Je vous souhaite à tous un joyeux Noël 2010 ! N'abusez pas trop de la dinde et, gras ou pas, attention au foie...
Trans-Siberian Orchestra - Christmas Eve/ Sarajevo
envoyé par AtlanticRecords. - Regardez plus de clips, en HD !
Sinon, y'a aussi ça.
jeudi 23 décembre 2010
jeudi 9 décembre 2010
Robot Unicorn Attack Heavy Metal
Voici un petit jeu en flash, sans grande prétention, tiré du site www.adultswim.com, nommé Robot Unicorn Attack Heavy Metal.
Évidemment, avec un nom pareil on se doute vite que ce n'est pas un jeu d'échecs...
Ce jeu à la jouabilité parfois un poil hasardeuse fait uniquement appel à vos réflexes ! Vous dirigez une licorne-robot (ah ?) qui parcourt à fond de train un paysage infernal. Il n'y a que deux touches : Z pour le (double) saut et X pour traverser les pentagrammes lorsqu'ils se présentent.
Tout va très vite et ce qui frappe vraiment c'est la réalisation : graphismes superbes (dans le genre) restituant parfaitement l'impression de vitesse, accentuée par une musique de type « Epic Power Metal » signée Blind Guardian ! Rien que ça, ça mérite un coup d'œil (et d'oreille).
Mon record : 15240 (j'ai pas forcé :) ).
Évidemment, avec un nom pareil on se doute vite que ce n'est pas un jeu d'échecs...
Ce jeu à la jouabilité parfois un poil hasardeuse fait uniquement appel à vos réflexes ! Vous dirigez une licorne-robot (ah ?) qui parcourt à fond de train un paysage infernal. Il n'y a que deux touches : Z pour le (double) saut et X pour traverser les pentagrammes lorsqu'ils se présentent.
Tout va très vite et ce qui frappe vraiment c'est la réalisation : graphismes superbes (dans le genre) restituant parfaitement l'impression de vitesse, accentuée par une musique de type « Epic Power Metal » signée Blind Guardian ! Rien que ça, ça mérite un coup d'œil (et d'oreille).
Mon record : 15240 (j'ai pas forcé :) ).
mercredi 1 décembre 2010
Iron Maiden : 2ème date à Paris
Récemment Iron Maiden a annoncé une date de concert en France à Paris (Bercy) le 27 juin 2011. Les places (mises en vente le 26 novembre) s'étant vendues en un temps record, une seconde date vient d'être confirmée le lendemain, le 28 juin donc, au même endroit.
Les places seront en vente le 5 décembre, et à mon avis il ne faudra pas tarder pour s'en procurer une.
En tout cas, j'ai la mienne pour le 27 !
Les places seront en vente le 5 décembre, et à mon avis il ne faudra pas tarder pour s'en procurer une.
En tout cas, j'ai la mienne pour le 27 !
dimanche 28 novembre 2010
Crying Wife : le site
Voici un site vraiment bizarre, où un gars filme sa femme qui éclate en sanglots dès qu'elle regarde un film. Assez étonnant, par exemple, de la voir s'inquiéter que R2D2 soit réparé dans La guerre des étoiles...
Ou encore à la fin du seigneur des anneaux :
Merci à PCInpact pour ce lien particulièrement indispensable.
Ou encore à la fin du seigneur des anneaux :
Merci à PCInpact pour ce lien particulièrement indispensable.
lundi 22 novembre 2010
Freedom Call : Blackened Sun
Voici une chanson éminemment sympathique de la part des allemands de Freedom Call : Blackened Sun, tiré de l'album Dimensions (2007). Œuvrant dans un style power-metal typique de formations teutonnes telles que Helloween, Gamma Ray ou encore Edguy, ce groupe m'avait particulièrement plu lors de sa prestation au RaismesFest 2010. Leur style est parfois qualifié, avec un soupçon de mépris, de happy-metal... Le moins que l'on puisse dire est que les images du clip, pas plus que les paroles d'ailleurs, ne corroborent pas cette vision !
Dans un autre genre, nettement plus glauque, il y a aussi le clip officiel de Mr. Evil (toujours tiré de l'album Dimensions), qui avait eu beaucoup de succès sur scène. À voir au second degré.
Dans un autre genre, nettement plus glauque, il y a aussi le clip officiel de Mr. Evil (toujours tiré de l'album Dimensions), qui avait eu beaucoup de succès sur scène. À voir au second degré.
lundi 15 novembre 2010
Syrens Call le 12/11/2010
Ce vendredi 12 novembre avait donc lieu la soirée de lancement du dernier album de Syrens Call, Raging Waters, à la péniche Igelrock à Valenciennes. Compte-rendu et impressions de cette chouette soirée.
Une soirée bien arrosée, au sens propre (les trombes d'eau sur l'autoroute) comme au figuré (merci Alexandra, Alban et Louis). Nous arrivons sur les lieux peu après 20h... Les lieux ? Une péniche (amarrée sur l'Escaut) transformée en salle de concert, voilà qui n'est pas banal. Accueil très sympa de la part du fan club, une petite centaine de personnes se trouve déjà là. La salle elle-même est plutôt très accueillante, même si la scène semble un peu étroite (la largeur d'une péniche quoi), avec une décoration assez kitsch par endroits. Un bar pris d'assaut fait face à une imposante collection de vinyles à vendre.
20h45 environ, les lumières s'éteignent et le groupe arrive sur scène sous les vivats. Hang On To Life, premier titre du nouvel album, débute la soirée avec son étrange introduction électro. La setlist (ci-contre, merci à Seb de me l'avoir transmise) pioche dans l'ensemble de la discographie du groupe, en mettant évidemment l'accent sur les nouveaux morceaux, forcément un peu moins connus du public. Quelques problèmes de micro en début de set, rapidement résolus, ne gâchent pas les performances ou l'enthousiasme du groupe. On sent une certaine de forme de stress bien compréhensible mais les titres s'enchaînent avec une interprétation proche de la perfection. Si les « vieux » morceaux, tels ce superbe Legasea, recueillent inévitablement l'enthousiasme du public, l'adhésion est également excellente pour les nouveaux titres.
Au niveau de la prestation scénique, l'ensemble était assez dynamique et toujours enthousiaste même si, compte tenu de la configuration des lieux, les six musiciens (enfin les 4 qui étaient devant) doivent faire attention à ne pas se gêner mutuellement. La chanteuse, Soraya, se met facilement le public dans la poche. Ses harangues sont en général couronnées de succès mais les quelques mots qu'elle prononce entre certains titres restent en général inaudibles, sa voix suave peinant à concurrencer les exclamations et le bruit ambiants. Thibaut, le guitariste soliste a un jeu très visuel qui met extrêmement bien en valeur sa haute technicité et la mélodie des compositions. Éric (basse) et Stéphane (guitare rythmique) alternent quant à eux pour occuper le devant de la scène, Stéphane restant souvent (un peu trop) en retrait. Sébastien (batterie) et Frank (claviers) sont plus loin, trop loin malheureusement pour qu'on puisse correctement les distinguer dans cet espace si confiné.
La mise en son, que l'on pouvait craindre hasardeuse étant donné la structure de la salle, s'est finalement révélée assez bonne. Cela manquait un peu d'épaisseur au début mais ce fut vite corrigé. Par moments toutefois, trop de basse, comme c'est souvent le cas, éclipsait les autres instruments, surtout le clavier, parfois les guitares. Cela a été particulièrement le cas sur le titre final, la reprise du célèbre The Final Countdown de l'Europe de notre adolescence (enfin, il paraît que certains n'étaient même pas nés...). Il semble également qu'un souci technique se soit produit sur ce dernier titre. Ça tombait assez mal pour un morceau construit tout autour d'un célèbre riff de clavier... On a en tout cas, dans l'ensemble, bien pu apprécier l'interprétation du groupe sans pour autant être assourdi comme on peut l'être parfois. Un très bon point.
Fin du concert après une prestation plus qu'honorable de près de deux heures, le groupe prend la pose pour une photo souvenir, et annonce les dédicaces de son nouvel album. Il est alors temps pour moi de tenir ma promesse et d'acheter ce nouvel album, Raging Waters. Après une courte bataille avec l'emballage plastique, je peux enfin approcher le groupe et obtenir une signature de l'ensemble des membres sur le livret de mon (joli) digipack.
Finalement, je pense pouvoir dire que nous avons tous passé une excellente soirée et que, même si les conditions n'étaient pas parfaites en tout point, Syrens Call nous a offert un superbe concert. Merci !
son site ?
Une soirée bien arrosée, au sens propre (les trombes d'eau sur l'autoroute) comme au figuré (merci Alexandra, Alban et Louis). Nous arrivons sur les lieux peu après 20h... Les lieux ? Une péniche (amarrée sur l'Escaut) transformée en salle de concert, voilà qui n'est pas banal. Accueil très sympa de la part du fan club, une petite centaine de personnes se trouve déjà là. La salle elle-même est plutôt très accueillante, même si la scène semble un peu étroite (la largeur d'une péniche quoi), avec une décoration assez kitsch par endroits. Un bar pris d'assaut fait face à une imposante collection de vinyles à vendre.
Setlist :
Les membres du groupe se baladent et discutent librement parmi le public, ce qui renforce l'impression de proximité très appréciée. Les parois métalliques de l'embarcation inquiètent quelque peu quant à leurs propriétés acoustiques, mais c'est finalement plutôt bien passé à ce niveau. Tiens, c'est drôle, le mur est humide. On espère que c'est la condensation et pas une fuite car la salle est sous le niveau de l'eau !- Hang On To Life
- I'm Your Only One
- Ashes of Destiny
- Legasea
- Cruel Love
- Faroyal (medley Far Away/Druidesses of Oya/Survival)
- Never Come Back Home
- One Bloody Kiss
- Cold Embers
- Desecrated Past
- Aquatic Coma
- Perfidious Paradise
- Start of a New Story
- Fears And Hopes
- Run And Fall
- The Final Countdown (cover Europe)
20h45 environ, les lumières s'éteignent et le groupe arrive sur scène sous les vivats. Hang On To Life, premier titre du nouvel album, débute la soirée avec son étrange introduction électro. La setlist (ci-contre, merci à Seb de me l'avoir transmise) pioche dans l'ensemble de la discographie du groupe, en mettant évidemment l'accent sur les nouveaux morceaux, forcément un peu moins connus du public. Quelques problèmes de micro en début de set, rapidement résolus, ne gâchent pas les performances ou l'enthousiasme du groupe. On sent une certaine de forme de stress bien compréhensible mais les titres s'enchaînent avec une interprétation proche de la perfection. Si les « vieux » morceaux, tels ce superbe Legasea, recueillent inévitablement l'enthousiasme du public, l'adhésion est également excellente pour les nouveaux titres.
Au niveau de la prestation scénique, l'ensemble était assez dynamique et toujours enthousiaste même si, compte tenu de la configuration des lieux, les six musiciens (enfin les 4 qui étaient devant) doivent faire attention à ne pas se gêner mutuellement. La chanteuse, Soraya, se met facilement le public dans la poche. Ses harangues sont en général couronnées de succès mais les quelques mots qu'elle prononce entre certains titres restent en général inaudibles, sa voix suave peinant à concurrencer les exclamations et le bruit ambiants. Thibaut, le guitariste soliste a un jeu très visuel qui met extrêmement bien en valeur sa haute technicité et la mélodie des compositions. Éric (basse) et Stéphane (guitare rythmique) alternent quant à eux pour occuper le devant de la scène, Stéphane restant souvent (un peu trop) en retrait. Sébastien (batterie) et Frank (claviers) sont plus loin, trop loin malheureusement pour qu'on puisse correctement les distinguer dans cet espace si confiné.
