Faut pas embêter un gentil bélier, il pourrait se mettre en colère...
...surtout quand on n'est qu'un punching ball.
Remarquez, quand on est un motard non plus, faut pas embêter.
vendredi 28 novembre 2014
mardi 28 octobre 2014
Deep Purple : Soldier of Fortune
Voici un vieux titre de Deep Purple que j'adore : Soldier of Fortune.
Il s'agit d'une magnifique balade, mélancolique à souhait, initialement publiée en 1974 sur l'album Stormbringer du pourpre profond (version "Mark III"), écrite par David Coverdale (chant) et Ritchie Blackmore (guitare).
Ce dernier avait d'ailleurs repris ce même titre avec sa dulcinée Candice Night sur le live Past Times With Good Company de Blackmore's Night en 2002.
Enjoy !
Il s'agit d'une magnifique balade, mélancolique à souhait, initialement publiée en 1974 sur l'album Stormbringer du pourpre profond (version "Mark III"), écrite par David Coverdale (chant) et Ritchie Blackmore (guitare).
Ce dernier avait d'ailleurs repris ce même titre avec sa dulcinée Candice Night sur le live Past Times With Good Company de Blackmore's Night en 2002.
Enjoy !
samedi 4 octobre 2014
Je collectionne des canards (vivants)
Voici la vidéo officielle d'un classique du groupe de métal parodique Ultra Vomit, que j'avais eu la chance de voir sur scène au RaismesFest 2009. Je pense que ça se passe de commentaire, si ce n'est qu'on attend avec impatience le successeur de Objectif Thunes qui commence à dater!
Est-ce à dire que l'objectif était atteint ? :)
Bien sûr, il ne faut pas oublier le « casting de canards » correspondant, ci-dessous. J'adore !
Ultra Vomit - Casting de canards par flambiiiii
C'était pas mal là ?
C'était mieux là
C'était pas mal là ?
C'était mieux là
C'était pas mal lààààààààààààààààààààààààààààààà ?
C'était mieux lààààààààààààààààààààààààààààààà !
Est-ce à dire que l'objectif était atteint ? :)
Bien sûr, il ne faut pas oublier le « casting de canards » correspondant, ci-dessous. J'adore !
Ultra Vomit - Casting de canards par flambiiiii
C'était pas mal là ?
C'était mieux là
C'était pas mal là ?
C'était mieux là
C'était pas mal lààààààààààààààààààààààààààààààà ?
C'était mieux lààààààààààààààààààààààààààààààà !
mercredi 17 septembre 2014
The clansman
En l'honneur de nos amis écossais qui prennent ces jours-ci une décision importante, voici un titre de circonstance signé Iron Maiden : The Clansman !
Tiré de l'album Virtual XI, sans doute le plus décrié et ayant signé la fin de l'époque Blaze Bayley et le retour de Bruce Dickinson, ce titre est bien entendu inspiré du film Braveheart.
Freeeeedooooom !
Tiré de l'album Virtual XI, sans doute le plus décrié et ayant signé la fin de l'époque Blaze Bayley et le retour de Bruce Dickinson, ce titre est bien entendu inspiré du film Braveheart.
Freeeeedooooom !
samedi 23 août 2014
Planet Hell
Nightwish a dévoilé un nouveau « clip officiel » de la tournée Imaginaerum : Planet Hell (titre tiré de l'album Once) filmé durant la partie état-unienne du groupe. Il s'agissait de la première performance de Floor avec le groupe. Enjoy (vidéo ci-dessous).
Parallèlement on apprend que le batteur, Jukka Nevalainen, quitte le « service actif » du groupe pour des raisons de santé (insomnies sévères apparemment). Il reste impliqué dans le management du groupe et sera remplacé, pour l'album en préparation et la et tournée à venir, par Kai Hahto, actuellement batteur de (l'excellent) groupe de doom Swallow The Sun (dont j'ai pu parler autrefois).
Parallèlement on apprend que le batteur, Jukka Nevalainen, quitte le « service actif » du groupe pour des raisons de santé (insomnies sévères apparemment). Il reste impliqué dans le management du groupe et sera remplacé, pour l'album en préparation et la et tournée à venir, par Kai Hahto, actuellement batteur de (l'excellent) groupe de doom Swallow The Sun (dont j'ai pu parler autrefois).
mercredi 20 août 2014
Olivier Gann @ VVF La Turballe le 12/8/2014
Passant comme l'an dernier mes vacances dans le très sympathique village VVF de La Turballe (44), j'ai pu assister le 12 août dernier au concert qu'y a donné l'artiste breton Olivier Gann.
Son répertoire est principalement constitué de chanson française (il a notamment tourné avec Francis Cabrel) (c'était mieux avant) : compositions personnelles et aussi reprises (d'artistes français ou internationaux).
Accompagné d'un guitariste de très grand talent (on l'a vu notamment sur The Wall ou Clandestino), Olivier Gann nous a livré une interprétation a été de très grande qualité et décontractée, voire joviale. Moment amusant lorsque le monsieur ayant demandé « Manhattan - Kaboul » a été invité à tenir sur scène le rôle d'Axelle Red...
Ci-contre la setlist telle que je m'en souviens, c'est-à-dire dans le désordre. Et ci-dessous quelques miennes vidéo filmées à cette occasion des compositions d'Olivier Gann et publiées avec son aimable autorisation. Parmi celles-ci, j'ai particulièrement aimé « Vintage », « Comment je vais » (mélancolique à souhait) et « Quarante ans ».
Merci !
Son répertoire est principalement constitué de chanson française (il a notamment tourné avec Francis Cabrel) (c'était mieux avant) : compositions personnelles et aussi reprises (d'artistes français ou internationaux).
Setlist (ordre quelconque)
Petite particularité, la setlist a été composée en grande partie par le public sur la base d'une liste qui nous avait été remise. Nous avons eu droit, notamment, à du Cabrel, Calogero, mais aussi Pink Floyd. Bon pas de death metal à l'horizon mais on n'est pas sectaires :)- La robe et l'échelle (Francis Cabrel)
- Vintage (Olivier Gann)
- Clandestino (Manu Chao)
- À l'Ouest (Olivier Gann)
- Je t'emmène au vent (Louise Attaque)
- En apesanteur (Calogero)
- La corrida (Francis Cabrel)
- Le dîner (Benabar)
- Ma liberté de Penser (Florent Pagny)
- Quarante ans (Olivier Gann)
- Rockcollection (Laurent Voulzy)
- The Wall (Pink Floyd)
- Comment je vais (Olivier Gann)
- Manhattan/Kaboul (Renaud & Axelle Red)
- S.P.A. (Olivier Gann)
- Medley Jean-Jacques Goldmann
- Get Lucky (Daft Punk)
- Le pharmacien de garde (Olivier Gann)
Accompagné d'un guitariste de très grand talent (on l'a vu notamment sur The Wall ou Clandestino), Olivier Gann nous a livré une interprétation a été de très grande qualité et décontractée, voire joviale. Moment amusant lorsque le monsieur ayant demandé « Manhattan - Kaboul » a été invité à tenir sur scène le rôle d'Axelle Red...
Ci-contre la setlist telle que je m'en souviens, c'est-à-dire dans le désordre. Et ci-dessous quelques miennes vidéo filmées à cette occasion des compositions d'Olivier Gann et publiées avec son aimable autorisation. Parmi celles-ci, j'ai particulièrement aimé « Vintage », « Comment je vais » (mélancolique à souhait) et « Quarante ans ».
Merci !
Vintage |
À l'ouest |
Quarante ans |
Comment je vais |
SPA |
Le pharmacien de garde |
lundi 14 juillet 2014
Un peu de maths : Dimensions
[Aux 75% des visiteurs s'apprêtant à quitter ce (merveilleux) site : « revenez ! vous allez voir y'aura pas d'équations ni d'interro à la fin ! »]
Il s'agit d'une introduction, en douceur, à la notion de dimension telle qu'elle se conçoit en maths, et notamment en algèbre et géométrie, lauréat du prix d'Alembert en 2010. On part de la sphère ordinaire S² et des notions de latitude et longitude pour se repérer, puis on étend aux polyèdres platoniciens (tétraèdre, cube, octaèdre, icosaèdre, dodécaèdre). Ensuite on passe en dimension supérieure ...
C'est un film tout public en 9 épisodes très bien réalisés et illustrés (en 10 langues), que l'on doit notamment à Étienne Ghys, que j'ai eu l'honneur de rencontrer il y a quelques années, et son équipe, et le tout sous licence creative commons by-nc-nd 3.0 (téléchargement libre, paternité, pas d'utilisation commerciale ni modification). Un immense merci à eux !
Le site: http://www.dimensions-math.org/
Ci-dessous la version française (cliquer sur playlist pour la liste des épisodes). Enjoy !
Ci-dessous la projection sur un espace dimension 3 (lui-même en perspective cavalière sur le plan de l'écran) d'un hypercube en rotation dans un espace de dimension 4. De quoi avoir le vertige !
vendredi 11 juillet 2014
Scream for me Arras ! Mainsquare 2014 le 3 juillet
3 juillet 2014, ouverture de la première journée du Mainsquare festival d'Arras, qui fête cette année ses 10 ans. Une programmation éclectique qui ne risquait pas de me voir accourir n'était cette journée (ou plutôt soirée) métal en ouverture.
Au menu 4 groupes : Ghost, Mastodon, Alice In Chains et .... IRON MAIDEN !
Bon ça a mal commencé. La faute à une organisation incapable de gérer l'afflux de festivaliers à l'entrée.
Sur les billets : « ouverture du site à 17h30 ». Sur le net : « premier concert à 17h15 »... Je suis arrivé sur place vers 17h (eh oui, difficile d'arriver avant - on bosse pour payer le prix des places !). Pas de difficulté à se garer, c'est après que les ennuis commencent.
En effet, avec une telle tête d'affiche, des dizaines de milliers de billets ont été vendus et le site comporte deux entrées. De notre côté... l’attroupement nous fait craindre le pire et de fait, sous une chaleur écrasante, la file n'avance pas, ou extrêmement lentement... et on entend avec consternation le premier groupe, Ghost qui débute son set ! ... et cette file qui n'avance pas ! On pense un temps que c'est à cause d'une fouille particulièrement paranoïaque mais en fait non : les personnes chargées de la fouille à l'entrée sont plutôt efficaces. C'est après : il faut bipper le code barre de chaque billet ! Et là on a affaire à 4 personnes (oui, 4 !) qui le font sans se presser, sans zèle, alors que la foule désespère de ne pouvoir assister au concert qu'elle a payé ! Et ces demoiselles s'étonnent quand, finissant par passer, on leur fait remarquer !
Mesdames, messieurs les organisateurs, pensez-y ! Embauchez du monde pour les billets, et moins pour la sécu. En ce qui me concerne ça a vraiment gâché le début de ma soirée : on est arrivés sur le site proprement dit à 17h50, alors que Ghost entamait son dernier titre !
