-du-p2p,4312.htm

Le scandale du licenciement de Jérôme Bourreau-Guggenheim de chez TF1 illustre bien, d'ailleurs, cette collusion politique/médias/marchands...

Petite piqûre de rappel :



en guise de « sanction », le « collaborateur en question », Christophe Tardieu, a d'ailleurs été nommé président du conseil d'administration du centre national de la danse, par décret du Président de la République du 26 août 2009 (voir ici)... Jérôme, quant à lui, n'a toujours pas de boulot...

When you're evil...