dimanche 26 septembre 2010

RaismesFest 2010 : deuxième journée

12 septembre 2010, seconde journée du RaismesFest ... Après une matinée inhabituellement grasse (les enfants sont chez Mamie ...), coup d'œil dehors... Zut la météo fait la gueule. Il a plu cette nuit ; espérons que le terrain n'est pas trop détrempé et que le temps se remettra cet après-midi. En tout cas ce sont les campeurs qui ont dû passer une mauvaise nuit.

Retour sur les lieux, vers la fin du set de Veloce Hystoria sur la grande scène. J'aurais bien aimé en entendre plus mais le sort en a voulu autrement. Parce qu'un peu de pub ne fait pas de mal à ce genre de groupe, je précise que c'est un groupe originaire de Bourges, officiant dans un style annoncé comme « Heavy Prog Metal ».

Nous profitons de la prestation d'Until The Last sur la scène découverte, représentants d'un style Screamo/Pop/Hardcore dont je ne suis pas fan, pour ingurgiter un frugal repas à base de kébab et de jus de houblon. C'est au tour de Whyzdom d'investir la grande scène.

Il s'agit d'un groupe français catalogué « Métal symphonique » (là aussi quelque peu abusivement). Suite au départ de la chanteuse précédente, le chant est assuré par Lisa Middelhauve, ex-chanteuse du groupe allemand Xandria. Je ne sais pas si elle intègre(ra ?) le groupe à plein temps, mais le moins qu'on puisse dire est que la belle est à l'aise sur scène. Les compositions sont carrées et parfaitement interprétées. L'impression générale est celle d'un bon groupe qui gagne à être connu, même s'il est difficile d'immédiatement mémoriser les titres, je pense qu'il faudra que j'y revienne et jette une oreille aux extraits disponibles en ligne.

Vient maintenant le tour de Crackmind, site intégralement en flash, on peut préférer leur myspace ...), sur la scène découverte. Groupe de nordistes officiant dans un hard rock proche du mouvement grunge, ils donnent l'image d'un bon groupe, à qui on souhaite évidemment le meilleur avenir. Assez bon accueil de la part du public.

14h30, Bloody Mary monte maintenant sur la grande scène. Avec un leader très charismatique bien que  maigre comme un clou, ce « power trio » originaire de Nancy propose un rock somme toute assez classique mais très efficace. Les compositions sont mélodiques mais nerveuses, et l'accueil du public est excellent. Le pantalon du chanteur, bien que déchiré de partout et surtout au niveau des fesses, tiendra jusqu'au bout de leur prestation. Un miracle ;)

Alors qu'Incry revient sur la scène découverte pour proposer, semble-t-il, un set totalement identique à celui de la veille (E-Nora, prévu initialement le samedi, a donc été définitivement annulé), nous en profitons pour visiter les stands, et notamment celui où Bloody Mary, tout juste descendu de la grande scène, vient vendre et dédicacer son album « We Rock, You Suck » (pochette ci-contre). L'occasion de constater qu'en plus d'être talentueux, le trio est également très accessible.

C'est maintenant le groupe anglais, (originaire de Sheffield) Heaven's Basement qui entame sa prestation sur la scène principale. Inconnu au bataillon (de moi) (comme, avouons-le, les groupes passés précédemment), c'est une excellente surprise car le hard rock proposé par le quintet dynamise véritablement le public. Le chanteur ne tient pas en place (il terminera même une chanson grimpé sur une des piles d'amplis sur le côté de la scène) et l'ensemble de leur prestation est dynamique, mélodique et enjoué. Le public ne s'y trompe pas et réserve un excellent accueil au groupe, qui semble touché.

Lost Soul débute son show sur la scène découverte mais nous zappons lâchement... Le temps de saluer quelques connaissances (Yvon, très demandé pour remplir les bulletins de tombola :) )...