19h approche, c'est l'heure de se restaurer. En effet, pas question de se retrouver piégé par ce besoin bassement biologique lorsqu'arrivera l'heure de se préparer pour maiden. C'est donc ce moment que nous choisissions pour rejoindre l'une des friteries installées et surpeuplées. Décidément, il faut aimer faire la queue ici. On n'est pas encore servis que déjà Alice In Chains débute son set. Bon on y arrive (eh oui, le kebab-frites est à 7€ ici...). Au-dessus de la foule, des capotes gonflées se baladent au gré du vent et des rebonds.
Le public livre un excellent accueil mérité à ce groupe tout comme au précédent (moment amusant lorsque la caméra se fixe sur une fille perchée sur les épaules de son petit ami juste au moment où celle-ci soulève son t-shirt...).
Comme on pouvait s'y attendre, dès la fin du set d'Alice In Chains, la foule se masse vers l'avant afin de s'offrir la meilleure place possible pour Iron Maiden. Enfin disons le meilleur compromis entre une faible distance à la scène et la compression du public qui lui est inversement proportionnelle. Il est à peu près 20h30, et il faut patienter jusque 21h dans cette configuration (attention tout de même aux optimistes qui se faufilent avec 4 bières dans les mains). Je trouve mon point d'équilibre à une vingtaine de mètres de la scène, légèrement sur la droite. On a une vue imprenable sur la scène, c'est la première fois que je verrai le groupe d'aussi près (ça change de Bercy).
On a tout le loisir d'assister à la préparation de la scène par les techniciens dont certains sont applaudis par le public à l'occasion de quelques excentricités. Le décor de scène est de type banquise (ce qui suscite quelques moqueries : «les décors de pingouins, c'est pour Stromae demain ?»). En fond sonore nous avons droit à du Deep purple, AC/DC, Def Leppard... Bref de quoi réjouir tous les fans de classic hard rock tendance 80s... Régulièrement le public scande le nom du groupe, et la tension est à son comble quand à 21h pile retentit le « Doctor, Doctor » de UFO qui sert d'intro à Maiden sur cette tournée.
Un petit regret : la clarté du jour ne permet pas d'apprécier à sa juste valeur l'éclairage... et pourtant il y en avait des spots !
Le groupe enchaîne avec, tirés respectivement de Number Of The Beast et Powerslave, le relativement rare The Prisoner et l'ultra-classique 2 Minutes To Midnight. Le groupe fait alors une courte pause, le temps pour Bruce Dickinson de divaguer sur les "rosbeefs, les grenouilles", ces dernières qu'il ne pourrait pas manger, sauf les jambes. Et aussi quelques remarques à propos de la chapelle qui jouxte la zone du concert : "une église ? une cloche ? le diable ??".
Un véritable régal vient ensuite : Revelations, tiré de l'album Piece Of Mind, un titre que j'adore (je ne suis visiblement pas le seul), avec un riff de guitare simple mais entraînant, et des changements de rythmiques habituels chez maiden mais toujours réussis. Du même album, un autre ultra-classique : The Trooper, sans lequel il est difficile de concevoir un concert de maiden, c'est dire. Bruce apparaît dans un uniforme anglais rouge de l'époque de la bataille de Balaklava (merci Wikipedia) pendant la guerre de Crimée. Il tient un immense drapeau anglais, dont il enveloppe la tête de Jannick Gers alors que ce dernier est en plein solo de guitare (à l'autre bout de la scène, Dave Murray se livre à un duel de guitare avec un lézard en peluche que quelqu'un agite de l'autre côté du rideau)... Ce morceau en forme de cavalcade (c'est censé illustrer le galop des chevaux pendant la charge de la brigade légère) a toujours la cote auprès du public et bien qu'il ait été joué sans doute des milliers de fois le groupe semble toujours avoir plaisir à le servir.
Place ensuite à The Number Of The Beast, sur lequel le diable fait une apparition en fond de scène, toisant le public de ses yeux rougeoyants. Plus ancien, Phantom Of The Opera est tiré du premier album du groupe, et l'interprétation est marquée par un déluge de flammes qui se déclenchent en rythme avec la musique et notamment les excellents soli de guitare.
Run To The Hills, tiré de l'album Number Of The Beast, est un titre qui évoque l'invasion de l'amérique au détriment des tribus indiennes. À cette occasion, nous avons droit à l'arrivée d'un Eddie géant qui arpente la scène en uniforme « tunique bleue » de la guerre de sécession, sabre ensanglanté au clair. Toujours aussi bien fait.
Wasted Years correspond à un bond de quelques années dans le temps, en 1986 et l'album Somewhere In Time qui, avec Seventh Son Of A Seventh Son, marquaient le virage plus progressif de Maiden.
En fond de scène, en plus de la toile de fond qui change à chaque titre ou presque, arrive un Eddie géant représentant un érudit écrivant à la plume sur un grimoire géant et entouré de deux grandes bougies. À l'origine utilisée comme illustration du single The Clairvoyant en 1988, c'est cette fois Seventh Son Of A Seventh Son qui s'annonce. C'est un titre particulièrement épique d'une grosse dizaine de minutes avec nombre de changements de rythmes et des soli particulièrement élaborés. Le groupe est à cette occasion rejoint par un claviériste mystérieux (on ne verra pas son visage), pour une ambiance très mystique.
À l'occasion d'un passage calme de cette chanson, Bruce, qui arbore une mèche huileuse sur le front, déclame le fameux monologue prophétique "Today is born the seventh one/Born of woman the seventh son/And he in turn of a seventh son/He has the power to heal/He has the gift of second sight/He his the chosen one"... Et au moment de conclure, "So it shall be written, so it shall be done", les bougies flanquant Eddie s'allument sur un geste du chanteur.... Magique.... Je regarde autour de moi... Tiens, Franck Dubosc fume un pétard. Bon ce n'était peut-être pas Franck Dubosc mais en tout cas c'était bien un pétard.
Puis le titre reprend, les soli s'enchaînent et la pyrotechnie se synchronise pour un final magistral de ce titre qui laisse l'ensemble du public littéralement pantois. Du grand Maiden !
On poursuit avec Fear Of The Dark, tiré de l'album du même nom, titre le plus « récent » (1992 tout de même) joué ce soir. Un peu théatralisé dans son introduction par un Bruce qui sait que le public lui est tout acquis et, de fait, ce dernier reprend refrains et couplets en choeur. Ça s'agite un peu près de nous, quelques pogos dont on se méfie. Plus près de la scène, ce sont les crowdsurfers qui s'en donnent à coeur joie et des filles montrent leur poitrine.... une bonne ambiance quoi.
Une fois ce morceau terminé, des statues de « glace » évoquant un Eddie bien torturé arrivent sur scène pour « Iron Maiden », tiré de l'album Iron Maiden joué par Iron Maiden en 1980. En fond de scène un Eddie géant tient son coeur dans la main, celui-ci s'agitant de façon grotesque.
C'est déjà la fin du concert, l'heure des rappels... Ceux-ci s'annoncent d'abord sur les écrans avec des images de la seconde guerre et le discours de Churchill en fond sonore. Les explosions de bombes sont accentuées, on s'y croirait... Le public a immédiatement reconnu « Aces High » qui ouvrait magistralement en 1985 l'album Powerslave, et interprété aujourd'hui par un Bruce coiffé d'un casque d'aviateur. Un régal, ne manquez pas la vidéo (lien dans la setlist).
L'inévitable The Evil That Men Do suit, avec toujours ces superbes riffs de guitare à la fois puissants et mélodiques. Le concert se conclut enfin avec Sancturay, une excellente surprise en ce qui me concerne car c'était la première fois que je le voyais interprété sur scène. Bruce en profite comme à son habitude pour interrompre le morceau le temps de quelques excentricités : nous faire agiter les mains « façon jazzy » ou faire faire la ola entre les deux parties de la foule. Jannick Gers en profite lui aussi pour quelques petites fantaisies à la guitare.
22h45, eh oui c'est terminé. La foule espère quelques instants le retour de son groupe favori mais c'est bel est bien fini alors que résonne, en outro, le « Always Look On The Bright Side Of Life » des Monty Python.
Il faut maintenant réussir à s'extraire du site et ce n'est vraiment pas facile quand il y a 20 000 personnes. On prend son mal en patience, d'abord à pied puis en voiture. Retour à la maison peu après minuit.
Au final, comme toujours, un Iron Maiden impérial, pour un concert assez similaire dans sa composition et sa setlist à celui que j'avais vu l'an dernier au P.O.P.B., avec toutefois quelques variantes : pas de Afraid To Shoot Strangers, The Clairvoyant (dommage) ou Running Free, mais à la place Revelations, Iron Maiden et Sanctuary. Avoir vu tous ces titres interprétés sur scène est un accomplissement pour le fan d'Iron Maiden, et on remercie les quinquas et sexagénaires d'être encore sur le pied de guerre tout autour du monde pour nous permettre de vivre ça.
Au final, une excellente soirée, même si d'avoir raté Ghost me reste décidément en travers de la gorge.
Voici ci-dessous une vidéo qui est un excellent montage de certaines des prestations des musiciens aujourd'hui, merci Heisenberg !
et une autre vidéo qui prouve que Maiden à la télé, c'est possible ! (/me tombe de sa chaise)
Au menu 4 groupes : Ghost, Mastodon, Alice In Chains et .... IRON MAIDEN !
Bon ça a mal commencé. La faute à une organisation incapable de gérer l'afflux de festivaliers à l'entrée.
Sur les billets : « ouverture du site à 17h30 ». Sur le net : « premier concert à 17h15 »... Je suis arrivé sur place vers 17h (eh oui, difficile d'arriver avant - on bosse pour payer le prix des places !). Pas de difficulté à se garer, c'est après que les ennuis commencent.
En effet, avec une telle tête d'affiche, des dizaines de milliers de billets ont été vendus et le site comporte deux entrées. De notre côté... l’attroupement nous fait craindre le pire et de fait, sous une chaleur écrasante, la file n'avance pas, ou extrêmement lentement... et on entend avec consternation le premier groupe, Ghost qui débute son set ! ... et cette file qui n'avance pas ! On pense un temps que c'est à cause d'une fouille particulièrement paranoïaque mais en fait non : les personnes chargées de la fouille à l'entrée sont plutôt efficaces. C'est après : il faut bipper le code barre de chaque billet ! Et là on a affaire à 4 personnes (oui, 4 !) qui le font sans se presser, sans zèle, alors que la foule désespère de ne pouvoir assister au concert qu'elle a payé ! Et ces demoiselles s'étonnent quand, finissant par passer, on leur fait remarquer !
