Le texte suivant est extrait du site du mouvement Ni putes, ni soumises.
Jilali Izadi, 13 ans, vient d’être condamnée à la peine de mort par lapidation. Son crime ? Elle aurait eu des relations sexuelles avec son frère agé de 15 ans. Enceinte, elle a accouché dans sa prison. Son frère incarcéré aurait déjà subi sa peine conformément à la loi islamique : de 150 à 180 coups de fouets.
Cette ignominie se passe à Marivan, une ville du Kurdistan irakien, quelques semaines après la pendaison au crochet d’une grue d’une autre jeune fille iranienne de 16 ans accusée « d’actes incompatibles avec la chasteté ».
Ces infamies se perpétuent dans un silence international assourdissant. Pire : Lors du derniers Forum Social européen qui s’est tenu à Londres, pendant que femmes voilées et féministes soit disant « historiques » s'attaquaient à la laïcité, aucun un mot n'a été prononcé pour dénoncer les crimes commis au nom de la charia. La philosophe Elisabeth Badinter vient de crier son indignation face la lapidation de Jila IZADI, dans le numéro du Magazine ELLE (25 octobre).
Le Mouvement Ni putes Ni Soumises et le Magazine ELLE s’associent à cet appel contre ces crimes perpétrés à l’encontre des femmes que sont les lapidations. Nous appelons à la solidarité de tous face à ce crime odieux indigne des droits humains les plus élémentaires. Seule une mobilisation internationale massive permettra de stopper l’exécution de Jila Izadi et bien d’autres.
Signez la pétition sur infos@niputesnisoumises.com…….et faites parvenir ce texte à votre entourage.
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Cette histoire s'est revelé etre un pure mensonge
RépondreSupprimerLe 21-11-2004 à 09:22
RépondreSupprimerMensonge ? Bizarre considérant que cette nouvelle a été reprise sur des sites très sérieux tels que, justement, Ni putes ni soumises.
Quelles sont tes sources ?
Le 29-11-2004 à 17:01
RépondreSupprimerJe confirme les dires de Luna.
Apparamment, cette nouvelle a été diffusée par certains médias iraniens alors que la sentence de lapidation n'avait pas été prononcée, puis reprise presque telle quelle par les média occidentaux (dont le site de NPNS).
Tant mieux bien sûr, mais c'est là qu'on se rend compte du peu de fiabilité de nos média, sujets aux rumeurs sans beaucoup de vérifications...
Le 02-12-2004 à 17:42
RépondreSupprimerIRAN : 2 Cas de LAPIDATION IMMINENTE
ou la mort par pendaison en Iran.
La Cour Suprême d’Iran a maintenu la peine de lapidation pour une femme accusée d’adultère. Hajieh Esmailvand est en prison depuis janvier 2000 dans la ville de Jolfa (Nord-Ouest de l’Iran) pour une relation avec un garçon de 17 ans. Initialement condamnée à 5 années de prison et “mort par pendaison”.
Cependant la Cour Suprême a, par la suite, changé la condamnation à “mort par lapidation”. Une source bien informée a dit à Focus Iran que la Cour Suprême a ordonné l’annulation de la durée de l’incarceration qui lui reste à faire de façon à exécuter la lapidation « avant le 21 décembre 2004 ».
Le garçon avec qui Hajieh a eu cette relation est également condamné à mort et attend les ordres officiels de pendaison en public. Son identité n’a pas été révélé.
La Cour Suprême a également maintenu la condamnation à mort d’une femme de 24 ans, appelée Najmeh Vosoogh Razavi, étudiante en droit à l’Université. Najmeh doit être publiquement pendu la semaine prochaine.
Au moins quatre femmes ont été pendues depuis janvier 2004 avec au moins une douzaine de plus condamnée à être exécutées.
Le 20 novembre la déclaration d’une parlementaire iranienne a été citée par les journaux gouvernementaux. Elle avait dit : “Si 10 prostituées étaient exécutées, il n’y aurait plus de prostituées dans les rues”.
Une parlemantaire iranienne estime qu'il faut exécuter les prostituées !
Dans d'un discours prononcé au Parlement de la République Islamique, la deputé de Tabriz a déclaré : "Il n'existe aucune loi spécifique pour confronter les "péripatéticiennes " et si nous en exécutions une dizaine, nous derions définitivement débarrassé de ce problème";
Selon l'ILNA, une agence de presse officielle de la République Islamique, Mme. Eshrat Shayegh, député de Tabriz, a fait cette déclaration lors de la troisième Conférence des élues des provinces islamiques, conférence qui s'est tenue à Téhéran. Elle a par ailleurs ajouté :"Si un juge prétend qu'il n'existe aucune jurisprudence concernant les péripatéticiennes, envoyez-le moi !" ... " Les femmes célibataires n'ont aucune valeur et c'est la cas dans bien des cultures, elles sont exclues de la société! Notre culture respecte la femme, ce sont les femmes elles-mêmes qui ne se respectent pas !"
Shayegh a aussi déclaré que le parlement ne peut aller à l'encontre des décisions prises par le Guide Suprême et personne du gouvernement n'a le droit de faire pression sur le parlement. Elle a enfin ajouté que les élus du 7eme Parlement Islamique ont repris une assemblée où les attendaient d'épineux dossiers laissés inachevés.
Le 04-12-2004 à 09:40
RépondreSupprimerEt est-ce qu'une action a été entreprise par quelqu'un ? Auprès de qui faut-il protester ? Ambassade irannienne ?