Voici un site vraiment bizarre, où un gars filme sa femme qui éclate en sanglots dès qu'elle regarde un film. Assez étonnant, par exemple, de la voir s'inquiéter que R2D2 soit réparé dans La guerre des étoiles...
Ou encore à la fin du seigneur des anneaux :
Merci à PCInpact pour ce lien particulièrement indispensable.
dimanche 28 novembre 2010
lundi 22 novembre 2010
Freedom Call : Blackened Sun
Voici une chanson éminemment sympathique de la part des allemands de Freedom Call : Blackened Sun, tiré de l'album Dimensions (2007). Œuvrant dans un style power-metal typique de formations teutonnes telles que Helloween, Gamma Ray ou encore Edguy, ce groupe m'avait particulièrement plu lors de sa prestation au RaismesFest 2010. Leur style est parfois qualifié, avec un soupçon de mépris, de happy-metal... Le moins que l'on puisse dire est que les images du clip, pas plus que les paroles d'ailleurs, ne corroborent pas cette vision !
Dans un autre genre, nettement plus glauque, il y a aussi le clip officiel de Mr. Evil (toujours tiré de l'album Dimensions), qui avait eu beaucoup de succès sur scène. À voir au second degré.
Dans un autre genre, nettement plus glauque, il y a aussi le clip officiel de Mr. Evil (toujours tiré de l'album Dimensions), qui avait eu beaucoup de succès sur scène. À voir au second degré.
lundi 15 novembre 2010
Syrens Call le 12/11/2010
Ce vendredi 12 novembre avait donc lieu la soirée de lancement du dernier album de Syrens Call, Raging Waters, à la péniche Igelrock à Valenciennes. Compte-rendu et impressions de cette chouette soirée.
Une soirée bien arrosée, au sens propre (les trombes d'eau sur l'autoroute) comme au figuré (merci Alexandra, Alban et Louis). Nous arrivons sur les lieux peu après 20h... Les lieux ? Une péniche (amarrée sur l'Escaut) transformée en salle de concert, voilà qui n'est pas banal. Accueil très sympa de la part du fan club, une petite centaine de personnes se trouve déjà là. La salle elle-même est plutôt très accueillante, même si la scène semble un peu étroite (la largeur d'une péniche quoi), avec une décoration assez kitsch par endroits. Un bar pris d'assaut fait face à une imposante collection de vinyles à vendre.
20h45 environ, les lumières s'éteignent et le groupe arrive sur scène sous les vivats. Hang On To Life, premier titre du nouvel album, débute la soirée avec son étrange introduction électro. La setlist (ci-contre, merci à Seb de me l'avoir transmise) pioche dans l'ensemble de la discographie du groupe, en mettant évidemment l'accent sur les nouveaux morceaux, forcément un peu moins connus du public. Quelques problèmes de micro en début de set, rapidement résolus, ne gâchent pas les performances ou l'enthousiasme du groupe. On sent une certaine de forme de stress bien compréhensible mais les titres s'enchaînent avec une interprétation proche de la perfection. Si les « vieux » morceaux, tels ce superbe Legasea, recueillent inévitablement l'enthousiasme du public, l'adhésion est également excellente pour les nouveaux titres.
Au niveau de la prestation scénique, l'ensemble était assez dynamique et toujours enthousiaste même si, compte tenu de la configuration des lieux, les six musiciens (enfin les 4 qui étaient devant) doivent faire attention à ne pas se gêner mutuellement. La chanteuse, Soraya, se met facilement le public dans la poche. Ses harangues sont en général couronnées de succès mais les quelques mots qu'elle prononce entre certains titres restent en général inaudibles, sa voix suave peinant à concurrencer les exclamations et le bruit ambiants. Thibaut, le guitariste soliste a un jeu très visuel qui met extrêmement bien en valeur sa haute technicité et la mélodie des compositions. Éric (basse) et Stéphane (guitare rythmique) alternent quant à eux pour occuper le devant de la scène, Stéphane restant souvent (un peu trop) en retrait. Sébastien (batterie) et Frank (claviers) sont plus loin, trop loin malheureusement pour qu'on puisse correctement les distinguer dans cet espace si confiné.
