Photo par Bud eul gaulois |
Nous sommes arrivés pendant le show des valenciennois de Rozz, sur la scène découverte. Une bonne prestation, avec un hard rock de bonne facture, mené par un chanteur efficace à défaut d'un physique avenant ;)
Aucun temps mort puisqu'une fois le show sur la scène découverte terminé, c'est Dadabovic qui, présenté par l'organisateur comme sorti de l'hôpital psychiatrique de Valenciennes, investit la scène principale. Le moins que l'on puisse dire est que leur « spectacle » est à la hauteur de cette présentation. Les 4 gus se présentent en blouse et enchaînent les pitreries sous le regard impassible de celui qui pourrait être leur psychiatre. Un show énergique et délirant, sympa si on arrive à entrer dans leur jeu.
Demi-tour, vers la scène découverte, pour assister au show de Sad Siberia. Un groupe - belge je crois - lorgnant vers les compo d'Epica (notamment pour les gutturaux) mais aussi Nightwish (les claviers). Le groupe est mené par une chanteuse qui se débrouille pas si mal mais qui peine énormément à faire participer le public (un grand moment de solitude quand elle cherche à faire taper le public dans ses mains mais que personne ne suit). Il faut dire que sa tenue en guêpière et porte-jarretelles et bas blancs surmonté d'un tutu rose est de nature à attirer les regards masculins mais n'incite pas trop à la prendre au sérieux. Dommage.
Nous en profitons pour visiter les nombreux stands de merchandising et de disques, il y a vraiment beaucoup de choix de « fond de catalogue », peu de nouveautés. C'est pas forcément un mal pour qui souhaite compléter sa collection.
C'est désormais Stormzone qui investit la scène principale. Les irlandais délivrent un set heavy metal très classique à la Iron Maiden mais impeccablement interprété. On peut dire que c'est clairement un autre niveau, et le public ne s'y trompe pas. Un groupe que je ne connaissais pas mais dont j'ai beaucoup apprécié la prestation.
Nous zappons quelque peu le set de Neonfly sur la scène découverte et après ce break nous nous apprêtons à écouter Battlelore, un groupe finlandais que j'attendais particulièrement. Là c'est un peu la déception : si l'énergie et l'interprétation sont au rendez-vous, le réglage du son est très mauvais (surtout au début, ça s'améliore un peu sur la fin), la basse écrasant tout sur son passage. À tel point qu'on se demande si le micro du chanteur (qui pourtant a une certaine « capacité vocale ») est branché... Visuellement c'est assez chouette, ledit chanteur a amené son glaive qu'il brandit à l'envi, et la chanteuse semble un peu plus « réveillée » que sur le DVD accompagnant leur dernier album. Au niveau des chansons, priorité est donnée au dernier album « The Last Alliance », « Third Immortal », et l'avant-dernier (Evernight) avec « We are the legions » et l'inévitable single « House of Heroes ». Pour ma part j'aurais aimé qu'ils jouent « Beneath the waves » mais je me doute que c'est un morceau trop long dans ces circonstances. Un bon set malgré ce problème de son, mais qui se termine maladroitement alors que la chanteuse annonce une dernière chanson qui n'aura pas lieu puisque le temps est épuisé et que les musiciens sont déjà partis...
Nous zappons encore lâchement Ramone et Pedro (« Ramone et Pedro, c'est pas des rigolos ») sur la scène découverte pour nous restaurer auprès de la baraque à frites locale, puis c'est le célèbre Ultra Vomit qui investit la scène principale.
Alors là c'est forcément un peu particulier puisque, pour ceux qui ne connaîtraient pas, il s'agit d'un groupe français de métal parodique, ou délirant... Plutôt les deux... Ça va de la composition délirante (le titre « c'est pas mal là, c'est mieux là » joué en rappel), à une version trash de « Une souris verte » sur laquelle un spectateur est « invité » sur scène puis remercié (Thomas, pauv' connard ;) ), une reprise de « face à la mer » de Calogéro, censé être repris par Gojira (d'où le « Calojira » un peu téléphoné), ou encore « Confidences pour confidences » de Jean Schultheis... chanté par le batteur. Un bon moment bien marrant et apprécié par l'auditoire... et un show bien au point.
Ultra Vomit termine son set avec un « je collectionne des canards (vivants) » et laisse la place aux lillois de The Real Nelly Olson sur la scène découverte. Le nom du groupe est évidemment une référence à la série télé « La petite maison dans la prairie », mais avec une faute : ce devrait être Oleson et pas Olson... Mais on leur en veut pas. On écoute d'une oreille un peu distraite leur rock plutôt bien foutu (mais pas inoubliable non plus).
Place désormais à Pat Mc Manus sur la scène principale. Un guitariste (ex-membre de Mama's boys) particulièrement doué et qui met bien son jeu en valeur au travers d'un set rock et blues rock de bonne facture. Le reproche que je lui ferais est que ça tourne vite en démonstration de technique de guitare et devient du coup un peu lassant. Cela dit, il y avait vraiment des passages de toute beauté, que ce soit à la guitare ou au violon (!).
C'est à Abinaya que revient la tâche de clore la scène découverte ce soir. Un bon set mené par un bon quatuor, avec une basse bien présente. Allez, c'est l'heure d'une petite gaufre au Nutella.
Il est plus de 21h15 (le froid commence à se faire sentir) quand Axxis monte sur scène. Les allemands sont très attendus (la quantité de merchandising est impressionnante et les fans en t-shirt à leur effigie sont nombreux) mais sont retardés par des problèmes de réglages sonores. D'ailleurs un technicien passe et repasse sans arrêt sur scène pour ajuster je ne sais quel réglage. À un moment d'ailleurs il passe devant le chanteur, qui ne semble pas apprécier et s'empresse d'aller lui dire en coulisse pendant une partie instrumentale.
Leur musique est très bonne, un bon power metal tout ce qu'il y a de plus habituel et efficace. Priorité est évidemment donnée au dernier album en date, Utopia, qui fait mouche. D'autres classiques sont joués mais on remarque et on regrette l'absence du célèbre Dance With The Dead. C'est vraiment le seul bémol tant leur prestation est vraiment excellente. À noter également l'invitation faite par le groupe à une spectatrice de les rejoindre sur scène pour quelques titres. Énergique et jouissif.
Après tirage de la tombola (j'ai rien gagné, snif), un dernier groupe MSG (celui de Michael Schenker, ex-Scorpions), est prévu mais nous battons lâchement en retraite devant le froid, la fatigue et les courbatures :)
Rendez-vous le lendemain pour la seconde journée de ce festival inoubliable, journée que je te narrerai, ô fidèle lurker, dans un prochain billet de ce merveilleux blog.
Bonne nuit !
De belles photos sont disponibles ici, sur le site de Grégory Tran, merci à lui ! D'autres se trouvent ici, sur le forum officiel du RaismesFest...
Ultra Vomit : Confidence pour confidence |
Pat Mc Manus, en pleine démonstration de tapping |
Pat Mc Manus joue les Hendrix |
Ultra Vomit collectionne des canards (vivants) |
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Now playing: Stream of Passion - Street Spirit
via FoxyTunes
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