Au tour de Karelia, évidemment attendu au tournant compte tenu de ce qui s'est passé l'an dernier. L'organisateur affirme que le groupe souhaite montrer de quoi il est capable sur scène, et on ne demande pas mieux. Pas de problème technique cette fois-ci, mais on sent que le groupe est sur ses gardes ... et le public aussi.  Le résultat ? Franchement, pas terrible. Si la musique n'a rien de désagréable, un heavy metal tirant sur l'Indus, elle n'a rien de bien exceptionnel, et surtout le groupe, le chanteur en particulier, a multiplié les maladresses à tous les niveaux. Qu'il soit « un peu gêné de ce qui s'est passé l'an dernier » soit, mais ce n'était peut-être pas la peine d'y revenir sans cesse. De même, jeter quelques exemplaires de son album dans le public partait d'une bonne intention, mais d'un il n'y en avait évidemment qu'une poignée et de deux cela cassait complètement le rythme du show. Il aurait mieux valu, par exemple, annoncer à la fin du set (et pas en plein milieu) que le groupe dédicaçait son disque sur l'un des stands. Les personnes intéressées y auraient été très sensibles je pense, et ceux qui découvraient le groupe n'auraient pas subi cette drôle d'interruption dans le set. Erreur de jugement sans doute, et l'erreur est humaine :)

Le chanteur a même déclaré à un moment qu'ils allaient balancer du rock'n roll et que pour le festival « les choses sérieuses allaient commencer »... Merci pour les groupes précédents ! Il faisait peut-être référence au fait que le public arrivait un peu plus nombreux à cette heure de la journée, ou aux têtes d'affiche qui suivaient, mais ça tombait vraiment mal dit comme ça. Le groupe s'est de toute façon rendu compte que la sauce ne prenait pas, le chanteur lâchant à un moment donné face au public particulièrement froid « à vrai dire on sait pas trop ce qui se passe, là » ... Bref, un rendez-vous manqué. Je précise que je n'ai rien contre Karelia en particulier, et que ces critiques soulignent avant tout le fait que le groupe doit un peu soigner sa relation avec le public.

Glowsun, sur la scène découverte, est annoncé comme un groupe de stoner ... Peu emballé par le genre, déjà représenté par Zoé la veille, nous zappons (peut-être une erreur...). Visite des stands... vais-je me laisser tenter par un piercing des tétons ou par l'achat d'une toge babacool à grosses fleurs oranges ? J'hésite.

Sur la scène découverte, on a alors droit, à mon avis, à ZE show de la journée. Il s'agit du groupe allemand Freedom Call, officiant dans un style power metal typique, très proche, de prime abord, de ce que fait Helloween. Il est vrai que la voix du chanteur est très similaire à celle de Michael Kiske, chanteur du groupe à la citrouille à son apogée fin 80 / (tout) début 90. Le programme signale également que le groupe partage son batteur avec Gamma Ray, actuel groupe de Kai Hansen, ex-Helloween. La parenté est bien là.

On a bien sûr droit à tous les codes du genre, de la double grosse caisse aux refrains entraînants à souhait ... Mais ça marche ! Le public réagit fort bien à ce déluge d'énergie et de mélodie et réserve aux teutons un accueil extrêmement chaleureux bien mérité. Je ne connaissais pas du tout ce groupe (hormis peut-être quelques titres sur les samplers de Rock Hard qui n'auront à l'époque pas éveillé ma curiosité), mais j'adhère à 100%. À la fin du show, je me rends sur un des rares stands CD proposant des nouveautés (les autres ont surtout du « fond ») et achète les deux derniers albums de Freedom Call disponibles (le succès a été décidement au rendez-vous !) : « Dimensions » et « Legend Of The Shadowking ».




Pendant ce temps, Wildpath, dernier groupe cette année à occuper la scène découverte, a débuté sa prestation. Un style annoncé comme Speed Symphonic Metal (on met décidément « symphonic » à toutes les sauces) qui, sans être original, brille par la qualité de son interprétation. Six musiciens au premier rang desquels une chanteuse douée (les mauvaises langues diront que de loin on croirait qu'il y a davantage de filles dans le groupe;) ) envoient tout ce qu'ils ont et font montre de leur technique bien maîtrisée à tous les niveaux. Un bon moment.