La mise en son, que l'on pouvait craindre hasardeuse étant donné la structure de la salle, s'est finalement révélée assez bonne. Cela manquait un peu d'épaisseur au début mais ce fut vite corrigé. Par moments toutefois, trop de basse, comme c'est souvent le cas, éclipsait les autres instruments, surtout le clavier, parfois les guitares. Cela a été particulièrement le cas sur le titre final, la reprise du célèbre The Final Countdown de l'Europe de notre adolescence (enfin, il paraît que certains n'étaient même pas nés...). Il semble également qu'un souci technique se soit produit sur ce dernier titre. Ça tombait assez mal pour un morceau construit tout autour d'un célèbre riff de clavier... On a en tout cas, dans l'ensemble, bien pu apprécier l'interprétation du groupe sans pour autant être assourdi comme on peut l'être parfois. Un très bon point.
Fin du concert après une prestation plus qu'honorable de près de deux heures, le groupe prend la pose pour une photo souvenir, et annonce les dédicaces de son nouvel album. Il est alors temps pour moi de tenir ma promesse et d'acheter ce nouvel album, Raging Waters. Après une courte bataille avec l'emballage plastique, je peux enfin approcher le groupe et obtenir une signature de l'ensemble des membres sur le livret de mon (joli) digipack.
Finalement, je pense pouvoir dire que nous avons tous passé une excellente soirée et que, même si les conditions n'étaient pas parfaites en tout point, Syrens Call nous a offert un superbe concert. Merci !
son site ?
Une soirée bien arrosée, au sens propre (les trombes d'eau sur l'autoroute) comme au figuré (merci Alexandra, Alban et Louis). Nous arrivons sur les lieux peu après 20h... Les lieux ? Une péniche (amarrée sur l'Escaut) transformée en salle de concert, voilà qui n'est pas banal. Accueil très sympa de la part du fan club, une petite centaine de personnes se trouve déjà là. La salle elle-même est plutôt très accueillante, même si la scène semble un peu étroite (la largeur d'une péniche quoi), avec une décoration assez kitsch par endroits. Un bar pris d'assaut fait face à une imposante collection de vinyles à vendre.
Setlist :
Les membres du groupe se baladent et discutent librement parmi le public, ce qui renforce l'impression de proximité très appréciée. Les parois métalliques de l'embarcation inquiètent quelque peu quant à leurs propriétés acoustiques, mais c'est finalement plutôt bien passé à ce niveau. Tiens, c'est drôle, le mur est humide. On espère que c'est la condensation et pas une fuite car la salle est sous le niveau de l'eau !- Hang On To Life
- I'm Your Only One
- Ashes of Destiny
- Legasea
- Cruel Love
- Faroyal (medley Far Away/Druidesses of Oya/Survival)
- Never Come Back Home
- One Bloody Kiss
- Cold Embers
- Desecrated Past
- Aquatic Coma
- Perfidious Paradise
- Start of a New Story
- Fears And Hopes
- Run And Fall
- The Final Countdown (cover Europe)
20h45 environ, les lumières s'éteignent et le groupe arrive sur scène sous les vivats. Hang On To Life, premier titre du nouvel album, débute la soirée avec son étrange introduction électro. La setlist (ci-contre, merci à Seb de me l'avoir transmise) pioche dans l'ensemble de la discographie du groupe, en mettant évidemment l'accent sur les nouveaux morceaux, forcément un peu moins connus du public. Quelques problèmes de micro en début de set, rapidement résolus, ne gâchent pas les performances ou l'enthousiasme du groupe. On sent une certaine de forme de stress bien compréhensible mais les titres s'enchaînent avec une interprétation proche de la perfection. Si les « vieux » morceaux, tels ce superbe Legasea, recueillent inévitablement l'enthousiasme du public, l'adhésion est également excellente pour les nouveaux titres.