La mise en son, que l'on pouvait craindre hasardeuse étant donné la structure de la salle, s'est finalement révélée assez bonne. Cela manquait un peu d'épaisseur au début mais ce fut vite corrigé. Par moments toutefois, trop de basse, comme c'est souvent le cas, éclipsait les autres instruments, surtout le clavier, parfois les guitares. Cela a été particulièrement le cas sur le titre final, la reprise du célèbre The Final Countdown de l'Europe de notre adolescence (enfin, il paraît que certains n'étaient même pas nés...). Il semble également qu'un souci technique se soit produit sur ce dernier titre. Ça tombait assez mal pour un morceau construit tout autour d'un célèbre riff de clavier... On a en tout cas, dans l'ensemble, bien pu apprécier l'interprétation du groupe sans pour autant être assourdi comme on peut l'être parfois. Un très bon point.
Fin du concert après une prestation plus qu'honorable de près de deux heures, le groupe prend la pose pour une photo souvenir, et annonce les dédicaces de son nouvel album. Il est alors temps pour moi de tenir ma promesse et d'acheter ce nouvel album, Raging Waters. Après une courte bataille avec l'emballage plastique, je peux enfin approcher le groupe et obtenir une signature de l'ensemble des membres sur le livret de mon (joli) digipack.
Finalement, je pense pouvoir dire que nous avons tous passé une excellente soirée et que, même si les conditions n'étaient pas parfaites en tout point, Syrens Call nous a offert un superbe concert. Merci !
son site ?
mardi 9 novembre 2010
Metallica : Orion
Voici, pour le plaisir, une petite vidéo de Metallica interprétant l'instrumental Orion, tiré de l'album Master Of Puppets (1986) à Auckland, le 14 octobre 2010.
R.I.P. Cliff Burton.
R.I.P. Cliff Burton.
dimanche 7 novembre 2010
Concert de Therion à Lille le 2/11/2010
Mardi 2 novembre avait donc lieu le concert de Therion à l'Aeronef de Lille... et j'y étais !!!
Première fois que je mettais les pieds dans cette salle, située au deuxième étage de la galerie Euralille. Un extérieur pas très engageant de prime abord, genre cour d'immeuble bien grise, fortement tagguée et pleine de grilles. Nous arrivons alors qu'une assemblée que j'estime à environ 150 personnes poireautent devant l'entrée.
Le temps d'avaler un sandwich (jambon-fromage, pour ceux que ça intéresse) (ok j'arrête de faire des liens stupides), et la salle ouvre à 20 heures pile. La salle elle-même a une décoration plutôt spartiate mais un point semble particulièrement attirer le public. Tiens, le merchandising est accessible ? profitons-en. En approchant, on se rend à l'évidence : cet attracteur universel n'est autre que le bar. Le merchandising est à côté, mais n'ouvre qu'à 20h30. Bon.
La première première partie débute peu après, il s'agit des suédois de Loch Vostok, qui officient dans un registre death/mélodique qui s'il est plutôt pas mal dans le genre, n'éveillera pas beaucoup d'émotion en ce qui me concerne. Moment amusant néanmoins, lorsque le hurleur trapu invite le public à un « screaming contest » où il s'agit simplement de reprendre en chœur les grognements et hurlements lancés par le chanteur. Pas si facile en vérité.
Après une pause d'environ un quart d'heure, le second groupe de première partie, les norvégiens de Leprous, investissent la scène. Un set assez long mais pas inintéressant du tout. Le chanteur/claviériste est accompagné au chant de son guitariste, pour un ensemble assez prog' qui à mon sens n'est pas sans rappeler Pain Of Salvation. Pas sûr que toute l'audience de ce soir ait particulièrement apprécié (à peu près sûr du contraire même) mais moi j'ai bien aimé.
Après une pause nettement plus longue, l'occasion de me procurer l'un des t-shirts officiels de la tournée Sitra Ahra, Therion débarque sur scène vers 22h15.
Le son est presque parfait. Presque car si la prestation des chanteuses et de Thomas Vikström est parfaitement rendue, c'est un peu moins le cas de celle de Snowy, souvent en retrait malgré les facéties et la bonne volonté du personnage. Surtout, le son de basse est trop fort, comme souvent, et a tendance à noyer les détails des guitares (mais on a connu bien pire à ce niveau, il s'agit de relativiser). On en ressortira un peu groggy, assommé par ce déluge de décibels.
Visuellement parlant, là aussi c'était vraiment très travaillé, même si dans une telle salle les possibilités sont moindres que dans un zénith. Rien à redire cependant à ce niveau, j'ai adoré l'ambiance générale.
Les titres joués ce soir (cf setlist ci-contre) sont les mêmes que ceux joués à Paris le lendemain, la grande nouveauté étant bien entendu les quatre titres extraits du nouvel album Sitra Ahra : Sitra Ahra en ouverture grandiose (voyant notamment les quatre chanteurs intervenir tour à tour et donc excellente en ouverture du concert), Hellequin, très apprécié et qui voit notamment les quatre chanteurs revêtir des masques et Thomas montrer l'étendue de ses capacités incroyables, Kali Yuga Part III, suite des deux premières parties figurant sur l'album Sirius B (Lori Lewis déclare d'ailleurs que Sitra Ahra est plus ou moins « la suite » de Lemuria & Sirius B) et Unguentum Sabbati, présenté par Snowy Shaw par une déclaration totalement incompréhensible. J'aurais adoré qu'ils jouent Land Of Canaan, je l'attendais même en rappel, mais cet espoir fut déçu.
Le grand perdant de la setlist est clairement l'avant-dernier album en date, Gothic Kabbalah, puisque seul The Perennial Sophia, excellent titre excellemment interprété mais sans doute pas le plus représentatif, en est extrait. Au niveau de l'interprétation justement, on notera que les chanteurs se regroupent facilement par couples : Snowy et Katarina d'une part, Lori et Thomas d'autre part. C'est d'ailleurs Snowy et Katarina qui concluent The Perennial Sophia dans une quasi-étreinte :)
À l'opposé, les albums les plus représentés sont Lemuria et Sirius B, sortis tous deux en 2004, ainsi que Vovin (1998) avec trois titres. Quelques classiques également tels To Mega Therion joué en clôture, mais aussi quelques raretés telles ce Enter Vril-Ja (album Deggial, 2000). Au chapitre des curiosités, signalons la reprise du Dies Irae, extrait du Requiem de Mozart, tel qu'il avait été joué lors du concert The Miskolc Experience en compagnie d'un orchestre classique. Très réussi et apprécié du public.
Je termine avec le morceau qui m'a le plus marqué et ému, The Siren Of The Woods, extrait de l'album Theli, qui en 1996 marqua le virage opéré par le groupe du Death Metal vers un métal symphonique unique en son genre. Ce morceau, débuté par le guitariste argentin Christian Vidal et rapidement rejoint par Lori Lewis et le reste du groupe sous un éclairage vert du plus bel effet était, à mon humble avis, le plus poétique avec une interprétation sublime avec des mélodies efficaces (sans oublier les prestations particulières de Thomas à la flûte traversière et Lori au piano !) et des chœurs grandiloquents. Une merveille. Ce single sorti en 1996 n'est peut-être pas le morceau le plus apprécié de la part du public, mais c'était l'un des plus beaux ce soir.
Ci-dessous la seule vidéo tournée à Lille que j'ai pu trouver sur youtube (merci à la personne qui l'a shootée) : Hellequin. J'ajoute également plus bas des vidéos tournées le lendemain à Paris (Elysée Montmartre). Une rapide recherche en révèle bien d'autres.
Première fois que je mettais les pieds dans cette salle, située au deuxième étage de la galerie Euralille. Un extérieur pas très engageant de prime abord, genre cour d'immeuble bien grise, fortement tagguée et pleine de grilles. Nous arrivons alors qu'une assemblée que j'estime à environ 150 personnes poireautent devant l'entrée.
Le temps d'avaler un sandwich (jambon-fromage, pour ceux que ça intéresse) (ok j'arrête de faire des liens stupides), et la salle ouvre à 20 heures pile. La salle elle-même a une décoration plutôt spartiate mais un point semble particulièrement attirer le public. Tiens, le merchandising est accessible ? profitons-en. En approchant, on se rend à l'évidence : cet attracteur universel n'est autre que le bar. Le merchandising est à côté, mais n'ouvre qu'à 20h30. Bon.
La première première partie débute peu après, il s'agit des suédois de Loch Vostok, qui officient dans un registre death/mélodique qui s'il est plutôt pas mal dans le genre, n'éveillera pas beaucoup d'émotion en ce qui me concerne. Moment amusant néanmoins, lorsque le hurleur trapu invite le public à un « screaming contest » où il s'agit simplement de reprendre en chœur les grognements et hurlements lancés par le chanteur. Pas si facile en vérité.
Après une pause d'environ un quart d'heure, le second groupe de première partie, les norvégiens de Leprous, investissent la scène. Un set assez long mais pas inintéressant du tout. Le chanteur/claviériste est accompagné au chant de son guitariste, pour un ensemble assez prog' qui à mon sens n'est pas sans rappeler Pain Of Salvation. Pas sûr que toute l'audience de ce soir ait particulièrement apprécié (à peu près sûr du contraire même) mais moi j'ai bien aimé.
Après une pause nettement plus longue, l'occasion de me procurer l'un des t-shirts officiels de la tournée Sitra Ahra, Therion débarque sur scène vers 22h15.
Setlist (sauf erreur ou omission) :
Les cinq membres permanents du groupe sont comme prévu accompagnés de Katarina Lilja, Lori Lewis et Snowy Shaw. Celui qu'on attend au tournant est bien entendu Thomas Vikström, nouveau chanteur du combo (et tout premier chanteur permanent de Therion), ainsi que, dans une moindre mesure, les trois autres musiciens que Christoffer Johnson a sélectionnés, tous les quatre nouveaux par rapport à la tournée (et l'album) précédente. En fait, le (nouveau) bassiste, Nalle Påhlson je crois, est remplacé sur cette tournée par Waldemar Sorychta, Christoffer Johnson (ce dernier cheveux courts et arrivant dans un costume queue de pie-haut de forme très classe) ayant expliqué (dans une interview) que le bassiste officiel n'était pas apte à partir en tournée suite à ses problèmes passés (comprendre l'alcoolisme) et présents (problème de garde d'enfants semble-t-il).- Sitra Ahra
- Wine of Aluqah
- Typhon
- The Perennial Sophia
- Hellequin
- Nifelheim
- The Siren of the Woods
- Voyage of Gurdjieff (The Fourth Way)
- Ljusalfheim
- Dies Irae (Mozart)
- Ginnungagap
- Kali Yuga, Part 3
- Call of Dagon
- Clavicula Nox
- Enter Vril-Ya
- The Blood of Kingu
- Lemuria
- Abraxas
- Unguentum Sabbati
- The Rise of Sodom and Gomorrah
- To Mega Therion
Le son est presque parfait. Presque car si la prestation des chanteuses et de Thomas Vikström est parfaitement rendue, c'est un peu moins le cas de celle de Snowy, souvent en retrait malgré les facéties et la bonne volonté du personnage. Surtout, le son de basse est trop fort, comme souvent, et a tendance à noyer les détails des guitares (mais on a connu bien pire à ce niveau, il s'agit de relativiser). On en ressortira un peu groggy, assommé par ce déluge de décibels.
Visuellement parlant, là aussi c'était vraiment très travaillé, même si dans une telle salle les possibilités sont moindres que dans un zénith. Rien à redire cependant à ce niveau, j'ai adoré l'ambiance générale.