Die Apokalyptischen Reiter, avant-dernier groupe de cette édition 2010, foule la scène principale vers 19h30. Juste le temps pour nous d'avaler une part de pizza, et c'est parti pour un peu plus d'une heure d'un spectacle ... bizarre. Pas dans le mauvais sens du terme hein, juste dans le sens de ... bizarre, déroutant.

Ça commence par un curieux personnage arrivant au-devant de la scène enveloppé d'une espèce de cape, qu'un larbin ôte délicatement. Dessous, un grand chauve, dont on verra qu'il est le clavieriste du groupe, est à moitié à poil, « habillé » d'un slip de cuir relié par une bande (de cuir elle aussi) dans le dos à un collier se prolongeant en un masque qui le bâillonne. Il arbore une espèce de martinet qu'il fait tourner à l'envi en trottinant tout autour de la scène. Devant son instrument, il s'installe sur une balançoire, dont il use lorsqu'il ne joue pas (et ne court pas martinet à la main). Bizarre et hilarant de second degré.

Sur le plan musical, difficile pour un non initié d'entrer pleinement dans le spectacle, le groupe à la production éclectique (puisqu'allant du death au mélodique en passant par le thrash) a choisit de débuter son set par la facette la plus brutale de sa musique. On s'étonne alors de ce choix, capable de rebuter d'emblée certains découvrant le groupe aujourd'hui. Des titres plus accessibles viennent ensuite et on parvient à apprécier les mélodies ainsi que le spectacle, très visuel, teinté d'humour et de second degré (le chanteur réprime à grand peine un éclat de rire sur certaines phrases déclamées sur un ton qui se voudrait martial). Finalement le public offre un bon accueil à ce groupe détonnant ...

Nouveau tirage de la tombola (tiens un bulletin écrit de la main d'Yvon a été tiré), c'est désormais Krokus, tête d'affiche de ce dimanche, qui monte sur scène pour clôturer la treizième édition du RaismesFest. Groupe suisse ayant connu une courte gloire au début des années 1980, délivrant un classic rock très calqué sur AC/DC, on écoute poliment mais sans passion. Les compositions sont plutôt molles, il ne se passe rien là où on attendrait des soli de guitare bien sentis, le chanteur force sa voix (pour qu'elle ressemble plus à celle de Bon Scott ?). Bref, je n'ai pas du tout accroché à ce groupe que je qualifierais, au vu de sa prestation scénique, de pâle copie d'AC/DC.

N'ayant pas le courage ni la force de les écouter jusqu'au bout, c'est un peu déçu de ce dernier groupe, mais enchanté de notre weekend, que nous rentrons à la maison vers 22h30. Eh oui, demain c'est 6h30 ...

Un excellent weekend donc, fatiguant également, mais il n'y a rien à regretter et la météo nous fut clémente (même si quelques inquiétudes en début d'après-midi le dimanche, au final nous n'avons pas reçu une goutte). Le RaismesFest a joui une fois de plus d'une excellente ambiance fraternelle, voire familiale. C'est à signaler tant les préjugés peuvent être nombreux autour de notre musique favorite. Ce n'est pas ici qu'on trouvera la moindre bagarre, bien au contraire.

Côté organisation, on sent que la chose est rodée même si on se doute de la lourdeur et des problèmes potentiels derrière un tel événement. On a particulièrement apprécié d'édition du programme (en couleur) mis à destination (gratuitement) de tous les festivaliers, un peu moins l'augmentation importante du prix des consommations et le fait que toute sortie au-delà d'une certaine heure soit considérée comme définitive.

On se doute que les questions financières sont aiguës, et accentuées par une fréquentation que l'on peut qualifier de décevante, notamment le dimanche, et qu'il est nécessaire de se rattraper comme on peut. C'était néanmoins le seul bémol dans notre ressenti : si on n'y prend garde, c'est un weekend qui peut revenir cher...

En tout cas cela nous fera encore d'excellents souvenirs, et l'on espère pouvoir remettre ça l'an prochain !

Whyzdom et Lisa Middelhauve

Heaven's Basement : Paranoia

Karelia

Die Apokalyptischen Reiter : We Will Never Die (avec Gaëlle Pruvost en « french guest »)

Krokus

samedi 18 septembre 2010

RaismesFest 2010 : première journée

Quelques flyers...
Le week-end dernier, 11 et 12 septembre 2010, avait donc lieu la treizième édition du RaismesFest, que d'aucuns considèrent comme le second festival métal français de par son importance, après le HellFest évidemment.