Au niveau de la prestation scénique, l'ensemble était assez dynamique et toujours enthousiaste même si, compte tenu de la configuration des lieux, les six musiciens (enfin les 4 qui étaient devant) doivent faire attention à ne pas se gêner mutuellement. La chanteuse, Soraya, se met facilement le public dans la poche. Ses harangues sont en général couronnées de succès mais les quelques mots qu'elle prononce entre certains titres restent en général inaudibles, sa voix suave peinant à concurrencer les exclamations et le bruit ambiants. Thibaut, le guitariste soliste a un jeu très visuel qui met extrêmement bien en valeur sa haute technicité et la mélodie des compositions. Éric (basse) et Stéphane (guitare rythmique) alternent quant à eux pour occuper le devant de la scène, Stéphane restant souvent (un peu trop) en retrait. Sébastien (batterie) et Frank (claviers) sont plus loin, trop loin malheureusement pour qu'on puisse correctement les distinguer dans cet espace si confiné.
La mise en son, que l'on pouvait craindre hasardeuse étant donné la structure de la salle, s'est finalement révélée assez bonne. Cela manquait un peu d'épaisseur au début mais ce fut vite corrigé. Par moments toutefois, trop de basse, comme c'est souvent le cas, éclipsait les autres instruments, surtout le clavier, parfois les guitares. Cela a été particulièrement le cas sur le titre final, la reprise du célèbre The Final Countdown de l'Europe de notre adolescence (enfin, il paraît que certains n'étaient même pas nés...). Il semble également qu'un souci technique se soit produit sur ce dernier titre. Ça tombait assez mal pour un morceau construit tout autour d'un célèbre riff de clavier... On a en tout cas, dans l'ensemble, bien pu apprécier l'interprétation du groupe sans pour autant être assourdi comme on peut l'être parfois. Un très bon point.
Fin du concert après une prestation plus qu'honorable de près de deux heures, le groupe prend la pose pour une photo souvenir, et annonce les dédicaces de son nouvel album. Il est alors temps pour moi de tenir ma promesse et d'acheter ce nouvel album, Raging Waters. Après une courte bataille avec l'emballage plastique, je peux enfin approcher le groupe et obtenir une signature de l'ensemble des membres sur le livret de mon (joli) digipack.
Finalement, je pense pouvoir dire que nous avons tous passé une excellente soirée et que, même si les conditions n'étaient pas parfaites en tout point, Syrens Call nous a offert un superbe concert. Merci !
son site ?
mardi 9 novembre 2010
Metallica : Orion
Voici, pour le plaisir, une petite vidéo de Metallica interprétant l'instrumental Orion, tiré de l'album Master Of Puppets (1986) à Auckland, le 14 octobre 2010.
R.I.P. Cliff Burton.
R.I.P. Cliff Burton.
dimanche 7 novembre 2010
Concert de Therion à Lille le 2/11/2010
Mardi 2 novembre avait donc lieu le concert de Therion à l'Aeronef de Lille... et j'y étais !!!
Première fois que je mettais les pieds dans cette salle, située au deuxième étage de la galerie Euralille. Un extérieur pas très engageant de prime abord, genre cour d'immeuble bien grise, fortement tagguée et pleine de grilles. Nous arrivons alors qu'une assemblée que j'estime à environ 150 personnes poireautent devant l'entrée.
Le temps d'avaler un sandwich (jambon-fromage, pour ceux que ça intéresse) (ok j'arrête de faire des liens stupides), et la salle ouvre à 20 heures pile. La salle elle-même a une décoration plutôt spartiate mais un point semble particulièrement attirer le public. Tiens, le merchandising est accessible ? profitons-en. En approchant, on se rend à l'évidence : cet attracteur universel n'est autre que le bar. Le merchandising est à côté, mais n'ouvre qu'à 20h30. Bon.
La première première partie débute peu après, il s'agit des suédois de Loch Vostok, qui officient dans un registre death/mélodique qui s'il est plutôt pas mal dans le genre, n'éveillera pas beaucoup d'émotion en ce qui me concerne. Moment amusant néanmoins, lorsque le hurleur trapu invite le public à un « screaming contest » où il s'agit simplement de reprendre en chœur les grognements et hurlements lancés par le chanteur. Pas si facile en vérité.