Setlist Ghost
C'était une organisation lamentable, digne d'amateurs incapables de prévoir ou gérer une foule aussi massive. Et si les personnes présentes n'avaient été aussi bien élevées, il y aurait pu y avoir des débordements que les malheureux "vigiles" qui déambulent sur le site (sans rien faire d'autre que rouler des mécaniques en toisant les festivaliers d'un air menaçant) n'auraient pu contenir.- Year Zero
- Con Clavi Con Dio
- Elizabeth
- Prime Mover
- Stand by Him
- If You Have Ghosts(Roky Erickson cover)
- Ritual
- Monstrance Clock
Mesdames, messieurs les organisateurs, pensez-y ! Embauchez du monde pour les billets, et moins pour la sécu. En ce qui me concerne ça a vraiment gâché le début de ma soirée : on est arrivés sur le site proprement dit à 17h50, alors que Ghost entamait son dernier titre !
Crédit photo : Tastoux Live Pics (merci !)
Allez, la mauvaise humeur, partagée par beaucoup sur le coup, ne doit pas nous empêcher de passer une bonne soirée avec les prochains groupes. Mais encore faudra-t-il supporter les spots de pub vulgaires lancés sur les écrans géants, comme si les organisateurs n'avaient aucune idée du type de public auquel ils ont affaire.
Setlist Mastodon
Mastodon. Pas particulièrement familier du répertoire de ce groupe relativement inclassable, je suis curieux. Leur set est fait d'un métal progressif agressif fortement « coloré » (tel le fond de scène à la fois étrange et inquiétant) voire psychédélique, un peu hermétique de prime abord, mais qu'on apprécie beaucoup une fois qu'on arrive à se laisser « porter ». Trois des quatre membres du groupe se partagent le chant avec des styles très différents l'un à l'autre. Mention spéciale au batteur, proprement hallucinant dans ses rythmiques. Un peu étrange qu'il n'y ait pas de véritable « frontman » toutefois. Bon.- Black Tongue
- Divinations
- Bladecatcher
- Crystal Skull
- Megalodon
- The Motherload
- Blasteroid
- Chimes at Midnight
- High Road
- Aqua Dementia
19h approche, c'est l'heure de se restaurer. En effet, pas question de se retrouver piégé par ce besoin bassement biologique lorsqu'arrivera l'heure de se préparer pour maiden. C'est donc ce moment que nous choisissions pour rejoindre l'une des friteries installées et surpeuplées. Décidément, il faut aimer faire la queue ici. On n'est pas encore servis que déjà Alice In Chains débute son set. Bon on y arrive (eh oui, le kebab-frites est à 7€ ici...). Au-dessus de la foule, des capotes gonflées se baladent au gré du vent et des rebonds.
Setlist Alice In Chains
Alice In Chains a donc commencé son set, et tout en rejoignant l'ombre salvatrice, nous assistons à un set composé de rock teinté de grunge - le groupe ne renie pas ses origines de fondateur du genre aux côtés de Nirvana, avec un groove marqué. On saluera évidemment les performances à ce niveau du chanteur William Duvall et son guitariste historique Jerry Cantrell.- Them Bones
- Dam That River
- Check My Brain
- Again
- Hollow
- Man in the Box
- No Excuses
- Stone
- We Die Young
- It Ain't Like That
- Would?
- Rooster
Le public livre un excellent accueil mérité à ce groupe tout comme au précédent (moment amusant lorsque la caméra se fixe sur une fille perchée sur les épaules de son petit ami juste au moment où celle-ci soulève son t-shirt...).
Comme on pouvait s'y attendre, dès la fin du set d'Alice In Chains, la foule se masse vers l'avant afin de s'offrir la meilleure place possible pour Iron Maiden. Enfin disons le meilleur compromis entre une faible distance à la scène et la compression du public qui lui est inversement proportionnelle. Il est à peu près 20h30, et il faut patienter jusque 21h dans cette configuration (attention tout de même aux optimistes qui se faufilent avec 4 bières dans les mains). Je trouve mon point d'équilibre à une vingtaine de mètres de la scène, légèrement sur la droite. On a une vue imprenable sur la scène, c'est la première fois que je verrai le groupe d'aussi près (ça change de Bercy).
On a tout le loisir d'assister à la préparation de la scène par les techniciens dont certains sont applaudis par le public à l'occasion de quelques excentricités. Le décor de scène est de type banquise (ce qui suscite quelques moqueries : «les décors de pingouins, c'est pour Stromae demain ?»). En fond sonore nous avons droit à du Deep purple, AC/DC, Def Leppard... Bref de quoi réjouir tous les fans de classic hard rock tendance 80s... Régulièrement le public scande le nom du groupe, et la tension est à son comble quand à 21h pile retentit le « Doctor, Doctor » de UFO qui sert d'intro à Maiden sur cette tournée.
Setlist Iron Maiden [Liens = vidéos]
Après ça, une intro (la même qu'à Bercy en 2013) défile sur les écrans géants, à base de banquise et d'icebergs qui s'effondrent. Arrive alors le monologue introductif de Moonchild, toujours sur l'écran géant, et le groupe déboule sur scène au grand complet, sous les cris de joie du public qui arrive même à faire plus fort que la musique ! J'ai eu l'impression que tout le monde chantait à tue tête les premiers titres : Moonchild, Can I Play With Madness? Ces deux titres sont d'emblée marqués par des flammes (on sent l'onde de chaleur dans le public) et de la pyrotechnie fort à propos.- Doctor Doctor (UFO song)
- Moonchild
- Can I Play with Madness?
- The Prisoner
- 2 Minutes To Midnight
- Revelations
- The Trooper
- The Number Of The Beast
- Phantom Of The Opera
- Run To The Hills
- Wasted Years
- Seventh Son Of A Seventh Son
- Fear Of The Dark
- Iron Maiden
- Aces High
- The Evil That Men Do
- Sanctuary
Un petit regret : la clarté du jour ne permet pas d'apprécier à sa juste valeur l'éclairage... et pourtant il y en avait des spots !
Le groupe enchaîne avec, tirés respectivement de Number Of The Beast et Powerslave, le relativement rare The Prisoner et l'ultra-classique 2 Minutes To Midnight. Le groupe fait alors une courte pause, le temps pour Bruce Dickinson de divaguer sur les "rosbeefs, les grenouilles", ces dernières qu'il ne pourrait pas manger, sauf les jambes. Et aussi quelques remarques à propos de la chapelle qui jouxte la zone du concert : "une église ? une cloche ? le diable ??".
Un véritable régal vient ensuite : Revelations, tiré de l'album Piece Of Mind, un titre que j'adore (je ne suis visiblement pas le seul), avec un riff de guitare simple mais entraînant, et des changements de rythmiques habituels chez maiden mais toujours réussis. Du même album, un autre ultra-classique : The Trooper, sans lequel il est difficile de concevoir un concert de maiden, c'est dire. Bruce apparaît dans un uniforme anglais rouge de l'époque de la bataille de Balaklava (merci Wikipedia) pendant la guerre de Crimée. Il tient un immense drapeau anglais, dont il enveloppe la tête de Jannick Gers alors que ce dernier est en plein solo de guitare (à l'autre bout de la scène, Dave Murray se livre à un duel de guitare avec un lézard en peluche que quelqu'un agite de l'autre côté du rideau)... Ce morceau en forme de cavalcade (c'est censé illustrer le galop des chevaux pendant la charge de la brigade légère) a toujours la cote auprès du public et bien qu'il ait été joué sans doute des milliers de fois le groupe semble toujours avoir plaisir à le servir.
Place ensuite à The Number Of The Beast, sur lequel le diable fait une apparition en fond de scène, toisant le public de ses yeux rougeoyants. Plus ancien, Phantom Of The Opera est tiré du premier album du groupe, et l'interprétation est marquée par un déluge de flammes qui se déclenchent en rythme avec la musique et notamment les excellents soli de guitare.
Run To The Hills, tiré de l'album Number Of The Beast, est un titre qui évoque l'invasion de l'amérique au détriment des tribus indiennes. À cette occasion, nous avons droit à l'arrivée d'un Eddie géant qui arpente la scène en uniforme « tunique bleue » de la guerre de sécession, sabre ensanglanté au clair. Toujours aussi bien fait.
Wasted Years correspond à un bond de quelques années dans le temps, en 1986 et l'album Somewhere In Time qui, avec Seventh Son Of A Seventh Son, marquaient le virage plus progressif de Maiden.
En fond de scène, en plus de la toile de fond qui change à chaque titre ou presque, arrive un Eddie géant représentant un érudit écrivant à la plume sur un grimoire géant et entouré de deux grandes bougies. À l'origine utilisée comme illustration du single The Clairvoyant en 1988, c'est cette fois Seventh Son Of A Seventh Son qui s'annonce. C'est un titre particulièrement épique d'une grosse dizaine de minutes avec nombre de changements de rythmes et des soli particulièrement élaborés. Le groupe est à cette occasion rejoint par un claviériste mystérieux (on ne verra pas son visage), pour une ambiance très mystique.
À l'occasion d'un passage calme de cette chanson, Bruce, qui arbore une mèche huileuse sur le front, déclame le fameux monologue prophétique "Today is born the seventh one/Born of woman the seventh son/And he in turn of a seventh son/He has the power to heal/He has the gift of second sight/He his the chosen one"... Et au moment de conclure, "So it shall be written, so it shall be done", les bougies flanquant Eddie s'allument sur un geste du chanteur.... Magique.... Je regarde autour de moi... Tiens, Franck Dubosc fume un pétard. Bon ce n'était peut-être pas Franck Dubosc mais en tout cas c'était bien un pétard.
Puis le titre reprend, les soli s'enchaînent et la pyrotechnie se synchronise pour un final magistral de ce titre qui laisse l'ensemble du public littéralement pantois. Du grand Maiden !
On poursuit avec Fear Of The Dark, tiré de l'album du même nom, titre le plus « récent » (1992 tout de même) joué ce soir. Un peu théatralisé dans son introduction par un Bruce qui sait que le public lui est tout acquis et, de fait, ce dernier reprend refrains et couplets en choeur. Ça s'agite un peu près de nous, quelques pogos dont on se méfie. Plus près de la scène, ce sont les crowdsurfers qui s'en donnent à coeur joie et des filles montrent leur poitrine.... une bonne ambiance quoi.
Une fois ce morceau terminé, des statues de « glace » évoquant un Eddie bien torturé arrivent sur scène pour « Iron Maiden », tiré de l'album Iron Maiden joué par Iron Maiden en 1980. En fond de scène un Eddie géant tient son coeur dans la main, celui-ci s'agitant de façon grotesque.
C'est déjà la fin du concert, l'heure des rappels... Ceux-ci s'annoncent d'abord sur les écrans avec des images de la seconde guerre et le discours de Churchill en fond sonore. Les explosions de bombes sont accentuées, on s'y croirait... Le public a immédiatement reconnu « Aces High » qui ouvrait magistralement en 1985 l'album Powerslave, et interprété aujourd'hui par un Bruce coiffé d'un casque d'aviateur. Un régal, ne manquez pas la vidéo (lien dans la setlist).