Armé d'un pass deux jours, nous nous arrivons sur les lieux juste avant le démarrage du premier groupe de la scène découverte. L'endroit paraît toujours très accueillant, d'autant que le temps est au beau fixe, et chargé des excellents souvenirs de l'année précédente et de l'anticipation de ces deux jours qui promettent d'être à nouveau exceptionnels.

Le temps de saluer deux futurs-ex-élèves aux bons goûts puisque présents aujourd'hui et de faire un rapide tour d'horizon des différents stands disponibles, nous approchons de la scène découverte où le premier groupe de Boulonnais, Tronckh, se prépare à délivrer un set (qualifié de "Déglingo-Core", pourquoi pas) à la fois énergique et délirant. Le chanteur, vêtu apparemment du maillot de l'équipe de football de Boulogne (je ne savais même pas qu'il y en avait une !) et l'ensemble des musiciens se montrent très sympas. Une bonne entrée en matière pour ce festival, même si le show ne sera pas des plus marquants sur le plan strictement musical.

Le set de Tronckh s'achevant, c'est désormais le groupe Swamp qui investit la scène principale. Il s'agit d'un groupe lillois ne jouant que des reprises de Lynyrd Skynyrd (l'an dernier, on s'en souvient, Machine Gun était un cover-band d'AC/DC ayant rencontré un franc succès). Lynyrd Skynyrd n'est peut-être pas aussi populaire qu'AC/DC mais il a quelques chefs d'oeuvre à son actif. Justement. Ici Swamp nous propose un set court (début de fest oblige, le groupe n'a que 30 minutes) mais intense, alignant des titres pêchus de bon gros rock sudiste entraînants, impeccablement exécutés, et se terminant en apothéose avec le chef d'œuvre Free Bird et son incroyable solo de guitare(s). Tout au plus pourrait-on reprocher l'absence du tube Sweet Home Alabama, compréhensible vu la faible durée du set, et une saturation un peu trop forte du son des 3 guitares, qui donnait un léger manque de précision par moments. En tout cas le groupe n'a pas démérité. On a également compati avec le chanteur, tout vêtu de cuir moulant, arborant une chevelure et une barbe impressionnantes, alors que le soleil lui tape dur directement en pleine face. Il s'en sortira vivant, mais rouge :).

À peine Swamp a-t-il quitté la scène que c'est au tour de Klaws de s'approprier la scène découverte. Un show très brutal qui n'éveillera pas notre curiosité. Nous préférons passer une première fois par le bar et examiner les différents stands, en attendant le groupe suivant, Zoe, sur la scène principale. Celui-ci nous délivre un gros rock bien musclé fort apprécié du public. J'ai passé un bon moment, mais je dois dire qu'il m'a manqué des mélodies bien mémorisables pour être totalement en phase. Question de goût évidemment.

Les languedociens de Wardanz investissent la scène découverte, et c'est une très agréable surprise. Un rock-métal efficace, mélodique, extrêmement bien interprété par un groupe sympathique et charismatique. Vraiment un excellent groupe, qui ira loin à mon avis. Je pense d'ailleurs qu'ils auront noué quelques contacts intéressants autour d'une baraque à frites :)

À 16h55, c'est désormais au tour des anglais de Crimes Of Passion de prendre la scène principale d'assaut. Un bon groupe de métal sans aucun doute, mais malheureusement sans grande originalité à mon avis. Peut-être faut-il plus de temps pour s'y faire, mais je n'ai pas accroché. Manque de mélodies efficaces dans les compositions je pense. Nous zappons - c'est l'heure d'une gaufre au nutella - et j'en profite pour dénicher le dernier album d'Edenbridge, Solitaire, sur un stand bien garni en nouveautés.