Après une pause d'environ un quart d'heure, le second groupe de première partie, les norvégiens de Leprous, investissent la scène. Un set assez long mais pas inintéressant du tout. Le chanteur/claviériste est accompagné au chant de son guitariste, pour un ensemble assez prog' qui à mon sens n'est pas sans rappeler Pain Of Salvation. Pas sûr que toute l'audience de ce soir ait particulièrement apprécié (à peu près sûr du contraire même) mais moi j'ai bien aimé.
Après une pause nettement plus longue, l'occasion de me procurer l'un des t-shirts officiels de la tournée Sitra Ahra, Therion débarque sur scène vers 22h15.
Le son est presque parfait. Presque car si la prestation des chanteuses et de Thomas Vikström est parfaitement rendue, c'est un peu moins le cas de celle de Snowy, souvent en retrait malgré les facéties et la bonne volonté du personnage. Surtout, le son de basse est trop fort, comme souvent, et a tendance à noyer les détails des guitares (mais on a connu bien pire à ce niveau, il s'agit de relativiser). On en ressortira un peu groggy, assommé par ce déluge de décibels.
Visuellement parlant, là aussi c'était vraiment très travaillé, même si dans une telle salle les possibilités sont moindres que dans un zénith. Rien à redire cependant à ce niveau, j'ai adoré l'ambiance générale.
Les titres joués ce soir (cf setlist ci-contre) sont les mêmes que ceux joués à Paris le lendemain, la grande nouveauté étant bien entendu les quatre titres extraits du nouvel album Sitra Ahra : Sitra Ahra en ouverture grandiose (voyant notamment les quatre chanteurs intervenir tour à tour et donc excellente en ouverture du concert), Hellequin, très apprécié et qui voit notamment les quatre chanteurs revêtir des masques et Thomas montrer l'étendue de ses capacités incroyables, Kali Yuga Part III, suite des deux premières parties figurant sur l'album Sirius B (Lori Lewis déclare d'ailleurs que Sitra Ahra est plus ou moins « la suite » de Lemuria & Sirius B) et Unguentum Sabbati, présenté par Snowy Shaw par une déclaration totalement incompréhensible. J'aurais adoré qu'ils jouent Land Of Canaan, je l'attendais même en rappel, mais cet espoir fut déçu.
Le grand perdant de la setlist est clairement l'avant-dernier album en date, Gothic Kabbalah, puisque seul The Perennial Sophia, excellent titre excellemment interprété mais sans doute pas le plus représentatif, en est extrait. Au niveau de l'interprétation justement, on notera que les chanteurs se regroupent facilement par couples : Snowy et Katarina d'une part, Lori et Thomas d'autre part. C'est d'ailleurs Snowy et Katarina qui concluent The Perennial Sophia dans une quasi-étreinte :)
À l'opposé, les albums les plus représentés sont Lemuria et Sirius B, sortis tous deux en 2004, ainsi que Vovin (1998) avec trois titres. Quelques classiques également tels To Mega Therion joué en clôture, mais aussi quelques raretés telles ce Enter Vril-Ja (album Deggial, 2000). Au chapitre des curiosités, signalons la reprise du Dies Irae, extrait du Requiem de Mozart, tel qu'il avait été joué lors du concert The Miskolc Experience en compagnie d'un orchestre classique. Très réussi et apprécié du public.
Je termine avec le morceau qui m'a le plus marqué et ému, The Siren Of The Woods, extrait de l'album Theli, qui en 1996 marqua le virage opéré par le groupe du Death Metal vers un métal symphonique unique en son genre. Ce morceau, débuté par le guitariste argentin Christian Vidal et rapidement rejoint par Lori Lewis et le reste du groupe sous un éclairage vert du plus bel effet était, à mon humble avis, le plus poétique avec une interprétation sublime avec des mélodies efficaces (sans oublier les prestations particulières de Thomas à la flûte traversière et Lori au piano !) et des chœurs grandiloquents. Une merveille. Ce single sorti en 1996 n'est peut-être pas le morceau le plus apprécié de la part du public, mais c'était l'un des plus beaux ce soir.
Ci-dessous la seule vidéo tournée à Lille que j'ai pu trouver sur youtube (merci à la personne qui l'a shootée) : Hellequin. J'ajoute également plus bas des vidéos tournées le lendemain à Paris (Elysée Montmartre). Une rapide recherche en révèle bien d'autres.