Les titres joués ce soir (cf setlist ci-contre) sont les mêmes que ceux joués à Paris le lendemain, la grande nouveauté étant bien entendu les quatre titres extraits du nouvel album Sitra Ahra : Sitra Ahra en ouverture grandiose (voyant notamment les quatre chanteurs intervenir tour à tour et donc excellente en ouverture du concert), Hellequin, très apprécié et qui voit notamment les quatre chanteurs revêtir des masques et Thomas montrer l'étendue de ses capacités incroyables, Kali Yuga Part III, suite des deux premières parties figurant sur l'album Sirius B (Lori Lewis déclare d'ailleurs que Sitra Ahra est plus ou moins « la suite » de Lemuria & Sirius B) et Unguentum Sabbati, présenté par Snowy Shaw par une déclaration totalement incompréhensible. J'aurais adoré qu'ils jouent Land Of Canaan, je l'attendais même en rappel, mais cet espoir fut déçu.
Le grand perdant de la setlist est clairement l'avant-dernier album en date, Gothic Kabbalah, puisque seul The Perennial Sophia, excellent titre excellemment interprété mais sans doute pas le plus représentatif, en est extrait. Au niveau de l'interprétation justement, on notera que les chanteurs se regroupent facilement par couples : Snowy et Katarina d'une part, Lori et Thomas d'autre part. C'est d'ailleurs Snowy et Katarina qui concluent The Perennial Sophia dans une quasi-étreinte :)
À l'opposé, les albums les plus représentés sont Lemuria et Sirius B, sortis tous deux en 2004, ainsi que Vovin (1998) avec trois titres. Quelques classiques également tels To Mega Therion joué en clôture, mais aussi quelques raretés telles ce Enter Vril-Ja (album Deggial, 2000). Au chapitre des curiosités, signalons la reprise du Dies Irae, extrait du Requiem de Mozart, tel qu'il avait été joué lors du concert The Miskolc Experience en compagnie d'un orchestre classique. Très réussi et apprécié du public.
Je termine avec le morceau qui m'a le plus marqué et ému, The Siren Of The Woods, extrait de l'album Theli, qui en 1996 marqua le virage opéré par le groupe du Death Metal vers un métal symphonique unique en son genre. Ce morceau, débuté par le guitariste argentin Christian Vidal et rapidement rejoint par Lori Lewis et le reste du groupe sous un éclairage vert du plus bel effet était, à mon humble avis, le plus poétique avec une interprétation sublime avec des mélodies efficaces (sans oublier les prestations particulières de Thomas à la flûte traversière et Lori au piano !) et des chœurs grandiloquents. Une merveille. Ce single sorti en 1996 n'est peut-être pas le morceau le plus apprécié de la part du public, mais c'était l'un des plus beaux ce soir.
Ci-dessous la seule vidéo tournée à Lille que j'ai pu trouver sur youtube (merci à la personne qui l'a shootée) : Hellequin. J'ajoute également plus bas des vidéos tournées le lendemain à Paris (Elysée Montmartre). Une rapide recherche en révèle bien d'autres.
Hellequin, à Lille |
Sitra Ahra, à Paris |
The Siren Of The Woods, à Paris |
To Mega Therion, à Paris |
lundi 1 novembre 2010
Concert de SyrensCall à Valenciennes
Le groupe Syrens Call donne un concert à Valenciennes, à la péniche Igelrock, le 12 novembre 2010. Il s'agit d'un concert gratuit offert à l'occasion du lancement du nouvel album (le troisième si je ne m'abuse) du groupe, Raging Waters.
Comme l'endroit est limité à 200 places, il s'agit de réserver en envoyant un mail à sc@syrenscall.com. Le groupe annonce sur son site que le concert est quasiment complet, il s'agit donc de ne pas traîner.
Pour ma part, j'y serai... et merci à Alban pour l'info.
Comme l'endroit est limité à 200 places, il s'agit de réserver en envoyant un mail à sc@syrenscall.com. Le groupe annonce sur son site que le concert est quasiment complet, il s'agit donc de ne pas traîner.
Pour ma part, j'y serai... et merci à Alban pour l'info.
mardi 26 octobre 2010
Therion : Land Of Canaan
Voici mon morceau préféré du dernier album de Therion : Land Of Canaan. Le titre lui-même fait référence à une région du proche-orient.
Ce morceau brille à mon avis par la multiplicité des arrangements et un côté lyrique particulièrement travaillé. Un excellent morceau de plus de 10 minutes. J'ai hâte d'être le 2 novembre prochain ;)
Ce morceau brille à mon avis par la multiplicité des arrangements et un côté lyrique particulièrement travaillé. Un excellent morceau de plus de 10 minutes. J'ai hâte d'être le 2 novembre prochain ;)
mercredi 20 octobre 2010
Une vidéo dans Excel !
Voici un truc qui a déjà quelques années, en fait tout juste deux ans depuis la sortie de l'album Black Ice d'AC/DC le 20 octobre 2008. Quoi donc ? mais une vidéo dans Excel, celle de Rock'n Roll Train, premier single extrait dudit album (et qui à mon avis ne marquera pas l'histoire du rock...).
Évidemment ce n'est pas la qualité du résultat qui retient l'attention mais le tour de force de convertir une vidéo classique en un format bureautique par le biais d'une macro VBA quivabien.
De quoi alimenter quelques réflexions pédagogiques pour le futur ? ;)
Le fichier Excel est à télécharger sur ce site ... mais elle ne fonctionne évidemment pas sous OpenOffice ...
Évidemment ce n'est pas la qualité du résultat qui retient l'attention mais le tour de force de convertir une vidéo classique en un format bureautique par le biais d'une macro VBA quivabien.
De quoi alimenter quelques réflexions pédagogiques pour le futur ? ;)
Le fichier Excel est à télécharger sur ce site ... mais elle ne fonctionne évidemment pas sous OpenOffice ...
samedi 16 octobre 2010
Sitra Ahra
Ça fait quelque temps que je me suis offert le dernier album de Therion, Sitra Ahra, et je n'en ai pas encore parlé ici. Il est temps de réparer ce grave oubli.
Sitra Ahra, donc, est le 14ème album (je ne compte pas les albums live) de Therion, excellent groupe que j'ai découvert à l'époque avec Vovin. À l'origine groupe de death metal, ils ont radicalement changé de direction et se sont orientés vers un style symphonique particulièrement grandiloquent, lyrique et mystique. J'avais déjà parlé de ce groupe ici, ici et encore là.
Après un Gothic Kabbalah sorti en 2007, qui avait dérouté bien des fans après les albums plus « rock » qu'étaient Lemuria et Sirius B avec une orientation encore plus symphonique et aux compositions incroyablement élaborées et interprétées par des chanteurs incroyablement performants, ce Sitra Ahra était attendu de pied ferme.
Christoffer Johnson, entre temps, s'est séparé de tous les membres permanents (!) et a ainsi entièrement renouvelé le staff. Pour la première fois, Therion compte un chanteur membre à part entière en la personne de Thomas Vikström, ce qui n'empêche évidemment le guitariste d'avoir fait appel à moult autres vocalistes, au premier rang desquels Snowy Shaw (qui a fait une courte infidélité en tant que bassiste de Dimmu Borgir pendant presque une journée :) ), Lori Lewis et Katarina Lilja. Finalement, de l'équipe de chanteurs qui s'est illustrée sur Live Gothic ne manque que Mats Levén...
Le résultat ? Un album à nouveau assez déroutant tant les ambiances développées sont variées. Du métal pur et dur (parfois extrême, comme le titre DIN) au rock, au folk (quelques passages quasiment tziganes), de l'harmonica, de l'opéra métal (Hellequin)... et le tout passe de manière très naturelle, rien n'est surfait ou semble artificiel. Du grand art !
Je ne vais pas développer mon point de vue titre par titre, mais seulement vous recommander d'aller jeter une oreille sur cet album que je considèrerai sans faute comme l'un des chefs d'œuvre de cette année 2010. Un album à apprivoiser après plusieurs écoutes sans aucun doute, mais vous avez de la chance, il est en écoute sur Deezer : cliquez ici !
En attendant, je serai à Lille le 2 novembre prochain pour voir ce grand groupe sur scène ! Rendez-vous ici pour un live report, comme d'habitude ! :)
Voici également un clip réalisé par un fan dans le cadre d'un concours organisé par Nuclear Blast pour illustrer le morceau-titre de l'album, choisi par le groupe comme étant le plus « Therionesque ». En effet, serait-on tenté de dire...
Sitra Ahra, donc, est le 14ème album (je ne compte pas les albums live) de Therion, excellent groupe que j'ai découvert à l'époque avec Vovin. À l'origine groupe de death metal, ils ont radicalement changé de direction et se sont orientés vers un style symphonique particulièrement grandiloquent, lyrique et mystique. J'avais déjà parlé de ce groupe ici, ici et encore là.
Après un Gothic Kabbalah sorti en 2007, qui avait dérouté bien des fans après les albums plus « rock » qu'étaient Lemuria et Sirius B avec une orientation encore plus symphonique et aux compositions incroyablement élaborées et interprétées par des chanteurs incroyablement performants, ce Sitra Ahra était attendu de pied ferme.
Christoffer Johnson, entre temps, s'est séparé de tous les membres permanents (!) et a ainsi entièrement renouvelé le staff. Pour la première fois, Therion compte un chanteur membre à part entière en la personne de Thomas Vikström, ce qui n'empêche évidemment le guitariste d'avoir fait appel à moult autres vocalistes, au premier rang desquels Snowy Shaw (qui a fait une courte infidélité en tant que bassiste de Dimmu Borgir pendant presque une journée :) ), Lori Lewis et Katarina Lilja. Finalement, de l'équipe de chanteurs qui s'est illustrée sur Live Gothic ne manque que Mats Levén...
Le résultat ? Un album à nouveau assez déroutant tant les ambiances développées sont variées. Du métal pur et dur (parfois extrême, comme le titre DIN) au rock, au folk (quelques passages quasiment tziganes), de l'harmonica, de l'opéra métal (Hellequin)... et le tout passe de manière très naturelle, rien n'est surfait ou semble artificiel. Du grand art !
Je ne vais pas développer mon point de vue titre par titre, mais seulement vous recommander d'aller jeter une oreille sur cet album que je considèrerai sans faute comme l'un des chefs d'œuvre de cette année 2010. Un album à apprivoiser après plusieurs écoutes sans aucun doute, mais vous avez de la chance, il est en écoute sur Deezer : cliquez ici !
En attendant, je serai à Lille le 2 novembre prochain pour voir ce grand groupe sur scène ! Rendez-vous ici pour un live report, comme d'habitude ! :)
Voici également un clip réalisé par un fan dans le cadre d'un concours organisé par Nuclear Blast pour illustrer le morceau-titre de l'album, choisi par le groupe comme étant le plus « Therionesque ». En effet, serait-on tenté de dire...
samedi 9 octobre 2010
La colère de Ramsès
Voici un petit clip délirant à ne pas manquer... L'histoire est résumée de la façon suivante :
Bon OK, je ne mets pas ça dans la catégorie musique, promis :D
Les pyramides dateraient d'il y a près de 12500 ans.Selon le livre des morts Egyptien une famille de Dieux venu des étoiles seraient a leur origine.L'âme est immortelle et lors de la mort celle-ci repart vers les étoiles.Aujourd'hui Ramsès est de retour et il est en colère en vu de l'oeuvre des Dieux qui repose en ruine...
Musique chant et vidéo de FADADES
Bon OK, je ne mets pas ça dans la catégorie musique, promis :D
vendredi 8 octobre 2010
Steve Lee, chanteur de Gotthard, est mort !
Un banal accident de la route, et c'est l'une des plus belles voix du rock contemporain qui se retrouve fauchée, à 47 ans, sur une route des états-unis...