L'inévitable The Evil That Men Do suit, avec toujours ces superbes riffs de guitare à la fois puissants et mélodiques. Le concert se conclut enfin avec Sancturay, une excellente surprise en ce qui me concerne car c'était la première fois que je le voyais interprété sur scène. Bruce en profite comme à son habitude pour interrompre le morceau le temps de quelques excentricités : nous faire agiter les mains « façon jazzy » ou faire faire la ola entre les deux parties de la foule. Jannick Gers en profite lui aussi pour quelques petites fantaisies à la guitare.
22h45, eh oui c'est terminé. La foule espère quelques instants le retour de son groupe favori mais c'est bel est bien fini alors que résonne, en outro, le « Always Look On The Bright Side Of Life » des Monty Python.
Il faut maintenant réussir à s'extraire du site et ce n'est vraiment pas facile quand il y a 20 000 personnes. On prend son mal en patience, d'abord à pied puis en voiture. Retour à la maison peu après minuit.
Au final, comme toujours, un Iron Maiden impérial, pour un concert assez similaire dans sa composition et sa setlist à celui que j'avais vu l'an dernier au P.O.P.B., avec toutefois quelques variantes : pas de Afraid To Shoot Strangers, The Clairvoyant (dommage) ou Running Free, mais à la place Revelations, Iron Maiden et Sanctuary. Avoir vu tous ces titres interprétés sur scène est un accomplissement pour le fan d'Iron Maiden, et on remercie les quinquas et sexagénaires d'être encore sur le pied de guerre tout autour du monde pour nous permettre de vivre ça.
Au final, une excellente soirée, même si d'avoir raté Ghost me reste décidément en travers de la gorge.
Voici ci-dessous une vidéo qui est un excellent montage de certaines des prestations des musiciens aujourd'hui, merci Heisenberg !
et une autre vidéo qui prouve que Maiden à la télé, c'est possible ! (/me tombe de sa chaise)
mercredi 2 juillet 2014
Amberian Dawn : Magic Forest
Il y a à peu près un an je parlais d'Amberian Dawn, groupe finlandais de métal symphonique qui, à l'occasion d'un changement de chanteuse, avait ressorti d'anciens titres chantés par cette dernière. Le résultat, un album nommé Re-evolution, m'avait beaucoup plu.
Aujourd'hui, c'est avec grand plaisir que l'on découvre le premier véritable album enregistré depuis l'arrivée de Capri (de son vrai nom Päivi Virkkunen), intitulé Magic Forest. Le résultat (clip officiel ci-dessous) me paraît particulièrement prometteur. Ça ne révolutionnera pas le genre mais on est tout de même dans le haut de gamme, que ce soit la partie strictement métal ou les arrangements orchestraux, ou encore l'articulation entre les deux.
Pour le clip il s'agit en quelque sorte d'une ambiance «la belle au bois dormant chez les vikings» qui n'est pas sans rappeler ce qu'on peut trouver chez Battlelore par exemple.
Aujourd'hui, c'est avec grand plaisir que l'on découvre le premier véritable album enregistré depuis l'arrivée de Capri (de son vrai nom Päivi Virkkunen), intitulé Magic Forest. Le résultat (clip officiel ci-dessous) me paraît particulièrement prometteur. Ça ne révolutionnera pas le genre mais on est tout de même dans le haut de gamme, que ce soit la partie strictement métal ou les arrangements orchestraux, ou encore l'articulation entre les deux.
Pour le clip il s'agit en quelque sorte d'une ambiance «la belle au bois dormant chez les vikings» qui n'est pas sans rappeler ce qu'on peut trouver chez Battlelore par exemple.
mercredi 11 juin 2014
Voiciano : Everflow
Sabine Edelsbacher et Lanvall, respectivement chanteuse et guitariste (entre autres) du groupe Edenbridge (qui officie dans un métal mélodique que j'aime beaucoup) ont lancé un nouveau projet entièrement acoustique nommé Voiciano (pour voice + piano).
Le premier album de ce nouveau projet, nommé Everflow, intégralement financé en crowdfunding (et avec l'intervention d'invités prestigieux tels Arjen Lucassen), sort prochainement. En attendant voici le premier clip, nommé « This One Is For You », tiré de ce disque.
On est très loin du métal ; c'est l'ambition du groupe que d'essayer d'élargir un peu son audience. Je trouve pour ma part que la musique est très agréable ; c'est bien ce qui compte.
Le premier album de ce nouveau projet, nommé Everflow, intégralement financé en crowdfunding (et avec l'intervention d'invités prestigieux tels Arjen Lucassen), sort prochainement. En attendant voici le premier clip, nommé « This One Is For You », tiré de ce disque.
On est très loin du métal ; c'est l'ambition du groupe que d'essayer d'élargir un peu son audience. Je trouve pour ma part que la musique est très agréable ; c'est bien ce qui compte.
samedi 7 juin 2014
Rémi Gaillard / Foot 2014
Sans être fan de foot, on ne peut qu'être admiratif de la performance de Rémi Gaillard sur la vidéo ci-dessous, bravo !
samedi 31 mai 2014
Windows XP : recevoir des mises à jour jusqu'en 2019
Depuis le 8 avril 2014, Microsoft a « officiellement » arrêté de distribuer des mises à jour de Windows XP, un système d'exploitation qui date de 2001, certes, mais qui équipe encore une immense quantité d'ordinateurs sur le net. Il va sans dire que cela pose beaucoup de problèmes de sécurité, pour les systèmes en question mais aussi pour toutes les données qui y transitent.
Le support continue toutefois pour les entreprises, mais il est payant. Il porte le nom de POSReady 2009.
Un groupe de hackers a trouvé une solution très simple pour continuer à bénéficier de ces mises à jour de sécurité. Pour les versions « ordinaires » (32 bits) de Windows XP, il s'agit juste de créer une clé de registre et lancer Windows update ! Tous les détails sont sur ce forum (anglais et allemand).
La création de cette clé peut se faire simplement en téléchargeant ce fichier : enregistrez-le sur votre PC sous XP et double-cliquez dessus (les paranos - dans ce domaine c'est une qualité - qui veulent en vérifier le contenu peuvent au préalable effectuer un clic droit sur le fichier et choisir "Modifier"). Une demande de confirmation de l'importation vous sera demandée. Après avoir confirmé, vous pouvez alors vous rendre sur Windows Update tout à fait normalement. Il y aura normalement des mises à jour proposées, comme le montre cette caputre d'écran ci-dessous.
Merci aux hackers à l'origine de cette astuce extrêmement utile ! Tout devrait bien se passer mais évidemment, il s'agit d'une utilisation à vos risques et périls !.
Le support continue toutefois pour les entreprises, mais il est payant. Il porte le nom de POSReady 2009.
Un groupe de hackers a trouvé une solution très simple pour continuer à bénéficier de ces mises à jour de sécurité. Pour les versions « ordinaires » (32 bits) de Windows XP, il s'agit juste de créer une clé de registre et lancer Windows update ! Tous les détails sont sur ce forum (anglais et allemand).
La création de cette clé peut se faire simplement en téléchargeant ce fichier : enregistrez-le sur votre PC sous XP et double-cliquez dessus (les paranos - dans ce domaine c'est une qualité - qui veulent en vérifier le contenu peuvent au préalable effectuer un clic droit sur le fichier et choisir "Modifier"). Une demande de confirmation de l'importation vous sera demandée. Après avoir confirmé, vous pouvez alors vous rendre sur Windows Update tout à fait normalement. Il y aura normalement des mises à jour proposées, comme le montre cette caputre d'écran ci-dessous.
Merci aux hackers à l'origine de cette astuce extrêmement utile ! Tout devrait bien se passer mais évidemment, il s'agit d'une utilisation à vos risques et périls !.
vendredi 30 mai 2014
Within Temptation à Lille le 28/4/2014
Bon plus d'1 mois pour sortir cet article, c'est vrai que ce n'est pas sérieux. Mais comme on dit, vieux motard que jamais...
Aujourd'hui, concert de Within Temptation à Lille ! Je n'avais pu assister à leur précédente venue en 2011 car l'Aéronef avait affiché complet très rapidement. Cette fois je m'y suis pris plus à l'avance, et je crois que j'ai bien fait vu la foule !
À nouveau, cela se passe donc à l'Aéronef de Lille, situé au-dessus du centre commercial Euralille. Lorsque nous arrivons la file d'attente atteint les escaliers, et même si elle avance relativement vite, l'attente pour la fouille et le contrôle des billets fait que lorsque nous arrivons enfin dans la salle, le concert de première partie a déjà débuté. De peu mais c'est dommage.
Un excellent groupe que je connais depuis déjà plusieurs années, c'est la première fois que j'ai l'occasion de les voir en live. Emmené par la jeune Charlotte Wessels, le groupe délivre une prestation particulièrement enthousiasmante mettant l'accent sur son tout nouvel album The Human Contradiction, sorti récemment. Le public, il est vrai entièrement acquis à la cause de ces compatriotes de la tête d'affiche de ce soir, fait un accueil littéralement triomphal à ce groupe. Jamais je n'ai vu un groupe de première partie aussi bien accueilli que Delain ce soir.
J'ai beaucoup aimé l'ensemble de leur concert, et tout particulièrement les extraits de The Human Contradiction joués ce soir : Army Of Dolls et Stardust, mais également les classiques Get The Devil Out Of Me et We Are The Others. Mention spéciale également au claviériste à la mèche proéminente (lol) pour l'ensemble de sa prestation. J'ai mis quelques vidéos à la fin de l'article dont plusieurs de Delain.
Après le départ de Delain, la foule se réorganise un peu, on en profite pour essayer de se rapprocher un peu mais il ne faut pas craindre d'être serré. D'autant plus qu'il faut faire son possible pour ne pas bousculer ceux qui se faufilent en portant parfois jusque 4 bières à la fois... On se dit que l'Aeronef c'est bien, mais le Zénith aurait peut-être été mieux...
Le groupe enchaîne avec Let Us Burn, titre introductif de Hydra, très direct et percutant et on voit que le groupe, véritablement porté par le public, a la pêche.
Le second morceau, Paradise (What About Us?) était chanté sur l'album sous forme d'un duo avec Tarja (ex-Nightwish). La belle étant absente ce soir, comment allaient-ils faire ? Est-ce que Sharon allait prendre à son compte les parties de Tarja ? Ça aurait été bien difficile je crois. La solution, plus simple, retenue par le groupe était de mettre à profit l'écran géant pour diffuser des images de Tarja (extraites du clip officiel en l'occurrence, voir sur cet illustre blog). Un effet secondaire est que pour le public cette stratégie diminue le côté strictement « live » et spontané ; on se sent un peu comme au cinéma.