Première fois que je mettais les pieds dans cette salle, située au deuxième étage de la galerie Euralille. Un extérieur pas très engageant de prime abord, genre cour d'immeuble bien grise, fortement tagguée et pleine de grilles. Nous arrivons alors qu'une assemblée que j'estime à environ 150 personnes poireautent devant l'entrée.
Le temps d'avaler un sandwich (jambon-fromage, pour ceux que ça intéresse) (ok j'arrête de faire des liens stupides), et la salle ouvre à 20 heures pile. La salle elle-même a une décoration plutôt spartiate mais un point semble particulièrement attirer le public. Tiens, le merchandising est accessible ? profitons-en. En approchant, on se rend à l'évidence : cet attracteur universel n'est autre que le bar. Le merchandising est à côté, mais n'ouvre qu'à 20h30. Bon.
La première première partie débute peu après, il s'agit des suédois de Loch Vostok, qui officient dans un registre death/mélodique qui s'il est plutôt pas mal dans le genre, n'éveillera pas beaucoup d'émotion en ce qui me concerne. Moment amusant néanmoins, lorsque le hurleur trapu invite le public à un « screaming contest » où il s'agit simplement de reprendre en chœur les grognements et hurlements lancés par le chanteur. Pas si facile en vérité.
Après une pause d'environ un quart d'heure, le second groupe de première partie, les norvégiens de Leprous, investissent la scène. Un set assez long mais pas inintéressant du tout. Le chanteur/claviériste est accompagné au chant de son guitariste, pour un ensemble assez prog' qui à mon sens n'est pas sans rappeler Pain Of Salvation. Pas sûr que toute l'audience de ce soir ait particulièrement apprécié (à peu près sûr du contraire même) mais moi j'ai bien aimé.
Après une pause nettement plus longue, l'occasion de me procurer l'un des t-shirts officiels de la tournée Sitra Ahra, Therion débarque sur scène vers 22h15.
Setlist (sauf erreur ou omission) :
Les cinq membres permanents du groupe sont comme prévu accompagnés de Katarina Lilja, Lori Lewis et Snowy Shaw. Celui qu'on attend au tournant est bien entendu Thomas Vikström, nouveau chanteur du combo (et tout premier chanteur permanent de Therion), ainsi que, dans une moindre mesure, les trois autres musiciens que Christoffer Johnson a sélectionnés, tous les quatre nouveaux par rapport à la tournée (et l'album) précédente. En fait, le (nouveau) bassiste, Nalle Påhlson je crois, est remplacé sur cette tournée par Waldemar Sorychta, Christoffer Johnson (ce dernier cheveux courts et arrivant dans un costume queue de pie-haut de forme très classe) ayant expliqué (dans une interview) que le bassiste officiel n'était pas apte à partir en tournée suite à ses problèmes passés (comprendre l'alcoolisme) et présents (problème de garde d'enfants semble-t-il).- Sitra Ahra
- Wine of Aluqah
- Typhon
- The Perennial Sophia
- Hellequin
- Nifelheim
- The Siren of the Woods
- Voyage of Gurdjieff (The Fourth Way)
- Ljusalfheim
- Dies Irae (Mozart)
- Ginnungagap
- Kali Yuga, Part 3
- Call of Dagon
- Clavicula Nox
- Enter Vril-Ya
- The Blood of Kingu
- Lemuria
- Abraxas
- Unguentum Sabbati
- The Rise of Sodom and Gomorrah
- To Mega Therion
Le son est presque parfait. Presque car si la prestation des chanteuses et de Thomas Vikström est parfaitement rendue, c'est un peu moins le cas de celle de Snowy, souvent en retrait malgré les facéties et la bonne volonté du personnage. Surtout, le son de basse est trop fort, comme souvent, et a tendance à noyer les détails des guitares (mais on a connu bien pire à ce niveau, il s'agit de relativiser). On en ressortira un peu groggy, assommé par ce déluge de décibels.
Visuellement parlant, là aussi c'était vraiment très travaillé, même si dans une telle salle les possibilités sont moindres que dans un zénith. Rien à redire cependant à ce niveau, j'ai adoré l'ambiance générale.