E-Nora, prévu sur la scène découverte à 17h40, n'est pas là, et je n'ai pas entendu l'explication. Ils sont remplacés au pied levé par Incry (prévu le lendemain - on imagine alors un échange de créneaux horaires mais la suite nous montrera que non). Un bon groupe énergique là encore, avec des compositions et musiciens efficaces. J'ai bien aimé. Leur set se conclut sur une reprise de Rammstein, Amerika, qui fait mouche à juste titre auprès du public.

La scène principale accueille désormais The Murder Of My Sweet, un groupe suédois qui fait un tabac en ce moment. Dans un style qualifié, abusivement à mon avis, de métal symphonique, le groupe emmené par Angelica Rylin nous balance un set agréable, pêchu et mélodique, à défaut d'être extrêmement original. L'interprétation est soignée et les compositions bien faites. Le groupe est toutefois desservi par une mise en son qui introduit un déséquilibre entre instruments rend certains passages confus voire stridents. Dommage.

Nous zappons honteusement le set de Poncharello, présenté dans le programme comme Garage/Punk/Rock, au profit d'un kebab bien nourrissant (et bien cher, j'y reviendrai). C'est désormais au tour de Grand Magus de monter sur scène.

Adoptant la forme du « power trio », les Suédois nous envoient dans les cordes avec un set bourré de puissance pure. Les titres sont géniaux et impeccablement exécutés. Le chanteur-guitariste est très charismatique et dirige le tout de la plus efficace des manières ; on a toujours du mal à croire que c'est l'œuvre de seulement trois musiciens. Ça s'agite un peu dans le public avec l'apparition des premiers slammeurs... Vraiment un excellent moment. Je n'étais pas très familier de ce groupe (juste quelques démos découvertes sur le CD de Rock Hard), mais je le suivrai désormais d'un œil plus attentif.

Free Launch (et non « Lunch » comme je l'avais initialement compris) conclut la scène découverte pour ce samedi, dans un style annoncé comme Rock/Metal/Electro. Aïe, je ne suis pas fan d'électro et effectivement ça se confirme dès les premiers titres. On zappe, il en faut pour tous les goûts.

C'est désormais Eluveitie qui occupe la scène principale, pour un set d'1h20. Le moins que l'on puisse dire c'est que ça tranche avec Grand Magus, puisque pas moins de 8 musiciens sont sur scène ! Guitare et section rhytmique bien sûr, mais aussi flutes (bombarde peut-être ?) et même une vielle à roue !

Ici le style est très clairement orienté folk-metal aux accents celtiques. Comme indiqué dans le programme, Eluveitie signifie « Helvète » en langue gauloise. Bon. Les suisses nous font une démonstration très convaincante de leurs talents matière musicale. Les mélodies sont là et c'est agréable. Ce qui surprend vraiment de prime abord, c'est le chant dans le style death. On se demande parfois si ce choix est le bon, mais ça colle vraiment très bien à certaines chansons, et des chants féminins adoucissent un peu l'ensemble. Leur titre « Inis Mona » (reprise du morceau traditionnel breton « Tri Martolod » repris récemment par Manau sous le titre « La tribu de Dana ») a été particulièrement remarqué.

J'ai passé un très bon moment avec Eluveitie. Ils ne sont pas encore au niveau de Finntroll (ils ne suivent pas non plus exactement plus la même direction) mais ils n'ont pas usurpé leur place en seconde position, juste avant la tête d'affiche de la soirée...

Le temps du tirage de la tombola (bravo Yvon - deuxième guitare en trois ans !), et un peu d'attente, Uriah Heep arrive enfin pour conclure cette intense première journée.

Et là, que dire ? Une telle légende, qui a contribué à inventer le hard rock tel qu'on le connaît aux côtés de Deep Purple, Led Zeppelin et Black Sabbath dans les seventies se devait de nous livrer un set à la hauteur de sa réputation. Et on n'a pas été déçus ! Bien sûr, ce n'est plus le line-up originel (mais l'actuel a tout de même 25 ans !), dont seul Mick Box, à la guitare, reste fidèle au poste. Bien sûr, ils ont les cheveux (longs) blancs... Bien sûr les compos sonnent un peu façon hippies ... Mais quelle pêche ! Les morceaux s'enchaînent sans le moindre faux pas, sans la moindre faute de goût, piochant allègrement dans différentes périodes de la discographie du groupe.