C'est la triste nouvelle qu'on a appris hier : Steve Lee, chanteur de Gotthard, a été tué sur une route près de Las Vegas lorsqu'un poids lourd a perdu le contrôle sur la route glissante et a heurté sa moto, sous les yeux de sa compagne et ses amis.
Il était le chanteur du groupe suisse qu'il avait contribué à fonder en 1992 ... Rest In Peace ...
C'est la triste nouvelle qu'on a appris hier : Steve Lee, chanteur de Gotthard, a été tué sur une route près de Las Vegas lorsqu'un poids lourd a perdu le contrôle sur la route glissante et a heurté sa moto, sous les yeux de sa compagne et ses amis.
Il était le chanteur du groupe suisse qu'il avait contribué à fonder en 1992 ... Rest In Peace ...
dimanche 3 octobre 2010
dimanche 26 septembre 2010
RaismesFest 2010 : deuxième journée
12 septembre 2010, seconde journée du RaismesFest ... Après une matinée inhabituellement grasse (les enfants sont chez Mamie ...), coup d'œil dehors... Zut la météo fait la gueule. Il a plu cette nuit ; espérons que le terrain n'est pas trop détrempé et que le temps se remettra cet après-midi. En tout cas ce sont les campeurs qui ont dû passer une mauvaise nuit.
Retour sur les lieux, vers la fin du set de Veloce Hystoria sur la grande scène. J'aurais bien aimé en entendre plus mais le sort en a voulu autrement. Parce qu'un peu de pub ne fait pas de mal à ce genre de groupe, je précise que c'est un groupe originaire de Bourges, officiant dans un style annoncé comme « Heavy Prog Metal ».
Nous profitons de la prestation d'Until The Last sur la scène découverte, représentants d'un style Screamo/Pop/Hardcore dont je ne suis pas fan, pour ingurgiter un frugal repas à base de kébab et de jus de houblon. C'est au tour de Whyzdom d'investir la grande scène.
Il s'agit d'un groupe français catalogué « Métal symphonique » (là aussi quelque peu abusivement). Suite au départ de la chanteuse précédente, le chant est assuré par Lisa Middelhauve, ex-chanteuse du groupe allemand Xandria. Je ne sais pas si elle intègre(ra ?) le groupe à plein temps, mais le moins qu'on puisse dire est que la belle est à l'aise sur scène. Les compositions sont carrées et parfaitement interprétées. L'impression générale est celle d'un bon groupe qui gagne à être connu, même s'il est difficile d'immédiatement mémoriser les titres, je pense qu'il faudra que j'y revienne et jette une oreille aux extraits disponibles en ligne.
Vient maintenant le tour de Crackmind, site intégralement en flash, on peut préférer leur myspace ...), sur la scène découverte. Groupe de nordistes officiant dans un hard rock proche du mouvement grunge, ils donnent l'image d'un bon groupe, à qui on souhaite évidemment le meilleur avenir. Assez bon accueil de la part du public.
14h30, Bloody Mary monte maintenant sur la grande scène. Avec un leader très charismatique bien que maigre comme un clou, ce « power trio » originaire de Nancy propose un rock somme toute assez classique mais très efficace. Les compositions sont mélodiques mais nerveuses, et l'accueil du public est excellent. Le pantalon du chanteur, bien que déchiré de partout et surtout au niveau des fesses, tiendra jusqu'au bout de leur prestation. Un miracle ;)
Alors qu'Incry revient sur la scène découverte pour proposer, semble-t-il, un set totalement identique à celui de la veille (E-Nora, prévu initialement le samedi, a donc été définitivement annulé), nous en profitons pour visiter les stands, et notamment celui où Bloody Mary, tout juste descendu de la grande scène, vient vendre et dédicacer son album « We Rock, You Suck » (pochette ci-contre). L'occasion de constater qu'en plus d'être talentueux, le trio est également très accessible.
C'est maintenant le groupe anglais, (originaire de Sheffield) Heaven's Basement qui entame sa prestation sur la scène principale. Inconnu au bataillon (de moi) (comme, avouons-le, les groupes passés précédemment), c'est une excellente surprise car le hard rock proposé par le quintet dynamise véritablement le public. Le chanteur ne tient pas en place (il terminera même une chanson grimpé sur une des piles d'amplis sur le côté de la scène) et l'ensemble de leur prestation est dynamique, mélodique et enjoué. Le public ne s'y trompe pas et réserve un excellent accueil au groupe, qui semble touché.
Lost Soul débute son show sur la scène découverte mais nous zappons lâchement... Le temps de saluer quelques connaissances (Yvon, très demandé pour remplir les bulletins de tombola :) )...
Au tour de Karelia, évidemment attendu au tournant compte tenu de ce qui s'est passé l'an dernier. L'organisateur affirme que le groupe souhaite montrer de quoi il est capable sur scène, et on ne demande pas mieux. Pas de problème technique cette fois-ci, mais on sent que le groupe est sur ses gardes ... et le public aussi. Le résultat ? Franchement, pas terrible. Si la musique n'a rien de désagréable, un heavy metal tirant sur l'Indus, elle n'a rien de bien exceptionnel, et surtout le groupe, le chanteur en particulier, a multiplié les maladresses à tous les niveaux. Qu'il soit « un peu gêné de ce qui s'est passé l'an dernier » soit, mais ce n'était peut-être pas la peine d'y revenir sans cesse. De même, jeter quelques exemplaires de son album dans le public partait d'une bonne intention, mais d'un il n'y en avait évidemment qu'une poignée et de deux cela cassait complètement le rythme du show. Il aurait mieux valu, par exemple, annoncer à la fin du set (et pas en plein milieu) que le groupe dédicaçait son disque sur l'un des stands. Les personnes intéressées y auraient été très sensibles je pense, et ceux qui découvraient le groupe n'auraient pas subi cette drôle d'interruption dans le set. Erreur de jugement sans doute, et l'erreur est humaine :)
Le chanteur a même déclaré à un moment qu'ils allaient balancer du rock'n roll et que pour le festival « les choses sérieuses allaient commencer »... Merci pour les groupes précédents ! Il faisait peut-être référence au fait que le public arrivait un peu plus nombreux à cette heure de la journée, ou aux têtes d'affiche qui suivaient, mais ça tombait vraiment mal dit comme ça. Le groupe s'est de toute façon rendu compte que la sauce ne prenait pas, le chanteur lâchant à un moment donné face au public particulièrement froid « à vrai dire on sait pas trop ce qui se passe, là » ... Bref, un rendez-vous manqué. Je précise que je n'ai rien contre Karelia en particulier, et que ces critiques soulignent avant tout le fait que le groupe doit un peu soigner sa relation avec le public.
Glowsun, sur la scène découverte, est annoncé comme un groupe de stoner ... Peu emballé par le genre, déjà représenté par Zoé la veille, nous zappons (peut-être une erreur...). Visite des stands... vais-je me laisser tenter par un piercing des tétons ou par l'achat d'une toge babacool à grosses fleurs oranges ? J'hésite.
Sur la scène découverte, on a alors droit, à mon avis, à ZE show de la journée. Il s'agit du groupe allemand Freedom Call, officiant dans un style power metal typique, très proche, de prime abord, de ce que fait Helloween. Il est vrai que la voix du chanteur est très similaire à celle de Michael Kiske, chanteur du groupe à la citrouille à son apogée fin 80 / (tout) début 90. Le programme signale également que le groupe partage son batteur avec Gamma Ray, actuel groupe de Kai Hansen, ex-Helloween. La parenté est bien là.
On a bien sûr droit à tous les codes du genre, de la double grosse caisse aux refrains entraînants à souhait ... Mais ça marche ! Le public réagit fort bien à ce déluge d'énergie et de mélodie et réserve aux teutons un accueil extrêmement chaleureux bien mérité. Je ne connaissais pas du tout ce groupe (hormis peut-être quelques titres sur les samplers de Rock Hard qui n'auront à l'époque pas éveillé ma curiosité), mais j'adhère à 100%. À la fin du show, je me rends sur un des rares stands CD proposant des nouveautés (les autres ont surtout du « fond ») et achète les deux derniers albums de Freedom Call disponibles (le succès a été décidement au rendez-vous !) : « Dimensions » et « Legend Of The Shadowking ».
Pendant ce temps, Wildpath, dernier groupe cette année à occuper la scène découverte, a débuté sa prestation. Un style annoncé comme Speed Symphonic Metal (on met décidément « symphonic » à toutes les sauces) qui, sans être original, brille par la qualité de son interprétation. Six musiciens au premier rang desquels une chanteuse douée (les mauvaises langues diront que de loin on croirait qu'il y a davantage de filles dans le groupe;) ) envoient tout ce qu'ils ont et font montre de leur technique bien maîtrisée à tous les niveaux. Un bon moment.
Die Apokalyptischen Reiter, avant-dernier groupe de cette édition 2010, foule la scène principale vers 19h30. Juste le temps pour nous d'avaler une part de pizza, et c'est parti pour un peu plus d'une heure d'un spectacle ... bizarre. Pas dans le mauvais sens du terme hein, juste dans le sens de ... bizarre, déroutant.
Ça commence par un curieux personnage arrivant au-devant de la scène enveloppé d'une espèce de cape, qu'un larbin ôte délicatement. Dessous, un grand chauve, dont on verra qu'il est le clavieriste du groupe, est à moitié à poil, « habillé » d'un slip de cuir relié par une bande (de cuir elle aussi) dans le dos à un collier se prolongeant en un masque qui le bâillonne. Il arbore une espèce de martinet qu'il fait tourner à l'envi en trottinant tout autour de la scène. Devant son instrument, il s'installe sur une balançoire, dont il use lorsqu'il ne joue pas (et ne court pas martinet à la main). Bizarre et hilarant de second degré.
Sur le plan musical, difficile pour un non initié d'entrer pleinement dans le spectacle, le groupe à la production éclectique (puisqu'allant du death au mélodique en passant par le thrash) a choisit de débuter son set par la facette la plus brutale de sa musique. On s'étonne alors de ce choix, capable de rebuter d'emblée certains découvrant le groupe aujourd'hui. Des titres plus accessibles viennent ensuite et on parvient à apprécier les mélodies ainsi que le spectacle, très visuel, teinté d'humour et de second degré (le chanteur réprime à grand peine un éclat de rire sur certaines phrases déclamées sur un ton qui se voudrait martial). Finalement le public offre un bon accueil à ce groupe détonnant ...
Nouveau tirage de la tombola (tiens un bulletin écrit de la main d'Yvon a été tiré), c'est désormais Krokus, tête d'affiche de ce dimanche, qui monte sur scène pour clôturer la treizième édition du RaismesFest. Groupe suisse ayant connu une courte gloire au début des années 1980, délivrant un classic rock très calqué sur AC/DC, on écoute poliment mais sans passion. Les compositions sont plutôt molles, il ne se passe rien là où on attendrait des soli de guitare bien sentis, le chanteur force sa voix (pour qu'elle ressemble plus à celle de Bon Scott ?). Bref, je n'ai pas du tout accroché à ce groupe que je qualifierais, au vu de sa prestation scénique, de pâle copie d'AC/DC.
N'ayant pas le courage ni la force de les écouter jusqu'au bout, c'est un peu déçu de ce dernier groupe, mais enchanté de notre weekend, que nous rentrons à la maison vers 22h30. Eh oui, demain c'est 6h30 ...
Un excellent weekend donc, fatiguant également, mais il n'y a rien à regretter et la météo nous fut clémente (même si quelques inquiétudes en début d'après-midi le dimanche, au final nous n'avons pas reçu une goutte). Le RaismesFest a joui une fois de plus d'une excellente ambiance fraternelle, voire familiale. C'est à signaler tant les préjugés peuvent être nombreux autour de notre musique favorite. Ce n'est pas ici qu'on trouvera la moindre bagarre, bien au contraire.