Cela dit, je ne vois pas comment ils auraient pu faire, sauf à inviter sur la tournée la totalité des guest stars présents sur Hydra. Et il y en a : outre Tarja sur Paradise (What About Us?) Howard Jones (ex- Killswitch Engage, à ne pas confondre avec l'interprète du What Is Love des années 80) sur Dangerous, le rappeur Xzibit sur And We Run, et Dave Pirner (Soul Asylum) sur The Whole World Is Watching (non joué ce soir). Citons également What Have You Done (album The Heart Of Everything), joué ce soir, avec la voix de Keith Caputo (chanteur de Life Of Agony) avant qu'il ne devienne Mina Caputo...).
À chacune de ces occasions, le groupe a utilisé la même technique de l'écran géant, avec un grand succès je dois dire particulièrement sur Dangerous, où la prestation nerveuse de Howard Jones fait parfaitement écho au chant à la fois juste et puissant de Sharon Den Adel.
En ce qui concerne cette dernière, il est frappant de constater combien elle a su évoluer, vocalement parlant, depuis l'époque de Mother Earth (2001-2003). Plus posée, plus juste sans sacrifier la puissance, elle a vraiment beaucoup progressé.
L'ensemble du concert était assez homogène et sans perte de rythme, bien que Sharon prenne quelques instants parfois entre deux titres pour expliquer le pourquoi de tel morceau et ce qu'il faut en comprendre. Les morceaux les plus marquants ont été pour moi Paradise (What About Us?), l'imparable Faster (tiré de l'excellent album The Unforgiving, 2011), Dangerous (album Hydra, 2014), Stand My Ground (album The Silent Force, 2004), See Who I Am (The Silent Force également), le déjà ancien Mother Earth (album du même nom, sorti internationalement en 2003), What Have You Done (album The Heart Of Everything, 2007), et la reprise Summertime Sadness (tiré de l'album de reprises The Q Music Sessions sorti en 2013) (j'avoue humblement que je ne connaissais pas l'original). À noter également une superbe version de Sinéad (album The Unforgiving) jouée en acoustique, vraiment très réussie.
Le concert se conclut par le titre qui révéla le groupe en 2003 après un album et un EP plus confidentiels : Ice Queen. C'est un peu le retour de la voix criarde pour Sharon mais ça se place plutôt bien. Le groupe a pioché je crois dans l'ensemble de sa discographie (hormis The Dance et Enter) ; je garderai un excellent souvenir de ce concert, comme je pense l'ensemble du public vu l'enthousiasme de la foule.
Pour conclure, voici quelques vidéos glanées sur youtube de cette soirée. Ce n'est qu'un échantillon mais une recherche en révèle beaucoup d'autres.
Merci à tous ceux qui ont partagé ces vidéos !
Aujourd'hui, concert de Within Temptation à Lille ! Je n'avais pu assister à leur précédente venue en 2011 car l'Aéronef avait affiché complet très rapidement. Cette fois je m'y suis pris plus à l'avance, et je crois que j'ai bien fait vu la foule !
À nouveau, cela se passe donc à l'Aéronef de Lille, situé au-dessus du centre commercial Euralille. Lorsque nous arrivons la file d'attente atteint les escaliers, et même si elle avance relativement vite, l'attente pour la fouille et le contrôle des billets fait que lorsque nous arrivons enfin dans la salle, le concert de première partie a déjà débuté. De peu mais c'est dommage.
Setlist Delain:
Première partie donc... Delain ! Le groupe fondé par l'ex-claviériste de Within Temptation et frère du guitariste de ce dernier groupe. On tourne en famille !- Go Away
- Get The Devil Out Of Me
- Army Of Dolls
- Stardust
- Electricity
- Sleepwalkers Dream
- The Gathering
- Not Enough
- We Are The Others
Un excellent groupe que je connais depuis déjà plusieurs années, c'est la première fois que j'ai l'occasion de les voir en live. Emmené par la jeune Charlotte Wessels, le groupe délivre une prestation particulièrement enthousiasmante mettant l'accent sur son tout nouvel album The Human Contradiction, sorti récemment. Le public, il est vrai entièrement acquis à la cause de ces compatriotes de la tête d'affiche de ce soir, fait un accueil littéralement triomphal à ce groupe. Jamais je n'ai vu un groupe de première partie aussi bien accueilli que Delain ce soir.
J'ai beaucoup aimé l'ensemble de leur concert, et tout particulièrement les extraits de The Human Contradiction joués ce soir : Army Of Dolls et Stardust, mais également les classiques Get The Devil Out Of Me et We Are The Others. Mention spéciale également au claviériste à la mèche proéminente (lol) pour l'ensemble de sa prestation. J'ai mis quelques vidéos à la fin de l'article dont plusieurs de Delain.
Après le départ de Delain, la foule se réorganise un peu, on en profite pour essayer de se rapprocher un peu mais il ne faut pas craindre d'être serré. D'autant plus qu'il faut faire son possible pour ne pas bousculer ceux qui se faufilent en portant parfois jusque 4 bières à la fois... On se dit que l'Aeronef c'est bien, mais le Zénith aurait peut-être été mieux...
Setlist Within Temptation:
L'attente se conclut : le rideau tombe, LILLE s'affiche sur l'écran géant suivi d'une assez longue introduction à base de dragons, flammes et autres qui nous met dans le thème du dernier album en date, Hydra, tout juste sorti début 2014. Est-ce qu'une hydre est censée cracher le feu, telle est la question... Bon c'était rigolo mais un peu long à mon goût.- Intro : Dragon (Short Movie)
- Let Us Burn
- Paradise (What About Us?)
- Faster
- Iron
- Angels
- Edge Of The World
- In The Middle Of The Night
- Our Solemn Hour
- Dangerous
- And We Run
- See Who I Am
- Stand My Ground
- The Cross
- Covered By Roses
- Mother Earth
- What Have You Done
- Summertime Sadness (Lana Del Rey cover)
- Sinéad (Acoustic version)
- Ice Queen
Le groupe enchaîne avec Let Us Burn, titre introductif de Hydra, très direct et percutant et on voit que le groupe, véritablement porté par le public, a la pêche.
Le second morceau, Paradise (What About Us?) était chanté sur l'album sous forme d'un duo avec Tarja (ex-Nightwish). La belle étant absente ce soir, comment allaient-ils faire ? Est-ce que Sharon allait prendre à son compte les parties de Tarja ? Ça aurait été bien difficile je crois. La solution, plus simple, retenue par le groupe était de mettre à profit l'écran géant pour diffuser des images de Tarja (extraites du clip officiel en l'occurrence, voir sur cet illustre blog). Un effet secondaire est que pour le public cette stratégie diminue le côté strictement « live » et spontané ; on se sent un peu comme au cinéma.
Cela dit, je ne vois pas comment ils auraient pu faire, sauf à inviter sur la tournée la totalité des guest stars présents sur Hydra. Et il y en a : outre Tarja sur Paradise (What About Us?) Howard Jones (ex- Killswitch Engage, à ne pas confondre avec l'interprète du What Is Love des années 80) sur Dangerous, le rappeur Xzibit sur And We Run, et Dave Pirner (Soul Asylum) sur The Whole World Is Watching (non joué ce soir). Citons également What Have You Done (album The Heart Of Everything), joué ce soir, avec la voix de Keith Caputo (chanteur de Life Of Agony) avant qu'il ne devienne Mina Caputo...).
À chacune de ces occasions, le groupe a utilisé la même technique de l'écran géant, avec un grand succès je dois dire particulièrement sur Dangerous, où la prestation nerveuse de Howard Jones fait parfaitement écho au chant à la fois juste et puissant de Sharon Den Adel.
En ce qui concerne cette dernière, il est frappant de constater combien elle a su évoluer, vocalement parlant, depuis l'époque de Mother Earth (2001-2003). Plus posée, plus juste sans sacrifier la puissance, elle a vraiment beaucoup progressé.
L'ensemble du concert était assez homogène et sans perte de rythme, bien que Sharon prenne quelques instants parfois entre deux titres pour expliquer le pourquoi de tel morceau et ce qu'il faut en comprendre. Les morceaux les plus marquants ont été pour moi Paradise (What About Us?), l'imparable Faster (tiré de l'excellent album The Unforgiving, 2011), Dangerous (album Hydra, 2014), Stand My Ground (album The Silent Force, 2004), See Who I Am (The Silent Force également), le déjà ancien Mother Earth (album du même nom, sorti internationalement en 2003), What Have You Done (album The Heart Of Everything, 2007), et la reprise Summertime Sadness (tiré de l'album de reprises The Q Music Sessions sorti en 2013) (j'avoue humblement que je ne connaissais pas l'original). À noter également une superbe version de Sinéad (album The Unforgiving) jouée en acoustique, vraiment très réussie.
Le concert se conclut par le titre qui révéla le groupe en 2003 après un album et un EP plus confidentiels : Ice Queen. C'est un peu le retour de la voix criarde pour Sharon mais ça se place plutôt bien. Le groupe a pioché je crois dans l'ensemble de sa discographie (hormis The Dance et Enter) ; je garderai un excellent souvenir de ce concert, comme je pense l'ensemble du public vu l'enthousiasme de la foule.
Pour conclure, voici quelques vidéos glanées sur youtube de cette soirée. Ce n'est qu'un échantillon mais une recherche en révèle beaucoup d'autres.
Vidéos de Within Temptation
Paradise (What About Us?) |
Angels |
What Have You Done |
Summertime Sadness |
Sinéad, version acoustique |
Vidéos de Delain
Army Of Dolls |
Stardust |
We Are The Others |
Merci à tous ceux qui ont partagé ces vidéos !
samedi 3 mai 2014
(Gimme) Satisfaction à Denain le 14 mars 2014
Aujourd'hui direction Denain, les (Gimme) Satisfaction se produisent au théâtre municipal. Comme on peut s'en douter il s'agit d'un tribute band reprenant les standards des Rolling Stones.
Nous sommes arrivés à Denain nettement en avance, à tel point que nous sommes quasiment les premiers à entrer dans la salle. Nous nous installons donc au premier rang, au milieu. Le pied du micro est à deux mètres de moi. Le matos est déjà installé sur scène, et j'en profite pour photographier la setlist disposée à la place qu'occupera le guitariste (voir ci-contre). Bon ça casse un peu la surprise bien sûr, mais ça facilite un compte-rendu après coup sur un blog quelconque.
Le groupe investit la scène à 20h30 pile. Originaire de Nice, il est composé de quatre membres : un chanteur-guitariste, un guitariste, un bassiste et un batteur.
D'emblée ce qui m'a marqué est l'excellent niveau de l'ensemble des musiciens, et ce dès ce Jumpin' Jack Flash d'introduction avec un excellent solo à la guitare. Mention spéciale également au bassiste qui assure une intro brillante sur Under My Thumb.
Et bien entendu le chanteur/guitariste, incarnation de Mick Jagger qu'il se fait fort d'imiter le mieux possible, avec parfois un brin d'exagération comme sur Angie. Il n'hésite pas non plus à descendre de la scène et arpenter le public sur un Midnight Rambler à rallonge.