Part belle est faite, notamment, aux classiques du groupe, ceux des années 70 et début des années 80, dans l'esprit de la compilation « Celebration », sortie en 2009 à l'occasion des 40 ans de carrière du groupe (et où le line-up actuel avait notamment ré-enregistré une foule de classiques), dont s'inspire d'ailleurs la set list jouée ce soir.

Étant particulièrement sensible aux premiers albums du groupe, j'ai particulièrement apprécié qu'ils jouent Gypsy (album Very 'eavy ... Very 'umble, 1970), Bird Of Prey (album Salisbury, 1971), et surtout Easy Livin' (album Demons and Wizards, 1972) et, en rappel, le génial Lady In Black (album Salisbury, à nouveau), qui conclut en beauté leur prestation de ce soir. Si je n'attendais qu'un seul titre c'était bien celui-là, et je n'étais pas le seul, visiblement.

Au niveau de l'interprétation, le groupe a réellement été sans faille, Mick Box se montrant en véritable virtuose de la six cordes, l'orgue n'étant pas en reste dans de véritables duels guitare/claviers très deep-purpleiens. Ce qui ne gâche rien, le groupe était visiblement enthousiaste également de jouer (seulement pour la troisième fois en France !) ce soir. On se dit qu'il aurait été dommage de rater l'occasion de voir cet incroyable groupe sur scène !

Finalement nous sommes ressortis enchantés (et fatigués) de cette première journée. Il est minuit et demie. Alors que les campeurs rejoignent leur tente (pas toujours sur deux pieds - les campeurs, pas les tentes), nous regagnons notre véhicule afin de rentrer profiter d'une bonne nuit de sommeil avant de remettre ça le lendemain.

La suite dans un prochain article ... En attendant voici quelques vidéos glanées sur quelques sites de cette journée mémorable.

Uriah Heep : Sunrise

Eluveitie : Inis Mona

Eluveitie : Grey Sublime Archon

Eluveitie : Slania Song

Grand Magus

Live-report par le site MetalFest.fr (cliquez pour voir leur article !)

vendredi 10 septembre 2010

RaismesFest 2010 : demain !

C'est demain, 11 septembre, que débute le RaismesFest, édition 2010... à Raismes (c'est à 5km de Valenciennes) !

Votre serviteur y sera les deux jours, espérant notamment bien apprécier une légende telle que Uriah Heep, ou des valeurs sûres comme Eluveitie ou Grand Magus... en espérant que la météo ne sera pas trop capricieuse (mais ça s'annonce bien). Je suis un peu plus dubitatif quant à Karelia vu leur show avorté de l'an dernier (espérons qu'ils auront pris des disques durs de rechange :) ), mais ils seront jugés sur pièce, évidemment !

Le programme (16 pages couleurs s'il vous plait !) et l'affiche ci-contre (version HD ici) du festival sont disponibles sur le site officiel ; je ne manquerai pas, ô cher lecteur, de te faire profiter des miennes impressions à l'issue.

mercredi 1 septembre 2010

La parabole des étudiants

Et Jésus mena ses disciples à la montagne et les pria de l'écouter. Il leur dit : « Heureux sont les pauvres car le royaume des cieux leur appartient. Heureux sont les faibles. Heureux sont ceux accablés par le deuil. Heureux sont les épris de justice. Heureux sont les opprimés. Heureux sont ceux qui souffrent. À tous ceux-là je leur dis soyez heureux car le ciel vous attend en récompense. Souvenez-vous de mes mots. »

Alors Pierre se leva et demanda : « Doit-on prendre tout ça en note ? ».
Et Paul ajouta : « Est-ce qu'on doit s'en souvenir ? ».
Et Marc ajouta : « Est-ce que ce sera matière à examen ? ».
Et Jean ajouta : « Devons-nous le rendre avec le devoir ? ».
Et Matthieu déclara : « Les autres disciples n'ont pas eu à l'apprendre ».
Enfin un apôtre demanda à voir Jésus en particulier et lui demanda si tout cela était bien conforme aux objectifs du plan de cours.
Et Jésus s'effondra et se mit à sangloter.

( source : www.portatout.net )