Côté organisation, on sent que la chose est rodée même si on se doute de la lourdeur et des problèmes potentiels derrière un tel événement. On a particulièrement apprécié d'édition du programme (en couleur) mis à destination (gratuitement) de tous les festivaliers, un peu moins l'augmentation importante du prix des consommations et le fait que toute sortie au-delà d'une certaine heure soit considérée comme définitive.
On se doute que les questions financières sont aiguës, et accentuées par une fréquentation que l'on peut qualifier de décevante, notamment le dimanche, et qu'il est nécessaire de se rattraper comme on peut. C'était néanmoins le seul bémol dans notre ressenti : si on n'y prend garde, c'est un weekend qui peut revenir cher...
En tout cas cela nous fera encore d'excellents souvenirs, et l'on espère pouvoir remettre ça l'an prochain !
Retour sur les lieux, vers la fin du set de Veloce Hystoria sur la grande scène. J'aurais bien aimé en entendre plus mais le sort en a voulu autrement. Parce qu'un peu de pub ne fait pas de mal à ce genre de groupe, je précise que c'est un groupe originaire de Bourges, officiant dans un style annoncé comme « Heavy Prog Metal ».
Nous profitons de la prestation d'Until The Last sur la scène découverte, représentants d'un style Screamo/Pop/Hardcore dont je ne suis pas fan, pour ingurgiter un frugal repas à base de kébab et de jus de houblon. C'est au tour de Whyzdom d'investir la grande scène.
Il s'agit d'un groupe français catalogué « Métal symphonique » (là aussi quelque peu abusivement). Suite au départ de la chanteuse précédente, le chant est assuré par Lisa Middelhauve, ex-chanteuse du groupe allemand Xandria. Je ne sais pas si elle intègre(ra ?) le groupe à plein temps, mais le moins qu'on puisse dire est que la belle est à l'aise sur scène. Les compositions sont carrées et parfaitement interprétées. L'impression générale est celle d'un bon groupe qui gagne à être connu, même s'il est difficile d'immédiatement mémoriser les titres, je pense qu'il faudra que j'y revienne et jette une oreille aux extraits disponibles en ligne.
Vient maintenant le tour de Crackmind, site intégralement en flash, on peut préférer leur myspace ...), sur la scène découverte. Groupe de nordistes officiant dans un hard rock proche du mouvement grunge, ils donnent l'image d'un bon groupe, à qui on souhaite évidemment le meilleur avenir. Assez bon accueil de la part du public.
14h30, Bloody Mary monte maintenant sur la grande scène. Avec un leader très charismatique bien que maigre comme un clou, ce « power trio » originaire de Nancy propose un rock somme toute assez classique mais très efficace. Les compositions sont mélodiques mais nerveuses, et l'accueil du public est excellent. Le pantalon du chanteur, bien que déchiré de partout et surtout au niveau des fesses, tiendra jusqu'au bout de leur prestation. Un miracle ;)
Alors qu'Incry revient sur la scène découverte pour proposer, semble-t-il, un set totalement identique à celui de la veille (E-Nora, prévu initialement le samedi, a donc été définitivement annulé), nous en profitons pour visiter les stands, et notamment celui où Bloody Mary, tout juste descendu de la grande scène, vient vendre et dédicacer son album « We Rock, You Suck » (pochette ci-contre). L'occasion de constater qu'en plus d'être talentueux, le trio est également très accessible.
C'est maintenant le groupe anglais, (originaire de Sheffield) Heaven's Basement qui entame sa prestation sur la scène principale. Inconnu au bataillon (de moi) (comme, avouons-le, les groupes passés précédemment), c'est une excellente surprise car le hard rock proposé par le quintet dynamise véritablement le public. Le chanteur ne tient pas en place (il terminera même une chanson grimpé sur une des piles d'amplis sur le côté de la scène) et l'ensemble de leur prestation est dynamique, mélodique et enjoué. Le public ne s'y trompe pas et réserve un excellent accueil au groupe, qui semble touché.
Lost Soul débute son show sur la scène découverte mais nous zappons lâchement... Le temps de saluer quelques connaissances (Yvon, très demandé pour remplir les bulletins de tombola :) )...
Au tour de Karelia, évidemment attendu au tournant compte tenu de ce qui s'est passé l'an dernier. L'organisateur affirme que le groupe souhaite montrer de quoi il est capable sur scène, et on ne demande pas mieux. Pas de problème technique cette fois-ci, mais on sent que le groupe est sur ses gardes ... et le public aussi. Le résultat ? Franchement, pas terrible. Si la musique n'a rien de désagréable, un heavy metal tirant sur l'Indus, elle n'a rien de bien exceptionnel, et surtout le groupe, le chanteur en particulier, a multiplié les maladresses à tous les niveaux. Qu'il soit « un peu gêné de ce qui s'est passé l'an dernier » soit, mais ce n'était peut-être pas la peine d'y revenir sans cesse. De même, jeter quelques exemplaires de son album dans le public partait d'une bonne intention, mais d'un il n'y en avait évidemment qu'une poignée et de deux cela cassait complètement le rythme du show. Il aurait mieux valu, par exemple, annoncer à la fin du set (et pas en plein milieu) que le groupe dédicaçait son disque sur l'un des stands. Les personnes intéressées y auraient été très sensibles je pense, et ceux qui découvraient le groupe n'auraient pas subi cette drôle d'interruption dans le set. Erreur de jugement sans doute, et l'erreur est humaine :)
Le chanteur a même déclaré à un moment qu'ils allaient balancer du rock'n roll et que pour le festival « les choses sérieuses allaient commencer »... Merci pour les groupes précédents ! Il faisait peut-être référence au fait que le public arrivait un peu plus nombreux à cette heure de la journée, ou aux têtes d'affiche qui suivaient, mais ça tombait vraiment mal dit comme ça. Le groupe s'est de toute façon rendu compte que la sauce ne prenait pas, le chanteur lâchant à un moment donné face au public particulièrement froid « à vrai dire on sait pas trop ce qui se passe, là » ... Bref, un rendez-vous manqué. Je précise que je n'ai rien contre Karelia en particulier, et que ces critiques soulignent avant tout le fait que le groupe doit un peu soigner sa relation avec le public.
Glowsun, sur la scène découverte, est annoncé comme un groupe de stoner ... Peu emballé par le genre, déjà représenté par Zoé la veille, nous zappons (peut-être une erreur...). Visite des stands... vais-je me laisser tenter par un piercing des tétons ou par l'achat d'une toge babacool à grosses fleurs oranges ? J'hésite.
Sur la scène découverte, on a alors droit, à mon avis, à ZE show de la journée. Il s'agit du groupe allemand Freedom Call, officiant dans un style power metal typique, très proche, de prime abord, de ce que fait Helloween. Il est vrai que la voix du chanteur est très similaire à celle de Michael Kiske, chanteur du groupe à la citrouille à son apogée fin 80 / (tout) début 90. Le programme signale également que le groupe partage son batteur avec Gamma Ray, actuel groupe de Kai Hansen, ex-Helloween. La parenté est bien là.
On a bien sûr droit à tous les codes du genre, de la double grosse caisse aux refrains entraînants à souhait ... Mais ça marche ! Le public réagit fort bien à ce déluge d'énergie et de mélodie et réserve aux teutons un accueil extrêmement chaleureux bien mérité. Je ne connaissais pas du tout ce groupe (hormis peut-être quelques titres sur les samplers de Rock Hard qui n'auront à l'époque pas éveillé ma curiosité), mais j'adhère à 100%. À la fin du show, je me rends sur un des rares stands CD proposant des nouveautés (les autres ont surtout du « fond ») et achète les deux derniers albums de Freedom Call disponibles (le succès a été décidement au rendez-vous !) : « Dimensions » et « Legend Of The Shadowking ».
Pendant ce temps, Wildpath, dernier groupe cette année à occuper la scène découverte, a débuté sa prestation. Un style annoncé comme Speed Symphonic Metal (on met décidément « symphonic » à toutes les sauces) qui, sans être original, brille par la qualité de son interprétation. Six musiciens au premier rang desquels une chanteuse douée (les mauvaises langues diront que de loin on croirait qu'il y a davantage de filles dans le groupe;) ) envoient tout ce qu'ils ont et font montre de leur technique bien maîtrisée à tous les niveaux. Un bon moment.
Die Apokalyptischen Reiter, avant-dernier groupe de cette édition 2010, foule la scène principale vers 19h30. Juste le temps pour nous d'avaler une part de pizza, et c'est parti pour un peu plus d'une heure d'un spectacle ... bizarre. Pas dans le mauvais sens du terme hein, juste dans le sens de ... bizarre, déroutant.
Ça commence par un curieux personnage arrivant au-devant de la scène enveloppé d'une espèce de cape, qu'un larbin ôte délicatement. Dessous, un grand chauve, dont on verra qu'il est le clavieriste du groupe, est à moitié à poil, « habillé » d'un slip de cuir relié par une bande (de cuir elle aussi) dans le dos à un collier se prolongeant en un masque qui le bâillonne. Il arbore une espèce de martinet qu'il fait tourner à l'envi en trottinant tout autour de la scène. Devant son instrument, il s'installe sur une balançoire, dont il use lorsqu'il ne joue pas (et ne court pas martinet à la main). Bizarre et hilarant de second degré.
Sur le plan musical, difficile pour un non initié d'entrer pleinement dans le spectacle, le groupe à la production éclectique (puisqu'allant du death au mélodique en passant par le thrash) a choisit de débuter son set par la facette la plus brutale de sa musique. On s'étonne alors de ce choix, capable de rebuter d'emblée certains découvrant le groupe aujourd'hui. Des titres plus accessibles viennent ensuite et on parvient à apprécier les mélodies ainsi que le spectacle, très visuel, teinté d'humour et de second degré (le chanteur réprime à grand peine un éclat de rire sur certaines phrases déclamées sur un ton qui se voudrait martial). Finalement le public offre un bon accueil à ce groupe détonnant ...
Nouveau tirage de la tombola (tiens un bulletin écrit de la main d'Yvon a été tiré), c'est désormais Krokus, tête d'affiche de ce dimanche, qui monte sur scène pour clôturer la treizième édition du RaismesFest. Groupe suisse ayant connu une courte gloire au début des années 1980, délivrant un classic rock très calqué sur AC/DC, on écoute poliment mais sans passion. Les compositions sont plutôt molles, il ne se passe rien là où on attendrait des soli de guitare bien sentis, le chanteur force sa voix (pour qu'elle ressemble plus à celle de Bon Scott ?). Bref, je n'ai pas du tout accroché à ce groupe que je qualifierais, au vu de sa prestation scénique, de pâle copie d'AC/DC.
N'ayant pas le courage ni la force de les écouter jusqu'au bout, c'est un peu déçu de ce dernier groupe, mais enchanté de notre weekend, que nous rentrons à la maison vers 22h30. Eh oui, demain c'est 6h30 ...
Un excellent weekend donc, fatiguant également, mais il n'y a rien à regretter et la météo nous fut clémente (même si quelques inquiétudes en début d'après-midi le dimanche, au final nous n'avons pas reçu une goutte). Le RaismesFest a joui une fois de plus d'une excellente ambiance fraternelle, voire familiale. C'est à signaler tant les préjugés peuvent être nombreux autour de notre musique favorite. Ce n'est pas ici qu'on trouvera la moindre bagarre, bien au contraire.
Côté organisation, on sent que la chose est rodée même si on se doute de la lourdeur et des problèmes potentiels derrière un tel événement. On a particulièrement apprécié d'édition du programme (en couleur) mis à destination (gratuitement) de tous les festivaliers, un peu moins l'augmentation importante du prix des consommations et le fait que toute sortie au-delà d'une certaine heure soit considérée comme définitive.