On a eu également droit à quelques passages plus incongrus tels l'intervention de Jean-Claude Krief (le frère de Nono de Trust) et sa comparse, membres d'un groupe dont j'ai oublié le nom (pardon) en guise de guest stars. Mention spéciale également à l'interprétation de l'imparable Miss You (belle prestation solo du bassiste) et un magistral Paint It Black sur lequel le groupe fait participer le public.
Les rappels sont constitués du classique Satisfaction et deux titres originaux du groupe, ainsi que Sympathy For The Devil en guise de final très réussi.
Au final je garde de ce concert un excellent souvenir. Le son, bien que trop fort était bon et les musiciens excellents. Merci à eux !
Nous sommes arrivés à Denain nettement en avance, à tel point que nous sommes quasiment les premiers à entrer dans la salle. Nous nous installons donc au premier rang, au milieu. Le pied du micro est à deux mètres de moi. Le matos est déjà installé sur scène, et j'en profite pour photographier la setlist disposée à la place qu'occupera le guitariste (voir ci-contre). Bon ça casse un peu la surprise bien sûr, mais ça facilite un compte-rendu après coup sur un blog quelconque.
Le groupe investit la scène à 20h30 pile. Originaire de Nice, il est composé de quatre membres : un chanteur-guitariste, un guitariste, un bassiste et un batteur.
D'emblée ce qui m'a marqué est l'excellent niveau de l'ensemble des musiciens, et ce dès ce Jumpin' Jack Flash d'introduction avec un excellent solo à la guitare. Mention spéciale également au bassiste qui assure une intro brillante sur Under My Thumb.
Et bien entendu le chanteur/guitariste, incarnation de Mick Jagger qu'il se fait fort d'imiter le mieux possible, avec parfois un brin d'exagération comme sur Angie. Il n'hésite pas non plus à descendre de la scène et arpenter le public sur un Midnight Rambler à rallonge.
On a eu également droit à quelques passages plus incongrus tels l'intervention de Jean-Claude Krief (le frère de Nono de Trust) et sa comparse, membres d'un groupe dont j'ai oublié le nom (pardon) en guise de guest stars. Mention spéciale également à l'interprétation de l'imparable Miss You (belle prestation solo du bassiste) et un magistral Paint It Black sur lequel le groupe fait participer le public.
Les rappels sont constitués du classique Satisfaction et deux titres originaux du groupe, ainsi que Sympathy For The Devil en guise de final très réussi.
Au final je garde de ce concert un excellent souvenir. Le son, bien que trop fort était bon et les musiciens excellents. Merci à eux !
samedi 29 mars 2014
Walls Of Jericho : House Of The Rising Sun
And now, for something completely different... voici l'inoubliable House Of The Rising Sun de The Animals, voir ici (et plus tard repris en french en son temps par un obscur chanteur milliardaire exilé fiscal et imitateur d'Elvis - on avouera à ce sujet que l'original a autrement plus de gueule!).
Cette fois c'est interprété par un groupe nommé Walls Of Jericho. Habitué du « metalcore » il s'agit d'une reprise incroyablement et inhabituellement calme pour ce groupe.
Merci à Fef de Metalmaniax pour cette «reprise improbable du vendredi»...
Cette fois c'est interprété par un groupe nommé Walls Of Jericho. Habitué du « metalcore » il s'agit d'une reprise incroyablement et inhabituellement calme pour ce groupe.
Merci à Fef de Metalmaniax pour cette «reprise improbable du vendredi»...
mardi 4 mars 2014
Ghost : Year Zero
Voici un clip d'un groupe très en vogue en ce moment : Ghost B.C.
Si ce groupe a une telle renommée aujourd'hui c'est probablement moins dû à sa musique (qui est pourtant très bonne) qu'à l'aura de mystère qu'il entretient : les musiciens sont anonymes, jouent masqués, le chanteur « Papa Emeritus II » est d'ailleurs un fantôme... Bref tous les ingrédients sulfureux sont réunis pour faire le buzz. Leur dernier album en date, Infestissumam (2013), est rempli de paroles particulièrement blasphématoires, un « gimmick » qui fait évidemment partie des personnages.
Au niveau de la musique on n'est pas du tout dans un métal extrême, black ou autre, plutôt dans un rock assez vintage teinté de doom, avec effectivement une impression permanente de fatalité.
Le groupe sera à Arras le 3 juillet pour le Main Square festival (l'affiche métal comprend également Mastodon, Alice In Chains, et, petit groupe anglais quasiment inconnu, Iron Maiden).
Voici donc le clip de Year Zero, étonnant, avec une esthétique certaine... et un sens de l'humour assez particulier :)
Le groupe a également sorti, en novembre 2013, un EP de reprises. Voir notamment le « Crucified » repris de Army Of Lovers, qui laisse une impression totalement différente de l'original.
Si ce groupe a une telle renommée aujourd'hui c'est probablement moins dû à sa musique (qui est pourtant très bonne) qu'à l'aura de mystère qu'il entretient : les musiciens sont anonymes, jouent masqués, le chanteur « Papa Emeritus II » est d'ailleurs un fantôme... Bref tous les ingrédients sulfureux sont réunis pour faire le buzz. Leur dernier album en date, Infestissumam (2013), est rempli de paroles particulièrement blasphématoires, un « gimmick » qui fait évidemment partie des personnages.
Au niveau de la musique on n'est pas du tout dans un métal extrême, black ou autre, plutôt dans un rock assez vintage teinté de doom, avec effectivement une impression permanente de fatalité.
Le groupe sera à Arras le 3 juillet pour le Main Square festival (l'affiche métal comprend également Mastodon, Alice In Chains, et, petit groupe anglais quasiment inconnu, Iron Maiden).
Voici donc le clip de Year Zero, étonnant, avec une esthétique certaine... et un sens de l'humour assez particulier :)
Le groupe a également sorti, en novembre 2013, un EP de reprises. Voir notamment le « Crucified » repris de Army Of Lovers, qui laisse une impression totalement différente de l'original.
jeudi 13 février 2014
Les J.O. de Hoth ?
Voici une excellente vidéo que l'on doit à une chaîne danoise, TV2, expliquant de façon tout-à-fait rationnelle, du moins pour un fan de Star Wars, la chute du Finlandais Ville Miettunen lors des qualifications de l'épreuve du ski de bosses.
Excellent !
Excellent !
mardi 11 février 2014
Concert de Tarja à Lille le 9/2/2014
Tarja... inoubliable première chanteuse de Nightwish, elle a contribué à l'essor incroyable de ce groupe... et elle est aujourd'hui, chez nous, à Lille. Dans une toute petite salle, Le splendid, sympathique mais loin des grands zéniths qu'elle a pu remplir par le passé. Allez, on ne va pas verser dans la nostalgie, il n'y a vraiment pas de quoi.
Le concert est censé débuter à 19h, mais à 18h la voiture fait des siennes ! Impossible de démarrer, et l'autre voiture est coincée derrière dans le garage ! Damned ! Finalement on trouve une solution et nous arrivons à Lille à 18h50, place du Mont de Terre. Coup de bol, on trouve une place sans difficulté malgré des trottoirs déjà bien peuplés.
La salle est déjà dans l'obscurité quand nous arrivons, bien peuplée également, à 19h pile. Ouf. Un groupe de première partie est annoncé, ce sont les parisiens d'Elyose. Il s'agit d'un quatuor mené par chanteuse, possédant à son actif déjà un EP et un album complet, le second étant en cours de finalisation.
Je n'ai pas en entier la liste des titres joués par ce groupe ce soir, juste quelques notes et impressions. D'abord, l'impression d'avoir affaire à un groupe jeune mais très pro. Pas facile d'ouvrir pour une pointure telle que Tarja mais le groupe s'en sort avec brio malgré quelques défauts inhérents à ce type de prestation, au premier rang desquels un son pas toujours bien réglé : j'ai trouvé que la voix était surmixée et la guitare bien trop en retrait.
Moment amusant, après le premier morceau le groupe se présente et dans la foulée, la chanteuse annonce en tendant le bras vers l'arrière : « permettez que je prenne mon pied »... « de micro » s'empresse-t-elle de préciser mais trop tard pour éviter quelques ricanements... J'ai beaucoup apprécié le morceau l'Orientale ainsi que le très rythmé Théogyne, tous deux issus du premier album du groupe et interprété pour ce dernier sous des lumières bleues stroboscopiques assez dérangeantes. Le groupe a également défendu deux morceaux de l'album à venir, dont notamment le probable-morceau-titre « Rédemption ». Une prestation très sympathique, à suivre.
19h45, les techniciens s'affairent, le public se masse vers l'avant... Mais il faut patienter jusque 20h pour que les lumières de la salle s'éteignent... Première surprise, contrairement à la configuration habituelle, la batterie se trouve très près du bord, sur la droite de la scène, là où on attendrait plutôt le clavier, qui se trouve quant à lui en fond de scène.
La belle embraye immédiatement avec un In For The Kill, à l'issue duquel le public lui livre un accueil proprement triomphal. Elle semble sincèrement surprise et touchée de cet accueil vraiment enthousiaste. Enchaînement avec 500 letters, où l'on commence à comprendre que Mike Terrana fait indubitablement partie du spectacle visuel. Il tape comme un sourd, fait tournoyer ses baguettes, les jette en l'air, et ce sans jamais perdre le rythme, c'est proprement incroyable !
Le show continue avec un morceau tiré du premier album « My Winter Storm » : Damed And Divine. Et là on se dit tout de même... quelle voix ! Une interprétation parfaite et pourtant tout en puissance, pas de doute, c'est LA « grande dame du métal sympho » comme l'a qualifiée la chanteuse d'Elyose. S'ensuit un excellent Falling Awake avec notamment un remarquable solo du guitariste, qui s'est montré un peu effacé par ailleurs - ce n'était clairement pas lui la vedette ce soir.
Après cet excellent morceau, elle prend quelques minutes pour remercier le public de l'avoir accompagnée pendant toutes ces années, et on comprend à travers ce message touchant (voir la vidéo ci-dessus) que cela n'a pas été toujours facile pour elle. Elle nous dédie donc le premier single qu'elle ait sorti en solo : I Walk Alone, tout un symbole, magnifiquement chanté d'ailleurs.
Une intro au clavecin très caractéristique, pour un morceau tout à fait différent : Anteroom Of Death, qui ouvrait magistralement le second album « What Lies Beneath » (en ne comptant que les albums métal). À noter que Tarja est accompagnée au chant par son guitariste et son claviériste, et ce n'est a priori pas facile !
La suite, Never Enough (tiré du dernier album en date « Colours In The Dark »), est un morceau très rythmé, beaucoup plus percutant que sur l'album à mon avis. Nous avons droit à l'occasion du final de ce morceau à un superbe « duel » entre la guitare et le violoncelle, suivi d'un solo de chaque instrument tour à tour, les musiciens s'amusant, en l'absence de la chanteuse, avec les baguettes que le batteur lance à tout va avant de les rattraper... Mike Terrana a décidément un jeu très visuel !