Les titres joués ce soir (cf setlist ci-contre) sont les mêmes que ceux joués à Paris le lendemain, la grande nouveauté étant bien entendu les quatre titres extraits du nouvel album Sitra Ahra : Sitra Ahra en ouverture grandiose (voyant notamment les quatre chanteurs intervenir tour à tour et donc excellente en ouverture du concert), Hellequin, très apprécié et qui voit notamment les quatre chanteurs revêtir des masques et Thomas montrer l'étendue de ses capacités incroyables, Kali Yuga Part III, suite des deux premières parties figurant sur l'album Sirius B (Lori Lewis déclare d'ailleurs que Sitra Ahra est plus ou moins « la suite » de Lemuria & Sirius B) et Unguentum Sabbati, présenté par Snowy Shaw par une déclaration totalement incompréhensible. J'aurais adoré qu'ils jouent Land Of Canaan, je l'attendais même en rappel, mais cet espoir fut déçu.
Le grand perdant de la setlist est clairement l'avant-dernier album en date, Gothic Kabbalah, puisque seul The Perennial Sophia, excellent titre excellemment interprété mais sans doute pas le plus représentatif, en est extrait. Au niveau de l'interprétation justement, on notera que les chanteurs se regroupent facilement par couples : Snowy et Katarina d'une part, Lori et Thomas d'autre part. C'est d'ailleurs Snowy et Katarina qui concluent The Perennial Sophia dans une quasi-étreinte :)
À l'opposé, les albums les plus représentés sont Lemuria et Sirius B, sortis tous deux en 2004, ainsi que Vovin (1998) avec trois titres. Quelques classiques également tels To Mega Therion joué en clôture, mais aussi quelques raretés telles ce Enter Vril-Ja (album Deggial, 2000). Au chapitre des curiosités, signalons la reprise du Dies Irae, extrait du Requiem de Mozart, tel qu'il avait été joué lors du concert The Miskolc Experience en compagnie d'un orchestre classique. Très réussi et apprécié du public.
Je termine avec le morceau qui m'a le plus marqué et ému, The Siren Of The Woods, extrait de l'album Theli, qui en 1996 marqua le virage opéré par le groupe du Death Metal vers un métal symphonique unique en son genre. Ce morceau, débuté par le guitariste argentin Christian Vidal et rapidement rejoint par Lori Lewis et le reste du groupe sous un éclairage vert du plus bel effet était, à mon humble avis, le plus poétique avec une interprétation sublime avec des mélodies efficaces (sans oublier les prestations particulières de Thomas à la flûte traversière et Lori au piano !) et des chœurs grandiloquents. Une merveille. Ce single sorti en 1996 n'est peut-être pas le morceau le plus apprécié de la part du public, mais c'était l'un des plus beaux ce soir.
Ci-dessous la seule vidéo tournée à Lille que j'ai pu trouver sur youtube (merci à la personne qui l'a shootée) : Hellequin. J'ajoute également plus bas des vidéos tournées le lendemain à Paris (Elysée Montmartre). Une rapide recherche en révèle bien d'autres.
Hellequin, à Lille |
Sitra Ahra, à Paris |
The Siren Of The Woods, à Paris |
To Mega Therion, à Paris |
lundi 1 novembre 2010
Concert de SyrensCall à Valenciennes
Le groupe Syrens Call donne un concert à Valenciennes, à la péniche Igelrock, le 12 novembre 2010. Il s'agit d'un concert gratuit offert à l'occasion du lancement du nouvel album (le troisième si je ne m'abuse) du groupe, Raging Waters.
Comme l'endroit est limité à 200 places, il s'agit de réserver en envoyant un mail à sc@syrenscall.com. Le groupe annonce sur son site que le concert est quasiment complet, il s'agit donc de ne pas traîner.
Pour ma part, j'y serai... et merci à Alban pour l'info.
Comme l'endroit est limité à 200 places, il s'agit de réserver en envoyant un mail à sc@syrenscall.com. Le groupe annonce sur son site que le concert est quasiment complet, il s'agit donc de ne pas traîner.
Pour ma part, j'y serai... et merci à Alban pour l'info.
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