On se doute que les questions financières sont aiguës, et accentuées par une fréquentation que l'on peut qualifier de décevante, notamment le dimanche, et qu'il est nécessaire de se rattraper comme on peut. C'était néanmoins le seul bémol dans notre ressenti : si on n'y prend garde, c'est un weekend qui peut revenir cher...
En tout cas cela nous fera encore d'excellents souvenirs, et l'on espère pouvoir remettre ça l'an prochain !
Whyzdom et Lisa Middelhauve |
Heaven's Basement : Paranoia |
Karelia |
Die Apokalyptischen Reiter : We Will Never Die (avec Gaëlle Pruvost en « french guest ») |
Krokus |
samedi 18 septembre 2010
RaismesFest 2010 : première journée
Quelques flyers... |
Armé d'un pass deux jours, nous nous arrivons sur les lieux juste avant le démarrage du premier groupe de la scène découverte. L'endroit paraît toujours très accueillant, d'autant que le temps est au beau fixe, et chargé des excellents souvenirs de l'année précédente et de l'anticipation de ces deux jours qui promettent d'être à nouveau exceptionnels.
Le temps de saluer deux futurs-ex-élèves aux bons goûts puisque présents aujourd'hui et de faire un rapide tour d'horizon des différents stands disponibles, nous approchons de la scène découverte où le premier groupe de Boulonnais, Tronckh, se prépare à délivrer un set (qualifié de "Déglingo-Core", pourquoi pas) à la fois énergique et délirant. Le chanteur, vêtu apparemment du maillot de l'équipe de football de Boulogne (je ne savais même pas qu'il y en avait une !) et l'ensemble des musiciens se montrent très sympas. Une bonne entrée en matière pour ce festival, même si le show ne sera pas des plus marquants sur le plan strictement musical.
Le set de Tronckh s'achevant, c'est désormais le groupe Swamp qui investit la scène principale. Il s'agit d'un groupe lillois ne jouant que des reprises de Lynyrd Skynyrd (l'an dernier, on s'en souvient, Machine Gun était un cover-band d'AC/DC ayant rencontré un franc succès). Lynyrd Skynyrd n'est peut-être pas aussi populaire qu'AC/DC mais il a quelques chefs d'oeuvre à son actif. Justement. Ici Swamp nous propose un set court (début de fest oblige, le groupe n'a que 30 minutes) mais intense, alignant des titres pêchus de bon gros rock sudiste entraînants, impeccablement exécutés, et se terminant en apothéose avec le chef d'œuvre Free Bird et son incroyable solo de guitare(s). Tout au plus pourrait-on reprocher l'absence du tube Sweet Home Alabama, compréhensible vu la faible durée du set, et une saturation un peu trop forte du son des 3 guitares, qui donnait un léger manque de précision par moments. En tout cas le groupe n'a pas démérité. On a également compati avec le chanteur, tout vêtu de cuir moulant, arborant une chevelure et une barbe impressionnantes, alors que le soleil lui tape dur directement en pleine face. Il s'en sortira vivant, mais rouge :).
À peine Swamp a-t-il quitté la scène que c'est au tour de Klaws de s'approprier la scène découverte. Un show très brutal qui n'éveillera pas notre curiosité. Nous préférons passer une première fois par le bar et examiner les différents stands, en attendant le groupe suivant, Zoe, sur la scène principale. Celui-ci nous délivre un gros rock bien musclé fort apprécié du public. J'ai passé un bon moment, mais je dois dire qu'il m'a manqué des mélodies bien mémorisables pour être totalement en phase. Question de goût évidemment.
Les languedociens de Wardanz investissent la scène découverte, et c'est une très agréable surprise. Un rock-métal efficace, mélodique, extrêmement bien interprété par un groupe sympathique et charismatique. Vraiment un excellent groupe, qui ira loin à mon avis. Je pense d'ailleurs qu'ils auront noué quelques contacts intéressants autour d'une baraque à frites :)
À 16h55, c'est désormais au tour des anglais de Crimes Of Passion de prendre la scène principale d'assaut. Un bon groupe de métal sans aucun doute, mais malheureusement sans grande originalité à mon avis. Peut-être faut-il plus de temps pour s'y faire, mais je n'ai pas accroché. Manque de mélodies efficaces dans les compositions je pense. Nous zappons - c'est l'heure d'une gaufre au nutella - et j'en profite pour dénicher le dernier album d'Edenbridge, Solitaire, sur un stand bien garni en nouveautés.
E-Nora, prévu sur la scène découverte à 17h40, n'est pas là, et je n'ai pas entendu l'explication. Ils sont remplacés au pied levé par Incry (prévu le lendemain - on imagine alors un échange de créneaux horaires mais la suite nous montrera que non). Un bon groupe énergique là encore, avec des compositions et musiciens efficaces. J'ai bien aimé. Leur set se conclut sur une reprise de Rammstein, Amerika, qui fait mouche à juste titre auprès du public.
La scène principale accueille désormais The Murder Of My Sweet, un groupe suédois qui fait un tabac en ce moment. Dans un style qualifié, abusivement à mon avis, de métal symphonique, le groupe emmené par Angelica Rylin nous balance un set agréable, pêchu et mélodique, à défaut d'être extrêmement original. L'interprétation est soignée et les compositions bien faites. Le groupe est toutefois desservi par une mise en son qui introduit un déséquilibre entre instruments rend certains passages confus voire stridents. Dommage.
Nous zappons honteusement le set de Poncharello, présenté dans le programme comme Garage/Punk/Rock, au profit d'un kebab bien nourrissant (et bien cher, j'y reviendrai). C'est désormais au tour de Grand Magus de monter sur scène.
Adoptant la forme du « power trio », les Suédois nous envoient dans les cordes avec un set bourré de puissance pure. Les titres sont géniaux et impeccablement exécutés. Le chanteur-guitariste est très charismatique et dirige le tout de la plus efficace des manières ; on a toujours du mal à croire que c'est l'œuvre de seulement trois musiciens. Ça s'agite un peu dans le public avec l'apparition des premiers slammeurs... Vraiment un excellent moment. Je n'étais pas très familier de ce groupe (juste quelques démos découvertes sur le CD de Rock Hard), mais je le suivrai désormais d'un œil plus attentif.
Free Launch (et non « Lunch » comme je l'avais initialement compris) conclut la scène découverte pour ce samedi, dans un style annoncé comme Rock/Metal/Electro. Aïe, je ne suis pas fan d'électro et effectivement ça se confirme dès les premiers titres. On zappe, il en faut pour tous les goûts.
C'est désormais Eluveitie qui occupe la scène principale, pour un set d'1h20. Le moins que l'on puisse dire c'est que ça tranche avec Grand Magus, puisque pas moins de 8 musiciens sont sur scène ! Guitare et section rhytmique bien sûr, mais aussi flutes (bombarde peut-être ?) et même une vielle à roue !
Ici le style est très clairement orienté folk-metal aux accents celtiques. Comme indiqué dans le programme, Eluveitie signifie « Helvète » en langue gauloise. Bon. Les suisses nous font une démonstration très convaincante de leurs talents matière musicale. Les mélodies sont là et c'est agréable. Ce qui surprend vraiment de prime abord, c'est le chant dans le style death. On se demande parfois si ce choix est le bon, mais ça colle vraiment très bien à certaines chansons, et des chants féminins adoucissent un peu l'ensemble. Leur titre « Inis Mona » (reprise du morceau traditionnel breton « Tri Martolod » repris récemment par Manau sous le titre « La tribu de Dana ») a été particulièrement remarqué.
J'ai passé un très bon moment avec Eluveitie. Ils ne sont pas encore au niveau de Finntroll (ils ne suivent pas non plus exactement plus la même direction) mais ils n'ont pas usurpé leur place en seconde position, juste avant la tête d'affiche de la soirée...
Le temps du tirage de la tombola (bravo Yvon - deuxième guitare en trois ans !), et un peu d'attente, Uriah Heep arrive enfin pour conclure cette intense première journée.
Et là, que dire ? Une telle légende, qui a contribué à inventer le hard rock tel qu'on le connaît aux côtés de Deep Purple, Led Zeppelin et Black Sabbath dans les seventies se devait de nous livrer un set à la hauteur de sa réputation. Et on n'a pas été déçus ! Bien sûr, ce n'est plus le line-up originel (mais l'actuel a tout de même 25 ans !), dont seul Mick Box, à la guitare, reste fidèle au poste. Bien sûr, ils ont les cheveux (longs) blancs... Bien sûr les compos sonnent un peu façon hippies ... Mais quelle pêche ! Les morceaux s'enchaînent sans le moindre faux pas, sans la moindre faute de goût, piochant allègrement dans différentes périodes de la discographie du groupe.
Part belle est faite, notamment, aux classiques du groupe, ceux des années 70 et début des années 80, dans l'esprit de la compilation « Celebration », sortie en 2009 à l'occasion des 40 ans de carrière du groupe (et où le line-up actuel avait notamment ré-enregistré une foule de classiques), dont s'inspire d'ailleurs la set list jouée ce soir.
Étant particulièrement sensible aux premiers albums du groupe, j'ai particulièrement apprécié qu'ils jouent Gypsy (album Very 'eavy ... Very 'umble, 1970), Bird Of Prey (album Salisbury, 1971), et surtout Easy Livin' (album Demons and Wizards, 1972) et, en rappel, le génial Lady In Black (album Salisbury, à nouveau), qui conclut en beauté leur prestation de ce soir. Si je n'attendais qu'un seul titre c'était bien celui-là, et je n'étais pas le seul, visiblement.
Au niveau de l'interprétation, le groupe a réellement été sans faille, Mick Box se montrant en véritable virtuose de la six cordes, l'orgue n'étant pas en reste dans de véritables duels guitare/claviers très deep-purpleiens. Ce qui ne gâche rien, le groupe était visiblement enthousiaste également de jouer (seulement pour la troisième fois en France !) ce soir. On se dit qu'il aurait été dommage de rater l'occasion de voir cet incroyable groupe sur scène !
Finalement nous sommes ressortis enchantés (et fatigués) de cette première journée. Il est minuit et demie. Alors que les campeurs rejoignent leur tente (pas toujours sur deux pieds - les campeurs, pas les tentes), nous regagnons notre véhicule afin de rentrer profiter d'une bonne nuit de sommeil avant de remettre ça le lendemain.
La suite dans un prochain article ... En attendant voici quelques vidéos glanées sur quelques sites de cette journée mémorable.
Uriah Heep : Sunrise |
Eluveitie : Inis Mona |
Eluveitie : Grey Sublime Archon |
Eluveitie : Slania Song |
Grand Magus |
Live-report par le site MetalFest.fr (cliquez pour voir leur article !) |
vendredi 10 septembre 2010
RaismesFest 2010 : demain !
C'est demain, 11 septembre, que débute le RaismesFest, édition 2010... à Raismes (c'est à 5km de Valenciennes) !
Votre serviteur y sera les deux jours, espérant notamment bien apprécier une légende telle que Uriah Heep, ou des valeurs sûres comme Eluveitie ou Grand Magus... en espérant que la météo ne sera pas trop capricieuse (mais ça s'annonce bien). Je suis un peu plus dubitatif quant à Karelia vu leur show avorté de l'an dernier (espérons qu'ils auront pris des disques durs de rechange :) ), mais ils seront jugés sur pièce, évidemment !
Le programme (16 pages couleurs s'il vous plait !) et l'affiche ci-contre (version HD ici) du festival sont disponibles sur le site officiel ; je ne manquerai pas, ô cher lecteur, de te faire profiter des miennes impressions à l'issue.