Profitant de cet intermède à la fin du titre précédent, la belle nous revient dans une nouvelle tenue et nous interprète Sing For Me, tiré du premier album et introduit par Mike Terrana au gong qui pend derrière lui. Morceau suivant, encore une intro caractéristique de quelques notes de piano, il s'agit de Die Alive, encore un titre phare de My Winter Storm.
Retour au présent avec un triplet tiré de Colours In The Dark : Mystique Voyage (avec sa longue intro parlée), Neverlight (avec son gros riff de guitare en guise d'introduction) et Medusa dont l'intro au clavier est ponctuée de rafales de batterie.
21h10, le groupe se retire déjà, on comprend que c'est l'heure des rappels... Et de fait, après quelques minutes d'acclamation l'ensemble des musiciens revient, Tarja s'étant de nouveau changée, nous revenant dans une longue robe de cuir à capuche.
Nous avons droit à trois rappels ce soir. Le premier est le premier morceau de Colours In The Dark, l'impressionnant Victim Of Ritual, quelle nous interprète en roulant les R capuche sur la tête à la manière d'un zélateur d'une quelconque secte dangereuse. Fait marquant, l'intro de ce morceau avec un rythme martial me fait particulièrement penser au Boléro de Ravel. Si la ressemblance n'était pas voulue alors c'est carrément du plagiat! (Ah, on me souffle dans l'oreillette que c'était fait exprès - ouf).
« How about this...? I wish I had an angel, for one moment of love »... dès ces quelques mots le public exulte et se déchaîne sur ce morceau tiré du cinquième album de Nightwish, Once, le dernier qu'elle ait interprété avec le groupe. La partie chant masculin était initialement assurée par Marco. Là c'est le guitariste qui s'y colle et on est évidemment un (gros) cran en dessous. Mais Tarja, quelle pêche !
À l'issue de ce morceau très acclamé, elle présente les différents musiciens et attaque le dernier morceau de ce soir : Until My Last Breath (album What Lies Beneath), là encore tout un symbole.
Eh oui le concert est déjà fini, il est 21h35, le groupe salue et manifeste sa joie d'avoir reçu un accueil aussi chaleureux. Mais c'était vraiment mérité, je crois pouvoir dire que tout le monde a passé une excellente soirée, d'autant que j'ai trouvé le son très bon (bien qu'un peu fort par moments) et les éclairages extrêmement bien utilisés.
Sur l'ensemble de la prestation du groupe je retiens un grand professionnalisme et un plaisir non feint d'être sur scène ce soir. Ce qui m'a marqué, au-delà des aspects purement musicaux, c'est cette impression étrange qu'après 9 ans de séparation la belle n'a toujours pas digéré d'avoir été évincée de Nightwish. C'est peut-être les paroles des chansons, dont beaucoup peuvent être lues avec cet épisode en tête, peut-être... En tout cas je continue à estimer que c'était une bonne chose. Elle m'a paru beaucoup plus libre, à l'aise et enthousiaste qu'elle l'a jamais été sous la houlette de Tuomas.
Même si sa voix manque beaucoup à certains fans de Nightwish, jamais la divergence ne m'a paru aussi évidente que ce soir, et ce sans porter aucun jugement de valeur sur les deux groupes. Tout ce qu'on peut souhaiter c'est une réconciliation, improbable, mais pas une réintégration. Ce serait, pour tout le monde, un bon de 10 ans en arrière.
Pour conclure, voici quelques miennes photos ainsi que quelques vidéos glanées sur le tube (voir notamment la page de Djeanclaude, merci à lui !), il suffit de cliquer sur les liens dans la setlist.
Le concert est censé débuter à 19h, mais à 18h la voiture fait des siennes ! Impossible de démarrer, et l'autre voiture est coincée derrière dans le garage ! Damned ! Finalement on trouve une solution et nous arrivons à Lille à 18h50, place du Mont de Terre. Coup de bol, on trouve une place sans difficulté malgré des trottoirs déjà bien peuplés.
La salle est déjà dans l'obscurité quand nous arrivons, bien peuplée également, à 19h pile. Ouf. Un groupe de première partie est annoncé, ce sont les parisiens d'Elyose. Il s'agit d'un quatuor mené par chanteuse, possédant à son actif déjà un EP et un album complet, le second étant en cours de finalisation.
Je n'ai pas en entier la liste des titres joués par ce groupe ce soir, juste quelques notes et impressions. D'abord, l'impression d'avoir affaire à un groupe jeune mais très pro. Pas facile d'ouvrir pour une pointure telle que Tarja mais le groupe s'en sort avec brio malgré quelques défauts inhérents à ce type de prestation, au premier rang desquels un son pas toujours bien réglé : j'ai trouvé que la voix était surmixée et la guitare bien trop en retrait.
Moment amusant, après le premier morceau le groupe se présente et dans la foulée, la chanteuse annonce en tendant le bras vers l'arrière : « permettez que je prenne mon pied »... « de micro » s'empresse-t-elle de préciser mais trop tard pour éviter quelques ricanements... J'ai beaucoup apprécié le morceau l'Orientale ainsi que le très rythmé Théogyne, tous deux issus du premier album du groupe et interprété pour ce dernier sous des lumières bleues stroboscopiques assez dérangeantes. Le groupe a également défendu deux morceaux de l'album à venir, dont notamment le probable-morceau-titre « Rédemption ». Une prestation très sympathique, à suivre.
19h45, les techniciens s'affairent, le public se masse vers l'avant... Mais il faut patienter jusque 20h pour que les lumières de la salle s'éteignent... Première surprise, contrairement à la configuration habituelle, la batterie se trouve très près du bord, sur la droite de la scène, là où on attendrait plutôt le clavier, qui se trouve quant à lui en fond de scène.
SetList
Le groupe arrive sur scène, on compte 5 musiciens : un violoncelliste, un claviériste, une bassiste, un guitariste et un batteur célèbre en la personne de Mike Terrana. Enfin arrive celle que tout le monde acclame... Tarja herself !- In For A Kill
- 500 Letters
- Damned And Divine
- Falling Awake
- I Walk Alone
- Anteroom Of Death
- Never Enough
- Sing For Me
- Die Alive
- Mystique Voyage
- Neverlight
- Medusa
La belle embraye immédiatement avec un In For The Kill, à l'issue duquel le public lui livre un accueil proprement triomphal. Elle semble sincèrement surprise et touchée de cet accueil vraiment enthousiaste. Enchaînement avec 500 letters, où l'on commence à comprendre que Mike Terrana fait indubitablement partie du spectacle visuel. Il tape comme un sourd, fait tournoyer ses baguettes, les jette en l'air, et ce sans jamais perdre le rythme, c'est proprement incroyable !
Le show continue avec un morceau tiré du premier album « My Winter Storm » : Damed And Divine. Et là on se dit tout de même... quelle voix ! Une interprétation parfaite et pourtant tout en puissance, pas de doute, c'est LA « grande dame du métal sympho » comme l'a qualifiée la chanteuse d'Elyose. S'ensuit un excellent Falling Awake avec notamment un remarquable solo du guitariste, qui s'est montré un peu effacé par ailleurs - ce n'était clairement pas lui la vedette ce soir.
Après cet excellent morceau, elle prend quelques minutes pour remercier le public de l'avoir accompagnée pendant toutes ces années, et on comprend à travers ce message touchant (voir la vidéo ci-dessus) que cela n'a pas été toujours facile pour elle. Elle nous dédie donc le premier single qu'elle ait sorti en solo : I Walk Alone, tout un symbole, magnifiquement chanté d'ailleurs.
Une intro au clavecin très caractéristique, pour un morceau tout à fait différent : Anteroom Of Death, qui ouvrait magistralement le second album « What Lies Beneath » (en ne comptant que les albums métal). À noter que Tarja est accompagnée au chant par son guitariste et son claviériste, et ce n'est a priori pas facile !
La suite, Never Enough (tiré du dernier album en date « Colours In The Dark »), est un morceau très rythmé, beaucoup plus percutant que sur l'album à mon avis. Nous avons droit à l'occasion du final de ce morceau à un superbe « duel » entre la guitare et le violoncelle, suivi d'un solo de chaque instrument tour à tour, les musiciens s'amusant, en l'absence de la chanteuse, avec les baguettes que le batteur lance à tout va avant de les rattraper... Mike Terrana a décidément un jeu très visuel !
Profitant de cet intermède à la fin du titre précédent, la belle nous revient dans une nouvelle tenue et nous interprète Sing For Me, tiré du premier album et introduit par Mike Terrana au gong qui pend derrière lui. Morceau suivant, encore une intro caractéristique de quelques notes de piano, il s'agit de Die Alive, encore un titre phare de My Winter Storm.
Retour au présent avec un triplet tiré de Colours In The Dark : Mystique Voyage (avec sa longue intro parlée), Neverlight (avec son gros riff de guitare en guise d'introduction) et Medusa dont l'intro au clavier est ponctuée de rafales de batterie.
21h10, le groupe se retire déjà, on comprend que c'est l'heure des rappels... Et de fait, après quelques minutes d'acclamation l'ensemble des musiciens revient, Tarja s'étant de nouveau changée, nous revenant dans une longue robe de cuir à capuche.
Nous avons droit à trois rappels ce soir. Le premier est le premier morceau de Colours In The Dark, l'impressionnant Victim Of Ritual, quelle nous interprète en roulant les R capuche sur la tête à la manière d'un zélateur d'une quelconque secte dangereuse. Fait marquant, l'intro de ce morceau avec un rythme martial me fait particulièrement penser au Boléro de Ravel. Si la ressemblance n'était pas voulue alors c'est carrément du plagiat! (Ah, on me souffle dans l'oreillette que c'était fait exprès - ouf).
« How about this...? I wish I had an angel, for one moment of love »... dès ces quelques mots le public exulte et se déchaîne sur ce morceau tiré du cinquième album de Nightwish, Once, le dernier qu'elle ait interprété avec le groupe. La partie chant masculin était initialement assurée par Marco. Là c'est le guitariste qui s'y colle et on est évidemment un (gros) cran en dessous. Mais Tarja, quelle pêche !
À l'issue de ce morceau très acclamé, elle présente les différents musiciens et attaque le dernier morceau de ce soir : Until My Last Breath (album What Lies Beneath), là encore tout un symbole.
Eh oui le concert est déjà fini, il est 21h35, le groupe salue et manifeste sa joie d'avoir reçu un accueil aussi chaleureux. Mais c'était vraiment mérité, je crois pouvoir dire que tout le monde a passé une excellente soirée, d'autant que j'ai trouvé le son très bon (bien qu'un peu fort par moments) et les éclairages extrêmement bien utilisés.