Votre serviteur y sera les deux jours, espérant notamment bien apprécier une légende telle que Uriah Heep, ou des valeurs sûres comme Eluveitie ou Grand Magus... en espérant que la météo ne sera pas trop capricieuse (mais ça s'annonce bien). Je suis un peu plus dubitatif quant à Karelia vu leur show avorté de l'an dernier (espérons qu'ils auront pris des disques durs de rechange :) ), mais ils seront jugés sur pièce, évidemment !
Le programme (16 pages couleurs s'il vous plait !) et l'affiche ci-contre (version HD ici) du festival sont disponibles sur le site officiel ; je ne manquerai pas, ô cher lecteur, de te faire profiter des miennes impressions à l'issue.
mercredi 1 septembre 2010
La parabole des étudiants
Et Jésus mena ses disciples à la montagne et les pria de l'écouter. Il leur dit : « Heureux sont les pauvres car le royaume des cieux leur appartient. Heureux sont les faibles. Heureux sont ceux accablés par le deuil. Heureux sont les épris de justice. Heureux sont les opprimés. Heureux sont ceux qui souffrent. À tous ceux-là je leur dis soyez heureux car le ciel vous attend en récompense. Souvenez-vous de mes mots. »
Alors Pierre se leva et demanda : « Doit-on prendre tout ça en note ? ».
Et Paul ajouta : « Est-ce qu'on doit s'en souvenir ? ».
Et Marc ajouta : « Est-ce que ce sera matière à examen ? ».
Et Jean ajouta : « Devons-nous le rendre avec le devoir ? ».
Et Matthieu déclara : « Les autres disciples n'ont pas eu à l'apprendre ».
Enfin un apôtre demanda à voir Jésus en particulier et lui demanda si tout cela était bien conforme aux objectifs du plan de cours.
Et Jésus s'effondra et se mit à sangloter.
( source : www.portatout.net )
Alors Pierre se leva et demanda : « Doit-on prendre tout ça en note ? ».
Et Paul ajouta : « Est-ce qu'on doit s'en souvenir ? ».
Et Marc ajouta : « Est-ce que ce sera matière à examen ? ».
Et Jean ajouta : « Devons-nous le rendre avec le devoir ? ».
Et Matthieu déclara : « Les autres disciples n'ont pas eu à l'apprendre ».
Enfin un apôtre demanda à voir Jésus en particulier et lui demanda si tout cela était bien conforme aux objectifs du plan de cours.
Et Jésus s'effondra et se mit à sangloter.
( source : www.portatout.net )
mercredi 25 août 2010
Ghoultown : Mistress Of The Dark
Voici un petit clip sympa d'un groupe nommé Ghoultown (un groupe texan inconnu au bataillon). Le titre s'appelle « Mistress Of The Dark » et fait référence à la fameuse Elvira, célèbre depuis les années 80 pour son show télévisé et son apparition au cinéma.
C'est plein de second degré, ça ne casse aucune brique et c'est très kitsch, mais ce n'est pas désagréable...
C'est plein de second degré, ça ne casse aucune brique et c'est très kitsch, mais ce n'est pas désagréable...
lundi 26 juillet 2010
vendredi 23 juillet 2010
Bettencourt / Woerth / Mediapart / Sarkozy et les autres : le résumé
Arrêt sur Images a publié un résumé de l'affaire et des acteurs de l' « affaire » de l'été... qui en dit long sur la collusion de la politique et des milieux « aisés » (lol).
Moins fouillé mais nettement plus marrant : la fausse page Facebook montée par slate.fr sur le sujet. Un régal !
Moins fouillé mais nettement plus marrant : la fausse page Facebook montée par slate.fr sur le sujet. Un régal !
mardi 20 juillet 2010
mercredi 14 juillet 2010
Iron Maiden : The Final Frontier
Après le MP3 de El Dorado il y a quelques semaines, Iron Maiden vient de publier le clip de son nouveau titre The Final Frontier, tiré de l'album du même nom dont la sortie est prévue le 16 août 2010 (dont la pochette, particulièrement affreuse, figure ci-contre).
Le clip est un court-métrage SF qui fait référence à des classiques du genre (Alien ...) et est plutôt bien fichu. Quant à la musique, c'est bien le plus important, laisse l'impression d'un titre plutôt calme avec des arrangements hyper classiques, loin d'être désagréable à défaut d'être enthousiasmant, et dans la droite ligne des albums précédents.
Mais jugez plutôt...
The Final Frontier - Director's Cut
Iron Maiden | Clips vidéo MySpace
lundi 28 juin 2010
Skin o'my Teeth / Symphony Of Destruction
Voici, toujours pour le plaisir de redécouvrir nos classiques, deux titres de Megadeth qui bercèrent autrefois mon adolescence (un peu tardive il est vrai :) ). Il s'agit de Skin O'my Teeth et Symphony Of Destruction, tous deux extraits de l'excellent album Countdown To Extinction (à noter que cette dernière fut reprise sur scène à Paris par Nightwish en 2004, avec un certain succès).
Y'a pas à dire, Dave Mustaine a une grande gueule mais c'est un grand du thrash !
Y'a pas à dire, Dave Mustaine a une grande gueule mais c'est un grand du thrash !
dimanche 27 juin 2010
vendredi 25 juin 2010
Hellfest : ni torture, ni massacre
Voici un article sur Rue89 consacré au HellFest 2010 qui vient d'avoir lieu. Un délice d'ironie et aussi (un peu) de mauvaise foi, assez désopilant dans le genre.
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Actuellement joué : Scorpions - No Limit
via FoxyTunes
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Actuellement joué : Scorpions - No Limit
via FoxyTunes
vendredi 11 juin 2010
Insoutenable
Ça se passe de commentaires je crois !
Faites gaffe à vous les djeuns !
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Actuellement joué : Stream of Passion - Games We Play
via FoxyTunes
Faites gaffe à vous les djeuns !
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Actuellement joué : Stream of Passion - Games We Play
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jeudi 10 juin 2010
Edenbridge : Solitaire
Edenbridge annonce son nouvel album studio, intitulé Solitaire. Ce que l'on peut entendre sur le trailer ci-dessous laisse à penser que les autrichiens ne renouvellent pas fortement leur style de métal symphonique et néo-classique, mais se situent dans la lignée de leur précédent album MyEarthDream.
En tout cas, ce dernier étant vraiment très bon, cela laisse augurer du meilleur pour Solitaire...
Ci-dessous un extrait de leur second album Arcana, qui date un peu (2001) mais qui dégage une ambiance vraiment particulière. Il s'agit de la chanson-titre de l'album, avec un final vraiment de toute beauté. On mesure néanmoins le chemin parcouru jusqu'au nouvel album !
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Actuellement joué : The Beatles - Eleanor Rigby
via FoxyTunes
En tout cas, ce dernier étant vraiment très bon, cela laisse augurer du meilleur pour Solitaire...
Ci-dessous un extrait de leur second album Arcana, qui date un peu (2001) mais qui dégage une ambiance vraiment particulière. Il s'agit de la chanson-titre de l'album, avec un final vraiment de toute beauté. On mesure néanmoins le chemin parcouru jusqu'au nouvel album !
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Actuellement joué : The Beatles - Eleanor Rigby
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lundi 7 juin 2010
Mass Hysteria & Patrick Roy sur scène !
Les Métallurgicales, festival métal à Denain, donnaient leur seconde édition ce 5 juin 2010 et malheureusement je n'en étais pas... On essaiera l'an prochain !
En tout cas cette édition a vu le député Patrick Roy partager la scène avec Mass Hysteria lors d'une séquence assez étonnante... À quand Marduk avec Christine Boutin en special guest, ou Cannibal Corpse starring De Villiers ?
Merci en tout cas à Patrick Roy pour ses efforts en faveur du métal !
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Actuellement joué : Kiss - Love Gun
via FoxyTunes
En tout cas cette édition a vu le député Patrick Roy partager la scène avec Mass Hysteria lors d'une séquence assez étonnante... À quand Marduk avec Christine Boutin en special guest, ou Cannibal Corpse starring De Villiers ?
Merci en tout cas à Patrick Roy pour ses efforts en faveur du métal !
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Actuellement joué : Kiss - Love Gun
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samedi 5 juin 2010
samedi 29 mai 2010
Une nouveau projet de loi stupide contre l'«anonymat»
Dans la tête de nos politiciens, internet rime bien souvent avec peur et ignorance... et ce formidable outil est bien souvent la cible des réactions les plus stupides et démesurées... Après les violeurs pédophiles racistes poseurs de bombes chers à F. Lefebvre, c'est cette fois-ci le prétendu anonymat des blogueurs sur le net qui est la cible d'un nouveau projet de loi écrit par le sénateur Masson.
Ce brillant personnage propose donc ni plus ni moins d'obliger chaque blogueur, professionnel ou non, à publier son identité complète en ligne : nom, prénom, adresse, numéro de téléphone... au nom de la lutte contre la diffamation, on propose donc de tout exposer de la vie de tout ceux qui écrivent à propos de tout et n'importe quoi : recettes de cuisine, musique, politiciens plus ou moins compétents, histoires drôles ... Pour la dernière histoire de toto, prière de dire d'abord qui vous êtes et où vous habitez ...
Les tenants et aboutissants (y compris les raisons pour lesquelles ce projet est idiot, inutile et dangereux) sont très bien expliqués ici, sur le blog de Bluetouff. Merci à lui !
La levée de bouclier a commencé sur le net, n'hésitez pas à signer et faire signer cette pétition en ligne, il en va de notre liberté d'expression !
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Actuellement joué : Ayreon - Liquid Eternity
via FoxyTunes
Ce brillant personnage propose donc ni plus ni moins d'obliger chaque blogueur, professionnel ou non, à publier son identité complète en ligne : nom, prénom, adresse, numéro de téléphone... au nom de la lutte contre la diffamation, on propose donc de tout exposer de la vie de tout ceux qui écrivent à propos de tout et n'importe quoi : recettes de cuisine, musique, politiciens plus ou moins compétents, histoires drôles ... Pour la dernière histoire de toto, prière de dire d'abord qui vous êtes et où vous habitez ...
Les tenants et aboutissants (y compris les raisons pour lesquelles ce projet est idiot, inutile et dangereux) sont très bien expliqués ici, sur le blog de Bluetouff. Merci à lui !
La levée de bouclier a commencé sur le net, n'hésitez pas à signer et faire signer cette pétition en ligne, il en va de notre liberté d'expression !
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Actuellement joué : Ayreon - Liquid Eternity
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mardi 25 mai 2010
Ghostbusters improvisés !
Une petite vidéo délirante de la part d'habitués de l'improvisation... Excellent !
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Actuellement joué : Entombed - To Ride, Shoot Straight and Speak the Truth
via FoxyTunes
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Actuellement joué : Entombed - To Ride, Shoot Straight and Speak the Truth
via FoxyTunes
samedi 22 mai 2010
Scorpions @ Liévin, 21/5/2010
Vendredi 21/5/2010 avait lieu le concert de Scorpions à Liévin, un concert bien spécial puisque le groupe a annoncé il y a quelques mois que leur album Sting In The Tail serait le dernier, et que la tournée qui s'ensuivrait serait une tournée d'adieu. Pas question de manquer ça donc.
Après une longue journée de boulot, direction la maison où nous avalons quelques frites avant de laisser les bambins à la charge de Mamie. On attendra quelques années tout de même pour les emmener en concert. Nous mettons en route vers 20h.
L'horaire indiqué sur les billets est de 20h30 ; et c'est l'heure à laquelle nous arrivons aux abords du stade couvert de Liévin. Y'a beaucoup de bagnoles sur les trottoirs, et pour cause : la rue menant au stade et parkings réservés est barrée... Nous finissons par trouver une place entre deux arbres dans une toute petite rue et nous dirigeons vers le stade, ou nous constatons avec dépit que la rue en question a été ouverte entre temps ! Bref. Le temps de rejoindre l'entrée de la fosse, il est 20h50 à peu près.