Sur l'ensemble de la prestation du groupe je retiens un grand professionnalisme et un plaisir non feint d'être sur scène ce soir. Ce qui m'a marqué, au-delà des aspects purement musicaux, c'est cette impression étrange qu'après 9 ans de séparation la belle n'a toujours pas digéré d'avoir été évincée de Nightwish. C'est peut-être les paroles des chansons, dont beaucoup peuvent être lues avec cet épisode en tête, peut-être... En tout cas je continue à estimer que c'était une bonne chose. Elle m'a paru beaucoup plus libre, à l'aise et enthousiaste qu'elle l'a jamais été sous la houlette de Tuomas.
Même si sa voix manque beaucoup à certains fans de Nightwish, jamais la divergence ne m'a paru aussi évidente que ce soir, et ce sans porter aucun jugement de valeur sur les deux groupes. Tout ce qu'on peut souhaiter c'est une réconciliation, improbable, mais pas une réintégration. Ce serait, pour tout le monde, un bon de 10 ans en arrière.
Pour conclure, voici quelques miennes photos ainsi que quelques vidéos glanées sur le tube (voir notamment la page de Djeanclaude, merci à lui !), il suffit de cliquer sur les liens dans la setlist.
vendredi 24 janvier 2014
Therion : des news pour 2014
Therion a annoncé via sa page Facebook (mais pas sur son site web, grumpf c'est quoi ce travail ?) quelques nouveautés pour 2014, chose inespérée puisque le groupe avait précédemment annoncé faire une pause de quelques années le temps de mettre la touche finale à un opéra rock entamé de longue date :
En attendant et parce que ça fait du bien par où ça passe, voici une petite vidéo (non officielle puisque basée sur le Seigneur des Anneaux - le film) avec le titre Siren Of The Woods, tiré de ce fameux album Theli.
Pour la petite histoire, cette chanson est chantée en Akkadien, une langue (morte) parlée il y a 5000 ans en Mésopotamie... Quelque chose d'un peu ésotérique donc, comme on en a l'habitude avec Therion, du moins lorsqu'il ne fait pas dans la chanson pop française des années 60 :)
- Une « édition deluxe » de son album Theli sorti en 1996 (et nommé en référence au serpent cosmique entourant l'univers de la mythologie nordique). Il s'agit sans aucun doute du véritable tournant dans la carrière de ce groupe atypique puisque cet album a marqué le virage du groupe depuis le death metal de leurs débuts vers un métal symphonique à l'époque unique en son genre.
Cette réédition sera agrémentée de 3 titres inédits : In Rememberance, Black Fairy et Fly To The Rainbow (reprise de Scorpions), ainsi qu'un DVD comprenant l'intégralité de l'album en joué en concert.
Sortie prévue le 28 février 2014. - Un triple DVD intitulé «Adulruna Rediviva And Beyond» contenant 2 concerts (en Hongrie en 2007 pour les 20 ans du groupe, et au festival ProgPower d'Atlanta en 2011, où le groupe était tête d'affiche), ainsi qu'un disque bonus : interview, documentaire, notamment à propos du jeu de société «011» auquel le groupe a collaboré (j'en avais parlé ici avec notamment un clip pour le titre Adulruna Rediviva). Quant à Amazing Voice, il s'agit apparamment d'une émission de télé japonaise à laquelle Thomas Vikström a collaboré... Wait and see, espérons juste que ça ne ressemblera pas à ce qu'on trouve sur ce site.
Contenu de cette triple boîte ci-dessous. - Beaucoup plus surprenant étant donné la pause annoncée par le groupe : la sortie selon vs-webzine d'un nouvel album studio pour la fin de l'année 2014 !
DVD 1 | DVD 2 | Bonus : DVD 3 |
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En attendant et parce que ça fait du bien par où ça passe, voici une petite vidéo (non officielle puisque basée sur le Seigneur des Anneaux - le film) avec le titre Siren Of The Woods, tiré de ce fameux album Theli.
Pour la petite histoire, cette chanson est chantée en Akkadien, une langue (morte) parlée il y a 5000 ans en Mésopotamie... Quelque chose d'un peu ésotérique donc, comme on en a l'habitude avec Therion, du moins lorsqu'il ne fait pas dans la chanson pop française des années 60 :)
lundi 20 janvier 2014
Amon Amarth : Father Of The Wolf
Amon Amarth, l'un des plus fiers fers de lance du « viking metal », a publié son nouveau clip officiel, intitulé Father Of The Wolf et tiré de son 9ème album Deceiver Of The Gods (paru en 2013).
En réalité, affichant plus de 10 minutes au compteur il s'agit davantage d'un court-métrage, le groupe n'apparaissant qu'après 5 minutes d'une ambiance cauchemardesque avec prophéties et guerriers mort-vivants au menu.
Le titre en lui même est on ne peut plus typique du groupe avec des mélodies à la guitare alliées à une énergie et un chant la plupart du temps guttural des plus poilus.
Amateurs de batailles épiques de fin du monde, à vos haches ! Loki attend...
En réalité, affichant plus de 10 minutes au compteur il s'agit davantage d'un court-métrage, le groupe n'apparaissant qu'après 5 minutes d'une ambiance cauchemardesque avec prophéties et guerriers mort-vivants au menu.
Le titre en lui même est on ne peut plus typique du groupe avec des mélodies à la guitare alliées à une énergie et un chant la plupart du temps guttural des plus poilus.
Amateurs de batailles épiques de fin du monde, à vos haches ! Loki attend...
samedi 18 janvier 2014
Gérard 2013
La chaîne Paris première a organisé le 13 janvier 2014 la 8ème cérémonie des Gérard de la télévision, « récompensant » d'un parpaing d'or les pires émissions ou prestations du petit écran. Une bonne occasion de se fendre un peu la poire rien qu'à la lecture du titre des catégories.
Chapeau tout de même aux animateur(trices) distingués qui ont eu suffisamment de capacité d'auto-dérision pour se déplacer et recevoir leur récompense.
Cela dit, je n'ai pas regardé l'émission :)
Chapeau tout de même aux animateur(trices) distingués qui ont eu suffisamment de capacité d'auto-dérision pour se déplacer et recevoir leur récompense.
Cela dit, je n'ai pas regardé l'émission :)
Catégorie | Lauréat | Chaîne |
---|---|---|
Gérard de l'émission dont les concepteurs auraient peut-être dû attendre les audiences avant de lui donner un titre | Sophia Aram pour «Jusqu'ici tout va bien» | France 2 |
Gérard de l'animateur en solde | Mouloud Achour | Canal + |
Gérard de l'émission culinaire où les andouilles, les tartes, les quiches, les jambons et les pintades ne sont pas seulement dans les assiettes | Master chef | TF1 |
Gérard de l'émission qui nous rappelle le bon vieux temps où y avait pas d'iphone, pas de facebook, pas de roms, pas d'arabes et pas de gays qui vont manifester dans nos rues pour se marier alors que c'est contre-nature | Le journal de 13 heures de Jean-Pierre Pernault | TF1 |
Gérard de l'émission où les chroniqueurs servent à rien, mais comme l'animateur non plus, ça se voit moins | Le Grand 8 | D8 |
Gérard du projet d'émission jeté aux chiottes par toutes les chaînes, mais apparemment les canalisations débouchent chez NRJ12 | Allô Nabilla | NRJ12 |
Gérard de l'ex-miss France élevée au grain, et comme Noël c'est passé, il est grand temps de la fourrer | Élodie Gossuin pour «Faut pas rater ça» | France 4 |
Gérard du pléonasme | L'émmission d'NRJ12 avec des gogols dedans | NRJ12 |
Gérard du quota | Mouloud Achour | Canal + |
Gérard du journaliste de JT qui prend une voix genre film de boules pour t'annoncer qu'une maman a découpé ses gosses avant de les passer au mixeur | Xavier de Moulins | M6 |
Gérad de l'émission que tu regardes que si t'es seul chez toi en fin de droits, ou en fin de vie | Sophie Davant et «Toute une histoire» | France 2 |
Gérard de l'émission dont les producteurs se sont dit «Bon, ça fait vingt ans qu'on se la joue chaîne cool, chic et transgressive mais on sait bien qu'en vrai on a un public de gros beaufs comme les autres, alors on y va, on invite Nabilla.» | Le grand journal | Canal + |
Gérard de l'accident industriel | Morandini | NRJ12 |
Gérard de l'animateur, ouf, ça y est, on en est débarrassés. Enfin sauf si vraiment il y a encore une intervention politique venue de très très haut. | Daniela Lumbroso | ex-France 3 |
Gérard de l'animateur qui se kiffe tellement que quand il s'approche d'un miroir, il peut pas s'empêcher de lécher son reflet | Laurent Delahousse | France 2 |
Gérard de l'animatrice | Alessandra Sublet pour « Fais-moi une place » | France 5 |
Gérard de l'animateur | Cyril Hanouna pour «Touche pas à mon poste» | D8 |
mercredi 8 janvier 2014
On the Highway To Hell mon frère !
Voici un excellent mash-up que l'on doit à Simon Gosselin, internaute devenu célèbre dans cette discipline consistant à mêler des images issues d'un film ou autre séquence avec du son provenant d'une autre.
Celui-ci date d'un peu plus de 3 ans et avait à l'époque fait le tour de web : il s'agit d'une « reprise » du Highway to Hell de AC/DC par ce bon vieux Enrico Macias !
À l'opposé, on trouve aussi « Le petit bonhomme en mousse » interprété par Van Halen (période Sammy Hagar) ou encore cet excellent « Au bal masqué » par Kiss, un mash-up particulièrement approprié :)
C'est aussi l'occasion de se remémorer cet article de blogons un peu qui déjà en 2007 vous présentait le nouveau tube de Lorie (pour les curieux, c'est un titre de Cannibal Corpse) ! Ça ne nous rajeunit pas !
Celui-ci date d'un peu plus de 3 ans et avait à l'époque fait le tour de web : il s'agit d'une « reprise » du Highway to Hell de AC/DC par ce bon vieux Enrico Macias !
À l'opposé, on trouve aussi « Le petit bonhomme en mousse » interprété par Van Halen (période Sammy Hagar) ou encore cet excellent « Au bal masqué » par Kiss, un mash-up particulièrement approprié :)
C'est aussi l'occasion de se remémorer cet article de blogons un peu qui déjà en 2007 vous présentait le nouveau tube de Lorie (pour les curieux, c'est un titre de Cannibal Corpse) ! Ça ne nous rajeunit pas !
vendredi 3 janvier 2014
Bonne année 2014 !
Je vous souhaite à tous une excellente année 2014, avec plein de santé, plus d'optimisme et moins de déprime.
Pour se mettre en train, rien de tel qu'un petit Yakety Sax (la fameuse musique de Benny Hill) revisité à la guitare (avec en prime quelques notes d'Iron Maiden)...
Pour se mettre en train, rien de tel qu'un petit Yakety Sax (la fameuse musique de Benny Hill) revisité à la guitare (avec en prime quelques notes d'Iron Maiden)...
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