Nous sommes accueillis par quelques flyers mais assez peu par rapport à d'habitude : je n'en ai eu que deux. Un pour le RaismesFest 2010 (rendez-vous déjà pris les 11 et 12 septembre 2010 !) et un autre pour la seconde édition des Metallurgicales (attention site Myspace à la mise en page bien foireuse, sous Firefox en tout cas) à Denain début juin (je ne pourrai malheureusement pas y être). À noter également un stand de la sécurité routière qui distribue des alcootests et un autre qui vend des protections auditives. De bonnes initiatives.
Nous pensions arriver pendant la première partie, Karelia, mais c'est raté : c'est déjà terminé. Tant pis, on les reverra au RaismesFest, en espérant que tout se passe bien pour eux cette fois. Nous avons droit à quelques tubes classiques (AC/DC, Metallica...) pour nous faire patienter. Un bar également, complètement débordé : une seule soutireuse et des dizaines de fans qui font la queue ! Il leur faut au moins 20 minutes pour nous servir une malheureuse bière !
Le groupe ne perd pas de temps et les titres s'enchaînent sans temps mort. On trouve quelques titres du nouvel album, évidemment, mais la setlist (ci-contre, les liens sont vers des vidéos trouvées sur Youtube, mais il y en a beaucoup d'autres) fait évidemment la part belle aux classiques du groupe, au premier rang desquels The Zoo (la rythmique en forme de rouleau compresseur), Is There Anybody There (avec ses accents reggae, mais bien dosés), Holiday évidemment, sur lequel Klaus n'a aucun mal à mobiliser le public, un Black Out très nerveux ou encore Big city Nights très entraînant.
Un moment assez émouvant du concert est lorsque le groupe au complet (batteur compris) se rend sur l'avancée de scène, au milieu du public, pour interpréter Send Me An Angel, dédié à la mémoire de Ronnie James Dio. Très réussi, même si j'aurais préféré qu'ils se lancent dans une reprise d'une de ses chansons, comme l'a récemment fait Metallica.
Nous avons droit aussi à un solo de batterie, nommé Kottack Attack, dont l'exécution n'a vraiment rien d'exceptionnel, excepté que sur les trois écrans géants sont diffusées des vidéos assez bien faites évoquant les albums passés de la bande, notamment via des scènes parfois un peu hallucinées inspirées des pochettes d'albums. On évite toutefois la pochette de Virgin Killer et c'est tant mieux. Disons que cette séquence aide à faire passer l'exercice presque obligé du solo de batterie, qui n'est pas toujours très pertinent pour le public, au-delà du besoin pour le groupe de mettre son batteur en valeur. À noter également que la batterie est installée sur un bloc qui est hissé près du plafond par quatre énormes câbles, le dispositif est assez impressionnant.
Au niveau de l'interprétation, on peut facilement affirmer qu'elle a été sans faille, tant sur le plan purement musical qu'au niveau du show, y compris les lumières et la pyrotechnie. Les 5 musiciens se sont tous donnés à fond, et ont su mobiliser le public de la fosse, profitant de la disposition de la scène avec son avancée au milieu. Les effets lumineux et la pyrotechnie, sans être omniprésents, étaient utilisés avec efficacité pour rehausser encore le show. Un effet étonnant à signaler ici : les trois fusées de feu d'artifice placées sur la guitare de Rudolf Schenker et déclenchées alors que celui-ci tient sa guitare par le manche bien haut au-dessus de sa tête... Effet garanti ! Trois grands écrans étaient également utilisés à l'arrière du groupe, pour divers effets et bribes de vidéo. Juste une petite critique ici : quand on filme le chanteur ou un musicien, il est assez désagréable d'avoir du retard à l'écran par rapport à la musique, retard du au traitement numérique des images filmées. Il y avait aussi quelques affichages « secondaires » sur les différents éléments de la scène, à base de leds...
Viennent le temps des rappels... 3 grands classiques joués ici : les inévitables Still Loving You et Wind Of Change, et l'excellllent Rock You Like a Hurricane pour clore la soirée en beauté... une sacrée cure de jeunesse pour le vieux crouton que je suis en train de devenir :)
Le concert est terminé, après près de 2 heures de show, et le stade se vide lentement. Un petit tour sur le stand de merchandising pour admirer de loin les beaux t-shirts dont les prix commencent tout de même à 25 €... Ce sera pour une autre fois... Dehors, une marée humaine se disperse dans les rues de Liévin et chacun regagne son véhicule et prend patience jusqu'à l'autoroute... Retour à la maison vers minuit, sur les genoux... Nul doute que les enfants seront en forme pour nous cueillir demain avant 7 heures...
Une excellente soirée en tout cas, et un excellent concert... Merci Scorpions !
Après une longue journée de boulot, direction la maison où nous avalons quelques frites avant de laisser les bambins à la charge de Mamie. On attendra quelques années tout de même pour les emmener en concert. Nous mettons en route vers 20h.
L'horaire indiqué sur les billets est de 20h30 ; et c'est l'heure à laquelle nous arrivons aux abords du stade couvert de Liévin. Y'a beaucoup de bagnoles sur les trottoirs, et pour cause : la rue menant au stade et parkings réservés est barrée... Nous finissons par trouver une place entre deux arbres dans une toute petite rue et nous dirigeons vers le stade, ou nous constatons avec dépit que la rue en question a été ouverte entre temps ! Bref. Le temps de rejoindre l'entrée de la fosse, il est 20h50 à peu près.
Nous sommes accueillis par quelques flyers mais assez peu par rapport à d'habitude : je n'en ai eu que deux. Un pour le RaismesFest 2010 (rendez-vous déjà pris les 11 et 12 septembre 2010 !) et un autre pour la seconde édition des Metallurgicales (attention site Myspace à la mise en page bien foireuse, sous Firefox en tout cas) à Denain début juin (je ne pourrai malheureusement pas y être). À noter également un stand de la sécurité routière qui distribue des alcootests et un autre qui vend des protections auditives. De bonnes initiatives.
Nous pensions arriver pendant la première partie, Karelia, mais c'est raté : c'est déjà terminé. Tant pis, on les reverra au RaismesFest, en espérant que tout se passe bien pour eux cette fois. Nous avons droit à quelques tubes classiques (AC/DC, Metallica...) pour nous faire patienter. Un bar également, complètement débordé : une seule soutireuse et des dizaines de fans qui font la queue ! Il leur faut au moins 20 minutes pour nous servir une malheureuse bière !
Setlist :
Sting In The Tail
Make It Real
Bad Boys Running Wild
Is There Anybody There
The Zoo
Coast To Coast
Loving You Sunday Morning
Burn The Sky
The Best Is Yet To Come
Send Me An Angel
Holiday
The Good Die Young
Raised On Rock
Tease Me, Please Me
3-2-1
Kottak Attack (drum solo)
Blackout
Big City Nights
Rappels :
Still Loving You
Wind Of Change
Rock You Like A Hurricane
Scorpions arrive sur scène vers 21h15, sous les cris de la foule, et attaque directement avec Sting In The Tail, tiré de leur dernier album. Le son est assez fort mais bien équilibré (la basse n'écrase pas tout sur son passage comme c'est trop souvent le cas).Sting In The Tail
Make It Real
Bad Boys Running Wild
Is There Anybody There
The Zoo
Coast To Coast
Loving You Sunday Morning
Burn The Sky
The Best Is Yet To Come
Send Me An Angel
Holiday
The Good Die Young
Raised On Rock
Tease Me, Please Me
3-2-1
Kottak Attack (drum solo)
Blackout
Big City Nights
Rappels :
Still Loving You
Wind Of Change
Rock You Like A Hurricane
Le groupe ne perd pas de temps et les titres s'enchaînent sans temps mort. On trouve quelques titres du nouvel album, évidemment, mais la setlist (ci-contre, les liens sont vers des vidéos trouvées sur Youtube, mais il y en a beaucoup d'autres) fait évidemment la part belle aux classiques du groupe, au premier rang desquels The Zoo (la rythmique en forme de rouleau compresseur), Is There Anybody There (avec ses accents reggae, mais bien dosés), Holiday évidemment, sur lequel Klaus n'a aucun mal à mobiliser le public, un Black Out très nerveux ou encore Big city Nights très entraînant.
Un moment assez émouvant du concert est lorsque le groupe au complet (batteur compris) se rend sur l'avancée de scène, au milieu du public, pour interpréter Send Me An Angel, dédié à la mémoire de Ronnie James Dio. Très réussi, même si j'aurais préféré qu'ils se lancent dans une reprise d'une de ses chansons, comme l'a récemment fait Metallica.
Nous avons droit aussi à un solo de batterie, nommé Kottack Attack, dont l'exécution n'a vraiment rien d'exceptionnel, excepté que sur les trois écrans géants sont diffusées des vidéos assez bien faites évoquant les albums passés de la bande, notamment via des scènes parfois un peu hallucinées inspirées des pochettes d'albums. On évite toutefois la pochette de Virgin Killer et c'est tant mieux. Disons que cette séquence aide à faire passer l'exercice presque obligé du solo de batterie, qui n'est pas toujours très pertinent pour le public, au-delà du besoin pour le groupe de mettre son batteur en valeur. À noter également que la batterie est installée sur un bloc qui est hissé près du plafond par quatre énormes câbles, le dispositif est assez impressionnant.
Au niveau de l'interprétation, on peut facilement affirmer qu'elle a été sans faille, tant sur le plan purement musical qu'au niveau du show, y compris les lumières et la pyrotechnie. Les 5 musiciens se sont tous donnés à fond, et ont su mobiliser le public de la fosse, profitant de la disposition de la scène avec son avancée au milieu. Les effets lumineux et la pyrotechnie, sans être omniprésents, étaient utilisés avec efficacité pour rehausser encore le show. Un effet étonnant à signaler ici : les trois fusées de feu d'artifice placées sur la guitare de Rudolf Schenker et déclenchées alors que celui-ci tient sa guitare par le manche bien haut au-dessus de sa tête... Effet garanti ! Trois grands écrans étaient également utilisés à l'arrière du groupe, pour divers effets et bribes de vidéo. Juste une petite critique ici : quand on filme le chanteur ou un musicien, il est assez désagréable d'avoir du retard à l'écran par rapport à la musique, retard du au traitement numérique des images filmées. Il y avait aussi quelques affichages « secondaires » sur les différents éléments de la scène, à base de leds...
Viennent le temps des rappels... 3 grands classiques joués ici : les inévitables Still Loving You et Wind Of Change, et l'excellllent Rock You Like a Hurricane pour clore la soirée en beauté... une sacrée cure de jeunesse pour le vieux crouton que je suis en train de devenir :)
Le concert est terminé, après près de 2 heures de show, et le stade se vide lentement. Un petit tour sur le stand de merchandising pour admirer de loin les beaux t-shirts dont les prix commencent tout de même à 25 €... Ce sera pour une autre fois... Dehors, une marée humaine se disperse dans les rues de Liévin et chacun regagne son véhicule et prend patience jusqu'à l'autoroute... Retour à la maison vers minuit, sur les genoux... Nul doute que les enfants seront en forme pour nous cueillir demain avant 7 heures...
Une excellente soirée en tout cas, et un excellent concert... Merci Scorpions !
Raised On Rock, tiré de l'album Sting In The Tail (2010) |
Tease Me, Please Me, tiré de l'album Crazy World (1990) |
Holiday, tiré de l'album Lovedrive (1979) |
Send Me An Angel, tiré de l'album Crazy World (1990) et dédié à la mémoire de Ronnie James Dio |
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